ci joint le lien avec le sujet que j'avais fait (je ne parlais pas des années 30, ma mémoire m'a fait faux bond)

MOUSSEUX

Bonsoir

J avais en effet vu le lien sur le mousseux mais la aucune précision sur l étiquette et surtout quasiment rien du tout sur internet (ce qui est étonnant)

bonne soirée

Champagne - Moët et Chandon - Grand Vintage Collection -1962 (magnum)

Il s’agit d’un RD mais j’ai malheureusement oublié de scruter la bouteille pour y chercher une date.

La très belle robe est d’un or profond et agrémentée de très nombreuses petites bulles, d’une finesse extrême.
Le nez puissant explose dès le service dans le verre ; il révèle une grande classe sur des arômes de fruits secs multiples, de bois ciré et de brioche sortant du four, avec quelques notes d’agrumes rafraichissantes.
C’est l’ampleur en bouche et le côté charnu qui marquent le dégustateur. L’ensemble est équilibré par les multiples bulles à peine caressantes avant que l’acidité ne prenne le relais sur la finale très persistante, bien complétée par de très nobles amers.

Un grand Champagne opulent et plein d’énergie. Très Bien ++

Jean-Loup

Bonjour,

BRUT IMPERIAL (non millésimé) en magnum, où il est inscrit ca. 1985
Est-elle encore bonne d'après vous ?

François Audouze écrivait:

---

> j'en ai que j'ai personnellement supposés des
> années 30 et que j'ai trouvés absolument
> exceptionnels. C'est tellement bon !
> C'est doux, mais avec l'âge, le dosage se supporte
> très bien.
> J'en ai parlé sur LPV.

Bonsoir

J ai pris contact avec la maison MOET pour les solliciter et voici leur réponse

_____________________________________________________________________

Monsieur

Voici les éléments d'information que j'ai pu récupérer auprès de notre Service Documentation :

L'étiquette a été utilisée des années 1850 à 1880, puis, sporadiquement, entre 1903 et 1937

imageshack.com/a/img...

_____________________________________________________________________

Maintenant reste a savoir ce que va donner l ouverture en terme gustatif. Gros doutes mais une bonne surprise peut arriver

Bonne Soirée

Ludovic

Ludovic,
Merci de ces informations.

L'étiquette bleue concerne un rosé d'Ay nommé mousseux, ce n'est pas la même chose que le vin que j'ai bu et adoré.

Est-ce que la phrase : "Maintenant reste a savoir ce que va donner l ouverture en terme gustatif. Gros doutes mais une bonne surprise peut arriver" est de vous ou de celui qui vous a répondu ?

Bonsoir Francois

la phrase est de moi mais cela résume en substance ce que j ai compris de mon échange avec la maison Moet
Affaire a suivre car je leur ai soumis l idée de leur déposer la bouteille pour que de visu (verre, empailleur, couleur, piqure etc..) ils puissent me donner de plus amples informations quand a l'âge de la bouteille.

bonne soirée

Ludovic

j'ai peur que Moët n'en sache pas beaucoup plus.
Votre bouteille a une étiquette qui dit "champagne"
La mienne dit "champagne mousseux"
et celle du rosé donne un autre titre.
énigme intéressante. Si vous avez des informations, donnez les moi et posez la question du "mousseux".
En tout cas, celle que j'ai bue était superbe.

Bonsoir François

J ai eu cette semaine un coup de fil de la maison Moet. C est un des oenologues qui a gentiment pris le temps de m appeler
Nous avons pas mal discuté et au vu des renseignements que je lui ai fourni sur la couleur du liquide , du nombre de branche du muselet, de la profondeur du cul de la bouteille avec la présence d une petite boule de verre au fond dudit cul, plus plein autres petit détails, il m a confirmé le coté réellement authentique de la bouteille et même si il est incapable de dater , il pense que c est probablement un produit issu de la période 1850/1880.
Reste maintenant à résoudre une dernière équation : quand et avec quo il ouvrir.
Laissons pour le moment dormir la petite dame.

Ludovic

Ludovic,
Quand et avec quoi, il n'y a que toi qui peux répondre.
Mais à la question "avec qui", je suis partant, car je peux apporter des choses du même calibre.
Et ça me ferait vraiment plaisir d'avoir aussi l'occasion de boire une de mes vieilles bouteilles.

Nota : je crois que l'estimation 1850-1880 est un peu exagérée, car l'étiquette me semble plus jeuner. mais qui sait ?

Bonsoir Francois

Il est vrai que l'oenologue de chez Moet trouve l'étiquette et la capsule dans un splendide état de conservation.
Cela dit ,il m a dit que récemment en faisant un inventaire de cave, il est tombé sur des bouteilles de rosé de 1870 et quelque et il en a dégusté une. Verdict : c est bon même si il n y a plus aucune effervescence à
condition que l on fasse table rase en terme d impression gustative vs un champagne actuel. Les etiquettes étaient pour certaines en excellent état de conservation

Il m a dit que si je désirai l ouvrir, je ne devais pas chercher a comparer a quoi que cela soit de connu mais juste apprécier si la bouteille s'y prête encore les parfums et la texture .

Quant à l invitation a ouvrir la bouteille ensemble, et bien superposons nos agendas pour trouver une date qui convienne.

Bonne soirée

Ludovic

Bu ici : lapassionduvin.com/p...

Champagne Moët & Chandon :

Je retrouve des arômes de brioche et de pomme. Un champagne agréable mais pas transcendant. Bien

Bien cordialement,

Thibault

J'ai un fils qui est actuellement en Ecosse et il m'a envoyé hier soir cette image amusante d'un Moët "espagnol" ...

[/URL][/img]

jlj

Depuis le temps que je dis que ces vins se rapprochent du niveau d'un bon cava ;-)

CR:Moët et Chandon Champagne Brut Impérial (Magnum)
Quelques notes fromagères qui se transforment en brioche, foin, agrumes et fruit blanc.
En bouche, ce n'est pas très vif, la bulle est assez fine, un peu de sucre, la matière moyenne et la longueur à peine intéressante.
Agréable mais pas transcendant. Bien+

Moët et Chandon Champagne Brut Impérial 1971

Le bouchon vient sans faire de pschitt. La couleur est très joliment ambrée, plus que celle du vin blanc que je venais d’ouvrir. Il y a encore un peu de pétillant, plutôt discret. Tout se joue sur les myriades de saveurs de ce champagne complexe. Il a des fruits bruns, des tisanes et une belle structure vineuse.

Mais c’est surtout la noblesse de ce champagne qui a dû avaler son dosage qui nous fait entrer dans le monde merveilleux des champagnes anciens, où l’on dirait qu’un sauternes ayant mangé son sucre s’acoquine avec un pétillant.

Les vieux "Brut Impérial" se montrent d'une grande qualité et de plus en plus les champagnes anciens, dont la palette de goûts diffère totalement des champagnes jeunes, se révèlent d'une admirable complexité.



magnifique bouchon

Je me doute que la question à déjà dû être abordé, François, mais ne croit tu pas que le dosage de l'époque, largement supérieur à celui en vigueur actuellement, à largement contribué à la garde de ces vieux champagnes dont tu raffoles tant? Ne penses tu pas que la tendance actuelle de la baisse du dosage, voire de l'extra brut, ne va pas un peu à l'encontre d'une potentielle garde conséquente?

Je suis assez d'accord avec l'idée que le dosage aide au vieillissement.
Mais les grands champagnes anciens n'étaient pas tous surdosés.
Mon idée est que ça aide sans être automatique.

Il se passe aussi le fait que comme pour les liquoreux qui mangent leurs sucres, les champagnes mangent leurs dosages, ce qui les rend encore plus expressifs.

Si, tous les grands champagnes avant les années 90 étaient plus dosés que les champagne en vogue actuels qui tendent vers l'extra brut.
Pour les grandes cuvées des grandes maisons, je trouve qu'on reste sur un dosage relativement élevé, encore maintenant.
On peut effectivement se poser la question du vieillissement sur 40 ans d'un Selosse ou d'un Rachais de Boulard. A mon avis ça vieillira bien, mais différemment.

D'un autre côté, est-ce si important ?
Qui achète du Champagne pour le boire 40 ans plus tard ?

Luc

Luc,
J'ai acheté ce Moët il y a moins d'un an.
On parle donc d'un sujet qui existe.

Sais-tu que le Lafite 1898 que j'ai trouvé sublime, je ne l'ai pas acheté en primeur !

C'est bien ce que dit Luc !

Je dis simplement que celui qui achète du Champagne aujourd'hui, ce n'est pas pour le boire dans 40 ans.
Le potentiel de garde à long terme sur plusieurs dizaines d'années de ce type de vin est donc un sujet qui ne me semble pas d'une importance majeure. Qu'en 2048, l'un ou l'autre antiquaire du vin découvre un Rachais 2008 malencontreusement oublié dans ma cave et le trouve moins bien conservé que ne peut l'être aujourd'hui un Moet des années 1970 me laisse passablement indifférent...

Luc

Pour ma part, je ne pense pas que le dosage plus sec des champagnes d'aujourd'hui soit une entrave à leur bon vieillissement. D'autres facteurs interviennent...

Vous avez déjà dégusté de vieux Corton Charlemagne ou autres beaux vins de Bourgogne d'une trentaine ou d'une quarantaine d'années et l'émotion est là lorsque ces vins de qualité ont été correctement conservés. La Champagne n'est pas si éloignée de la Bourgogne (Pinot Noir, Chardonnay, terroir riche en calcaire, coteaux, climat), peut-être pourrions-nous voir là plus d'outils à employer pour prédire le potentiel de garde des vins d'aujourd'hui plutôt que la seule liqueur de dosage, ne croyez-vous pas ?

Lorsque je déguste un champagne de Chez Pascal Agrapart, Ulysse Colin, Jérôme Prevost etc. Je n'ai jamais l'impression qu'il y a urgence ; j'aime au contraire, imaginer ces vins dans 10 ou 20 ans... Quant à savoir qui les boira, cela m'est égal, tout comme cela devait être égal à la personne qui avait acheté cette bouteille de 1971, non ?

Belle journée
Alice

Les vieux champagnes n'ont strictement rien à voir avec les vieux Corton ou autre. Les champagnes vieillissent harmonieusement avec le sucre qui se fond et se transforme pour donner des notes confites, parfois de moka ou de fleurs séchées qu'il n'y a pas en Bourgogne (quand ceux ci ne sont pas totalement oxydés)

Luc,
Personne n'achète un vin pour le boire dans 40 ans. On l'a dit mille fois.
Alors change de discours.
Presque tous les vins de plus de 50 ans sont bus par des héritiers ou de nouveaux acquéreurs.

Ma cave est une des plus fournies en France de vins anciens et aucun de ces vins anciens ne résulte d'achats en primeur ou au moment de la commercialisation.
Alors ta remarque n'apporte rien au sujet.

La Champagne n'est pas si éloignée de la Bourgogne (Pinot Noir, Chardonnay, terroir riche en calcaire, coteaux, climat)

A part les deux cépages communs, j'ai du mal à voir la moindre analogie entre la Champagne et l Bourgogne.

François Audouze écrit: Alors change de discours.

Si je veux, mon cher François, si je veux...

François Audouze écrit: Alors ta remarque n'apporte rien au sujet.

C'est toi qui le dit...
La question posée était de savoir si le plus faible dosage actuel (voire le non dosage) par rapport aux champagnes produits dans les années 1970 pourrait être préjudiciable pour une très longue garde (40 ans et plus).
Ma réponse est qu'on s'en fout, ces vins n'étant pas faits pour être attendus 40 ans.
La composition de ta cave, par contre, ainsi que la manière dont tu as acquis la majorité de tes vins, n'apportent effectivement rien au sujet, car je te le rappelle, le sujet n'est pas François Audouze, même si je sais que ça te désole.

Luc

FA: Sais-tu que le Lafite 1898 que j'ai trouvé sublime, je ne l'ai pas acheté en primeur !

Pierrat : C'est bien ce que dit Luc !



jlj

La Champagne et la Bourgogne bénéficient de climats très proches (de type semi continental) et de température moyennes proches également. Les meilleurs terroirs des deux régions sont faits de calcaire et sont sur des coteaux d'expositions voisines. Ce n'est pas pour rien que les cépages que l'on y trouve sont essentiellement les mêmes. Cela fait quelques similitudes je trouve, mais des arguments contraires sont les bienvenus (et seront plus profitables que des affirmations sans fondation pour faire avancer le débat).

Pierrat, si vous me lisez bien, je n'écris pas que les vieux vins blancs de Bourgogne sont confondants avec les vins de Champagne d'ages avancés ; j'écris que "l'émotion est là lorsque ces vins de qualité ont été correctement conservés". Je souligne une similitude supplémentaire, à savoir que les vins des deux régions sont des vins de grande garde.

Pour faire abstraction de la bulle et du dosage, un joli vin de coteau champenois (exemple Giraud) n'est pas si différent d'un vin de Bourgogne. Les quelques fois où j'ai eu l'occasion de le déguster à l'aveugle avec quelques convives, chacun s'accorde à dire qu'il s'agit d'un vin de Bourgogne... Comme quoi, une nouvelle fois, il doit y avoir deux trois similitudes entre ces deux vignobles.

Je suis étonnée que chacun ici pense le contraire ; et si je fais erreur, je ne demande qu'à être corrigée pour parfaire mon analyse.

Belle journée
Alice