Je n'ai pas goûté le riesling du clos en 2006...

Bonjour Julien,

Voici ma dernière note du
Zind Humbrecht Riesling Clos Saint Urbain Rangen de Thann 2006 (Sep 2008).

Le sol du Rangen de Thann est composé de roche volcanique et d’argile. La pente est très forte. Sur les 5,5 hectares du domaine, 2,1 sont plantés en riesling. La moitié a été plantée dans les années 1980 et est déclassée. Une rivière passe au pied des vignes et le développement du botrytis a été fulgurant en 2006. Les raisins avaient une maturité de Vendange Tardive (VT) et l’alcool acquis est de 14,3°. Il n’y a eu aucun soutirage pendant l’élevage.
La robe est jaune et tire vers des nuances orangées. Le nez est complexe avec des notes de tourbe, d’herbes, de cumin, de reine claude et de quetsche. Viennent ensuite des arômes de houblon et de fumé. Le vin est puissant et a un équilibre de moelleux.
(Indice 4)

Cordialement.
David
www.moselfinewines.com/

Merci pour tes notes David,

Une confrontation serait intéressante entre Riesling et Pinot-Gris du même terroir et du même millésime.
Le caractère VT semble rejoindre ces deux vins dans ce millésime 2006, cependant, là où le riesling est sucré (indice 4), le Pinot Gris est sec... Deux vin aux caractères donc différents, mais la confrontation me plairait !

Très Cordialement,

Bu ce soir à l'occasion du service
Zind Humbrecht Pinot-Gris V.T "Clos Windsbuhl" 2000
Robe dorée à l'extrème aux reflets orangés intenses très soutenue ( pareil à un vieux cognac ^^).
Les larmes sont grasses, opulentes et glissent lentement le long de la paroi du verre.
C'est une robe clairement évoluée, nette et brillante.

Le premier nez est puissant, ouvert et mûr.
C'est très riche sur le miel, le fumé et l'orange (écorce)
A l'aération, le côté compoté ressort (amande, noisette et coing)
Le miel souligne sa richesse et sa puissance.
Le fumé et la pierre soulignent ce nez impétueux et très loquace.
Les épices fines ( poivre blanc) viennent relever la complexité du vin.
Le citron et les agrumes sont nettement en retrait ( mais présents)
C'est un nez puissant, riche et légerement évolué.( pendant le service, le fumé prend le pas et se developpe)

La mise en bouche est grasse, onctueuse (presque crèmeuse ?) et relativement vive sur une richesse très bien intégrée liée à une puissance phénoménale (presque tannique voire métallique).
Le côté fumé et la minéralité s'imposent sur ce vin qui n'a de doux que le sucre.
Structuré, austère et sur le silex, il se livre à peine mais reste en bouche de longues minutes.
La finale est prenante et serrée.

C'est clairement un vin à part, extrème et de longue guarde.
Il est interressant mais se livrera surement dans dix ans (!)

il a fait merveille, carafé à 12°C, sur un médaillon de chevreuil accompagné d'une sauce à la guiness ( assez bizarrement d'ailleurs mais je pense que c'était plus un accord de puissance )

Morgan, merci pour ces notes.

Dernièrement j’ai dégusté un Clos Windsbuhl 2000 pinot gris mais sec. Très beau ! Ceci étant, j’apprécie particulièrement les V.T. originaires de ce terroir de Windsbuhl. Très minéral il offre toute la tenue et la tension dont peuvent rêver ces vins riches. Ça ne m’étonne pas qu’il ait fait merveille !
Perso, je suis fan.

Connaissais-tu par le passé ou est-ce un essai ?

Cordialement

j'adore les vins d'alsace et je suis venu exprès en alsace pour y travailler ( de plus ma copine est originaire du 67 donc ^^) et j'ai appris à connaitre vraiment les d'alsace et ceux de zind-humbrecht m'interpellent toujours par leur côté authentique et original.
Ce sont des vins qu'ils faut aller chercher, qui ne se livrent pas facilement et qui expriment avec passin leur terroir d'origine.

c'est un bonheur de voir une telle diversité de vins en alsace et je ne suis pas prêt d'en voir le bout même si la cave du resto ou je travaille est phénoménale.

Je vais d'ailleurs, sur ce, poster chez trimbach afin d'y laisser mes impressions concernant un FE 1997

Morgan .

ps pour l'accord c'était un essai réalisé au hasard lors d'une précédente dégustation, il se trouve que cela à fonctionné très bien, depuis je le recommande souvent.

Zind – Humbrecht Gewürztraminer Clos Windsbuhl 1998

Préambule ( le vin décrit en 2000 par Olivier Humbrecht – source oenoalsace.com)
Mise 9/99, 122° Oe (17.4° pot), 15.1° alc, 40 g/l SR, 48hl/ha, 2005-2015+
En 1998, les raisins issus du Windsbuhl avaient atteint une qualité digne des plus grandes années. Une faible proportion de pourriture noble et un état sanitaire exemplaire expliquent un potentiel aromatique incroyable. La bouche ample et très puissante provient d’une forte maturité des baies. Ce vin possède un équilibre ultra classique, mais malgré un alcool élevé, la bouche est très suave et engageante. Il faut juste espérer qu’il ne sera pas consommé trop tôt.

Dégustation
Le vin s’avère sans défaut au débouchage et est passé en carafe puis dégusté une première fois à température de cave (12°C). La robe se présente jaune or très brillante avec de jambes assez grosses et grasses.
Au nez on retrouve d’un côté, encore sans difficulté, des notes variétales (lichies, pétale de rose) mais elles sont assorties par des notes plus fruitées (orange et abricot) et florales (fleur d’oranger, un peu de miel d’acacia). De l’autre côté, l’alcool montre son nez et a tendance a se marquer à l’aération.
La bouche est très grasse (suave ?) à l’attaque mais elle est, hélas très vite dominée par l’alcool et le sucre résiduel. On retrouve aussi les notes variétales mais les autres aromes du nez restent écrasés par l’alcool. L’acidité, bien que présente, ne parvient pas à équilibrer le côté sucré et alcooleux. La finale est assez chaude, marquée aussi par une amertume plus présente ici que sur d’autres millésimes à Windsbuhl. Pas d’impression de botrytis ni au nez, ni en bouche. Globalement, par rapport à d’autres merveilles issues du Clos, je reste très déçu, tant j’ai du mal à retrouver le terroir (que j’affectionne) entre les notes alcooleuses et variétales, tenant compte, bien sûr, que ce vin a 10 ans. Bien, sans plus, pour un vin acheté 34 euros chez mon caviste préféré.
Rafraichi à 9°c, le vin s’avère plus soyeux, le sucre résiduel prenant un peu le pas sur l’alcool et réveillant un tantinet les aromes de fruit en bouche. La finale est très longue, un peu moins amère qu’à l’ouverture. On monte à « Bien+ », sans atteindre les sommets espérés....

Domaine Zind Humbrecht - Riesling Clos Hauserer 2001

Bouteille ouverte hier midi au début du repas.
Superbe robe d'un jaune or très intense (quoi, c'est un Riesling???). Le nez est fortement marqué par le citron et le pamplemousse, c'est très agréable même si relativement peu complexe. Belle amplitude en bouche, du gras, mais je trouvais que ça finissait un peu court. Le vin était cependant un peu plus expressif au second verre.

Le reste de la bouteille a attendu le soir, et là, mêmes remarques au départ que quelques heures plus tôt, mais avec une longueur bien plus remarquable et minérale, carrément crayeuse. J'aurais très certainement du carafer le vin une bonne heure à l'ouverture. Dernier verre ce soir!

Christophe

Une subite envie en fin de matinée – me fait prendre le chemin de ma Cave. Et là une bouteille me tendait les bras, ce fut donc l’occasion de déguster tout au long de l’après midi :
Gewurztraminer « Herrenweg de Turckheim » Vendanges Tardives - Domaine Zind Humbrecht 1995.

La robe est d’une superbe couleur d’ambre – le nez développe à l’aération des notes ou s’entremêle la rose, les épices, des notes finement rôties – la Bouche est conquise par le vin qui tapisse entièrement le palais, répandant des notes miellées, de fruits exotiques, d’agrumes séchés. Avec une acidité qui équilibre la sucrosité donnant envie d’une seule chose… remplir à nouveau son verre, une fois vidée. Le seul bémol (il en faut bien, quand même !) une légère présence un peu trop marquée d’alcool en bouche, qui a tendance un peu à chauffer la fin de bouche. Pour les soeurs jumelles, je vais essayer d'attendre encore 2-3 ans pour voir. TRES BIEN +

PS : La bouteille était finie hier soir (à deux quand même !)

ERIC

Christophe,

Lors de la dégustation du CDR LPV Belgique, j'ai assez mal goûté le Riesling Clos Hauserer 2001, en raison d'une acidité excessive.

Je n'ai pas contre jamais été déçu par les millésimes 2000 et 2002.

Laurent,

J'avais lu les commentaires sur cette dégustation des Riesling 2001, je m'étais donc posé des questions par rapport à cette bouteilles. Comme je l'ai écrit, il y avait cependant une grosse différence après que le vin ait pu s'aérer. Lors de la dégustation, avez-vous bu les vins juste après ouverture?
Cela pourrait être une partie d'explication.

Christophe

Christophe,

Il est possible que le vin que nous avons dégusté aie manqué d'aération.
Je ne me rappelle plus exactement comment les vins avaient été préparés.
Luc, Olivier?

De mémoire, ouverts quelques heures avant la dégustation mais pas carafés.

Luc

Vous trouverez ci-dessous les notes d'Olivier Humbrecht pour son millésime 2007
Ces notes sont tirées d'un site web dont j'assure la maintenance mais que je ne nommerai pas ici afin d'éviter toute forme de publicité.

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2007 est ma dix-huitième récolte, et je ne peux comparer ce millésime avec aucun des précédents. Il présente un profil climatique des plus intéressants, et a donné naissance à des vins de styles étonnants et variés".

Le débourrage fut extrêmement précoce, survenant dès la fin mars dans la plupart des terroirs. A la mi-avril, l’ensemble du vignoble arborait de petites feuilles vertes et avait grosso modo 2 à 3 semaines d’avance sur une année normale. Avril et mai furent très chauds et secs, engendrant une floraison exceptionnellement hâtive, comme c’avait été le cas en 2003. La floraison progressa rapidement et produisit de grosses grappes bien homogènes. En juin, juillet, et tout spécialement août, des périodes chaudes alternèrent avec des journées plus fraîches et plus humides. A la mi-juillet, la vendange était encore prévue pour la fin août, mais progressivement, avec le raisin mûrissant plus lentement dans des conditions plus fraîches, le début des vendanges fut repoussé à début septembre. L’humidité persistante et des précipitations importantes ont amené des conditions de travail difficiles tout au long de l’été. C’était une gageure que de mettre à profit chaque passage sec pour traiter la vigne. Les préparations biodynamiques et les décoctions de plantes nous ont aidés à ne pas augmenter les doses et la fréquence des traitements. Bien évidemment, il y a eu un peu de mildiou sur les jeunes feuilles supérieures, mais sans que cela puisse nuire à la qualité. A la fin août, le temps est redevenu beaucoup plus sec et chaud, permettant aux raisins d’atteindre une bonne concentration tout en gardant une superbe acidité et un excellent état sanitaire.

La récolte sur le domaine a commencé très tôt, le 7 septembre, et le temps sec nous a permis d’étaler la vendange jusqu’à la mi-octobre et de profiter ainsi du potentiel de cet extraordinaire millésime. La pourriture noble a commencé à se répandre vers la fin septembre, spécialement sur le Pinot gris et le Gewürztraminer.

En 2007, les raisins ont disposé d’une très longue saison de maturation, sans aucun stress hydrique ou thermique pendant l’été, et bénéficié de journées fraîches et ensoleillées en septembre et octobre. Que rêver de mieux ? Les raisins sont restés sains, gorgés d’acidité, mûrissant lentement et développant des arômes complexes. 2007 est assurément un grand millésime.

Plus qu’en toute autre année, il a été important de s’adapter aux conditions climatiques particulières. Les vignobles ont été labourés tôt, pour éviter une compétition excessive avec l’herbe pendant les mois secs d’avril et mai, mais lorsque les pluies sont devenues de plus en plus importantes, nous avons laissé pousser l’herbe entre les rangs pour pouvoir accéder à la vigne quel que soit le temps. Les investissements réalisés les années précédentes (chenillards plus petits et plus légers) se sont révélés très utiles en 2007. Ces engins ne causent pas de tassement, et permettent d’entrer dans les vignes même lorsque les sols sont très glissants et fragiles. Le contrôle des maladies (particulièrement le mildiou) a été crucial. Les moisissures se développent de nuit par une humidité de 100% et au-dessus d’un certain seuil de température. Ces conditions ont été rencontrées de manière presque permanente pendant l’été 2007. Des problèmes se sont produits lorsque la cadence des traitements ne pouvait être maintenue (parce que cela aurait impliqué de travailler le weekend, ou bien très tôt ou très tard dans la journée, ou que les engins lourds ne pouvaient entrer dans les vignes après de fortes pluies). En culture biologique et biodynamique, nous utilisons la bouillie bordelaise (sulfate de cuivre) à haute dilution. Comme nous voulons limiter les doses de cuivre, la bouillie est souvent mêlée à des décoctions de plantes ou des préparations pour rendre la vigne plus résistante et lui permettre de se défendre par elle-même. Le revers de la médaille est que les faibles doses nous ont parfois obligés à répéter les traitements chaque semaine.

Le fait que les raisins sont restés sains avec une très forte acidité nous a permis de produire des vins très secs, particulièrement sur le cépage Riesling. Pratiquement tout ce qui a été vendangé vers la mi-septembre a fermenté complètement sec ou presque (en dessous de 5 g/l de sucre résiduel). Nous avons presque envisagé de donner un indice 0 à certains vins (l’échelle normale va de 1 à 5, 1 étant le plus sec). Les rendements ont été un peu plus élevés que d’habitude, mais au vu de la qualité exceptionnelle, nous ne nous en plaindrons pas. La moyenne a été de 47 hl/ha en AOC Alsace et 31 hl/ha en grand cru.

2007 est encore un autre de ces millésimes passionnants qui démontrent tout le bien-fondé de la culture biodynamique.

Olivier Humbrecht

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très intéressant, merci beaucoup.

Dégustation du Riesling GC Brand en sec sur 1998, 2000, 2002,2003 avec un intru en plus à découvrir.
Donc 5 secs.
Puis Riesling Brand VT sur 1989, 1995 et 2006.
Les vins sont servis à l'aveugle.
Domaine Zind Humbrecht
Brand 2002

Nez : Miel, cire, fruité, complexe, fruits exotiques, ananas, floral, intense, chèvrefeuillle.
Bouche : Gras, fruité, amertume, miel, équilibré, orange amère, très belle acidité, un peu de SR, longueur.
15/20

Brand 2000

Nez : Evolution, fruit, pâtes coing. Fermé ?
Bouche : Fruits blancs, fruits exotiques, gras, SR, miel, amertume, acidité +, fraîcheur, opulent. Mais un peu dissocié entre l'acidité qui arrive en première puis le fruit puis le sucre et l'amertume mais jamais les quatre ensemble.
14/20

Pirate : Clos Hauserer 2002

Nez : Fumé, minéral, acidité.
Bouche : agrumes, acidité +, amertume, pétrole, acide citrique, vif, pas de SR.
14/20

Brand 1998 (Précision : pas une bouteille de 75 cl mais deux demi.)

Nez : Evolution, miel, fruits exotiques, complexe, noix, oxidatif ?, minéralité évoluée ?.
Bouche : Fruits, évolution, acidité, vif, complexe, finesse et équilibre.
14/20

Brand 2003

Nez : Complexe, minéral, citrique, fumé.
Bouche : Fruité, sucre, équilibre, acide citrique, longueur.
15/20

VT Brand 1995

Nez : raisins secs, miel, tisane, thé, complexe et fin. Difficile de décrire un si beau nez.
Bouche : Vif, SR, net, frais, ample, équilibre ++, finesse. Une belle bouche équilibrée et plein d'arômes.
17/20 (coup de coeur)

VT Brand 1989

Nez : Floral +++, fin, complexe, sous bois, léger bouchon ?
Bouche : Fruité, vif, fin, élégant, équilibre mais sensation désagréable due à quelquechose de dérangeant (bouchon léger ???)
14/20

VT Brand 2006

Nez : Fruits, citrique, sous bois, champignons.
Bouche : fruits exotiques, amertume mais tout n'est pas encore en place.
15/20

Conclusion

Zind est toujours, pour moi, un des tout grands d'Alsace (et même d'ailleurs) et cette belle dégustation nous le prouve.

Coup de coeur absolu pour le VT 1995, une très belle bouteille.
D'ailleurs, une bouteille surprise qui le suivait (Climens 1990) en a souffert selon moi.

A noter que le pirate a été trouvé mais on partait plus sur Windsbuhl.

Les Brand secs ont du SR et sont un peu entre le sec et le moelleux.
Le terroir du Brand se développe pleinement sur les VT et on sent que le VT est plus adapté au sol.
Le Brand : Terroir à VT ? A confirmer lors de prochaines dégustations.

Merci Hédoniste pour ce CR de dégustation que nous avons partagé.

Je serais personellement plus réservé à comparer cette dégustation du Brand avec celle du Windsbuhl de l'an passé.( voir ICI ). Celle de Windsbuhl avait montré des vins très secs, splendidement évolués, présentant énormément de points communs d'un cépage à l'autre, ce qui faisait penser à un splendide effet terroir... alors qu'ici, mon plus grand coup de coeur a été l'Hauserer. Tous les Brand secs de notre dégustation de cette semaine étaient marqués par le résiduel a un point qu'il en devenait difficile de trouver les millésimes; 2002 se comportant comme 2003 et 2000 à ce niveau. Et ce SR de masquer la minéralité que j'attendais...
Le seul point commun que j'ai retrouvé (à part le SR) dans tous ces vins est un très beau nez de tisane (Earl Grey)
Au vu de tes cotes aussi, on atteint pas les 18,19 du Windsbuhl.
J'ai donc, pour cette raison, été globalement décu par les secs?.... Par contre, l'Hauserer 2002, j'en veut bien une caisse! Quel vin splendide, tout en minéralité et en agrumes (orange, écorce d'orange).

Changement de cap avec les VT 95 et 2006 qui sont (avec l'évolution du premier) deux splendides vins où l'acidité bien présente se fond remarquablement avec la sucrosité. Et toujours cet earl Grey... Pas de comment sur le VT 1989 qui était bouchonné.

Brand 2002 : 15,5/20
Brand 2000 : 14,5/20
Hauserer 2002 : 17,5/20
Brand 2008 : 17,5/20 (le seul Brand sec, vraiment sec)
Brand 2003 : 16/20
Brand VT 1995 : 19/20
Brand VT 1989 : ---
Band 2006 VT : 16/20

Bonjour,

merci pour ce compte rendu riche d'informations. Quel potentiel de garde pensez vous que le Brand VT 1995 peut il encore supporter?

merci

Cdt

Christophe

Je partage l'enthousiasme de Patrick à l'égard du Clos Hauserer 2002, que j'ai moi aussi déjà beaucoup apprécié.
J'avais d'ailleurs été assez surpris de la contre-performance du 2001 lors de la dégustation du CDR LPV Belgique.

Je note que le Brand que Patrick a le plus apprécié, pour son caractère sec, est le 1998, soit le plus vieux de la dégustation.
La perception des sucres résiduels ne devrait-elle pas s'atténuer avec l'âge sur les millésimes plus récents?
Sur le Brand 2001 dégusté lors de la dégustation évoquée, je n'ai pas le souvenir de sucres résiduels excessifs.

Bonsoir,

Christophe,
Pour moi le Brand VT 1995 est délicieux dès à présent mais il peut encore supporter de la garde sans soucis.
Ceci dit, et à titre personnel, si j'en avait 12 (ce qui n'est pas le cas malheureusement), j'en boirais les deux tiers et laisserait un tiers pour la garde.
Ceci car je prends vraiment beaucoup de plaisir à le boire à présent.

Laurent,

Effectivement, avec le temps la perception du sucre devient moindre et l'équilibre sucre/acidité est meilleur.

Riesling 2004 Rangen de Thann , tout juste débouché, une bouche bien grasse, aromatique, mais ... ce perlant. Ras le bol des vins qui perlent... Je suis incapable d'apprécier un vin perlant ; je n'y arrive pas

Je le laisse une heure au réfrigérateur débouché, j'espère que le perlant va disparaitre.

PS : il y avait environ 2 mm de cire juste au dessus du bouchon, quelle utilité ? C'est pour l'étanchéité ?

A suivre

40 minutes plus tard... Je le pressentais... Ma femme "Il pique ton vin !"

Eh oui il pique ; il perle.

On se "rabat" sur un chablis Etienne Defaix...

Ce perlant devient un énorme problème pour moi, trop récurrent (à propos des vins en général, pas sur Humbrecht, c'est ma première dégustation)

Mickaël,

Si vous souhaitez vraiment que le perlant disparaisse, il faut plutôt chauffer que refroidir !

A titre personnel, un léger perlant ne me dérange nullement sur un Riesling.

Vous prenez la bouteille, vous bouchez avec votre main le col et vous la secouez énergiquement par 6 ou 7 accoups. Vous retirez votre main tout en prenant bien soin de vous écarter afin d'éviter l'éjection de gaz. Et vous recommencez jusqu'à disparition de ce défaut. C'est un peu artisanal mais rien de catastrophique
Les vins d'Arena ont souvent un côté perlant également...

Michaël Cornaire écrivait:

---

> 40 minutes plus tard... Je le pressentais... Ma
> femme "Il pique ton vin !"
>
> Eh oui il pique ; il perle.
>
> On se "rabat" sur un chablis Etienne Defaix...
>
> Ce perlant devient un énorme problème pour moi,
> trop récurrent (à propos des vins en général, pas
> sur Humbrecht, c'est ma première dégustation)

Je conçois tout à fait que, malgré les bons trucs de sauvetage, ce perlant puisse déranger. Je ne sais pas quel âge a Michel, mais la génération de mes parents a toujours assimilé un dégagement gazeux à un défaut ou un début de (re)fermentation, les 2 ammenant irrémédiablement la bouteille à l'évier.

J'ai 32 ans de vie et je ne m'y fais pas.... Vraiment pas.. J'ai déjà essayé le dégazage à la sauvage, mais j'avoue échouer à chaque fois, peut être par manque de persévérance (j'ai secoué par exemple 3 fois la bouteille ce soir) et aussi parce que j'entends dire partout qu'il faut vraiment ménager le vin, ne pas le bousculer, alors le secouer comme une bouteille d'orangina pour éviter que la pulpe ne reste en bas, me dérange fortement. Mais je vais réessayer. Cela va peut être m'éviter de jeter de bonnes bouteilles à l'évier ou bien d'éliminer de bons domaines pour rien

Riesling 2004 Rangen de Thann , tout juste débouché

Mickael,
plutôt que des méthodes expéditives pour supprimer du gaz (et dans la mesure où cela te gêne, ce qui n'est pas le cas de tout le monde dans la mesure où cela n'affecte pas le goût, juste la perception de chacun), quand bien même elles améliorent le ressenti, et dans la mesure où tu es sur ce site un amateur (que tu le considères ou pas), tu dois accepter d'ouvrir des bouteilles de ce type bien à l'avance (au moins une journée) sous peine de déception. C'est le prix à payer des vins peu sulfités, en outre bus très jeunes.
Même cas (avec des conséquences de perceptions différentes) pour Krug grande cuvée qui nécessite une aération conséquente sous peine de passer à côté.
32 ans de vie, mais combien de dégustations en tant qu'amateur passionné?

Afin de ne pas "polluer" cette rubrique, je te propose Enzo qu'on se retrouve ici pour en parler

Bonjour !

J'hésite, mes Clos Winsbhul en rieslong sont-ils à boire ou garder encore ?
On ne doit pas ètre loin du plateau non ?

Gilles.

Quel millésime?