Merci pour ta réponse concernant le bouchon, François.

Eric.

vous manquez cruellement d'humour, dès qu'on oublie un smiley c'est l'incident diplomatique:D Que voulez vous il y a les grands hommes, ceux qui marquent l'histoire, et il y a les autres.

Précision: je ne reproche à personne d'ouvrir, de déguster, et de commenter tel ou tel flacon. Je préfère être un petit homme, et qu'on ne vienne pas me saouler à faire le guignol dans une vidéo. Le sens des valeurs sans doute. Je laisse volontiers à son Excellence les tapis rouges, les strasses et les gens de bonnes compagnies.

Dsl, j'ai passé une sale semaine. Bisous vineux à tous. Sur ce, je retourne dans ma modeste chaumière.-

Moët on the rock !
www.24heures.ch/frap...

[img=http://www.brutblog.com/wordpress/images/2010/06/moet-chandon-ice-imperial_1_52.jpg]

on en fait aussi en Bretagne maintenant

ladistrozine.dawapun...

oliv écrit: Moët on the rock !

Cela fait un petit bout de temps que c'est sorti (au moins un an me semble t-il). Personnellement, j'ai (osé) goûté et on retrouve le style Moët, avec un dosage bien plus présent toutefois. Le problème avec les glaçons, c'est que le champagne devient vite trop frais et c'est donc pas très agréable à boire. Par ailleurs, les glaçons diluent le champagne une fois fondus, ce qui n'arrange rien.
Alors vous me direz, on s'en doutait bien. Mais en même temps, il faut souffrir pour être branché

---
Julien

Merci pour le sacrifice, Julien ! -

Il a quelque chose de spécial pour accueillir les glaçons, ce champagne ou c'est juste une marketerie de plus comme les champenois en ont le secret ?

Oliv

Juste du marketinge, comme dirait frédo !

---
Julien

Je confirme, j'ai goûté aussi ; même avis que Julien, du pur marketing.

Idéal quand tu est assoiffé en été sur une plage branchée allongé sur un transat avec music à fond les manettes et jolies filles qui dansent partout

Mais sinon niveau gustatif ben un Moet Brut avec des glaçons.

Salutations
Julien

Et j'ajoute qu'ils ont piqué l'idée à Piper qui avait crée un verre spécial pour ca: le verre "piscine", mais pas de cuvée spéciale.
[size=x-small]Qui a dit que le brut de Piper était en soit une cuvée spéciale glaçons? X([/size]

Gautier

Exact !


---
Julien

ahhhhhhh! mais que c'est beau!

c'est tout ce que j'aime dans le champagne!

entre le piper et le moet ice imperial, perso je craque pour le package du dernier. il m'en faut absolument!!!

Armand

ps: j'espère que c'est hyper cher!!

Seulement dégusté à la dernière dégustation B&D Italie/France le Grand Vintage Collection 1992, doté d’un nez développé, sur le pain grillé et les fleurs blanches, la bouche est ample et aromatique, avec de la finesse, la finale est de bonne longueur. Pour conclure nous sommes sur un joli Champagne , très agréable actuellement, mais qui a pour ma part souffert d’être goûté juste après la Grande Année 2002 au niveau complexité...

Aurélien.

Moët & Chandon Brut Impérial 1985

Je ne suis pas un grand fan de Moët & Chandon qui est assez dur quand il est jeune. Le 2002 est en train de s'ouvrir, et c'est une bonne nouvelle.

J'ai par contre un grand amour du "Brut Impérial" qui devient grand quand il a de l'âge. Mes préférés sont dans les années 60, dont le 1964 d'une richesse extrême.
Comment Moët a fait pour réussir un sublime 1985, très au dessus de toute attente de ma part ?

C'était au château de Saran, demeure de Moët, que l'on a ouvert un Moët & Chandon Brut Impérial 1985 en magnum, dégorgé en avril 2003.

Nez éblouissant et riche avec des petites notes de miel. La bouche est moins tonitruante que le nez, mais le champagne est enthousiasmant. Il glisse en bouche, il a du corps, une belle longueur. Il est d'une couleur jaune presque vert comme un bébé de l'année.
J'ai été vraiment étonné car je n'attendais pas un champagne à ce niveau qualitatif. Une grande réussite.

J'ai eu la grande chance de boire un 1945 et c'était grandiose

Julien

C'est un des plus grands champagnes de ma vie :

"nous commençons par le Champagne Moët & Chandon Brut Impérial 1945. J'avais encensé ce champagne ouvert lors d'un dîner au château d'Yquem. Sera-t-il aussi bon ? Le bouchon est sorti entier et il sent bon. Dès qu'on me sert le premier verre, je sais que c'est gagné. La couleur est d'un bel ambre doré, la bulle est invisible. Le nez est noble, doucereux. En bouche, c'est un festival de complexité. Il va changer tout au long de sa dégustation, s'épanouir, et varier en permanence son discours fleuri. Pour qui aime les champagnes anciens, c'est la réalisation d'un rêve, car 1945 est une année de parfaite réussite. Les fruits sont jaunes et orangés, la bulle absente n'empêche pas le pétillant. L'accord avec les toasts à la truffe abondante est un accord de mise en valeur, mais sans réelle interpénétration entre le plat et le champagne"

"nous commençons par le Champagne Moët & Chandon Brut Impérial 1945. J'avais encensé ce champagne ouvert lors d'un dîner au château d'Yquem. Sera-t-il aussi bon ? Le bouchon est sorti entier et il sent bon. Dès qu'on me sert le premier verre, je sais que c'est gagné. La couleur est d'un bel ambre doré, la bulle est invisible. Le nez est noble, doucereux. En bouche, c'est un festival de complexité. Il va changer tout au long de sa dégustation, s'épanouir, et varier en permanence son discours fleuri. Pour qui aime les champagnes anciens, c'est la réalisation d'un rêve, car 1945 est une année de parfaite réussite. Les fruits sont jaunes et orangés, la bulle absente n'empêche pas le pétillant. L'accord avec les toasts à la truffe abondante est un accord de mise en valeur, mais sans réelle interpénétration entre le plat et le champagne"

Lu sur Twitter sous la plume de Guy Woodward du magazine Decanter.

Moet selling 11 6-bottle cases of the 1911 globally, profits for charity. London batch £65,000
To get 150 decent bottles of the 1911, Moet chef de cave had to disgorge 1,000 (earlier this year). Many empty, or low levels, oxidised etc…

Ses impressions :
1911 Moet: lime marmalade nose. Brioche, mocha, touch of mushroom I'm afraid. Fascinating – still has life, though not really fresh…

Oliv

L'accomplissement d'un rêve.
C'est l'année de légende dont je n'ai bu qu'un exemplaire un peu insuffisant : Perrier Jouët.
Là, la bouteille a été dégorgée au milieu d'un lot très important analysé par le chef de cave en vue d'une vente caritative (Artcurial 10/11/11)

Le vin n'a plus beaucoup de bulle mais le pétillant est intact.
Tout en lui se résume en peu de mots : équilibre total - perfection - complexité.
C'est la perfection du champagne ancien qui confirme que 1911 est bien une année de légende

j'ai écrit ça au moment où oliv citait Decanter.
Le 1911 que j'ai eu était absolument parfait.

Mais je lui ai préféré le Champagne Moët & Chandon Grand Vintage Collection dry 1952. Car il a sa bulle altière et vivace, et la complexité du 1911 avec un son plus fort. Doucereux il est subtil et gai.

La lecture de l'évènement par Nicolas de Rouyn.

bonvivantetplus.blog...

Bonsoir ,

Allez, je me hate de vous redescendre sur terre, chers amis ovniesques, ce forum est consacré à Moet et Chandon, vous savez, la grosse maison qui fait le brut impérial, mondialement connu pour sa régularité dans la médiocrité racoleuse, le tout pour plus de 2 heures de salaire minimum en pays riche.

Vous l'avez compris, vos descriptions enflammées déchaine chez moi une impulsion réactive jalouse et partiale. Vos 1945, 1911, 1952, je n'en peux plus de les supputer, les imaginer, m'en faire des compresses palaisques, des cotons tiges naseaux, bref, les boire virtuellement.

Fermez le ban messieurs les aristochamp's ! Ouste !

bisous rougissants
frédo
ps : sinon, le 66, vous l'avez préféré au 68 ? (c'est pour faire la nique à la mère de mes enfants)

Moët 1928 et Moët 1911
Ce sont deux légendes de l'histoire de Moët

Nous allons admirer le geste de Thierry qui va dégorger devant nous, dans une petite hotte, le Champagne Moët & Chandon 1928 dégorgement à la volée. Le premier qui est dégorgé ne plait ni à Thierry ni à Benoît Gouez, très exigeant, qui souhaite une bouteille parfaite. Je bois dans son verre et, même s'il y a une acidité un peu excessive, j'en ferais bien mon ordinaire. La deuxième est parfaite, ce qui justifie l'exigence du chef de caves. Un ami, grand amateur de champagnes anciens, dit que ce 1928 est le plus grand champagne qu'il ait bu. C'est vrai qu'il est exceptionnel. Ce champagne est gourmand mais aussi romantique tant il a de la délicatesse. Ses complexités sont infinies, ainsi que sa longueur.

Nous retournons pour le dégorgement du Champagne Moët & Chandon Millésime 1911, vin mythique qui fait en ce moment l'objet de ventes aux enchères spectaculaires en tous les lieux de la planète, pour des œuvres caritatives. Avec la même exigence, je l'ai appris plus tard, Benoît a fait ouvrir quatre 1911. On ne peut que saluer sa volonté de perfection. Un joyeux qui pro quo a lieu avec Richard Geoffroy lorsque je dis : "le 1928 est plus romantique et le 1911 est plus assis". Richard comprenant "acide" s'est violemment opposé à mon analyse. Nous nous somme mis d'accord lorsque ma phrase a été correctement comprise. Le 1928 est coquin et joue sur une séduction raffinée alors que le 1911 est plus archétypal, synonyme du champagne parfait. Ses variations gustatives sont infinies.

Un classement objectif est de mettre 1911 devant 1928, mais le 1928 est diablement séduisant.

Juste pour l'anecdote.

Bu ce soir en ayant du mal à arriver au bout un Balthazar (12L) de Moët & Chandon Brut Impérial pour un 30ème anniversaire d'un ami proche...
Aucun commentaire de dégustation sur ce vin bien connu, mais une anecdote sur le format de la bouteille, extrêmement lourd à soulever et difficile à servir...!!! Je n'avais jamais vu un bouchon et une capsule de cette taille!!!

Amicalement

Vivien

Qui sait ce que c'est que ce champagne ?

Nous dégustons un vin qui est première pour moi, c'est un Champagne mousseux de Moët & Chandon sans année vers 1950. Je l'avais annoncé début des années 80 mais en regardant le bouchon tout chevillé et la couleur invraisemblable, il est très probable que ce champagne soit des années 50. Il est d'une couleur acajou, il n'a pas de bulle, et il faut de l'attention pour percevoir le pétillant, presque disparu. En bouche, je crois que je n'ai jamais bu un champagne aussi dosé. On a l'impression de boire un muscat. Ce champagne est absolument délicieux, et avec les beignets de merlan, c'est un bonheur. Je me délecte de ce vin suave, doucereux, que l'on classerait plus dans les vendanges tardives que dans les champagnes. Un régal.

Bonjour François,

Cette étiquette ne m'est pas inconnue (c'est peut-être d'ailleurs sur ton site internet que je l'ai vue), mais je n'ai pas de réponse précise à ta question.

Toutefois, ce qui me surprend, c'est l'indication "Mousseux" à côté de "Champagne". Cela paraît a priori évident : si c'est un champagne, il est forcément mousseux. Mais cela est évident aujourd'hui. Peut-être pas à l'époque où l'appellation Champagne n'existait pas et où les vins tranquilles de la Champagne pouvaient recevoir la dénomination "Champagne".

La loi qui a réservé l'appellation Champagne aux seuls vins effervescents date de 1927. Pourrait-il alors s'agir d'un vin datant d'avant 1927 ? Ce n'est pas impossible au regard de ta description : couleur acajou, pas ou peu de bulles, très dosé !

Tout cela n'est cependant qu'une hypothèse !

L'idée de quelque chose de très vieux n'est pas impossible, car un tel ambré est rare. Si j'avais indiqué plus jeune, c'est à cause de la fraîcheur de l'étiquette;
A noter que l'un des directeurs les plus influents de Moët, lorsque je lui en ai parlé, ne connaissait pas.
Et sur Google, on ne retombe que sur mon site car si on met champagne mousseux de Moët, on retombe sur Brut Impérial.
A moins qu'oliv ait une astuce pour trouver (chez des collectionneurs d'étiquettes ?).

J'ai fait quelques recherches, dans ma réserve personnelle numérique comme chez les grands collectionneurs ou chez les vendeurs de vins anciens et le plus étonnant, c'est qu'on ne retrouve aucune trace de ce type d'étiquetage qui se rapprocherait plus des Bollinger que des Moet classiques.

img812.imageshack.us...
www.discountwines.co...
img192.imageshack.us...

J'en ajoute trois dont deux sans années, mais sans doute post 1950 :

Une petite parenthèse personnelle.
Les photos mises en ligne par Julien sont issues du site de Pierre Couturier, un collectionneur, membre de LPV et dont le site est à ma connaissance la plus belle collection mondiale d'étiquettes de vin accessibles sur internet.
Pierre aurait surement pu apporter son expertise à des demandes de ce type .
Il est malheureusement,décédé le 31 mai 2010.

Mais ces échanges prouve que son oeuvre perdure, ce qui l'aurait rendu très heureux.
Sa formidable collection est consultable sur www.pierrevin.com/fr/, n'hésitez pas à la parcourir.

Amicalement,
Oliv

Bonjour,

Ce ne sont pas des Moët, mais voici des photos qui s'en rapprochent : couleur bleue, mention "mousseux"

2.bp.blogspot.com/_E...
1.bp.blogspot.com/_O...
Cela pourrrait donc être un Champagne datant du 19ème siècle !

Suite des investigations...

Étiquetage Champagne Mousseux datant de 1840.

img137.imageshack.us...
cgi.ebay.fr/ETIQUETT...

Pour d'autres illustrations, voir l'article de François .

Lu sur www.maisons-champagn...

En 1882, donc du temps de Maumené, selon Vizetelly (650) les dosages sont les suivants : 2 à 6% pour les Britanniques soit de 22 à 66 gr de sucre par bouteille, c'est le goût anglais ; 10 à 15% pour les Américains, soit 110 à 165 gr, c'est le goût américain ; 15 à 18% pour les Allemands et les Français, soit 165 à 200 gr, c'est le goût français 88; jusqu'à 25 à 30% pour les Russes, soit 275 à 330 gr, autrement dit un véritable sirop, la solution constituant le tiers du volume de la bouteille!
(...) Sur un prix courant de Moët & Chandon établi en 1862 pour la Belgique, on lit que la règle de la maison est d'expédier les vins avec les bouchons goudronnés, et les bouteilles sans étiquettes; ceux des commettants qui désirent des feuilles d'étain et des étiquettes doivent en faire mention dans leurs commandes.
(...) Jusqu'au Second Empire, le mot « champagne » ne figure généralement pas sur l'étiquette. On utilise le nom d'un cru prestigieux « Ay » ou « Aï », ou même « Aÿ », « Sillery », « Verzenay », « Bouzy », suivi de « mousseux » ou de « grand-mousseux », comme par exemple « Sillery mousseux ». On trouve même « Aï Royal Fleur de Sillery mousseux ».
(...) Concurremment, à partir des années 1860, le mot champagne apparaît sur certains habillages mais le terme mousseux lui demeure longtemps accolé. Il ne cessera de l'être qu'au début du XXe siècle."

Une bouteille plus ancienne que les années 1950 ?
Comment était le bouchage, François ?

Oliv