écrit:

Bonsoir Gérard
Y a t'il un intérêt à garder  cette bouteille en cave ?
 

Didier,
je ne suis pas un bon pronostiqueur dans d'autres domaines !
Avec la plus grande prudence, je répondrais "oui". Ce vin s'arrondira avec le temps et sera sans doute plus harmonieux. C'est mon impression !
Pour Nady Foucault, il a 10 ans devant lui pour atteindre la maturité ! Mais quand un père parle de ses enfants, peut-il être objectif ?

Gérard

Gérard,  il me semble que les vins de ce domaine gagnent assez régulièrement à vieillir, parfois même à beaucoup vieillir. Le problème c'est le dégustateur qui lui ne gagne pas !!

écrit:

Gérard,  il me semble que les vins de ce domaine gagnent assez régulièrement à vieillir, parfois même à beaucoup vieillir. Le problème c'est le dégustateur qui lui ne gagne pas !!
 

Bien d'accord Rachid !

Pour le vin comme pour le dégustateur, le temps (qui passe) fait beaucoup à l'affaire...

Gérard

Clos Rougeard - Saumur-Champigny 2005
Pour accompagner une côte à l’os de race Blonde de Galice (préparée et rôtie par ma tendre moitié).
Immense bouchon (comme d’habitude sur les vins du domaine) dont l’extraction demande une solide traction avec le tire-bouchon.
Il est parfait et juste marqué sur sa base.
La robe est d’un rouge profond marquée par des reflets brun orangé.
Le nez est dense et subtil sur les fruits rouges, le cuir, une note sanguine et de viande.
Nous sommes clairement à un stade d’évolution où les arômes fruités sont encore présents mais les arômes secondaires ne dominent pas encore.
En bouche, le vin est construit sur un équilibre alléchant avec un tanin juteux et mûr couplé à une acidité d’une redoutable précision.
On retrouve en dégustation tous les arômes perçus au nez dans un équilibre abouti, les uns ne dominant pas les autres.
La finale est longue, élégante et fraîche avec des notes épicées et fruitées qui complexifient le vin.
Même si l’accord avec la viande est intéressant, je le verrais plutôt accompagner une belle côte de veau.
N’empêche, quel pied !
Note : 17/20.
Garde : à boire ou à garder.

Olivier

Merci Olivier pour ce superbe compte-rendu !
J'avais hésité pour ce soir entre deux bouteilles du domaine : un clos 2005 et un poyeux 2007.
Force de l'étiquette j'ai sorti le Poyeux.
Magie de LPV et force des influenceurs LPV je vais finalement choisir le clos 2005 !
Comment as-tu préparé la bouteille ?
Merci et bon réveillon à tous !

Gilles

Elle me tourne autour depuis un moment aussi cette bouteille 
Je savais pas quoi ouvrir pour demain midi …
ton CR me donne très envie 

Bonjour Gilles et Samuel,

Aucune préparation particulière, juste débouchée pour vérifier que le vin n’était pas bouchonné.
J'ai laissé la bouteille ouverte environ une heure jusqu’au repas.

C’était la dernière du stock, je pense patienter encore au moins un an pour Les Poyeux, davantage pour le Bourg.

Olivier

Clos Rougeard - Saumur-Champigny 2005

La robe est profonde , trouble sur un rouge tuilé.
Le nez est d'intensité moyenne avec encore de beaux fruits rouges et de la viande rouge crue.
La bouche est  à la fois dense et fraiche tenue par une belle acidité.
Les fruits rouges, de l'animal et un peu de tabac sont bien perceptibles.
Il y a encore une légère astringence ce qui donne un vin ferme voire un peu sévère.
Très bon vin mais je serais moins généreux qu'Olivier en raison de cette austérité.
Il n'y a pas de grand vin mais que de grande bouteille !

Gilles

Domaine du Clos Rougeard - Saumur Champigny les Poyeux 2002

Bonjour à tous, voici quelques jours entre quelques amateurs bien excités ce vin d'un des domaines emblématiques de la Loire
Sauf erreur c'est le premier rouge d'une belle série qui verra défiler des vins de Bourgogne, du Languedoc, du Jura et du Rhône.
La robe du vin est légèrement évoluée sur le rouge brique, Le nez est changeant sans cesse avec des épices douces, encore quelques notes de fruits (framboise) ! La bouche est remarquable de douceur et d'évidence. Le toucher est d'un très grand raffinement. Incontestablement magnifique et pour beaucoup le rouge de la soirée. Ceux qui en ont encore en cave vont passer un très très bon moment!

Loire
L'emblématique domaine ligérien s’est drapé dans une certaine discrétion depuis son rachat par la famille Bouygues en 2017. Une importante séquence de travaux de rénovation s’est pourtant engagée, et doit prendre fin début 2023. Les vins, eux, promettent de rester fidèles à l’ADN de la propriété.

www.terredevins.com/...

Pour avoir eu la chance d'y passer l'hiver dernier , je confirme que de grands travaux sont en cours du niveau o jusqu'au -3, en passant par la nouvelle structure d'accueil et de stockage...

 Clos rougeard saumur Breze 2007

Le nez est réduit, on a un peu d'élevage, des agrumes, des fruits blancs.La bouche est ronde et super tendue, c'est très long et avec un superbe équilibre. Très typé mais si on n'est pas allergique au style c'est excellent.

Je rebondis sur le CR de Quentin pour faire part d'un ressenti bien différent sur ce vin.
On était assis à côté l'un de l'autre donc on a pu en discuter mais pour moi ce type de vin est exactement ce que je n'aime pas sur un blanc.
D'abord un boisé prégnant à la bourguignonne qui m'a fait partir sur un meursault caricatural mais surtout une bouche asséchante, tannique qui rend le toucher de bouche désagréable, sans confort et d'autant que les amers finaux étaient très marqués. ça manque cruellement de pureté, c'est clairement trop travaillé à mon goût.
Comme le dit Quentin, il faut aimer ce style (un peu comme celui des Coche blanc) pour apprécier ce type de vin.

Clos Rougeard - Saumur Champigny « Les Poyeux » - 2011

Bouteille ouverte et servie aussitôt à l’aveugle dans des verres Zalto Bourgogne 
Le nez ne trompe pas et nous emmène sur le cabernet bien construit
C’est mur, fruité, un peu de ronce, du floral
En bouche le vin roule sur la langue, tout est en place, ça glisse et on a qu’une envie c’est de boire une autre gorgée 
C’était vraiment excellent, d’une gourmandise dangereuse et parfait à boire


 

dégusté à cette occasion

Clos Rougeard, Saumur Champigny Le Bourg 2001
Bernard
Déception de la soirée personnellement ,manque de fruits,poivron++,acidité haute +.
​​​​​​​
Sébastien 
Robe plutôt rubis
Le nez envoie un poivron plutôt vert qui va dominer franchement le bouquet
La bouche propose une matière assez fine associée avec une acidité affirmée, notamment sur la fin de bouche, le poivron est expressif, et même si je n'y suis pas allergique, là, il faut admettre qu'il y en beaucoup et que ça ne laisse pas beaucoup de place à autre chose, ce qui donne un vin assez fin et monolithique.
 

Clos Rougeard – Saumur-Champigny – Le Clos – 2012
 

Bue lors d'une dégustation éclectique relatée  ICI

Bouteille épaulée pendant une bonne heure et carafée pendant une petite heure supplémentaire.

Jean-Loup
La robe est assez claire et jeune.
Très ouvert, le nez offre des arômes fins de poivron, qui ne laissent pas de doute sur le cépage, sur un lit de framboises bien mûres.
La bouche brille par son extrême élégance. D’une très grande buvabilité, tout coule sereinement, dans un registre frais et soyeux.
Très Bien +

Henri
Œil : Très belle couleur rouge sang avec de beaux reflets rouges. Belles larmes. Pas de signe d’évolution.
Nez : Bon, on est bien sur du Cabernet Franc. Fruits rouges (framboise), épices fines et poivron. Belle complexité tout de même et belle fraîcheur.
Bouche : Très belle matière portée par de beaux fruits rouges. C’est fin, élégant, soyeux, presque velouté. Bref un vin offrant énormément de plaisir, n’est ce pas Vivien !!! 

Éric
Le sixième vin a une robe grenat translucide.
Le nez est très fin, sur le poivron grillé, la framboise fraîche, le cassis végétal, le poivre.
La bouche est fine, tendue, aérienne, déployant une matière soyeuse au fruit frais et expressif. La finale prolonge la bouche en offrant un surcroît de concentration, mais la durcir, mais offre aussi plus de fruit et de fraîcheur, avec un léger retour du poivre.
C'est très (très) bon ! Sans trop de surprise, on est dans le graal du cabernet.

Pascal
Robe rubis moyennement soutenue.
Nez élégant sur le poivron, la suie, la framboise.
Bouche fraiche, tanins soyeux. Des fruits rouges à volonté.
Ce n’est pas hyper concentré, mais c’est hyper gourmand. 


Jean-Loup

Clos Rougeard – Saumur – Brézé – 2013
 

Bue lors d'une dégustation du  Jura Tour sur la Loire

Jean-Loup
La robe se présente sous un vieil or.
Le nez très intense exhale d’abord des arômes de verveine, puis du miel, des fruits secs et une touche exotique.
Il y a sans doute une pointe d’oxydation dans ce vin, ce qui a pu gêner certains mais pas moi.
La bouche de caractère se montre sphérique et développe un discours généreux. Elle possède suffisamment d’acidité pour ne pas tomber dans la lourdeur mais ce n’est pas son point fort. C’est dans la finale persistante que l’on retrouve plus de vivacité.
Très Bien ++

Christophe
Pour mon premier Brézé, je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus boisé.
Il m'a rappelé le Oro de Marlène Soria par sa complexité aromatique, probable légère oxydation, même si c'était évidemment moins riche et plus fluide mais plutôt long en bouche


Jean-Loup
 

Clos Rougeard - Saumur-Champigny - Le Clos 2009

Bouteille ouverte pendant quatre heures à l'épaule.

Robe rouge assez sombre avec quelques reflets qui évoquent un début d'évolution.

Nez immédiatement charmeur entre un fruité légèrement acidulé ( framboise, cassis), un discret trait végétal de poivron mûr, des épices douces et quelques fragrances tertiaires de champignons. Tout est à sa place et en équilibre avec beaucoup d'harmonie.

Harmonie et élégance caractérisent la bouche à l'attaque franche sur un très joli fruité épicé rafraichi par un discret poivron. Acidité présente et tanins soyeux accompagnent une matière généreuse et déliée avec beaucoup de classe vers une finale de belle longueur aussi franche, salivante et savoureuse que l'attaque. On retend son verre mais "le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard".

Comme toujours un grand moment hédoniste avec ce grand vin à boire sans attendre, ou à attendre sans boire, à votre guise.

Gérard



 

Saumur-Champigny "Les Poyeux" 2007 - Clos Rougeard

Commenté après 36h d'aération.
Nez superbe, précis, évoquant la pivoine les feuilles sèches, la morille, les épices douces. C'est très complexe et changeant. Le jus n'est pas très dense mais déroule en bouche tout en finesse et en élégance. Les tanins sont soyeux, sans la moindre verdeur. Belle longueur sur la rose fanée avec une rétro légèrement mentholée et fumée.
Un cabernet franc hors normes, il faut le reconnaitre...
Ça doit pouvoir se garder encore mais l'ouvrir en ce moment est une bonne idée je pense ....
Excellent

Clos rougeard – Saumur-Champigny – Les Poyeux – 2010
 

Bue lors d'une dégustation sur les 2010 relatée  ICI

Bouteille épaulée pendant deux heures puis carafée pendant une bonne heure supplémentaire.

La robe est assez sombre et paraîtra étonnamment plus profonde le lendemain. Elle se situe entre deux en termes d’évolution, ni jeune ni avancée en âge.
Le nez est étincelant et d’un merveilleux raffinement. Il associe avec bonheur de la framboise, de la cerise, de la mûre, des notes florales, une touche fumée, du cuir noble et un soupçon de vanille : rien que cela !
La bouche charnelle et très élégante n’a rien à lui envier. Elle dégage une impression d’harmonie avec une fraîcheur magnifique, des tanins fins et soyeux et une longue finale évanescente.
Excellent (+) et donc encore un grand vin qui n’a sans doute pas encore dévoilé tout son potentiel !

Jean-Loup

Clos Rougeard, Saumur-Champigny, Le Bourg, 2002

 

Robe sur un grenat clair.
Superbe nez de grand pinot, sur les fruits rouges, la framboise, une petite réduction type poivre gris et un végétal floral très élégant.
Bouche d'une grande élégance et puissance à la fois, sur une structure élancée en attaque qui accélère et se resserre assez rapidement autour de tanins bien présents.
Les goûts sont purs, sur les fruits rouges, le paprika, l'aération (et la découverte de l'étiquette... ) ramenant des notes plus classiquement végétales et un petit boisé fumé agréable..
Finale énergique et corsée, avec une puissance à coeur comme tannique qui laisse rêveur sur le potentiel de garde de ce vin.
Très beau. Et quelle jeunesse !

J'ai failli tomber de ma chaise quand le père Rachid qui se frisait à l'autre bout de la table en m'entendant garantir un Côte de Nuits a tombé la chaussette !
Je n'ai jamais croisé un cabernet qui goûtait autant comme un grand pinot.

Pas surpris de lire ça Oliv.
Les 2002 du domaine sont stratosphériques ! Et le Bourg ressemble à s'y méprendre à un grand pinot...
Un vrai piège dans une dégustation à l'aveugle.
Bien joué Rachid

Je n'ai jamais croisé un cabernet qui goûtait autant comme un grand pinot

On était plusieurs à s'être plantés de la même façon lors d'un repas qui remonte maintenant à de nombreuses années. Je n'ai plus le millésime en tête (Rachid doit certainement s'en souvenir, c'est lui qui avait apporté la bouteille) mais il me semble bien que sur ce coup-là il s'agissait des Poyeux et non du Bourg. Rachid ?

Exactement Gilles c'était Poyeux 99 et c'était chez ton frangin et ce n'était pas moi qui avais fait le service et Fred et moi avions dit Chambolle. Même pas fichu de reconnaître ses apports le mec  !
Plus sérieusement je ne connais pas beaucoup de vins capables de rivaliser en terme de délicatesse avec un grand Bourgogne: les vins des Foucault Bros, les vins de Jacques et Emmanuel Reynaud et seulement quelques Bordeaux malheureusement hors de prix.
Je savais que Guillaume qui était là déteste apparemment le cab franc et je voulais à la fois lui adresser un clin d'oeil amical et faire plaisir à mon pote Vincent!! Je pense avoir réussi mon coup!!

On pourra bien entendu me considérer comme juge et partie dans l'affaire.
Mais quelle chance de pouvoir se faire servir à l'aveugle des vins aussi rares, en toute liberté simple et ludique de dire qu'on adore ou qu'on abhorre pour peu qu'on essaie d'expliquer pourquoi.
Et le tout dans une ambiance toujours aussi furieusement dantesque, quand chacun cherche simplement à faire plaisir aux autres tout en défendant ses goûts sans nier ceux différents des siens.

Tant qu'on saura maintenir des moments de vie pareils, les instants de vin resteront ces parenthèse de plaisir convivial qui nous font oublier un temps les emmerdes du quotidien.

Même quand je n'ai plus le jus pour tout raconter en détail, les amis, c'est la vie !
Oliv
 

Quand on bu Rayas 2001 en juillet 2016 on l'a pris pour au moins un grand PC de la cote de Nuits 89 ou 90, l'analogie avec Clos Rougeard aurait sans doute été identique. 
Stephane 

Quand je bois un très bon Clos Rougeard à l'aveugle , je m'avoue perdu : il a les qualités des grands bourgognes, les qualités des grands bordeaux et les qualités des grands vins du Rhône.
Un grand vin quoi !

Gilles

Il me semble avoir rendu compte en janvier d'un Poyeux 2002 (ce millésime est une très belle réussite chez eux) où tout le monde était parti sur un magnifique pinot. Seul Stéphane Bernaudeau a presque tout trouvé, la cuvée et le domaine et il était pas loin pour le millésime. Ce domaine a fait vaciller bien des certitudes et les récalcitrants au cabernet franc (pour certains cela tient de la posture et là je laisse pisser le mérinos) se font régulièrement attraper. Personnellement je ne suis pas objectif car j'ai plein de souvenirs magnifiques avec ce cépage (les vieux Charles Joguet, Clos Rougeard bien sûr, les vieux Olga Raffault, Clos de l'Echo des années 60 et également les vins de Claude et Philippe Alliet) qui a besoin de temps et les buveurs trop rapides passent régulièrement à côté. Avec le réchauffement on n'aura plus besoin d'attendre aussi longtemps et plusieurs domaines qualitatifs montrent leur savoir-faire! Il suffit d'un peu de curiosité et les prix sont encore raisonnables.

www.lapassionduvin.c...
(juste descendre deux liens plus bas...) 

Voilà voilà...

jlj

Clos Rougeard - Saumur - Brézé - 2005

Une rencontre inopinée mais ô combien heureuse, en plein fief du sauvignon, m'amène à goûter ce Brézé d'un beau millésime, au débotté à l'heure intelligente de l'apéro, avec une paire d'amis, dont notre hôte d'humeur gourmande et généreuse.

Bouchon long de parfaite qualité, peu imbibé.

La robe du vin est d'or, foncée et oriente vers un vin évolué d'âge respectable.

Nez immédiat aux notes oxydatives évidentes oscillant entre les fruits jaunes et blancs (pomme coupée), auxquels se mêlent quelques notes truffées.

La bouche révèle une matière fluide,sans trop de gras, où les notes oxydatives prennent le pas sur le fruit. C'est bon, ça se boit facilement, mais sans grande longueur. Finale minérale, sur le caillou, un peu sèche, avec des notes pétrolées en rétro.

Je n'ai pas assez de références en mémoire pour estimer l'avenir de ce vin. Mais voilà qu'un autre millésime se pointe ...
A suivre...

Gérard