Au programme de ce deuxième jour : de passage au clos de Tart, les Tontons et un Volnay ont rencontré Corton et Charlemagne qui recherchaient le Saint Amour au Paradis.

11h, nous avons rendez-vous avec Sylvain Pitiot au Clos de Tart. Promenade dans le clos qui comporte en fait 7 terroirs différents, travaillés en culture « intégrée ». Visite des bâtiments avec la salle de réception et son vieux pressoir, puis les chais. Le 2007 n’a pas commencé sa malo et les 2006 patientent tranquillement en fût. Monsieur Pitiot nous fait goûter 2 fûts, le nez est fin et élégant, un fruité typé fraise des bois, framboise et groseille, l’attaque en bouche est beurrée, les tanins sont déjà ronds, une belle longueur. Un beau millésime.

12h30, Beaune, au Comptoir des Tontons, une caille au chou et jus de viande avec un Volnay 2003 de Rossignol-Jeanniard. Le nez est un peu sur la réserve, un peu humus. En bouche il explose de petits fruits rouges (myrtille, groseille, baie de cassis et framboise), une pointe de mousse de chêne avec des tanins souples mais présents et une étonnante finale de banane au beurre. Le restaurant vaut le passage et le vin aussi.

15h, Pernand-Vergelesses chez Rapet.
En blanc je retiens le 1er cru « les Frétilles » 2006 pour ses arômes de pêche blanche et d’acacia, sa belle minéralité en bouche et son attaque citronnée. Toujours en blanc, il ne faut pas oublier le Charlemagne 2006 d’un équilibre parfait et une finale sur la noisette qui est à tomber. Côté rouge, j’ai particulièrement aimé le 1er cru « les Vergelesses » 2005 avec son côté rosé, son fruité et sa complexité. Et enfin le Corton 2005, des notes de thé et de fruits rouges, des tanins soyeux, une complexité incroyable et une longueur qui dure …. Finesse et élégance sont au rendez-vous.

20h, Auberge du Paradis à Saint Amour Bellevue. Une très bonne table avec un hôtel 4* dans un style baroque épuré. Une cuisine riche en épices où l’aliment sert de support et à sublimer l’épice. Pour accompagner le repas, on nous conseille un Saint Amour du Moulin Berger 2005 vieilli en fût. Un nez de Gamay, un boisé noble (pas la vanille), une bouche épicée du genre curry, un fruité baie de Gamay et une petite pointe de volatile qui lui apporte beaucoup de fraîcheur.
Une table qui mérite qu’on s’y arrête.

PS : à suivre les CR détaillés dans les rubriques qui vont bien.