Je ne sais pas ce qui se passe..
Il fut un temps il y encore 10 ans, j'aimais beaucoup le Pinot et prenais énormément de plaisir avec de nombreuses appellations bourguignones. J'aimais leur fraîcheur et leur fruité jeunes. J'appréciais leur finesse et leur élégance vieux.

Et puis, petit à  petit, je me dis que mon dernier grand frisson, verre de Pinot en main, commençe à  dater. Et puis hier soir, le désastre!

Passant la soirée chez des amis, notre hôte pendant la collation, nous sert un Musigny - Vogà¼e 1996 en magnum (nous étions une dizaine). Parmi les invités, quelques bons amateurs de vin. Alors que tout le monde se fend d'un commentaire élogieux, je me vois totalement incapable d'analyser ce qu'il y a dans mon verre: le nez, d'où je ne ressens que des arômes un peu criards de grillottes, me paraît manquer de complexité. La structure, droite me semble unidimentionnelle. Certes, il y a un bon équilibre, mais la finale me paraît plutôt courte... Quelques regards se tournent vers moi, attendant un mot de "Winemega".. Je fuis en prenant prétexte d'aider la Maîtresse de Maison à  aller chercher des plats. (ccc)

Est-ce grâve, Docteur?
Ais-je fait une intoxication de Cabernet? (aaa)

J'en souris, mais j'en suis sincèrement navré, car j'ai parfois l'impression de passer totalement à  côté de vins superbes, mais que je ne suis plus - du moins à  l'heure actuelle - capable d'apprécier.

Suis-je seul dans ce cas ???

Alain

"Suis-je seul dans ce cas ???"

Non, moi c'est pareil avec les Bordeaux! (aaa)

Olif

P.S: réponse à  peine caricaturale, mais je sens que l'on ne va pas tarder à  retomber dans le débat Bourgognophile-Bourgognophobe contre Bordeauphile-Bordeauphobe! La guerre des clans n'a pas fini de faire rage!(aaa)

Non..non! C'est pas le but!!

Je suis juste interloqué. Le problème vient certainement de moi car il suffit de lire les commentaires dans la rubrique "Bourgogne" pour se rendre compte qu'il y a pléthore de belles bouteilles provenant de cette région!
Je voudrais juste, à  la lumière de vos expériences, savoir si c'est irréversible!?!

A.

Evolution du / des gout(s), calibration du palais, periode "sans" (Claudius nous en avait parle), difference d'opinion (un excellent vin qualitativement pralant n'est pas forcement du gout de chacun), chaleur, etc. il y a des dizaines de raisons pour expliquer cela.

Ne te fais pas trop de souci, cela montre au moins que nous sommes vivants et que notre bio-rythme change.

Alain,

Ton cr m'a fortement interessé et ça continue de m'inquiéter aussi ! Déjà  dans le B&D les commentaires de ce vin dans les millésimes récents ne sont pas des plus encourageants (y compris le 96).

Pour revenir à  ce qui t'arrive, on pourrait justement mettre ça sur le compte de la bouteille qui n'est finalement pas au niveau de ce que l'AOC et la réputation du domaine laisseraient croire mais tu nous dis que cela fait maintenant 10 ans que tu "grimaces" devant un bourgogne. C'est surement plus grave qu'il n'y parait ! (aaa)
J'sais pas, tu devrais essayer une Romanée Conti 90, si tu continues de grimacer alors tu seras définitivement fixé. (aaa)

Amitiés,
M@nuel.

Message edité (29-07-2004 14:26)

autre possibilité, le Musigny était fermé à  double tour et encore en période d'hibernation profonde
&
les convives voyant l'étiquette, n'ont pas osé dire ce qu'ils pensaient vraiment

(jjj)

le mot du jour: "quand c'est bon c'est bon"(bbb)

Je penche également pour l'avis de Claudius.
Seulement 6 années de bouteille pour ce Musigny...
C'est aussi 96, année qui met du temps à  livrer le vin.

Et puis on ne peut pas se faire un avis sur les seuls noms prestigieux (ici Vignoble et Domaine). Essaie peut-être quelquechose de moins ambitieux, un village 2000 par exemple (pourquoi pas Volnay, Beaune ou Nuits).
Ca t'informera plus sur un éventuel divorce d'avec la Bourgogne.

J'ajoute que, personnellement, je mets le frein sur les Bourgogne en été, ils passent largement moins bien. La finesse du pinot en prenant un sacré coup.
Quand le soleil cogne, quitte à  tout prendre je préfère que le vin rouge soit aussi imposant.

Message edité (29-07-2004 12:41)

Ben justement Hamitan..
Ca fait un moment que j'essaie des trucs peu ambitieux.. (aaa)
Le problème c'est qu'on me dit toujours que je tombe mal !

Avec cette étiquette prestigieuse, d'un millésime, certes encore trop jeune, mais réputé, j'espèrais vraiment retrouver la magie qui hante maintenant mes souvenirs. Las..

Pour être parfaitement honnête, j'avoue que j'ai bu un excellent Givry 2000 de Joblot cet hiver. N'était-ce qu'une courte rémission???

Alain

Alain,

Premièrement c'est pas grave, on a tellement de belles régions en Europe qu'on peut facilement en bouder une, même prestigieuse. Le plaisir des autres compensant largement les déconvenues de celle-ci.

Si tu nous en disais un peu plus (très sommairement) sur ce que tu as bu outre ce Musigny, on pourrait peut-être te dire si c'est étonnant ou pas.
Personnellement pour ce grand cru 96 bu donc en 04, ca ne me chagrine pas vraiment.

Au contraire les gens sont plutôt contents d'oublier certains 60,70 et 80 issus de sols moribonds. En plus, il n'y a pas eu de vraiment mauvais millésime ces dix dernières années.
Peut-être quelques styles plus hasardeux depuis une quinzaine/vingtaine d'années.

Même considération avec les blancs ?

Alain,

As-tu d'autres symptômes ?
Comme de l'urticaire, de la diarrhée, des vomissements ? (aaa)

Amitiés,
M@nuel.

Allez rassure-toi Alain, je suis dans le même cas....

Il y a bien longtemps qu'un pinot ne m'a plus fait "le grand frisson" (jjj)(jjj)

Et il y a également bien longtemps que j'ai cessé de me poser la question pourquoi !!!!!

Pour moi, toutefois, pas besoin d'alarmer un docteur(aaa) Je peux très bien me passer de Pinot, il y a tellement de belles choses (bbb)

Amitiés

Pascal

Je comprends ...

Bu en nov 2003 :

14. Chambolle-Musigny 1ier Cru - Domaine Comte Georges de Vogà¼é – Amoureuses 1996 :
LG16? – PC16 – PP14,5 – VM15 – JP? – DS14,5
- Le bouquet décline de la griotte, des notes florales et …. c'est tout.
Le bouche prête à  discussion. Côte pessimistes, vin un peu simple et étriqué, doté d'une matière intermédiaire, avec de la griotte pour tout viatique; les plus optimistes le considèrent fermé et lui trouvent du fond et de la race. Eu égard au prestige du flacon, on croise des doigts pour son rétablissement.

Et vous remarquerez que je n'ai encore rien dit...(bbb)

Luc

Quelques cadors récents - Burgundy not dead ! :

Chambertin GC Clos de Bèze Armand Rousseau 1990.
Notes : DS18 – PC18 - PP18,5 – LG18. Moyenne : 18,25.
Ici aussi, la bourgogne comme on l'adore, racée, minérale, subtile, arachnéenne, avec ce profil organoleptique caressant unique. Senteurs de venaison, de fleurs séchées. Bouche délicate mais dense, quintessencielle. Enorme potentiel. Même haut niveau, en moins éthéré, plus terrien que l'admirable Chambertin 90 bu chez Vincent Mercier en mai 2003.

Clos de Vougeot – Domaine René Engel - 1988 :
LG17,5 – PC17,5 – PP17,5
Robe un peu trouble, couleur grenadine, originale, assez pimpante. Impact du fruit saisissant dès le premier nez, puissant, dru, un peu sauvage, sur des notes de groseille rouge et de guignolet. Matière dense et déliée à  la fois, pleine de vitalité, d'expressivité, de fraîcheur ; l'acidité volatile semble élevée. Contraste saisissant avec le Richebourg de Grivot, plus complexe, peut-être plus racé, mais tellement moins vivant.

Clos Vougeot – René Engel 2000 :
LG17,5/18 - PP17,5
- Un vin sans ostentation mais délicat et noble dans sa complexité (fleurs, minéralité, épices, fraises écrasées).
- Pur, long, et déjà  remarquablement gourmand. On retrouve ici avec bonheur la dentelle arachnéenne (mais dense) du pinot noir abouti, fine, svelte et caressante. Une vin de garde de pâmoison, lumineux et tellement évident !

Clos Vougeot - Roumier 1990 :
PP16 – PC16 – LG15,5/16
Le bouquet de pinot est ici heureusement fort convaincant par son naturel : rose fanée, nuoc-mam, épices (girofle), cerise et réglisse offrent un ensemble choral de bon niveau, intense, complexe et fin.
Bouche qui n'atteint pas les sommets bourguignons (on connaît des célébrations du cépage bien plus émouvantes voire célestes dans certains paroxysmes qualitatifs), mais encore bien alerte, avec son fruit relativement préservé (méfaits potentiels du millésime), son acidité salvatrice, sa netteté. Elle n'est en tout cas aucunement lestée de bois ou d'un excès de maturité du fruit, comme dans le cas du vin précédent. La minéralité évoque un Nuits-St-Georges.

Clos de Vougeot – Domaine Leroy – 1997 :
PP18 – PC18 – LG17,5/18
- Belle robe dense, légèrement voilée. Grand nez plein, profond, évident : des notes herbacées (menthe) et poivrées, un fruit immense et pur qui libère de sublimes notes de gibier à  l'aération. Vivant, direct, superbement structuré en bouche. La grande Bourgogne, celle que l'on rencontre malheureusement trop rarement.

Domaine de la Romanée-Conti – Romanée-Saint-Vivant 1996 :
PP17 - DS16 – PC16,5 - LG16,5+ - VM17,5. Note moyenne : 17.
Nez typé pinot noir, racé, déployant des notes de fruit (cerise bien mûre, qui dominera aussi la bouche), d'épices (poivre), de pruneau, de tabac, de fleurs, de moka, de terre. Serein, il ne roule pour autant pas des mécaniques. La bouche est à  l'avenant, construite sur un socle sérieux mais rétif. La matière est serrée, pourvue d'une minéralité racée et corsée, fine, fraîche et longue. Ce vin fermé à  double tour semble nous donner rendez-vous dans dix ans.

Richebourg – Domaine Jean Grivot - 1991 :
LG16,5 – PC15,5 – PP17,5
Robe diaphane, grenat bordé de fauve. Bouquet complexe, tertiaire, distillant de nombreuses nuances : sous-bois, tabac, café, épices, caramel, petit gibier, iode… Matière longue et élégante, remarquablement articulée dans son développement aromatique et structurel pour certains (PP), un peu sèche, manquant de fraîcheur et de fruit pour d'autres (PC).

Laurent (pour Ganesh)

D'autres vins plutôt convaincants :

1993 Domaine Leroy Corton Renardes :
PC17,5 - DS18,5 - PP17,5 - LG17,5 - RT18 - EF17,5 - GL16,5 - VM17,5. Note moyenne : 17,5
- Nez complexe, direct, assez explosif, qui conjugue des notes de fleurs, de fraises des bois (confiturées), d'olive noire, de cerise, d'épices. Le fruit est donc bien présent, associé à  des notes d'évolution.
- La bouche confirme ce diagnostic, avec ses notes animales, de musc, de fruits, d'olive. Son côté direct, "glissant", pur, peut orienter vers un vin sans soufre. Concentration et bonne acidité.

1993 Domaine Comte Georges de Vogue Musigny Vieilles Vignes :
PC16,5 - DS18 - PP17,5 - LG17/18 - RT17 - EF16,5 - GL17,5 - VM16,5. Note moyenne : 17.
- La robe est moins évoluée que la précédente.
- Ici aussi, le nez est marqué par un fruit éclatant (dominante de cerise) ainsi que par des notes particulièrement mûres, florales, légèrement lactées.
- Le vin semble en revanche moins prêt à  boire. Plus réservé, il affiche réserve et (relative) austérité. Il n'en reste pas moins long, fin et élégant. Impression tactile de velours, de taffetas.

Domaine Armand Rousseau – Chambertin 1990
PC18 - PP18 – DS18 - LG18- HL18 - VM18. Note moyenne : 18
Robe pâle, framboisée, brillante, dépôt important. Nez de pinot explosif, d'une immédiateté et d'une fraîcheur absolues, très pur, très vif : betterave cuite, griotte, noyau, poivre, feuille de groseillier. On croque dans le fruit - le vin est tellement glissant, savoureux et “buvable” que son corps peut paraître léger. La grâce, telle qu'on voudrait la rencontrer plus souvent en Bourgogne.

Vosne-Romanée 1er cru "Cros-Parentoux" de Henri Jayer 1978 :
DS16,5 - PC17 - LG16 – JP15,5 - BLG17 - CD(non noté) - VM17. Note moyenne : 16,5.
Niveau bas goulot.
On a ici affaire à  une véritable surprise organoleptique, dans la mesure où ce vin du même millésime que les deux précédents paraît issu du millésime 96 (en Gevrey 1er cru chez Mortet, par exemple). Senteurs juvéniles (eu égard au millésime) mais somme toute modestes de ronce, de mûre, avec un léger grillé encore présent, et seulement un soupçon d'animalité pour trahir l'âge. Bouche fraîche, nette, qui sans atteindre des sommets de distinction racée, n'en reste pas moins désarçonnante de jeunesse. Rappelons que Henri Jayer fût un précurseur du modernisme dans cette région (en y produisant des vins devenus mythiques) et que la bouteille (son premier grand millésime ?) a été longuement conservée dans une cave particulièrement froide. Edifiant !

Vosne-Romanée 1er cru "Aux Brulées" du Domaine Méo-Camuzet 1990 :
DS17 - PP16,5 – PC17 - LG16 – VM16,5/17. Note moyenne : 16,5 - Prix : 160 €
- Robe joliment évoluée.
- Nez subtil, complexe, développant un bouquet composé d'odeurs de griotte, de fourrure, de cuir, de fleurs, d'épices. Très "Vosne" dans sa floralité épicée.
- Bouche pure, fruitée, épicée, possédant de la race et de la longueur. Belle expression aromatique, solide, posée, noble et sans tapage. Elle n'atteint pour autant pas ces sommets aériens de quintessence de noyau de cerise qui confinent parfois au sublime (on pense au chambertin 1990 de Rousseau récemment dégusté chez Vincent).

Echezeaux domaine Jean Grivot 1996
PC15 - DS17 – PP17 - LG16 – RT16 – VM17. Note moyenne : 16,5.
Robe dense mais marquée de reflets bruns. Nez ouvert, puissant, le fruit de pinot est un peu plus frais que dans le Clos de Vougeot, mais confit tout de même ; on sent des nuances de gibier, d'agrumes, de rose fanée. Matière nette, assez mince, beaucoup plus cohérente que celle du vin précédent, texture agréablement veloutée ; il y a pourtant un hiatus entre l'allonge, la richesse du fruit (toujours ce côté surmûr) et une certaine minceur structurelle, une certaine usure.

Volnay premier cru “Santenots du Milieu” Comtes Lafon 1992
PC15,5 – DS16,5 – PP15,5 - LG15,5 – RT16 – VM16. Note moyenne : 16.
Robe grenat assez évoluée, bordure orangée. Beau nez ouvert, tertiaire (gibier), lactique (boisé épicé encore perceptible), floral et légèrement herbacé. Bouche souple, sapide et veloutée, avant un net rappel tannique en finale. Belle réussite pour le millésime.

Laurent (popur Ganesh)

Et si c'était tout simplement le "trop plein" ?

Un peu comme une période d'abstinence après une orgie de chocolats...

François.

Ben moi c'est l'inverse d'Alain : plus ça va, plus j'apprécie les bourgogne (rouges). Dans les années 80 j'avais été (et je n'ai pas été le seul...) très déçu par la production bourguignonne. Aujourd'hui, depuis en gros 1990, mais surtout depuis 5/6 ans je trouve que la bourgogne est au top avec des styles très différents, soit modernes (assez extraits et bois neuf fortement perceptible les premières années, mais avec des évolutions intéressantes dans le temps), soit des vins classiques et c'est avec ces derniers que j'ai vraiment pris un grand plaisir ces derniers temps. Pour illustration : Clos des Chênes de Laffarge en Volnay ou Pommard Rugiens d'Annick Parent ou Vosne de Jean-Yves Bizot : de la finesse du fruit, de l'élagance, bref du grand vin. Et plus ça va plus j'achète de Bourgogne (mais des Bordeaux aussi, je ne tomberai pas dans la vaine polémique...!).

Ph. Barret

Ben, pour tout dire, Alain, je me sens assez proche d'Olif et PhB!... (bbb)

Il est grand temps que tu goûtes les pinots noirs de Thierry Michon, made in Fiefs Vendéens!... Par exemple, Plante Gâte 2002!... Touches-en deux mots à  Yvez Z!...(aaa)

Ceci dit, un Musigny Voguà« 1996... De la patience, que diable!... (aaa) Luc pourra confirmer! (aaa)

Amicalement,

PhR

et le pinot noir de la Moussière en Sancerre rouge ?

Il n'y a pas que la bourgogne dans la vie !

François

Et le p'tit coup de fatigue, hein ?!?!?! C'est l'été, la période de la clim' à  fond dans la voiture et le chaud-froid c'est pas tip-top!

Alain, une solution! Prendre le train (aaa)

Alain,

Passe aux aveux !

Pas facile de s'afficher en Bourgogne quand on est une grande référence du bordelais. Comment pouvoir écarter d'un geste lazzi et autres médisances au sujet d'une Star Internet du Bordeaux souillant sa foi au Bourgogne ? (aaa)

Tandis que .... avec une prescription du docteur Javaux, complaisante mais sous couvert médical : "un verre de Clos de Tart 97 midi et soir pendant 10 jours"
Tout se justife, toute critique n'est plus que fumée passagère. (aaa)

pas de smiley qui sourit en tirant la langue, je vous laisse imaginer...

Vinothérapeutiquement vôtre,
Hamitan

je t"encourage a ouvrir d"aures btlles de givry de jm joblot c"est un vin de plaisir total . J"ai deguste un village 96 du domaine vogue l"annee passee et je peux dire que cette btlle ne m"a procure aucun plaisir .
Henri jayer pense que le vin doit etre bon des le depart ... je veux bien croire qu"il va s"epanouir dans les anneees futures mais j"en doute .....
amicalement

JE SUIS BIEN DE TON AVIS VOIR MON MESSAGE PRECEDENT .

Tu choisis bien tes domaines . le domaine bizot pratique des prix tres sages la cuvee "les jachees" 99 du vrai bonheur ..finesse elegance tout ce que je recherche en BOURGOGNE ...
Dans le meme style je classe les vins d"A ENTE a MEURSAULT ainsi que les vins d"ALETH GIRARDIN son BEAUNE "CLOS DES MOUCHES 99 est une petite merveille .
je ne pense pas que notre ami alain resterait sans emotion en ouvrant ces
btlles . amicalement .

Merci les gars..! J'ai beaucoup ri en lisant certains de vos messages pleins d'humour.
J'ai noté toutes les références que vous avez si gentiment posées ici. Me reste plus qu'à  trouver quelques exemplaires de ces Pinots quintescentiels auprès du caviste du coin..
Fin septembre, je vais tenter l'approche des soins par immersion totale (long week-end à  Beaune). J'essaierai de prendre RV chez quelques uns des producteurs mentionnés.

Et là .. ça sera le test final!

Alain

PS: si un bourguinophile averti voulait me servir de chaperon.. ce serait avec grand plaisir!

PS2: heureusement qu'il me restera les Syrah valaisannes pour me consoler en cas d'échec de la thérapie.. (aaa)

Alain,

Un long week-end à  Beaune, c'est presque un chemin de croix !!! Tu aurais donc des choses à  te faire pardonner (aaa)(aaa)

Préfère rester caché dans mon Valais !!

Pascal

Alain, trouvé sur www.wine-journal.com concernant ton Musigny 96

"Appears more aged than the 1995 side by side. Very smooth rounded nose with notes of liquorice and raisin mixed with a little caramel. Very complex on the palate, more backward with a sweet blackcherry core of fruit. More showy than the 1999, it lacks the poise and vitality to make it a truly great wine. Drink 5- 10 years. "

noté 20/25 (!)

(jjj)

S

Proportionnellement, 20/25, ça ferait 80/100. Ca correspondrait bien à  ce que j'ai ressenti samedi..

Mais avec les britons, il faut se méfier...

(aaa)

Alain,

Pour un habitué des notes comme toi, tu devrais savoir que 20/25 équivaut à  90/100, du moins si on s'en réfère à  la manière de noter de Parker...(bbb)

Amicalement,

Luc

Pourquoi, Luc? Il note sur 25 maintenant notre Grand Bob?
Faut dire que ça fait un moment que j'ai plus lu sa prose..

(aaa)

Comment ils arrivent à  90/100, au fait? Ils pondèrent par la circonférence du bouchon (bbb)

Alain