Bus ces 2 dernières semaines
2 Vouvrays :
Clos NAudin 1998
Clos Du Bourg 1998

et 1 Savennières :
Clos St Yves 1996

de très loin j'ai préféré le Savennières. Dernière bouteille des 6 que j'avais achetées en 2001. Ce vin m'a toujours enchanté par sa maturité sans éxubérance, sa richesse sans lourdeur et sa fraicheur sans acidité sailante.

Les 2 Vouvrays souffraient pour moi dans les deux cas de manque de maturité, d'une certaine verdeur et d'arômes végétaux que je retrouve souvent dans cette région (un côté tisane/pharmacie). Le plus "réussi" était tout de même assez nettement pour moi celui de Foreau. Le Vouvray de Huet étant pour moi dépourvu de toute gourmandise.

Un homme averti en valant deux j'échangerais aujourd'hui volontiers 2 bout de ces Vouvray contre une de ce Savennières. MAis ça ne vaut que pour moi (et ceux qui se sont régalé avec moi avec le Clos St Yves) et je n'en tire pas de conclusions générale meme si je crois que ma toute petite expérience du chenin ligérien (de toutes façons je ne vois pas d'autres qui valent la peine de sortir le tire-bouchon) me conduit plutôt ver Savennières que Montlouis/Vouvray... Ou que les Anjous blancs que je trouve souvent trop riches et massifs.

Vincent, je ne comprends pas. Echanger ce qui n'est pas inter changeable.
Chenin Ligérien certes, mais quand même deux types de sol complètement différents et deux millésimes qui ne le sont pas moins.
Je crois sincèrement que mettre cette étiquette générique "chenins de la Loire" (désolé, je prononce pour ma part toutes les lettres) ne veut pas dire grand chose quand il s'agit de parler d'un Savennières et d'un Vouvray. Ce sont des vins de style tellement dissemblable que c'en est une gageure. Je conçois par contre tout à fait qu'un amateur de riesling de schistes préfère nettement les Savennières. Une fois de plus c'est culturel.

Je n'avais pas d'idée pour une autre titre...
je remarquais juste que ces derniers temps j'avais toujours plus de plaisir avec les Savennières qu'avec les vins de Vouvray. Et sans tirer de conclusions.

Je ne pense pas que ce soit du au schiste.

Pour le riesling par exemple il est appréciable (et je l'apprécie) sur tous les types de sol (granit, grès, argilo-calcaire, calcaro-gréseux, schistes etc etc etc) et aucun n'a plus ma préférence. Par contre si j'ai remarqué que les rieslings sur schiste ou grès s'appréciaient aisément à des niveaux de 12/12,5% -mais SECS- les rieslings de "calcaire" ont plutôt besoin d'être ramassés à 13,5/14%.
Je me sens souvent frustrés devant certains rieslings de calcaire secs et ramassés à 12/12,5% ou certains Vouvray parce que je ressens un manque de maturité spécialement dans une acidité trop malique. Il y a aussi un choix d'élevage court et de mise en bouteille précoce quand à mon goût le vin aurait besoin d'un long élevage sur lies (avec FML éventuellement).

Je continuerai à boire les deux vins mais je suis impatient de retrouver un grand Vouvray mûr et riche. Alors que j'apprécie dans le Clos SY 1996 une fraicheur qui peut parfois manquer dans certains millésimes de Savennières. Je sais bien que le combat était un peu déséquilibré entre 2 vins de 1998 et un 1996.

je suis d'accord avec toi sur l'équilibre acidité/ maturité des vins issus de terroirs calcaires. C'est un équilibre qui ne se trouve qyue dans les grands millésime, à mon avis, mais quand cela se produit, alors c'est magique! (cf 2002)

Et je crois que c'est toi qui faisait remarquer que le réussite était plus souvent au rendez-vous -à ton goût- à Vouvray/Montlouis sur des demi-secs que des vrais secs.

Savennières aussi c'est magique dans les grands millésimes... Et sans doute plus facile d'approche le plus souvent.

je confirme mon goût pour les demi-secs, effectivement.
Nous en parlions la semaine dernière avec Ptiphilou que j'ai eu la chance de rencontrer enfin. Mais à ce sujet nous n'étions pas tout à fait d'accord. La plus belle bouteille qu'il m'ait été donné de goûter parmi les chenins 2002, c'est sans conteste le Mont demi secs que je prends pour être un très grand vin.
Si je reconnais la grande qualité du sec dans ce millésime, au même titre que celle des Choisilles de Chidaine, du vin de Forreau et des VV éparses de Bellivière, cette bouteille possède un éclat et une pureté que j'ai ressentis comme inégalés par les secs qui sont néanmoins des grands vins.
Ptiphilou donnait sa préférence aux secs.

C'est exact Jérôme, d'ailleurs le Mont sec possède 11g de sr qui le classe presque parmi les demi-secs. Mais on ne les a pas goûtés au même moment et puis les goûts et les couleurs... L'important, c'est d'y trouver du plaisir.
Perso, j'aime autant les Jasnières que les Vouvray, Montlouis ou les Savennières. Pas le même équilibre, pas tout à fait les mêmes associations mets/vins, je pense, des plaisirs différents kwaou.
Vincent, goûte ne serait-ce qu'un Haut-Lieu sec 96 de Huet, pour voir ce qu'est un Voucray mûr, de belle année. Je reconnais que la version demi-sec est à tomber.
Juste une chose : dire que les Savennières sont plus souvent mûrs me semble hasardeux. Le schiste induit pas mal de stress sur les vignes (contrairement au tuffeau et aux argiles de Montlouis et Vouvray), d'où des blocages de maturité assez importante qui engendrent la fameuse amertume des Savennières.
Et puis dans tout celà, il ne faudrait pas oublier le Vendômois ni surtout le Saumur ;-)
Bon w.e.
Phil
(j'ai ouvert ce soir un Vigne Française 02 d'Angéli, je sens que je vais me régaler ;-) et puis après, y'a Barral trad 01 et Haut Bergeron 97, miam !)

Petit message à " ptit filou " ...j'aimerais avoir des conseils d'achat sur les Savennières , tes préférences ! La cave S A distribue les vins du château de Chamboureau ( =tes cuvées ) en 2001 ...faut il attendre les 2002 !

Sinon , dans les dernières bouteilles dégustées en Loire : Bellivière V V 2002 , BAumard 97 cuvée Ste Catherine et Clos du Papillon 96 ...de très belles bouteilles . J'ai également récupéré une caisse de 2002 sec et quelques moelleux 97 de Foreau .

Je n'oublie rien, j'étais juste à certaines réflexions induites par des dégust récentes.

LE 96 dont tu parles je ne l'ai qu'en version 1/2 sec !!

Saumur n'a jamais encore franchement emballé mon palais en blanc... mais j'en ai bu si peu.

J'ai bien aimé le Roche aux Moines 01 et surtout la cuvée Chevalier Buhard, très joli liquoreux, que je laisse dormir en cave.
Les 2002 devraient être encore meilleurs, mais je n'ai pas pu les déguster quand je suis passé au domaine.

Sinon, ce soir, nous nous sommes pas mal régalés : le Vigne Française 02 de Mark Angéli a du potentiel, mais fort joli dès maintenant, un nez assez envoûtant ; ah c'est sûr, l'équilibre n'est pas du tout le même que les chenins de Touraine, l'acidité paraissant plus en retrait. Pour moi, ça "vibre" moins que les vins de Chidaine, de Foreau ou Huet. A voir dans quelques années.
Barral trad 2001 est un fort sympathique Faugères, désormais un peu "fermé", plus animal qu'en décembre dernier, mais s'ouvre plutôt bien après passage en carafe. Vin qui appelle un gibier.
Le Sauternes Haut Bergeron 1997 offre un réel plaisir, superbe avec une tarte bourdaloue aux abricots et glace au calisson.
Bonne nuit
Phil ;-)

Aah! Cette mode des demi-secs!... ;-)

Je me demande si les vignerons, parfois, ne "laissent" pas un peu de SR pour cacher la misère!?...

Ouverts à table récemment, des Savennières 2000 (y compris Roche-aux-Moines) qui ne m'ont pas... bouleversé!

Arômes diffus et quelque peu suspects... bouche courte... pointe d'amertume en finale, bof!...

Savennières peut atteindre des sommets dans les beaux millésimes. Les passionnés apprécient comme il se doit les autres... pour le fun!... ;-)

Pour le reste, tout porte à croire (et ce n'est pas une nouveauté!) que les CR des amateurs "un peu loin de la Loire" nous parlent souvent de Baumard, de Chamboureau et de Closel, accessoirement des vins de Mme Laroche. Non que les goûts soient nécessairement "formatés", mais la diversité des Savennières est plus large que çà, que ceux-là.

Eric Morgat au Domaine de la Monnaie et Damien Laureau y travaillent. Vincent Ogereau peut-être dans un autre registre. Nous attendons de pouvoir goûter le Savennières de Jo Pithon!...

Beucoup d'Anjou blancs sont aussi à découvrir : Leroy, Bernaudeau, Van Ettinger (la "mouvance" Angeli), mais aussi Pierre Bise, Delesvaux ou encore Suronde (avant le changement de propriétaire, même s'il ne faut pas craindre de bouleversements!...).

Je sais, ce "match" Savennières-Anjou reste à programmer!... Promi, si j'ai un peu de temps cet hiver... Des volontaires pour y participer?... ;-)

Pour ce qui est des vins de Touraine, c'est un autre monde!

Cordialement,

PhR

> >
> Beucoup d'Anjou blancs sont aussi à découvrir :
> Leroy, Bernaudeau, Van Ettinger (la "mouvance"
> Angeli), mais aussi Pierre Bise, Delesvaux ou
> encore Suronde (avant le changement de
> propriétaire, même s'il ne faut pas craindre de
> bouleversements!...).
>
>
Je viens de faire des petits achats à la cave sa ( Anjou 2002 de Leroy , Anjou 2002 de Fesles ) ...pour les Savennières j'ai préféré attendre les 2002 : en vente les 2001 du château de Chamboureau Roche aux Moines " Chevalier Buhard"2001 et Clos du Papîllon ...je pense que la meilleure solution , c'est encore de se rendre sur place pour déguster toutes les belles cuvées de la région ...ET CE PETIT MATCH me titille un petit peu , j'aimerais bien pouvoir me libérer avec mon ami Christophe qui va souvent dans la région ..En attendant , nous nous préparons pour un petit séjour en Bourgogne ( avec un certain R V au Clos de Tart ..j'en salive d'avance .

L'Anjou 2002 de Leroy est un "must" absolu!...

Dans la région, certains glosent sur "l'élevage bourguignon" de certaines de ces cuvées!... Pourtant, une dégustation fûts après fûts chez Richard Leroy, y compris de lots entonnés en barriques venant en droite ligne de Bourgogne, vaut mieux qu'un long discours!... A moins que là, le chenin n'en démontre parfois au chardonnay!...

Hé, he!...

@+

PhR

merci pour cette réponse rapide ...je vais ouvrir une bouteille ...mais surtout racheter quelques bouteilles pour notre soirée " Chenin " ...peut être le plus grand cépage au monde !

mode du demi sec????????
C'est une plaisanterie?

PhR a écrit:

---

> Je sais, ce "match" Savennières-Anjou reste à
> programmer!... Promi, si j'ai un peu de temps cet
> hiver... Des volontaires pour y participer?...

Moi m'sieur moi !!

cette idée de match ne me plait pas. Mais je suis partant pour une réflexion comparative. Là, je réserve sans réserve.
PHR, je suis curieux d'avoir des précisions au sujet de ta phrase sur la mode du demi sec.

Je savais que cela te ferait réagir!...

Je parle surtout de la tendance des vignerons, d'un peu toutes les régions, à "laisser" du sucre! Voir, par exemple, l'Alsace, où on va finir par avoir du mal à trouver un riesling sec!... J'exagère à peine!

Si bien que nous sommes nombreux à apprécier, parfois, ces vins qui proposent un autre équilibre... sans qu'il soit question, nécessairement, de céder à une mode!

En plus, ils se glissent fort bien sur nos tables!

Pour ce qui est des chenins d'Anjou, la réflexion, à mon sens, commence par une dégustation, large, presque exhaustive. Match aller, à Savennières, match retour en Anjou!... Après, on peut deviser longtemps!

PhR

"l'Alsace, où on va finir par avoir du mal à trouver un riesling sec!... J'exagère à peine! "

tu n'éxagères pas du tout : le riesling sec est devenu une exception. En cuvée générique il est minoritaire et en grand cru c'est rarissime. Même le sylvaner est édulcoré et certains pinots noirs maintenant gardent des SR. Pinots gris et Gew ça fait un moment qu'on a renoncé à en trouver des secs (il y en a !! et pas forcément là où on s'y attend le plus)
On est en plein de le monde de l'agro-alimentaire où on met du sucre dans tous les plats préparés.

Quant à savoir si on est obligé de gouter à tous les Savennières et tous les Anjous blancs pour se faire une idée ... Doit-on goûter tous les crus de Bourgogne chaque année pour savoir ce qu'on aime.

Je remarque juste avec ma microscopique expérience que c'est à Savennières que je me régale le plus ces derniers temps avec le chenin. Et que l'Anjou me déçoit souvent par des notes lourdes et vulgaires (un peu caramel... "lactique") et un taux d'alcool souvent bien trop élevé : 14,5/15% d'alcool ça me brule l'oesophage (je suis fragile moi). MAis je n'ai pas goûté Leroy ou Bernaudeau par exemple. Et ça fait un petit moment déja que les autres n'ont pas approché mes levres non plus.

On n'est pas obligé de tous les goûter, mais c'est plus facile qu'en Bourgogne!... 'Sont moins nombreux!...

PhR

c'est différent avec Vouvray où le demi sec est clairement un type de vin et depuis longtemps. Appellation intelligente où on module le type de vin en fonction du millésime.

Cela a été aussi longtemps le cas à Savennières! Il y a trente ans, au moins, certains millésimes n'étaient pas secs. Après, ce fut plus simple... technologie oblige!

PhR

Heu pour les gars qui hésiteraient à dire des phrases du style "ns générale meme si je crois que ma toute petite expérience du chenin ligérien (de toutes façons je ne vois pas d'autres qui valent la peine de sortir le tire-bouchon) me conduit plutôt ver Savennières que Montlouis/Vouvray..."
ben fô gouter les vins de Pinon françois ou Champion (les deux sont de la vallée de Cousses) .. Il hésiteront encore plus !

;-)

Estelle

oui et alors ??

Moi ce qui m'étonne toujours, c'est l'intérêt d'un tel message, dont on comprend mal la syntaxe et finalement le sens profond, de la part d'une (un ?) parfait(e ?) inconnu(e ?).
Parfois, c'est bien un passionné, d'autres fois... vous voudriez bien vous présenter un peu, qu'on apprenne à mieux vous connaître, si vous êtes une vraie femme, passionnée comme nous. D'avance, merci.
Pinon, on en a déjà longuement parlé sur ce forum, vous pouvez consulter les archives. Il est vrai que c'est une excellente adresse à Vouvray. Champion, pas inconnu, mais je ne me rappelle plus avoir goûté sa production. On parle aussi bcp de Delaleu dans cette jolie vallée de la Cousse.

Cordialement
Phil

"Moi ce qui m'étonne toujours, c'est l'intérêt d'un tel message, dont on comprend mal la syntase et finalement le sens profond, de la part d'une (un ?) parfait(e ?) inconnu(e ?). " c'est ce que je voulais dire en fait avec mon laconique "oui et alors ?"

Je précisais ta pensée, Vincent, pour que ce soit plus clair ;-)))

merci

mais pas d'équivoque , je n'agresse pas du tout Estelle non plus. J'ai vu qu'elle se demandait "ailleurs" si elle était la bienvenue sur le forum.

Bienvenue Estelle
et merci mais j'ai déja goûté qqs Montlouis ou Vouvray et je ne voulais surtout pas dire que l'une ou l'autre de ces appellations étaient plus méritantes. Il me semble juste que je me régale plus souvent avec Savennières mais c'est sur peu d'exemples et tout à fait personnel. Par contre si tu veux nous faire part de ce que tu penses personnellement et de ce qui par exemple te ferait préférer (ou pas) Vouvray à Savennières, vas-y.

Je vais faire attention à bien peser mes mots (si Hervé surveille... et si je le vois en Alsace en décembre je voudrasi que le climat soit serein), mais je pense que je le fais toujours.

Ceci est un avis qui n'engage que moi et qui POUR MOI est évidemment le plus important du monde ("je suis pour moi seul" disait Stirner, su je n'ai pas oublié). Je me suis régalé avec Clos du Breuil 2000 de Chidaine. Je ne dis pas que c'est mieux ou moins bien que Huet ou Foreau mais sur le peu de dégustations que j'ai faite de leurs vins respectifs c'est un style -en sec- que je préfère nettement. Ici on est sur un vin ouvert (jaune pour affoler les anxieux du chenin jaune = oxydé) épanuoi, sans austérité et sans agressivité. De la classe de l'élégance mais avec une certaine séduction immédiate qui ne me déplait pas.
Ma dernière expérience avec un 2000 de Huet n'avait pas le même charme... MAis encore une fois il n'est pas question de hierarchiser.