Ce soir en fav, découvert "enfin" ce fameux reignac en 2007.
Premières impressions agréable, un joli nez assez typé médoc, des notes de fruits (normal c'est très jeune tout ça).
En bouche la matière est belle et bien présente voire impressionnante, mais du boisé, beaucoup de boisé qui étouffe le reste. Je m'attendais pour un vin si jeune à du fruit et pratiquement rien. La longeur n'en fini pas mais toujours sur le boisé. En résumé, pour le moment c'est soit trop jeune ou beaucoup trop boisé à mon gout.

a peine rentré de chez l'ami edouard, j'ouvre

Grand Vin de Reignac 2007

La robe est foncée et profonde
Le nez est fin, sur les fruits noirs, cassis, puis de la vanille
En bouche, l'attaque est fraiche, beaucoup de matiére qui porte des fruits, ca devient réglissé puis c'est boisé (trop?), la finale est assez longue mais se termine sur une amertume asséchante.
J'ajoute que au bout de deux heures d'ouverture, les fruits ce sont un peu éstompé et l'amertume est plus importante.
Je trouve le vin agréable au premier abord, par rapport a cette grosse matiére que je ne rencontre pas souvent, mais l'évolution me laisse perplexe, l'amertume est trés pregnante.
Je regoute demain, on verra si cela empire ou pas.

Yoann

M'est avis que demain il aura viré au "fruits cuits". Un ami m'a fait goûter l'autre jour un Reignac ouvert la veille : on eût dit du porto, le sucre en moins.

Finallement, le post sur le GJE aura eu l'effet de titiller la curiosité des LPViens vis à vis de ce vin!

Manu

Mickaël, et les autres : du bois, du bois, mais si vous n'aimez pas, que diable buvez-vous du Bordeaux ?
Ouvrez donc un premier dans les limbes et vous trouverez du bois ! Qu'est-ce qu'exhale un Haut Marbuzet naissant ? Du bois ! Que demande le peuple ? celui d'en haut et celui d'en bas ? du bois !
Que serait le bouquet des vins de Bordeaux sans cet élément boisé ? Il en fait partie, totalement. Le café, le cèdre, le havane, ah ! la belle affaire !

Voilà donc un sujet sur lequel je rejoins Philippe Barret (et il y en a d'autres !), sauf que moi, des fois, j'aime ça, quand c'est bien fait et je n'ai même pas honte. Par contre quand tu as l'impression de lécher une planche de scierie, là, effectivement c'est grossier et de grossier à vulgaire, il y a parfois peu de marge.

Oups, j'ai pas fini : tu bois un bordeaux sup boisé, à 15 euros ; tu es en droit de te dire, voilà un vin qui veut péter plus haut que vous connaissez la suite. Tu bois un vin qui présente les mêmes caractéristiques que tu as payé fort cher et où il y a écrit dessus Cru classé en 1855 et tu rêves d'avenir,....

rêver d'avenir, c'est néanmoins royal, le désir vient après. J'arrête, promis. A ma décharge, mon épouse est au maroc, je m'em.......

Mic[size=large]H[/size]aël, et les autres : du bois, du bois, mais si vous n'aimez pas, que diable buvez-vous du Bordeaux ? Ouvrez donc un premier dans les limbes et vous trouverez du bois ! Qu'est-ce qu'exhale un Haut Marbuzet naissant ? Du bois ! Que demande le peuple ? celui d'en haut et celui d'en bas ? du bois ! Que serait le bouquet des vins de Bordeaux sans cet élément boisé ? Il en fait partie, totalement. Le café, le cèdre, le havane, ah ! la belle affaire !

Jérôme, je suis un piètre connaisseur des Bordeaux et très certainement du vin en général. Ceci dit, j'ai bu d'autres bordeaux qui m'ont plu davantage, sans ce boisé. Le palme revient pour l'instant au Prieuré Lichine 2001 qui est pour moi du jus de planche.

Tu as peut être raison, je ne suis sûrement pas un amateur de Bordeaux ; pour le moment je n'en sais rien. Je ne cracherai certainement pas sur un Mouton 1983 que j'ai adoré. Je n'ai pas un palais suffisamment entraîné pour sentir les petits pointes de bois quand cet arôme est fondu dans le reste. C'est sûr que si l'avenir et l'habitude de goûter des vins me fait percevoir systématiquement cet arôme, je risque vraiment de ne pas avoir beaucoup de Bordeaux dans ma cave. Wait and See

Laisse moi donc le bénéfice du doute, de l'innocence, de l'ignorance

reignac 2007 pour la curiosité.

A l'ouverture le nez est gourmand et certes assez boisé.

En bouche, il y a du fruit, de la fraicheur et du boisé-vanillé. On se dit que le boisé est normal compte tenu de la jeunesse etqu'on va passer un bon moment.

Je le passe en carafe pour que le bois s'estompe et il se passe bizarrement tout le contraire.

Au nez on est sur des fruits rouges et un côté vanille-caramel qu'on retrouvera en bouche.

L'attaque est sur les fruits rouges, mais très discrets, masqués par un boisé trop présent apportant donc ces saveur de vanille et de caramel. Le milieu de bouche apporte une touche de graphite et la finale est asséchante et légèrement amère.

Bref, à l'ouverture ce vin parassait sympa mais il s'est détérioré. Je n'irai pas en prendre une caisse.
.

Ca ne m'étonne pas vraiment. Ce style de vin : tu ouvres, tu bois (idem pour les Grands Chênes, la Tour Carnet...)

Eric B écrivait:
Ca ne m'étonne pas vraiment. Ce style de vin : tu ouvres, tu bois (idem pour les Grands Chênes, la Tour Carnet...),

Et sans mauvais jeu de mots, j'ajouterai: Ce style de vin : tu ouvres, tu bois (idem pour les Grands Chênes, la Tour Carnet...), et tu la fermes

Personnellement, je n'arrive pas à comprendre cet emballement sur ce vin (que j'ai gouté pour ne pas etre idiot !), mais je laisse mon tour.

Claude

Ca ne m'étonne pas vraiment. Ce style de vin : tu ouvres, tu bois (idem pour les Grands Chênes, la Tour Carnet...)

Ce sont à mon sens des vins de dégustateurs:
La première gorgée fait penser que l'on va prendre du plaisir et l'impression est belle, mais ces vins sont bien souvent indigestes à table.

Pour faire court, la première gorgée est bonne (juste le temps de noter le vin) mais finir son verre devient un exercice laborieux.

Stéphane

Il n'y a pas que ça, je crois. Je pense que je serais capable de boire le verre de suite sans problème. Mais à l'aération, ça devient assez catastrophique. Le boisé ressort, devient vulgaire, avec des notes de caramel assez prononcées, de l'amertume en finale. Et là, c'est vraiment beurk

J'ai goûté le Bad Boy de Thunevin à Vinexpo. J'ai eu des sensations proches.

Tout le contraire d'autres vins, discrets au départ, voire austère, et qui en s'aérant gagne en complexité, en texture.

J'ai eu l'exemple de l'évolution de ces deux types dimanche dernier. J'étais chez Jean Michel Comme. Il a ouvert deux bouteilles. Un Lynch Moussas 2006 et un Petits champs 2007 (l'entrée de gamme du Champs des Treilles). Au départ, le Lynch Moussas a meilleur allure. Nez plus flatteur, tannins plus soyeux, belle expression. L'autre vin est peu expressif, avec des tannins un peu bruts. Pas facile. Au bout d'une demi-heure, le Petits champs commençaient à s'ouvrir, à prendre des notes florales, a s'adoucir en texture, à se complexifier en finale. Le Pauillac, lui, commençait à sombrer doucement dans la vulgarité.
Une heure plus tard, le Petits champs était superbe, du nez à la finale, et on s'est fini la bouteille (à 2). Le Lynch Moussas était écoeurant. Rien que le nez "cocottait". J'en ai bu une petite gorgée. On ne sentait plus que le bois, avec une impression de sucrosité. Beuurk.

Bon , je n' écris pas souvent, mais un avis différent est toujours utile, non ?

Alors, j' ai goûté ce grand vin de Reignac 2007. Et ben, non seulement j' ai aimé, en particulier pour sa qualité de tanins ; mais en plus je ne l' ai pas trouvé trop boisé, surtout vu son jeune âge. Le pire : je l' ai trouvé meilleur 2 jours plus tard...

Guillaume

Bonne nouvelle : tu es embauché au Grand Jury Européen

[size=small](c'était l'épreuve finale : si tu aimes Reignac, on t'engage)[/size]

Une résistible ascension...

Je précise que mon commentaire sur Reignac 2007 est assez négatif, mais que je ne crache pas sur La Tour Carnet ni sur Bad Boy dont j'ai bien aimé le 2005

Ce que vous semblez tous oublier est que Reignac est un vin qui n'est bon qu'à l'aveugle

Tu ne crois pas si bien dire Michel.
Ma question est posée en toute innocence (j'avais essayé de la poser dans le fil sur le GJE mais je n'ai pas eu de réponse)
Est-ce que tous ceux qui l'ont trouvé ce vin tros boisé, trop putassier, etc. l'ont dégusté à l'aveugle ou étiquette découverte?

Fred

Il n'y a pas que ça, je crois. Je pense que je serais capable de boire le verre de suite sans problème. Mais à l'aération, ça devient assez catastrophique. Le boisé ressort, devient vulgaire, avec des notes de caramel assez prononcées, de l'amertume en finale. Et là, c'est vraiment beurk J'ai goûté le Bad Boy de Thunevin à Vinexpo. J'ai eu des sensations proches. Tout le contraire d'autres vins, discrets au départ, voire austère, et qui en s'aérant gagne en complexité, en texture.

Que faut il en conclure que les dégustateurs sont des quiches, que c'était pas du Reignac dedans, ou bien que le classement n'a aucun sens car jamais reproductible ?

gouté hier après-midi en aveugle le reignac 2007
le nez est agréable même si l'aromatique est complètement dominée par les arômes du bois et une note fugace de prune bien éphémère
la bouche présente une attaque intéressante et puis... c'est tout
le boisé est certes intégré car le vin ne sèche pas mais pour être franc c'est exactement le type de vin que je n'aime pas du tout
gildas, qui a amené la quille, nous a demandé combien on voudrait y mettre (étiquette encore couverte) personne n'y aurait mis plus de 8 euros...plus souvent 6...
avec un tel élevage j'ai du mal à croire en une évolution favorable, de plus ce vin est implaçable à l'aveugle
bref c'est pas demain la veille que j'en aurai en cave...

Compte tenu des retours sur ce vin, je m' interroge sur l'echantillon qui a poutré les 2001...
En tout état de cause dans ce Reignac il y a tout sauf le niveau des poids lourd (ni même des poids plumes).

Tout cela me laisse dubitatif.

Attention à l'effet millésime !
2001 n'est pas 2006 ou 2007. Il s'agit d'un très grand millésime. Plus classique que solaire et qui a peut-être aidé ce style à mieux se comporter que sur d'autres millésimes.

Jmm

Je viens de regoûter le restant de 2007 avant de jeter les cadavres.
Force est de constater que le vin se tient bien, plus harmonieux, mais aussi toujours sur sa trame boisée. Cependant, étant assez fâché avec le maquillage au chêne, je reconnais qu'en l'état ce n'est pas rédhibitoire. Ça ne sèche toujours pas en finale.

[size=medium]Bref, rien d'extraordinaire mais pas non plus vilain.[/size]

Je m'étonne, tout comme Jmm, que certains tentent d'argumenter et émettre des doutes sur l'échantillon de Reignac 2001 dégusté par le GJE sur base d'une dégustation (à l'aveugle ou pas) du 2007. Un peu plus de rigueur me semble de mise...
Dégustez le 2001 à l'aveugle au milieu d'autres 2001, on en reparlera ensuite.

Luc

Luc, je ne sais pas si c'est une question de rigueur.
Mais il me semble assez flagrant la différence de race entre les gros et Reignac. Pour avoir fait un tour sur 2001 ce WE, ça envoie assez lourd...
Si Reignac 2001 réussit ce tour de force alors je m'incline volontiers et surtout je trouverais ça bien que la hiérarchie se fasse secouer un bon coup: le vin est le seul arbitre. Mais je reste pour l'instant assez perplexe.

Reignac 2004

Il fallait bien que je goute moi aussi.

Ouvert hier soir à 18h15 en préparant le repas des enfants.
Ecoeurant ! Que du bois, du sucré, je me demande si je ne vais pas immédiatement déboucher une autre bouteille pour le diner.
Mais je suis occupé à faire diner les enfants et quand ma femme arrive à 19H15, je regoute mon verre et il est excellent !
Le boisé s'est atténué, le vin est équilibré et très agréable.
J'ai beaucoup aimé.
JB.


Evidemment, on est loin du niveau des Grands Chènes (4ème) ou de la Tour Carnet (9ème), puisque Reignac n'avait terminé que 27ème au GJE 2004...

Pour mon premier CR, j'attaque avec un sujet qui a fait débat : Reignac 2001. Normalement, je devais déguster un CNdP Tardieu Laurent 1998, mais il faisait des bulles (!?) et la bouche était aigrelette. Argh!, j'ouvre autre chose! d'où le Reignac, donc.

Au sortir de la cave ( un peu frais du fait) : la robe est sombre, peu de trace d'évolution (mais j'avoue que la robe, ça m'intéresse jamais beaucoup). Le 1er nez est frais, légérement fruité.
Bon, un peu de patience... je me sers dans un grand verre pour aerer.
Après 30 min (la patience n'est pas ma premiere qualité) : le nez parle plus : du moka, du fruit (cassis un peu fraisé je dirai). Un poil de poivre. Joli. La bouche est équilibrée, mais finit court et avec un peu de rapeux. L'ensemble donne quand meme une sensation de buvabilité. D'ailleurs, je bois.
Mais patientons encore un peu....
Avec le repas : le vin est toujours digeste, il prend un parfum de prune en fin de bouche, mais finit toujours court.
Bonne surprise pour cette bouteille achetée en foire aux vins en 2003. Est-il au niveau des 1ers crus ? Bin, j'en sait rien, j'en ai pas bu. Cependant, si cela devait arriver, j'en attendrais plus dans le verre. Une matiere plus intense, finement tressée, et de la longueur.
M'enfin pour 13€, j'en ai largement pour mon argent.
BB

Bu récemment sur un agneau de 7 heures : Reignac 2004 (cuvée haut de gamme).
Bouteille carafée 5 heures avant le service
Nez grillé (bois brûlé). La robe est assez foncée mais pas saturée. Le vin, en bouche, est assez monobloc. Belle matière. C'est concentré et bien fait. Le premier verre est très agréable mais se fait vite oublier. Au court du repas, c'est un vin qu'on hésite à se resservir. Il devient lassant.
Peio