Domaine Coche-Dury, Auxey Duresses, 2008

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La robe pas très soutenue, les arômes très "fruits rouges", le pinot dans sa traduction la plus séduisante… suggèrent rapidement la Côte de Beaune. En bouche, ce n’est que douceur, suavité et sensualité sur une palette aromatique enchanteresse. Une seule note un peu moins délicate évoque une vendange partiellement (ou plus) entière… Le vin y gagne en puissance et en profondeur… Ces éléments mettent assez vite les connaisseurs du domaine sur la voie… du domaine et du cru.

Très belle bouteille qui n’a pas à craindre quelques années supplémentaires de vieillissement.

****(*)
AL

Meursault blanc 2012 :

Vin servi directement à la remontée de cave.
Robe or clair un peu terne.
Premier nez d'une grande intensité, entre citron, tilleul, fleurs blanches, le tout repris rapidement par des notes marquées de grillé légèrement vanillé.
Bouche entre rondeur et fraîcheur, pointue et ronde à la fois (!!!), d'une remarquable longueur pour un simple village. Fin de bouche sur un bel amer.
Le nez tourne un peu au monolithique côté grillé mais la bouche, elle, prend le relais : grande matière, longueur, dans une grande vivacité.
A l'aération, le nez gagne en complexité. Le côté « Pop corn » presque caricatural des vins dont on avait l'habitude avec le père semble être passé de mode. Les afficionados et vieux habitués du domaine peuvent-ils m'éclairer ? Est-ce une simple impression d'un buveur occasionnel ou qqchose qui ressort durablement ?
L'acidité semble idéale. C'est sérieux et frais, mais d'une grande buvabilité. On y revient naturellement. Un vin droit, intense (je l'ai déjà dit?), d'une grande pureté et qu'il est amha urgent d'attendre 4 à 5 ans pour ceux qui ont la chance d'en posséder plusieurs.
Magnifique !

Cordialement,

Hervé

" Le côté « Pop corn » presque caricatural des vins dont on avait l'habitude avec le père semble être passé de mode"

Dommage, c'était mieux avant comme disent les anciens

Arnould.

Possible que les vins aient gagné en pureté aromatique sans perdre en puissance, de passage au domaine voici quelques semaines j'ai pu goûter un Meursault 97 assez typique de l' ancienne "école", assez monotone dans son expression en grande partie sur la réduction et le sésame grillé, la bouche en revanche envoyait encore terrible!!
Seul l' avenir nous dira, en revanche j' ai le sentiment que les rouges restent toujours friands et irrésistibles

R

assez monotone dans son expression en grande partie sur la réduction et le sésame grillé

Certains se réjouissent de "l'abandon" de cette identité du domaine, je n'en suis pas, et même s'il faut bien reconnaître la pureté des 2009 que j'ai pu goûter (village, rougeot et perrières), ce côté sésame grillé que j'aimais tant me manque un peu !

Arnould.

Domaine Coche-Dury - Bourgogne blanc - Chardonnay 2006



Bon et bien... Petite déception, ça ne goûte pas bien du tout. Grillé trop insistant... To much.... Réduction ? Bois ? Bâtonnage ou souffre trop appuyé ? Une heure après ces arômes sont toujours aussi présents. Bref peu de plaisir. Une belle étiquette. Mais un vin à revoir... Je ne parle même pas des prix du marché.

Tiens, après la guerre Vins natures / Vins conventionnels, un nouveau front vient de s'ouvrir : les "Jean-François" contre les "Raphaël". A mon avis, c'est plus intéressant comme débat...

Cordialement,

Hervé

Surtout qu'il n'y a pratiquement rien de changé dans le processus de vinification et d'élevage .
L'effet millésime y est pour beaucoup . Sur les 09 , 12, l'effet solaire du millésime gomme un peu le style originel du domaine . Sur les 08 et les 07 on retrouve bien la patte . Sur les 11 par exemple , le style redevient plus marqué .
Il n'y a pas un gros changement , excepté dans le climat .....

C'est bien pour cela que je m'interroge. Pas assez de recul pour me faire un avis... Mais vous, les habitués, ne semblez pas être tous d'accord sur le changement sensible ou non du style de la maison.

Cordialement,

Hervé

Pour moi, l'éclairage d'Arnaud est très interessant (et rassurant -) car effectivement je parlais de 2009, seul millésime que j'ai goûté après 2007 (qui lui me semble correspondre parfaitement au style du domaine).

J'essaierai donc de me faire un avis prochainement en goutant un village 2008 !

Arnould.

peu de changements dans les vinifs en blanc

Peut-être des surprises en rouge

Ce qui me surprend le plus c'est que des bouteilles aussi jeunes soient ouvertes

AL

Tout simplement car c'est la première fois que j'encave des bouteilles si jeunes et que je souhaite me faire une idée. Les autres restent sagement en cave. Le prochain Meursault, ce ne sera pas je pense avant 2020.

Cordialement,

Hervé

Domaine Coche-Dury, Bourgogne blanc 2008

Camille
Comme le dit Florent, au nez on reconnait immédiatement un beau chardonnay de la Côte de Beaune.
La bouche est pleine, assez riche. A l'aveugle, je partais comme mes collègues sur un premier cru de chassagne.
Pas étonnant que Coche Dury déchaîne les foules d'amateurs. Parenthèse sur les cotes IDW qui sont assez délirantes...

Florent
Au nez on reconnait immédiatement un beau chardonnay de la Côte de Beaune, avec des arômes de beurre, noisette, fleur blanches et agrumes. Assez Riche.
L'attaque en bouche est souple, il y a un beau volume, une texture grasse mais très bien équilibrée ba une acidité juste. Assez bonne longueur.
TRES BIEN

Julien
Robe dorée.
Le nez n'est pas très expressif, sur les agrumes, un aspect salin/minéral plutôt prononcé. Aussi le beurre avec le réchauffement.
C'est en bouche que le vin est impressionnant. Une grosse matière est présente, c'est presque huileux, très gras mais aussi tendu en seconde partie de bouche.
Finale très correcte!

Bouteille dégustée à l’aveugle lors de la dernière soirée 2014 de LPVLyon2 le 10 Décembre

[size=large]Domaine Coche-Dury, Meursault, 2011[/size] by Chris.

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Clément
Le nez est magnifique et d’une pureté impressionnante. Le grillé, la cacahuète et l’amande se succèdent avec splendeur. La bouche est un modèle d’équilibre avec une longueur énorme. L’acidité haute m’a beaucoup impressionnée également. Excellent. Merci Christophe de m’avoir fait déguster mon 1er Coche Dury !

Raphaël
Le nez est très grillé, superbe équilibre en bouche, une bonne acidité, très crayeux, avec peu de fruit comme le souligne Christophe. Grande longueur. Un vin à ce stade pas très complexe, "évident" dans un certain sens mais en même temps je ne suis pas habitué à en boire et j'ai adoré son côté très élégant.

Benoit-lbb
Couleur pâle. Premier nez avenant avec une légère réduction et des sensations de grillé. C’est ce grillé qui prend le dessus ensuite avec peu de fruit et très en retrait. La bouche présente en belle rondeur, toujours sur ces notes boisées grillées. Là on trouve pas mal de citron, de vanille, un peu de fruit blanc pas très mûr. C’est simple, très boisé mais bien maîtrisé et j’aime bien. Très Bien. Chris + Bourgogne + Grillé = mon premier Coche ? Bingo !

Nolwenn
Nez sur le grillé et la vanille ainsi que du citron. En bouche c'est frais, long, salivant avec beaucoup d'ampleur. La persistance dure pas mal de temps et laisse ressentir une grosse acidité. Très beau vin que j'ai trouvé archétypal du Meursault comme on aimerait en boire souvent.

La revanche des cochophiles

Domaine Coche Dury, Bourgogne Aligoté, 2012



Robe grisée très claire.
Nez assez discret, sur des notes minérales et un léger boisé.
Bouche avenante, à la jolie matière ample et grasse dans un registre qui sait rester traçant.
L'aromatique est en phase avec le nez, un peu austère, sur l'anis, un peu de pétard.
Finale facile et tonique, d'une honorable longueur.
Un bon aligoté.

Domaine Coche Dury, Meursault, Les Chevalières, 1996



Robe nettement dorée.
Aucun doute qu'on a plongé en âge avec ce nez délicat, sur un très fin grillé, des senteurs de peau d'orange et des notes métalliques, de celles qui font hululer nos punks à chien. L'aération ramène de fort sympathiques notes de fleurs blanches et d'amande.
L'attaque en bouche est d'une grande tension, sur une acidité effilée qu'une matière de beau volume parvient à équilibrer.
L'ensemble créé est très agréable, plein de tonus et de droiture, sans déficit de chair.
La finale est toutefois marquée d'une certaine amertume et d'une petite sécheresse qui la déséquilibrent un peu et lui font perdre en fraicheur.
Plutôt très bon même si je pense qu'il est temps de le boire.

Domaine Coche Dury, Volnay 1er Cru, 2007



Robe assez claire, sur un grenat léger marqué d'une petite évolution roussie.
Très beau nez, précis et fin, appétissant car très pinot, sur la fraise et la framboise enrobées de légères senteurs fumées.
Attaque assez serrée, sur une matière délicate et peu extraite qui laisse s'exprimer de beau goûts de fruits rouges.
Le boisé semble néanmoins un petit peu marqué, à la fois aromatiquement mais aussi dans sa présence tactile qui a tendance à devenir légèrement asséchante, comme si l'élevage avait été un peu ambitieux pour ce millésime sans grosse matière.
La finale, en particulier sur le plat, reste néanmoins longue et très agréable, par sa franchise de fruit et sa fraicheur délicate plus que par sa puissance.
Très bon, dans un registre assez léger qui conviendra bien aux viandes blanches.

La revanche des cochophiles

Domaine Coche Dury, Meursault, Les Rougeots, 2005



Robe nettement dorée.
Superbe nez de bourgogne bien élevé, sur des senteurs florales, de zeste d'orange, de fumée et de léger boisé. L'ensemble est aussi évident que précis, d'une évidente lisibilité !
La bouche est magnifique d'équilibre, sur une matière impressionnante de volume parfaitement contenu, carénée par une acidité idéale qui crée un équilibre aussi confortable que puissant, tout en rythme et en générosité.
Le vin ne cesse de gagner en présence au fur et à mesure de son aération dans le verre, sur une aromatique encore très jeune, sur les fleurs blanches et la noisette fraiche.
La finale est délectable, à la fois impactante et d'une persistance remarquable.
Superbe vin, à l'avenir grand ouvert.
Impressionnant à ce niveau d'appellation !

Domaine Coche Dury, Corton Charlemagne, 2002



Robe un peu plus dorée que le Rougeots.
Nez assez discret, serré, sur l'anis, l'orange confite et une toute petite note inquiétante que je trouve un peu liégeuse.
Nous allons tous les trois goûté le vin en silence et chacun va vite sentir dans le regard de l'autre qu'il y a comme un mais.
Toute la difficulté et naïveté de croire poser un jugement définitif sur un vin à partir d'une bouteille me saute aux yeux comme jamais.
Car ce vin reste parfaitement correct, totalement à même d'apporter un certain plaisir par sa fraicheur, son allant et sa belle matière ciselée. II est même plutôt très bon.
Mais pour l'avoir bu l'an dernier avec Alain chez Raph' , aucun doute que notre bouteille ce jour avait comme une rayure sur la carrosserie, semblant curieusement corsetée, sans grand relief ni capacité de relance.
Dommage que ce croche pied car ce vin a tout d'un très grand.

[size=x-small] La revanche des cochophiles [/size]

Domaine Coche-Dury, Puligny Montrachet, Les Enseignères, 2005



Robe à peine dorée.
Nez un peu brouillon, compromis de notes de lait d'amande, de fleurs blanches et d'un petit quelque chose, sur le huileux, qui parasite un peu l'ensemble et pourrait laisser à penser à un début d'évolution. Le fond de bouteille terminée le lendemain avait gagné en précision et en droiture, je penche donc pour une petite réduction.
La bouche est en revanche très agréable, sans le volume remarquable du Rougeots de la veille toutefois, très élancée, à la fois droite et nerveuse mais sans déséquilibre ni morsure acide. La matière est glissante comme de l'eau de roche, d'une jolie constitution quoique peut être un peu linéaire.
Les goûts sont francs, très sur l'amande et les fleurs blanches.
La finale est salivante à souhait et appelle à se resservir sans fatigue ni saturation.
Très bon.

Oliv,
Corton Charlemagne 2004 et 2006 attendent......même si le 2002 l'an dernier était Immense, je vous rappelle tout de même que le 2003 n'a pas été surpassé, il reste Exceptionnel....X( hein Al !?

Domaine Jean François Coche-Dury, Corton Charlemagne 2004

Retour sur une bouteille déjà bue en décembre 2011 ; cette bouteille succède à un Puligny Montrachet, Les Pucelles, domaine Leflaive 2006.
Curieusement le CC me paraît plus jeune que celui de 2011 : la robe n’est pas encore franchement d'un jaune soutenu, des arômes floraux subsistent, qu’égratignent à peine de fines notes de noisette.
En bouche c’est ample, ça tapisse la bouche avec puissance… Beaucoup de longueur. Comme d’habitude la marque du CC, très différente de celle plus précise, plus ciselée, du Meursault Perrières (de ce domaine), s’affirme avec force. Le Puligny, pourtant apprécié quelques minutes auparavant est presque oublié. ****
Le plus curieux de cette dégustation réside dans l’amélioration que j’ai cru déceler entre ce vin et celui de 2011... Peut-être que la bouteille précédente était moins à son optimum? En tout cas, ce millésime décrié, quoique plus appréciable en blanc qu’en rouge, peut réserver encore de belles surprises sans avoir néanmoins une longévité sans limites.

AL

Domaine Coche-Dury, Bourgogne blanc 2008.

Bu ce midi en apéritif au restaurant :

le nez est d'une belle expression, allant de notes de citron vert, de pamplemousse, de brioche et de fleurs blanches. La bouche est riche et souple à la fois, une belle acidité accompagne le palais du début jusqu'à la fin de la perception. Un très beau vin qui pourra encore attendre quelques années sans souçis(tu)

Salutations vineuses,

Christophe

Pommard Domaine Coche Dury "Vaumuriens" 2005
Nez assez pur de pivoine, d'agrumes, de framboise avec une perception de fruit acidulé, puis à l'aération dans le verre un côté mentholé frais ressort. Un côté terreux apparaitra le lendemain.
La bouche est fraiche, assez grasse, pleine de fruit et plutôt délicate. On perçoit une très légère sucrosité bienvenue, de la maturité mais un bel équilibre sur un profil sans trop de puissance mais plein. Sur la finale de longueur correcte quelques tannins sont perceptibles avec une fine amertume. Joli fond de verre mentholé et floral. Très bon. Très Bien.

Tiens, il n'y a pas qu'oliv qui boit du Coche
Mais si c'est bon en rouge aussi...

al

Domaine Jean François Coche Dury, Meursault 1er Cru, Perrières, 2001. :

Dégusté hier soir :

après une aération de 2 heures, le nez nous dévoile une multitude d'aromes allant de la brioche, des fleurs blanches, des amandes, de la bergamotte, du pamplemousse et de zestes d'orange.
La bouche nous entraîne sur un parfait équilibre entre richesse, tension et complexité. Que dire de la finale quasi parfaite comme l'accord avec une fricassée de homards... Qu'est ce que c'est bon, pas sur que je résiste à ma dernière bouteilleB)

Salutations vineuses,

Christophe

Bourgogne 2010 du domaine Coche Dury

Bouteille dégustée à l'apéritif, provenant du plus grand cochophile connu, en compagnie de mollusques au cury délicieux, dont j'ai déjà oublié le nom.

Belle robe or. Nez floral, fruité et légèrement épicé, ça sent bon le chardonnay de belle qualité.
La bouche est à l'unisson de la jeunesse et des qualités perçues au nez : fraîcheur, élégance et harmonie.
Pas de notes grillées, longueur honorable. Très joli Bourgogne.

Bon dimanche
Phil

ne serait-ce pas des tellines le mollusque Phil?

C'est exact Laurent

Jamais gouté et je ne connaissais pas.... J'ai fait une recherche et ça a l'air d'être entre la coque et la praire.