Bon bah ok trouver de la rafle dans un vin sans rafle ce n'est pas de l'interprétation...merci Laurent ton record de mauvaise foi vient d'être battu

je m'excuse d'insister Nico mais inter prêter c'est goûter avec sa tête quand on sait ce qu'on goûte. Quand tu sens de la rafle à l'aveugle, tu m'expliqueras où est l’interprétation?

Bein quand tu sens de la rafle alors que çà n'en est pas c'est que c'est clairement une interprétation d'une sensation erronée... CQFD non ?

Juste un petit commentaire Sylvain Pitiot au Clos de Tart faisait déguster à l'aveugle des pièces éraflées et d'autres non. Nous étions 12 professionnels et amateurs et nous étions presque tous à 50% d'erreurs. Vous voyez ce que je veux dire. Pas facile à reconnaître, on fait souvent l'erreur d'interprétation végétale - vendange entière comme Luc l'a fort justement souligné.

Didier

DidierT écrivait:

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> Nous étions 12 professionnels et amateurs et nous étions presque tous à 50% d'erreurs.

Me voilà rassuré, je ne suis pas si nul que ça...

Disons que tu es aussi nul qu'eux (100% vanne je précise)

Bein quand tu sens de la rafle alors que çà n'en est pas c'est que c'est clairement une interprétation d'une sensation erronée... CQFD non ?

bah non puisqu'à l'aveugle, tu ne sais pas que cela n'en est pas.
et je maintiens en outre que la rafle de VE a une odeur singulière. Pourquoi la retrouve-t-on parfois dans des vins égrappés et donc on se trompe, ça je n'ai pas la réponse.

enzo d'aviolo écrit: Pourquoi la retrouve-t-on parfois dans des vins égrappés et donc on se trompe, ça je n'ai pas la réponse.

Peut-être parce que ce n'est pas un arôme aussi spécifique que tu sembles l'imaginer...

Luc

Exactement, c'est bien que cet arôme n'est pas aussi "clair" que çà, en tout cas sur des pinots, au moins....

Domaine Coche-Dury Meursault Villages 2005
Bouteille bue à l'aveugle. Le nez, beurré et parfumé, envoie vers le chardonnay. La première gorgée me pousse à penser Mâcon. Puis, s'ouvrant dans le verre, sa largeur et sa puissance vers la Côte de Beaune. Plutôt Meursault ou Chassagne que Puligny, car il me manque du "minéral". C'est très très bon, et très long. Superbe équilibre. A la découverte de l'étiquette, je suis un peu honteux d'avoir pensé en premier lieu à un Viré Clessé, mais heureux d'avoir goûté mon premier Coche et de pouvoir affirmer à présent que j'aime ce style de Meursault. Par contre, au prix du commerce, je préfère reporter mon choix sur d'autres vins de la région, ou d'autres producteurs.

Peut-être parce que ce n'est pas un arôme aussi spécifique que tu sembles l'imaginer...winking smiley

comme les arômes de boisé où il n'y a pas de bois en fait. humm...
ce n'est pas clair pour toi, pour moi ça l'est sur cet arôme, pas pour autant que j'aurais la prétention de dire que je ne me trompe jamais.
chaque fois que tu te trompes, crois que ce que tu as perçu n'était pas si clair que cela? je n'irais pas l'imaginer pour toi en tout cas.

Exactement, c'est bien que cet arôme n'est pas aussi "clair" que çà, en tout cas sur des pinots, au moins....

au contraire, c'est plus marqué sur des équilibres septentrionnaux que méridionnaux à mon sens. Mais encore une fois, des gens pour qui quelquechose était très clair en goûtant à l'aveugle et qui tombent de leur chaise après, j'en ai tellement vu....

Laurent, pour tenter d'être plus clair avec ce que je veux dire, il faut se référer aux notions de sensibilité et de spécificité.
Un test (par exemple la détection de la présence de cette note végétale particulière que tu attribues à la rafle) peut être sensible (tous les vins ou la très grande majorité des vins non éraflés présentent cet arôme), mais peu spécifique (à savoir que des vins éraflés peuvent également présenter cet arôme).
Un peu comme le pétrole et le riesling.
Finalement, je ne sais pas si c'est beaucoup plus clair...-

Luc

Domaine Coche-Dury Meursault Villages 2007.
C'est très bon. Je dirais classique de Coche Dury avec quand même une acidité assez marquée (millésime surement). Peut attendre. TB

bon we

Pierre LPV Lyon

Meursault Village 2000 Domaine Coche-Dury

Hier chez Rouge Tomate NYC, je retrouve des amis, ce qui m'a permis de féliciter notre nouvelle Master Sommelière la toujours pétillante Pascaline Lepeltier. Petit clin d'œil à Rachid à qui elle passe le bonjour.

Après un beau Champagne de David Léclapart L'Artiste 2009, Pascaline nous sert à l'aveugle le Meursault village 2000 de JFCD, wouah quelle complexité au nez, on sent un vin en pleine maturité. Le bouquet est intense, des arômes de différents thés qui nous font voyager. En bouche, c'est un vin avec du volume, du gras. Une puissance tranquille se dégage de cette bouteille qui finit sur une belle fraîcheur. C'est clairement un millésime plutôt chaud, c'est un 2000, je pensais à 2002 vu la qualité. Encore bravo à Jean Francois Coche pour sortir de telle bouteille dans ce genre de millésime.

Nous avons suivi avec un Volnay-Santenots 1990 Robert Ampeau superbe aussi pour sa complexité et élégance, et fini avec un Barolo 2001 de Bartolo Mascarello d'une puissante élégance. Une excellente soirée sur le menu dégustation de Rouge Tomate.

Didier

Un test (par exemple la détection de la présence de cette note végétale particulière que tu attribues à la rafle) peut être sensible (tous les vins ou la très grande majorité des vins non éraflés présentent cet arôme), mais peu spécifique (à savoir que des vins éraflés peuvent également présenter cet arôme).
Un peu comme le pétrole et le riesling.
Finalement, je ne sais pas si c'est beaucoup plus clair...smoking smiley

en relisant 4 fois j'ai compris
ok pour le terme spécifique puisqu'effectivement on peut le retrouver ailleurs que dans les VE, peut-etre que caractéristique (mais pas exclusif) convient mieux en plus d’être "sensible" sur les VE comme tu l'as écrit.
Il ne me semble pas interpréter quand je sens cet arôme (même si je me trompe), contrairement au fait que je puisse interpréter si je sens de la vanille pour écrire qu'on est en présence d'un élevage boisé.

Domaine Coche-Dury Meursault Village 2008 :

Salut à tous,

Un week-end festif et ce fut l'occasion de déguster un Meursault Village C. & R. Coche-Dury 2008 : ce vin à la robe claire et brillante est plutot très ouvert; un nez grillé de noisette, de cacahuete (comme Les Tessons P.Morey 05 de la veille) et les zestes d'agrumes se mèlent au nez. En bouche on a du gras, de la tension, de la fraicheur et un gros volume qui laissent place à une longueure rare sur un vin de cette appellation...L'un des plus beaux "simple" village de Meursault que j'ai dégsuté ... Est ce la peine de dire que j'ai completement fondu pour cette bouteille ? :)o
J'ose à peine imaginé que d'ici quelques années il sera meilleur !
a suivre donc...

Patrice D

On se détend !

Alors que je cherchais si une rubrique dédiée au jambon persillé existait sur LPV pour vous signaler ce délectable article qui m'a limite fait basculer de ma chaise , je suis tombé sur ce vieux post de François Audouze et me suis dit qu'il méritait un petit remontage dans la rubrique du domaine.

Oliv

Domaine Coche-Dury - Meursault village 2006 :

Décidément, mon expérience sur les 2006 du domaine, n'est pas terrible.

J'avais été passablement déçu d'un Rougeot 2006 en juillet dernier (voir commentaire en page 71). Nouvelle expérience dans un restaurant de Boston connu pour pour la qualité de sa carte des vins, avec mon bon ami DidierT. Nous choisissons pour ouvrir le repas un Meursault Village 2006. Autant dire que la bouteille nous a laissé pour le moins circonspects. Tant au nez qu'en bouche, nous n'étions pas sur Meursault, donc a fortiori par sur Coche. Pas de note de grillé, pas d'arômes typiques du Chardonnay. Pas d'acidité. A l'aveugle, j'aurais avancé un pinot blanc sans classe et sans pédigré.

On était tellement loin d'un Meursault de Coche que nous nous sommes demandés si la bouteille était une vraie. La réputation du restaurant et la bonne entente entre DidierT et le patron ne nous ont pas poussés à poser plus de questions, mais c'est vraiment étrange. Je ne pense pas que ce soit un problème de bouteille car le vin n'avait aucun défaut organoleptique, il était juste 'à côté de la plaque'.

Vos expériences sur cette bouteille m'interessent.

Bonjour suite à ton post j avais goûté le meursault village 2006 il y'a 1 an et je me retrouve pas du tout dans tes dires .. Je l avais pris au pot d Etain en étant un peu septique au début mais une fois ouvert j avais retrouvé les caractéristiques du domaine sans aucune lourdeur même du au millésime ..()
Peut être un problème de bouteille ou une mauvaise phase ..

Franck

J'ai eu à ouvrir 4 bouteilles (de mémoire) sur ce millésime (d'après mon fournisseur il s'agit de Narvaux étiquetés en village) et je n'ai pas eu ce soucis ni de bouteille déviante.

Toutes les bouteilles que j'ai ouvertes sur ce millésime (dont Village et Rougeots) m'ont bluffé en "surpassant" le millésime...(sauf peut être le Puligny). Problème de bouteille pour vous à mon sens...

Arnould.

Pas le même ressenti sur Puligny 2006 bu il y a un peu plus de 1 an . Superbe bouteille d'une finessse étonnante qui tranche avec les autres vins du domaine et avec la faiblesse supposée du millésime .

Je n'ai pas bu le meursault village 2006 . En revanche et curieusement , alors que je suis un fan absolu de tous les vins JFCD , y compris les simples Bourgogne, les aligotés et les rouges , les seuls qui ne m'aient jamais "bluffé" sont les 3 Meursault villages que j'ai bus . Probablement pas les bons millésimes ou pas bus au bon moment ??

Bonjour à tous,

J'ai une petite question concernant le bouchon des millésimes de Corton avant 1990 : "quel est le marquage sur ceux-ci ?", millésime, nom du domaine, mise à la propriété...
Merci pour vos réponse;)

Salutations vineuses,

Christophe

NyGiants écrivait:

---

> Décidément, mon expérience sur les 2006 du
> domaine, n'est pas terrible.
>
> J'avais été passablement déçu d'un Rougeot 2006 en
> juillet dernier (voir commentaire en page 71).
> Nouvelle expérience dans un restaurant de Boston
> connu pour pour la qualité de sa carte des vins,
> avec mon bon ami DidierT. Nous choisissons pour
> ouvrir le repas un Meursault Village 2006. Autant
> dire que la bouteille nous a laissé pour le moins
> circonspects. Tant au nez qu'en bouche, nous
> n'étions pas sur Meursault, donc a fortiori par
> sur Coche. Pas de note de grillé, pas d'arômes
> typiques du Chardonnay. Pas d'acidité. A
> l'aveugle, j'aurais avancé un pinot blanc sans
> classe et sans pédigré.
>
> On était tellement loin d'un Meursault de Coche
> que nous nous sommes demandés si la bouteille
> était une vraie. La réputation du restaurant et la
> bonne entente entre DidierT et le patron ne nous
> ont pas poussés à poser plus de questions, mais
> c'est vraiment étrange. Je ne pense pas que ce
> soit un problème de bouteille car le vin n'avait
> aucun défaut organoleptique, il était juste 'à
> côté de la plaque'.
>
> Vos expériences sur cette bouteille m'interessent.

Va falloir rattraper ça dans 15 jours

totolouga écrivait:

---

> Faudra voir avec d'autres millésimes... smoking
> smiley
>
> X(

ça peut...
AL

C'est fait !

Bon pas eu le temps de faire le CR, j'attends la base d'Oliv......

Le Corton Charlemagne 2002 de Coche Dury... IMMENSE...mais comme je le disais par mail à Robert le 2003 restera toujours dans ma mémoire...INOUBLIABLE !

Les suivants vont avoir du mal à être au dessus......X(

Edit: être au dessus rien d'impossible, tout est relatif...n'est ce pas Al puisque le second 2002 que tu as bu dans la même semaine (oui, oui, un deuxième CC 2002 de Coche en moins de 7 jours...-..) était un poil au dessus.....

Bu pendant une superbe semaine en Bretagne

Domaine Coche Dury, Meursault, Les Luchets, 2005



Robe jaune paille.
Nez brouillon, semblant attaquer du côté obscur de la pomme pour se rafraichir rapidement sur le citron confit et finalement revenir sur des notes de fruits secs un peu bizarres.
Bouche sur un volume intéressant et une acidité sans agressivité mais qui semble quand même un peu alanguie, presque fuyante.
L'aromatique reste toujours indéniablement marquée par une légère oxydation, rarissime au domaine mais perceptible sur cette bouteille, sur une toute petite touche de noix-noisette peu intéressante.
La finale un peu tombante n'a rien d'enthousiasmante.
Honnête vin quand même mais illisible en l'état. Impossible de retrouver le domaine à l'aveugle !
Une phase ? Une bouteille en dedans ? Prémox ?
A revoir.

Bu pendant une superbe semaine en Bretagne

Domaine Coche Dury, Meursault 1er Cru, Les Caillerets, 2002



Oliv
Robe claire, sur un jaune paille marqué de reflets verts.
Très beau nez précis et fin, sur des notes florales et anisées enrobées d'une touche fumée. Beaucoup de classe !
Bouche dense, sur une attaque douce à la suavité certaine qu'une belle acidité vient vite trancher.
L'ensemble produit est ample et confortable, d'une grande maitrise tactile, sur un point d'équilibre assez large mais sans excès de rondeurs.
La matière tapisse le palais dans un ensemble glycériné et savoureux, sur de beaux goûts floraux et minéraux.
La finale est longue et d'une grande persistance.
Très bon vin, parfait sur le homard !

Raphaël
Ouaouch, ca envoie déja au nez !
En bouche c'est salivant, rien que d'y penser. C'est précis, beaucoup de gras vient tapisser les joues et la longueur est superbe. Excellent

Domaine Coche Dury, Corton Charlemagne, 2002



Oliv
Robe sur un léger doré.
Nez somptueux, un cran au dessus du Caillerets, d'une droiture et élégance remarquables, sur des notes de poire, d'anis et un enrobage minéral du plus bel effet. Irrésistible !
La bouche est impressionnante de tension maitrisée, toute en profondeur verticale et en densité, avec un impact et une présence sur le palais remarquables.
Son acidité laser est parfaitement intégrée à une matière à la puissance évidente et qui s'exprime pourtant de manière totalement cristalline, sans aucune aspérité ni déséquilibre.
L'aromatique est précise, délicate et agréable, parfait compromis de notes florales et minérales.
Seule la finale encore serrée, presque tannique et étirée par de fins amers me laisse à penser que ce vin doit être encore attendu quelques années pour être parfaitement à point.
Un superbe vin qui m'a furieusement rappelé l'équilibre du grandissime 92 !
Un futur très grand !

Raphaël
Le nez est sublime de perfection, pas trop toasté.
En bouche, que dire c'est une explosion de saveurs qui tendent les gencives juste comme il faut afin de donner une longueur exceptionnelle.
Je n'ai pas gouté le 92 mais le 2003 restera à jamais dans ma mémoire comme Exceptionnel, actuellement je le place devant le 2002. Mais la semaine suivante un CC 2002 issu d'une cave un poil chaude était au top donc comme dit Oliv c'est peut être à attendre un peu.
En tout cas on peut dire sans forcer que c'est IMMENSE.

Al'
Robe jaune clair avec encore quelques reflets verdâtres, arômes classiques du domaine peu marqués. Les perceptions sont plutôt orientées vers les fleurs blanches.
Le vin est tout en droiture conjuguée avec une aromatique bien en place et très pure.
Un vin qui donne beaucoup de satisfactions et encore plus de promesses pour dans quelques années. ****(*)

A quelques jours d’intervalles, j’ai l’opportunité de déguster la même bouteille (à l’aveugle), provenant d’une cave un peu plus tiède… Le contraste est saisissant…

Robe d’un beau jaune d’or.
Au nez une énorme intensité avec les arômes-maison très présents : pain grillé et beurre. La bouche est ample tout en conservant une tension remarquable. La persistance aromatique est incomparable… La quintessence du Bourgogne blanc (je précise "pour mon palais")).
En cinq jours, voilà la "promesse" avérée et confirmée.
Un très grand vin à maturité pour cette seconde bouteille.
*****

Bu pendant une superbe semaine en Bretagne

Domaine Coche Dury, Bourgogne Aligoté, 2011
Araignées de mer



Robe presque cristalline, grisonnante.
Très joli nez léger et fin, sur les fleurs blanches, le citron vert et des notes mentholées très agréables.
Attaque sympathique, sur une jolie acidité salivante avec un petit côté fraichement citrique. Le milieu de bouche manque toutefois un peu de volume, sur une petite morsure âcre qui lui fait perdre en équilibre.
Finale simple, à la limite de la sévérité.
Correct.