FGsuperfred écrivait:
> toscane, il est quand même à parier, j'en
> parierais même ma chemise que je n'ai pas, que
> 2008 sera supérieur à 92 qui était superbement...
> dilué en son heure (un peu comme le 9-3
)
> mais faut se décoincer, t'es pas le seul à penser
> contre vents et marées que belair est un superbe
> vin, ces grincheux n'ont juste pas la patience
> d'attendre qu'il arrive à maturité !
> bien sûr qu'un vin simplement bien fait ne vaut
> pas 30 euros, mais faut pas mettre tout le monde
> dans le même panier, tu trouveras ici des tas de
> gars qui savent de quoi ils parlent, j'étais dans
> le medoc en 2007 et en 2008 avec l'avis de pros
> impartials, plus ce que j'ai vu de mes yeux et pas
> par le biais d'autres...
> en même temps personne ici n'a gouté qu'un seul
> vin dans un seul millésime (put... quel ennui
> quand on y pense !) et n'importe quel vin mal fait
> ne vaut rien, même si des couillons l'achètent
> encore et toujours sur ebay et consorts !
> mais ça commence à dater ton truc, y'a eu de l'eau
> de passée sous les ponts, margaux 76, y'a
> longtemps que son âme a été vendue au diable comme
> beaucoup de ce millésime
On saura, je le sais, faire la part des choses entre provocation et coup de gueule. Mais il reste que j'ai eu la chance sur les derniers mois de boire quelques Premiers (Haut Brion 2002, Lafite 2002), et de ne pas y trouver ce rêve que j'attendais (peut-être trop...).
J'ai bien conscience de ce qu'il faut d'efforts et d'abnégation pour faire du vin, mais je ne peux décidément pas m'empêcher de penser que, parce que le microcosme idolâtre les Grands et leur pardonne toute faiblesse, et parce que leurs propriétaires confondent souvent notes de dégustation et bilan comptable, on se laisse parfois aller à donner aux jus quelques coups de main... pas très judicieux.
FGSuperfred, tu as raison sur Belair. et c'est précisément là que le bât blesse : la question qui pourrait ouvrir un débat est simple : pourquoi la critique, dans sa grande majorité, l'éreinte t elle quasi systématiquement ? Et qu'est ce qui justifie la mansuétude dont font l'objet quelques autres (Margaux 2008, ça va donner quoi ?) Lisez bien la description qu'en fait chateauonline , elle est irrésistible, puisque... on n'y parle absolument pas du vin, si ce n'est, en en-tête, pour en donner le prix !
Description
Château Margaux 2008
Avec son péristyle ionique, son escalier monumental, sa façade classique, le Château Margaux s'harmonise avec le cru illustre dont il porte le nom.
Cette noblesse d'équilibre et de mesure, cette somptuosité, définissent aussi bien ce bijou architectural, que le vin produit par les vignes qui l'entourent.
Au XIIème siècle, connu sous le nom de la Mothe, il appartenait à la puissante famille d'Albret. Plus tard, il passa aux Montferrand, puis aux seigneurs de Durfort, et enfin à la famille de Lestonnac, à la fin du XVIe siècle, qui paracheva la constitution du domaine tel que nous le connaissons aujourd'hui. Au milieu du XVIIIe siècle, le Château Margaux était devenu la propriété de M. de Fumel, commandant militaire de Bordeaux, qui contribua grandement à perpétuer la célébrité de ce magnifique domaine. En 1802, le marquis de la Colonilla s'en rendit acquéreur, rasa le vieux manoir gothique et fit construire à la place, par l'architecte Louis Combes, élève de Victor Louis, le château que l'on admire depuis. En 1879, le comte Pillet-Will améliora encore la réputation de ce vignoble. Actuellement, le Château et les 262 hectares - dont 82 hectares de vignes qui l'entourent sont la propriété de Corinne Mentzelopoulos, qui depuis le décès de son père, André Mentzelopoulos, veille désormais aux destinées de ce grand cru.
Bien qu'il soit considérable, ce vignoble est cultivé avec une application minutieuse et un pieux respect de la qualité. Seuls sont admis à l'honneur de porter l'étiquette Château Margaux, les vins ayant subi les épreuves d'une sévère sélection.
Cette dernière, extrêmement rigoureuse, conduit à un deuxième vin, de même race mais à boire plus jeune, proposé sous l'étiquette Pavillon Rouge du Château Margaux.
Une parcelle en gravier très fin d'environ 12 hectares est consacrée depuis plus d'un siècle au cépage Sauvignon blanc, qui produit, en quantité limitée, un vin blanc sec, original et subtil, le Pavillon Blanc du Château Margaux.