Arrakis écrivait:

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> lol
c'est à dire ????

de toute façon ne vous précipitez pas pour répondre car on a bu un leoville poyferre ()

Qui a dit un jour que 1981 était une année très moyenne pour ne pas dire médiocre ?

Ce Beychevelle 1981 que je viens de déguster ouvert selon la méthode "François Audouze" (5 heures avant, pas de carafage), m'a vraiment donné un avant goût de paradis, et je ne suis pas le seul... Je penses que cette bouteille était d'ailleurs dans un état de conservation exceptionnel ce qui a sans doute aidé.

Le bouchon bien que semblant atteint, s'est avéré être en excellent état et aurait pût encore tenir quelques années...
Le premier nez dès l'ouverture fût surprenant(cassis, mûre) peu courant, "un jeunôt de bientôt 30 ans"...

Service, la robe est assez claire, d'un élégant rouge sang intense et très légèrement tuilé.
Au nez les arômes de fruits noirs sont toujours là, compôtés et s'achèvent sur le tabac blond... splendide...
La bouche est emplie d'une texture soyeuse, fondue, c'est très rond(je ne me rappelle pas avoir bût de Beychevelle aussi rond). C'est aussi puissant tout en restant assez atypique pour un Beychevelle...
La finale confite fait preuve d'une belle longueur(environ 11 secondes), pas d'astringence, ni d'acidité, le vin est en pleine apogée et est au sommet !!!
En sommes un vin accompli, parfaitement harmonieux... Un très grand moment d'un point de vue émotionnel...
Ma note : 17,5/20(+) c'est beaucoup mieux qu'un certain "Mouton" la semaine dernière...

Je n'avais jamais noté aussi haut un Beychevelle, et pourtant le millésime n'est pas réputé pour être exceptionnel...
Si j'ai bût ce soir pour moi mon meilleur Beychevelle à ce jour, c'est aussi le meilleur 1981 qu'il m'est été donné de boire...

D'un point de vue strictement personnel, je penses que Beychevelle excelle les petites années, et concentre trop les grandes. C'est pourquoi je penses avoir adoré ce millésime...Je n'en n'ai plus et cela me chagrine au plus haut point...
Mais ce soir je l'avoue, je me sens l'âme d'un poète.

Cordialement,

Jean-Aubert

D'un point de vue strictement personnel, je penses que Beychevelle excelle les petites années, et concentre trop les grandes

Certainement parce que le domaine possède beaucoup de merlot, y compris sur les meilleurs terroirs de grave, et que ce dernier passe mieux que le cabernet en petites années.

Beychevelle 2004:

-Robe rubis foncée moyennement soutenue.
-Nez sur l'élevage, fruits noirs limite confits, cerise à l'eau de vie, champignons.
-Attaque puissante maîtrisée par une bonne acidité qui procure fraîcheur et tension. Légère minéralité donnant un aspect droit et fusant.
Rémanence sur la mûre dès plus agréable.

Un vin d'une belle finesse, à revoir plus tard.

Beychevelle 2006
La robe est grenat profond, au nez ce sont des notes d'élevage que l'on perçoit principalement: du grillé et de la vanille. La bouche est ronde, les tannins très polissés. La longueur est correcte.
Au final c'est un vin à la texture très appréciable sans excès de concentration mais l'élevage se fait beaucoup trop ressentir pour mon palais.

Beychevelle 1986.

Bu en Octobre. Une des dernieres bouteilles; c'est bon signe, il n'y plus d'étiquette , les escargots se sont régalés !!

Bouteille ouverte 4 heures, épaule dégagée (ce premier verre est déja superbe apres qq minutes).

Couleur tres tres foncée, presque noire, avec de beaux reflets violacés autour du verre. Tres beau nez de fruits rouges, légerement épicé
Belle bouche soyeuse, veloutee, tres rond. Tres belle longueur.

Un tres beau vin.

Il me reste a faire une rencontre Beychevelle 1985 avec le 1986.

Beychevelle 1982

Super conservation car le niveau était un cm au dessus des épaules
Bouteille provenant de la cave de mon père
Pas de passage en carafe, ouverture deux heures en avance

Dés l'ouverture (pour être sur que la bouteille n'ai pas un problème) le nez est magnifique de complexité, sur la compote de figue, le sous bois et le cuir.
La robe est foncée avec des reflets noirs même si le disque montre de petits relfets tuilé, le vin n'est paas en phase de déscente
En bouche s'est MAGNIFIQUE (et je ne suis pas à fond sur les bordeaux), c'est gai complexe riche suave avec des tanins très présents mais feutrésd et doux, aucune agressivité même s'il a une présence folle. On retrouve ce que le nez laissait envisager avec une mache magnifique d'une ampleur epoustouflante.
La fin de bouche est sur le fruit noir sans aucun défaut et la finale d'une longueur...dingue

Je suis sur les fesses

Dernière bouteille d'une même série hélas finie. Nous avions bu un Margaux de la même année il y a quelques temps qui était loin derière, beaucoup plus austère même si "très propre sur lui"...
La rpochaine année que j'ai en Beychevelle c'est 99........vais je attendre 17 ans:S je ne suis pas sûr

Il y a deux ans, j'avais degusté la seconde des deux bouteilles de ce meme millesime 1982 que j'avais trouvés aux enchères.
Cela reste un des souvenirs les plus emouvants que j'ai eu avec un vin tant il y avait de la complexité, de la puissance qui faisait des allers retours sans cesse au palais, dans un flot d'aromes riches et pas du tout evolués durant un temps qui ne semblait jamais finir ...
Depuis j'ai gouté 1999 (Nov 07 : Nez faible, palette aromatique restreinte en bouche mais une réelle puissance de gout en bouche, tannins peu présents mais texture agreable. Concentration moyenne. Assez grande longueur) puis 2001 (Sept 07 : Très sombre, nez discret, pas tres complexe, assez puissant et long, pas très tanique) et 1998 (Janv 08 : pas très puissant, pas tanique, assez complexe), ces deux derniers vins n'etant pas encore à maturité. On est certes dans un registre moins coloré mais ca devrait s'ameliorer avec le temps.

Dominique

Eric B écrivait:

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> D'un point de vue strictement personnel, je penses
> que Beychevelle excelle les petites années, et
> concentre trop les grandes

Je ne sais pas si c'est pour ça ou si c'est juste mon palais mais je n'étais pas prêt à goûter le 2005 (c'était sans doute lui qu'on aurait du attendre un peu), trop concentré justement, très "2005" mais c'était bien sûr trop tôt, sûrement du potentiel.
Mathieu
[url=http://www.c

Château Beychevelle 1998

Je partage tout à fait cette impression. Deuxième fois que je goûte ce vin toujours autant de plaisir. Moi qui n'aime pas les Bordeaux...
Vin carafé 1h. Nez sur la truffe, magnifique d'intensité et de profondeur (me rappelle Lynch-Bages 1982 dans le style)... encore au dessus en terme de complexité par rapport à la bouche un peu jeune. Le fruit est riche, la longueur est superbe. Un vin magnifique. Acheté 150 Frs à l'époque... ça laisse songeur au regard des prix du marché actuellement à Bordeaux...

grégoire écrivait:

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> Beychevelle 1998:
> bouteille ouverte une heure à  l'avance et
> terminée le lendemain.
>
> Robe: beau rubis profond
> Nez: très épanoui sur le cassis, de légères notes
> fumées et un discret boisé. Encore plus ouvert
> après 24 h.
> Bouche: magnifique ! veloutée; bon équilibre entre
> finesse et rondeur, le boisé lui apporte une
> légère note vanillée, sans toutefois dominer le
> fruit.
> Finale: longue et suave
>
> Après ma relative déconvenue avec le 96, c'est une
> excellente surprise. Tout simplement un des médocs
> 98 les plus charmeurs bus à  ce jour. Vu son
> évolution après 24 h, il n'est pas encore parvenu
> à  son apogée, mais il se présente déjà  très bien
> aujourd'hui. Je vais tenter de me procurer
> d'autres bouteilles...
>
> Grégoire

Surpris en bien.
Un peu fermé et encore boisé à l'ouverture, il s'est lissé après 2 heures de carafe. Beaucoup de finesse, une petite note de fumée et encore de la réserve sous la pédale. Même si la bouche est de longueur moyenne, c'est racé et fin. Se boit avec beaucoup de plaisir maintenant, mais pourrait encore gagner en finesse sur 2-3 ans voire plus. Pour un second vin à 15€, belle réussite

Château BEYCHEVELLE 2002 - dégagée aux épaule 2h30

A la lecture des précédents CR, j'étais plutôt inquiet de d'ouvrir cette bouteille.

Le bouchon est intact. Le fond de verre servi pour dégager la bouteille est plutôt rassurant.

Le nez est plutot discret et "vert" au départ puis avec l'aération il s'exprime sur des arômes de jus de viande.

La bouche est clairement jeune (tannin serré ou pas tout a fait fondu ?) mais pas désagrable. Pas de marque d'élevage ni de bois trop marqué.

La finale, en revanche, m'a beaucoup plus car plus longue que je n'aurai pu le penser.

En résumé un belle bouteille qui, sans me laisser un souvenir impérissable, est plutot agréable à boire mais surtout à attendre 3 ou 4 ans.

Cordialement

Yann

Chateau Beychevelle 2001:
J'ai testé cette bouteille avant les fêtes afin de servir ce vin à la famille.
A l'ouverture le bouchon est parfait à peine imbibé. La bouteille est dégagée aux épaules. Robe nette, rubis foncé, nez discret sur les fruit rouges, le cuir et le reglisse. Bouche ferme, tanins bien présents, longueur corrècte mais un peu d'amertume en finale. Peu de charme. Le vin a été ensuite bu sur trois jours sans qu'il s'ouvre d'avantage. Bouteille ouverte quelques annés trop tot et franchement à attendre. J'opte pour autre chose cette année peut-être un Malescot St Exupéry de la même année bien plus aimable récemment dégusté.
Bonnes Fêtes,
TB

Beychevelle 2000

Voilà un domaine que j'aime beaucoup , malgré les critiques fréquentes . J'aime bien sa légèreté et sa finesse de tanins.
Ce 2000 à la robe à peine évoluée en est un beau specimen : plus de présence en bouche que d'autres millésimes , grande élégance. Il ne lui manque qu'un peu d'expression aromatique pour être grand. Mais si je ne peux pas boire plus grand, au moins c'est le type de Bordeaux que je préfère à l'amertume tannique boisée de tant d'autres

Beychevelle 1998
Assez peu évolué. Nez très sur l'humus et le sous-bois. En bouche il est magnifiquement fluide avec des tanins très bien fondus. C'est pas mal mais ça ne m'emballe pas, ça manque de quelque chose pour mon palais. Evolue bien à l'ouverture (mais sans franchement s'améliorer), à voir demain sur le verre que j'ai laissé dedans... Au final, une impression homogène avec mes dernières ouvertures de bordeaux (Gruaud Larose, Léoville Las Cazes, Haut-Marbuzet...), peut-être parce que j'en attends beaucoup et n'atteint jamais l'émotion. 71/100

Je vais laisser vieillir un peu mes autres bouteilles, essayer de goûter un autre millésime mais je n'en rachèterai probablement pas dans l'immédiat.

Mais tu ne donnes pas de note?

Bonjour,

Ouvert hier le Beychevelle millésime 1986(tu) Après une petite heure d'aération, le nez dégage des arômes de pruneau, de tabac, de truffe et de cuir. La bouche est riche, moyennement corsée, elle s'ouvre sur les sous-bois, le tabac, le pruneau et la framboise, en milieu de bouche, le tout se fond admirablement pour nous emmener sur une finale pleine de finesse et de longueur, un régal(tu)
A la vue du bouchon(imbibé à 90%), il était temps de l'ouvrir, dommage, il y a encore du potentiel, je vais prendre le risque de garder encore quelques temps les 2 autres fioles qu'il me reste.
Salutations vineuses,

Christophe

Bonjour,

Bu hier soir avec des amis un Beychevelle 2000. Le niveau est excellent et le bouchon impeccable. Le vin a été servi juste après que la bouteille fut ouverte et bu sur environ une heure. Il s'est ouvert au fur et à mesure.

La robe du vin est sombre avec peu de trace d'évolution. Le nez est enivrant avec du fumé, des notes tertiaires (sous-bois) et un fruit encore bien présent. En bouche on retrouve un beau cassis, des tanins fondus, une jolie complexité et une longue finale. Un très beau vin.

Petit regret de ne pas l'avoir ouvert plus tôt. Il aurait mérité un carafage de deux heures.

Serge

Arrakis écrivait:

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> Mais tu ne donnes pas de note?

Désole, j'avais oublié

Bonjour,

Ouvert hier le Beychevelle millésime 1986, après une première bouteille bouchonnée:X, la deuxième s'annonce meilleure(tu)
Le nez est expressif sur des notes de truffe, de réglisse et de fruits noirs, ensuite parviennent des arômes de tabac et de groseille. On retrouve en bouche le réglisse et le cassis subtilement mêlés au chèvrefeuille et au cuir. L'ensemble est harmonieux mais il me semble qu'il manque un peu de punch, serait-il à la fin de sa vie où est-ce un défaut de bouteille ? Il me reste 2 autres fioles, je ne tarderai pas à ouvrir une autre pour m'en faire une idée plus précise ? La finale est malgré tout interressante de complexité, moyennement longue mais de belle facture. Voilà, pas vraiment d'enthousiasme mais pas non plus de déception, juste une interrogation sur cette bouteille, à revoir...
Salutations vineuses,

Christophe

Bonsoir,

Bue hier soir Beychevelle 2004 sur une pintade au lard et aux pommes. Non carafée mais sortie de cave et ouverte 3h avant le service. Bonne température.
Couleur rubis mais pas trop profond (surtout comparé au Giscours 2003 bu en parallèle), attaque fine et agréable. Vin plaisant en bouche qui se marie bien avec le plat (sans que ce soit l'accord parfait). Une légère amertume en fin de bouche surtout au fil du repas. A mon avis, bouteille qui peut être soit attendue encore un peu soit mieux mise en valeur avec un autre plat.
Bon vin.

Cela me réconcilie avec le domaine car la Beychevelle 99 bue il ya 9 mois avait été une grosse déception avec des tannins très asséchants. Nous avions l'impression que les raisins avaient été ramassés pas mûrs.

Aimé

Bonsoir,

Après discussion avec un copain, ce n'est pas Beychevelle 99 que nous avions trouvé décevant mais Talbot 99. Désolé pour l'erreur.
Bonne soirée.

Aimé

Après une légère déception pour Beychevelle 2001 qui s'est montré fermé il y a 9 mois j'ai eu l'occasion de déguster Beychevelle 2002 qui m'a agréablement surpris:
vin débouché 1 heure avant le repas, bouchon impeccable à peine imbibé, nez fondu sur les fruits rouges et noirs, le tabac, le cuir, l'élévage à peine perceptible. Superbes tannins et belle longeur. Vraiment bien en ce moment à consommer dès maintenant mais aucune urgence à le terminer. 2002 me semble vraiment réussi dans le Medoc et d'un superbe rapport qualité/prix!
Thorsten

Ce midi BEYCHEVELLE 2008 ; mon premier CC du millésime bu à table . Franchement grosse déception . Un nez correct , flatteur , surtout dominé par l'élevage . En bouche c'est maigre , sans aucune structure en milieu de bouche , sans aucun moelleux . La finale est courte . Un élevage sur dimensionné par rapport aux capacités du vin . 14/20

Bonjour

Je pense malgré tout sans avoir gouter le produit qu'il faut attendre un peu avant d'ouvrir des 2008, car la mise en bouteille a été faite il y a peu de temps et ensuite le transport dans les différents points de ventes est passé par là.
Cordialement Yquem0

Dans le cadre de mon livre, j'avais fait une dégustation parcellaire sur les 2008 de Beychevelle. C'était léger, léger... Il aurait mieux fallu privilégier l'élevage en cuve, même si l'idée est anti-médocaine. Je ne suis pas du tout surpris de la réflexion d'Arnaud.

Par contre, leur 2009 est une belle réussite.

Beychevelle 2008

Michel Bettane a souvent écrit que Beychevelle se dégustait difficilement jeune et que le cru avait besoin de temps pour séduire. Dans son dossier FAV, M. Bettane, lui donne une note de 16,5/ 20
Dans le dossier du Point consacré aux FAV 2010, Jacques Dupont (note primeur 17) attribue un coup de cœur à Beychevelle 2008.
Je pense - mais je peux me tromper – qu’il s’agit dans les deux cas de recyclage de notes primeurs.
Dans l’ensemble ces deux critiques font exception dans un océan de notes primeurs pas très enthousiastes.
La RVF qui l’a rejugé en bouteille ne lui accorde que 15.5/20, soit à l’exception de Talbot, la plus mauvaise notes des Saint-Julien.

Mais ce qui m’étonne, ce sont les informations données par J. Dupont dans le dossier primeur 2008 du Point : 47% merlot, 48% cabernet sauvignon alors que dans le millésime 2008 presque tous les confrères de Beychevelle ont un pourcentage de CS beaucoup plus élevé: Branaire 68, Ducru 85, Talbot 75, Lagrange 72, Saint-Pierre 83, etc. On retrouve des pourcentages semblables dans les appellations voisines.
Or selon le B&D 2010 (ce type d’informations a disparu dans le guide 2011) le vignoble de Beychevelle est constitué de 90 hectares à 62% de CS.
Comment expliquer cette particularité : 47% merlot, 48% cabernet sauvignon?

Michel

Tout simplement parce qu'il y a beaucoup de merlots sur les meilleures parcelles alors qu'une partie du CS est sur des parcelles à maturité difficile. Celles ci ont été écartées lors des assemblages.

Autant dire que la proportion de grand vin ne doit pas être très importante, et que le 2nd vin doit contenir pas mal de CS pas très mûr...

Personnellement, Beychevelle n'a jamais été pour moi une référence en matière de St-Julien.
Mais sans vouloir épouser une certaine mode, j'avoue que j'aime bien le style "Beychevelle" dans sa plénitude.

Je remarques tout de même que les grands millésimes pour les merlots permettent à Beychevelle de produire des vins très fruité, onctueux et savoureux, faisant oublier le côté parfois un peu austère des grands St-Julien.
Ceci dit, il faut savoir les attendre. Et je trouve qu'en 30 ans, Beychevelle n'a pas beaucoup évolué, et que les vins laissent souvent une impression de verdeur et d'hermétisme dans leur jeunesse, sans fruit, sans élégance.
Mais au bout de 20 ans, dans les bons millésimes, le fruit et le gras ressortent davantage, sur la cerise, le kirsch, la fraise des bois. Avec en plus un petit côté rive droite qui n'est pas dénué de charme pour un médoc... Plutôt original.

Les millésimes 81,85 et 87 correspondent bien à la description qu'arnaud a fait du millésime 2008. C'est ainsi que j'avais entre autre perçu 1981 en 1988 et 1989 lorsque je l'avais dégusté les premières fois.
Par contre si je reprend mes notes de dégustation sur l'an passé, 1981 est arrivé à maturité, et est sompteux. J'aurais même peut-être pu commencer à les ouvrir 3 ou 4 ans avant.
Beychevelle possède peut-être les plus beaux merlots de l'appellation.
J'avais 3 "87" que j'avais ouvert il y a 6 ans, et je puis dire qu'il étaient plus que surprenant vu la piètre réputation du millésime.

Je rejoins Eric, sur l'élevage mais je nuancerais car je penses que ce château se prêterait bien à une vinification parcellaire très stricte et un élevage parcellaire, barriques pour les meilleurs Cabernets et béton pour les autres, et longue élevage en béton pour les merlots afin d'en extraire la quintessence du fruit.

Cordialement,

Jean-Aubert

J'étais très déçu à l'occasion des FAV de n'avoir pu mettre la main que sur une seule bouteille de Chateau Beychevelle 2008 (il est très vite parti un peu partout).

Quand je lis vos commentaires, je me dis que tout compte fait, c'est peut être une bouteille en trop...

Je n'ai pas eu l'occasion de goûter le 2008 (que ce soit en primeur ou en bouteille). Mais j'ai beaucoup aimé Beychevelle 2009 dégusté en primeur en juin dernier. je l'avais trouvé bien supérieur à Talbot ou Lagrange 2009 goûtés lors de la même soirée.

Grégory