Mais j'ai beaucoup aimé Beychevelle 2009 dégusté en primeur en juin dernier. je l'avais trouvé bien supérieur à Talbot ou Lagrange 2009 goûtés lors de la même soirée.

Moi aussi. Mais 2009 est une année qui convient bien au couple terroir/cépages de Beychevelle, car tout a réussi à mûrir. 2008 beaucoup moins...

Cela dit, il y avait une cohue pas possible lors d'une avant-première Super U pour les quelques caisses de Beychevelle 2008 disponibles, alors que c'était beaucoup plus tranquille pour Clos du Marquis, Carbonnieux ou Talbot par exemple.

Comment cela s'explique-t-il, au vu des commentaires moyennement élogieux? Une critique lui a donné une superbe note (rien d'exceptionnel dans B&D: 16,5)? Il y a marqué "Lafite quelque part sur l'étiquette"?

Christophe

Beychevelle est aujourd'hui avec Lafites parmi les vins qui se revendent le mieux en Chine...

Je penses que tout est dit...
Et je connais pas mal de personnes qui achètent et revendent ces 2 références dans la foulée avec plus-value conséquentes afin de se renflouer après les FAVs. Les acheteurs en Asie sont une rente pour certains...
Le système marche, et même très bien... trop bien dirais-je...
Mais je ne donnerais et cautionnerais jamais ce genre de pratiques...

Cdlt,

Jean-Aubert

Beychevelle est aujourd'hui avec Lafites parmi les vins qui se revendent le mieux en Chine...

C'est donc pour ça que Beychevelle 2008 est si vite parti en FAV. Je pensais bêtement que le vin était bon!!!

Dans mon malheur de ne trouver qu'une seule bouteille de ce vin, j'ai donc eu de la chance...

Grégory

JAD écrivait:

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> Beychevelle est aujourd'hui avec Lafites parmi les
> vins qui se revendent le mieux en Chine...
>
> Je penses que tout est dit...
> Et je connais pas mal de personnes qui achètent et
> revendent ces 2 références dans la foulée avec
> plus-value conséquentes afin de se renflouer après
> les FAVs. Les acheteurs en Asie sont une rente
> pour certains...
>
>
> Cdlt,
>
> Jean-Aubert

quelqu un peut il m éclairer? pour ce qui est des lafites ok je suis totalement d accord..
cependant..des plus values conséquentes sont faites sur beychevelles??

Il y a trente ans, certains auteurs et de nombreux amateurs considéraient Beychevelle comme l'un des meilleurs vins du Médoc, d'une qualité semblable a bien des 2e CC. Depuis lors, pas mal de vins ont été bus et plus personne ne tiendrait de tels propos. En effet, cela fait longtemps que globalement les notes attribuées à Beychevelle sont inférieures à celles de ses voisins. Or Beychevelle se vend toujours un peu plus cher que Lagrange Talbot etc. Héritage du passé ?

Michel

PS Je doute quel les amateurs qui achètent Beychevelle en FAV ont l'intention de les revendre en AsIe.

Michel

Michel VMS écrivait:

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PS Je doute quel les amateurs qui achètent
Beychevelle en FAV ont l'intention de les revendre
en AsIe.
Michel

Si peut etre ... J' ai lu (sur LPdV?) que le Dragon sur l' étiquette serait la cause...

CR:Beychevelle 2000

Mon premier Beychevelle que je bois en bouteille et ce fût une belle surprise.
Un vin à la robe jeune,le nez sur le café,le cèdre,confiture de framboise.
La bouche est structurée, pleine,avec des tanins élégants,finale sur les épices.
UN bordeaux fin et au boisé bien intégré avec un bel avenir devant lui.
Excellent.

jmw

Beychevelle 1970: Bouteille conservée en cave classique, niveau bas goulot, bouchon complètement imbibé. Débouchée 30 minutes avant de servir, sans passage en carafe (très peu de dépôts). Dégustée chez des amis.

La robe est très claire et ressemble à un vieux Bourgogne. Le nez est assez expressif et dégage des arômes de vieille liqueur de fruits à l’eau de vie (cerise, framboise) avec des notes d’évolution. En bouche, le vin est fluide et confirme l’évolution avancée, axée sur quelques arômes tertiaires (sous-bois, cèdre). La finale est très courte sans persistance en bouche.
Le vin a dépassé son apogée mais se révèle encore d’une bonne buvabilité, sans faux goût. Ma note : 14/20.

Noté en 1998 : 85/100 Parker, et en 1993 : 90/100 Wine Spectator.
Frédéric

img713.imageshack.us...

Beychevelle 1984

Ouverte et carafée 2h à l'avance, robe rouge grenat avec de belles teintes orangées. Le nez présente un beau fruit.
En bouche c'est plutôt une bonne surprise car bien que l'apogée soit clairement passée, le vin se tient encore bien avec des arômes de cerise et de framboise sur le tabac et l'humus.
Finale honorable toute dans la douceur.

Saint-Julien Château Beychevelle 1995
750 ml., 12,5%, [size=small](14.01.11)[/size] vs. Talbot'95 en aveugle, carafe: 30 min., à table avant repas
Robe en début d'évolution, bel aspect.
Nez mûr, bien ouvert, griotte, autres petits fruits.
Bouche élégante, fine, très digeste, mais par rapport au Talbot elle moins charnue, de corpulence moyenne.
Finale d'une longueur agreable.
Belle bouteille de gastronomie.
______________________________________

oui d'accord avec JMW pour le 2000. Moi je l'aime beaucoup à ce stade.Je vais déboucher une autre assez tôt pour voir si je suis toujours en phase. on en reparle mais les cmmentaires de JMW sont très bons. moi j'attribue un 17. BERNARD.

Beychevelle 2000

Robe sombre qui n'est marquée par aucune trace d'évolution.
Nez intense, avec des fruits noirs (cassis, mûre), du grillé et du tabac.
Belle charpente en bouche, avec de la mâche et pourtant une texture veloutée, long et frais.
Devrait encore se complexifier mais déjà 17 / 20.

Je me retrouve bien dans les derniers commentaires sur ce vin, de JMW et Durocher.

PS : voir aussi dans la discussion qui va bien un commentaire sur un vin qui m'a bluffé : Amiral de Beychevelle 1986.

Jean-Loup

PS : voir aussi dans la discussion qui va bien un commentaire sur un vin qui m'a bluffé : Amiral de Beychevelle 1986. écrit:

alors goute LE beychevelle 86, ça décolle la pulpe !

Alors goute LE beychevelle 86, ça décolle la pulpe !

Je voudrais bien Frédéric, mais je n'en ai pas en cave ...

Jean-Loup

moi non plus
enfin, j'en ai pu

Beychevelle 1982: La bouteille est en très bon état. Etiquette un peu usée, mais rien qui ne nuit à la lecture. Elle me fut cédée par un membre célèbre de la galaxie LPV, bon vivant et dégustateur haut en couleurs parmi ses contemporains.

La capsule se trouve dans un bon état. Le niveau est parfait. Mais ce vin n'est que de 1982. (Merci Aquablue, désolé !)

Sur le bouche lui-même, une insignifiante trace de moisissure. Le bouche sort facilement, même si je me suis un peu loupé. L'émotion, sans doute.

Il est bien imbibé jusqu'au 3/4 mais c'est du liège de très haute volée et le vin l'a imprégné sans vraiment l'endommager. Du reste, on ne sent absolument aucun goût de bouchon/liège.

Le nez est superbe à l'ouverture, presque violent. Après aération de 24H, c'est un peu plus faible. Mais au départ, le vin offre pas mal de puissance, de rondeur.
Ah pour la couleur: l'évolution est là mais le vin est loin d'être clair.

Avec des touches d’épices, il trouve un peu plus sur la puissance avec moins de finesse que Cos Il est plus rond, encore avec des fruits de type cerises noires. Il est comme à géométrie variable. Un peu monolithique ; heureusement la finale est de bon aloi et de belle longueur. Je me demande si l'aération de 7H00 recommandée, n'était pas trop longue car s'il est vraiment bien à ce moment; le lendemain il semble s'être un peu éteint.

Arrakis, tu parles de quel millésime ?

Beychevelle 1999: Ouverte il y a presque une semaine, je finis cette belle bouteille aujourd'hui. D'ailleurs elle se montre meilleure maintenant (fond de bouteille oublié pendant 5 jours).
Robe grenat encore bien foncé avec un début d'évolution. Nez très expressif sur des arômes de viande fumée (type lard), d'épices et de fruit (pruneau à l'armagnac).
En bouche, c'est rond et concentré. Les tannins sont encore bien présents mais fondus (surtout sur la fin de la bouteille). Il y a une légère acidité et salinité très appréciable. On retrouve les arômes du nez (prune, pruneau, viande fumée, sauce soja) ainsi qu'une trame sur le cacao. Ca persiste en bouche et c'est bon
Bref, une belle bouteille, qui peut se faire attendre (ou a carafer).

Beychevelle 1999: L'accumulation de bouteilles à la cave offre quelquefois de belles surprises, comme par exemple une caisse de ce vin jamais ouverte. Sans attendre, nous l’avons dégusté.

La robe a gardé une très belle densité. Le nez est expressif (pour nous, parfum de sureau). En bouche, des arômes de fruits rouges (fraise, cerise) reposent sur une structure solide.
C’est un vin rond et long. A (re)découvrir lors des prochains mois s’il vous en reste à la cave!

22’000 caisses de cet assemblage (43% cabernet sauvignon, 43% merlot, 8% cabernet franc et 6% de petit verdot) ont été produites sur ce domaine de 90 hectares. Sous Henri III, le Château était le fief du Grand Amiral de France, et la légende veut que les navires passant devant la propriété baissaient leurs voiles en signe d’allégeance (c’est de « Baisse-Voile » que sont tirés le nom du Château et de l’illustration qui orne l’étiquette).

Chateau Beychevelle - Saint julien - 2001

Robe : Belle robe assez intense, limpide et brillante. Couleur carmin avec des reflets grenats.

Nez : Le nez est très agréable, assez intense et fin. Sur des arômes de fruits mûrs et un boisé présent. Nez assez aromatique et complexe, évoluant des fruits rouges et noirs (myrtille et groseille) vers des notes grillées marquées (pain, caramel) en passant par les épices (réglisse), le cuir et les sous bois.

Bouche : La bouche est d’abord assez agréable, ronde et soyeuse. Mais le vin manque de fraicheur et le rend lourd avec un gros manque de digestabilité. Le boisé est marqué et les tanins sont fins mais trop fermes. La bouche est assez élégante mais puissante et presque capiteuse. Belle longueur sur une finale mentholée.

Conclusion : Ce Chateau Beychevelle 2001 est une très grande bouteille sur le papier (et dans ma cave). Quatrième cru classé et une moyenne frôlant les 105 € sur le marché. Question dégustation, le nez est vraiment sympa, beaucoup de richesse aromatique, une trame bien construite alliant fruité, fraicheur et arômes d’évolutions nobles (reglisse, cuir, sous bois). La bouche est en revanche moins avenante, lourdeur, et déséquilibre malgré une finale mentholée qui sauve le vin. Je trouve que ce vin manque d’un gros niveau de digestabilité et je me vois mal descendre une bouteille tout seul. Légère déception donc… Dommage !

Etonannt, j'ai bu ce vin il y a maintenant 2 ans et je l'ai trouvé également un peu indigèste et des tannins serrés et je me retrouve parfaitement dans le compte rendu de Sylvain. Il me reste en cave, juste pour rappeller que ce vin s'est acheté à la FAV en 2004 à 22€! Mais j'ai toujours préferé de garder mes vins pour les boire et de ne pas céder à la spéculation, j'ouvre une prochaine bouteille que dans quelques années donc (après la chute des tarifs des vins de Bordeaux?) .
Thorsten

Que vaut donc Beychevelle 1991 ?

J'ai acheté un Beychevelle 1999 pour 41,50 plus les frais de port. Pour voir. Sur un autre fil, j'ai lu un LPVien qui expliquait qu'il n'achetait pas de vins dont le prix excède les 50 euros : telle est aussi ma limite non parce que je trouve que les vins de plus de 50 euros ne le valent pas mais pour atténuer les regrets en cas d'erreur de jugement.

Quelqu'un a-t-il dégusté Beychevelle 1990 récemment ?

Si oui, merci pour vos commentaires.

Château Beychevelle, Saint-Julien, 1999.

L'archéologue détruit l'archive en construisant le savoir tandis que le naute fend les flots en arpentant le temps : le buveur est aussi un profanateur qui détruit le travail patient et précis d'une vie, d'un terroir, d'une histoire. La capsule - le sceau ? - rompue, le bouchon lacéré, voici l'angoisse des sens : des arômes forestiers, une robe grenat, un velours fumé, soyeux et encore bien tannique envahissent le palais de néophyte et déclinent un plaisir long, une volupté inextinguible. Et pourtant, un peu sur la réserve, ce flacon promettra bien plus à celui qui aura la patience de Clio et la sagesse de Tirésias.

Premier verre à l'ouverture puis carafage pendant 1 heure. Robe rouge intense, nez floral (pour moi, arômes végétaux juste après la pluie), entrée en bouche sereine, souple mais tannins encore bien présents (mon père y voit des similitudes avec un Saint-Emilion) avec des accents fumés mais non boisés, finale correcte. Très joli flacon encore un peu sur la retenue, taillé pour la longue garde : quelques années supplémentaires lui seront bénéfiques. Un vin de grand plaisir pour le néophyte et un bon compagnon pour tous.

Nez intense ou le fruit (cassis) reste bien reconnaissable. Quelques notes tertiaires. La bouche est un gant de velour, tout en finesse et en suavité. Très belle longueur.
92+ pour ce vin qui est magnifique maintenant, surtout venant d'un millésime peu coté.

Frédéric

Avec des sandwichs de station-service, je choisis un Château Beychevelle 1/2 bouteille 1961.
Le niveau dans la bouteille est entre mi-épaule et haute-épaule. Le bouchon est beau, très sain. La couleur du vin est belle.

Nous le buvons dans des conditions que je déconseille, puisque le vin est ouvert au dernier moment. Ainsi, les petits défauts de poussière, de vieille armoire sont là, alors que trois heures plus tard, ils auraient disparu. Mais en faisant abstraction de cela, d'autant que le vin s'ouvre vite dans le verre, même dans l'atmosphère fraîche de la cave, nous profitons d'un vin d'une structure forte, liée au merveilleux millésime, avec une trame serrée, un goût de truffe et de fruits noirs.

C'est un vin chaleureux, charpenté, au final contenu du fait de la froideur, que nous finissons avant qu'il n'ait pu éliminer les traces de poussière. C'est un vin de belle évocation.

[size=small]Bouteille bue lors de cette superbe soirée LPV Loire[/size]
Vin 9

Robe profonde, grenat aux nombreux reflets tuilés, larmes importantes.
Beau nez de fruits rouges mûrs enrobés de notes de tabac, fruits noirs, réglisse et boisé élégant.
La bouche est très élégante, pommadée avec beaucoup de fraîcheur, les fruits rouges mûrs, la réglisse et le cèdre en embuscade, il manquerait à mon goût de longueur et d’intensité pour en faire une très grosse bouteille.
Un très beau Bordeaux que je ne reboirai certainement jamais.

Il s’agit de :
Château Beychevelle, Saint-Julien 1989
Cabernet Sauvignon, Merlot

Bonsoir,

Beychevelle 1995
Bouteille achetée il y a quelques jours sur... e-bay pour un prix très raisonnable (30 €). Bouchon superbe, imbibé sur à peine 2 mm. Couleur assez claire avec de légères traces d'évolution. Nez très fin et complexe : griotte, petits fruits rouges, herbes sèches, petite touche boisée. En bouche, un vin sur la légèreté et la finesse, presque bourguignon. On est davantage sur les fruits noirs, avec une touche d'acidité qui apporte de la fraîcheur et de la fluidité et un élevage imperceptible. La longueur est loin d'être exceptionnelle, mais tout est parfaitement fondu et d'une grande délicatesse. C'est vraiment très, très, très bon.... A son apogée, il me semble. Une bouteille dont je n'attendais pas autant. Pour les amateurs de Bordeaux "à l'ancienne".
Cordialement

Paul