Même question, mais j'en ai que deux...

Bonjour,

je n'ai pas goûté ce millésime, mais à votre place j'oublierai quelques années (5-6 ans) mes bouteilles au fond de la cave. Je pense que c'est à ce moment que ce vin sera plus proche de sa "vrai" valeur.

bonne journée

eric

A mon avis, ça ne sert à rien de le boire maintenant. Il faut laisse reposer et prier

Moulin de Gassac - Albaran 2010

60% cabernet sauvignon, 40% syrah

Robe grenat limpide
Nez alcooleux, avec nuances florales (guère plus, même après plusieurs heures bouteille ouverte)
Bouche plutôt en largeur qu'en longueur, pas mal d'acidité, trame tannique fine, du menthol, quelques fruits rouges, finale un peu poivrée, toujours acide, persistant sur le "bonbon réglisse-menthe", sans la sucrosité. Un peu écœurant
Relative déception

DAUMAS GASSAC blanc 2007

decourverte de cette bouteille bue a l'apéro.
Au nez et en bouche ça sent le miel , avec un coté sucré.
c'est frais et plaisant.

BIEN

Manu

bobfutur écrivait:

---

> Moulin de Gassac - Albaran 2010
>
> 60% cabernet sauvignon, 40% syrah
>
> Robe grenat limpide
> Nez alcooleux, avec nuances florales (guère plus,
> même après plusieurs heures bouteille ouverte)
> Bouche plutôt en largeur qu'en longueur, pas mal
> d'acidité, trame tannique fine, du menthol,
> quelques fruits rouges, finale un peu poivrée,
> toujours acide, persistant sur le "bonbon
> réglisse-menthe", sans la sucrosité. Un peu
> écœurant
> Relative déception

Voilà bien une gamme de vin qui m'a toujours laissé perplexe !

Cela fait qq années que j'ai arrêté d'acheter Daumas Gassac en primeur car j'étais de plus en plus sceptique sur le potentiel des derniers millésimes (tantôt équilibrés mais fluets, tantôt simplement décevants).

Je ne sais pas comment se présentait ce 1990 dans sa prime jeunesse. Mais à 22 ans, c'est un superbe vin qui en a encore sous la pédale (tannins fins mais bien présents). Ce que j'aime par dessus tout c'est cette impression de puissance parfaitement maîtrisée. Le vin est à la fois équilibré et complexe, avec des arômes typiques du cabernet mûr doublés de saveurs plus sudistes (épices, garrigue).

J'ai été étonné de voir que ce vin n'affiche que 12.7% d'alcool quand on pense que les Bordeaux "sudistes" 2009 explosent régulièrement la barre des 14%...

Bref, un achat que je ne regrette pas du tout (payé un peu plus de CHF 20 la bouteille en 2011, soit 16-17 euros).

Je n'ai pas franchement l'impression que les millésimes récents soient du même calibre (impression de légèreté et de manque de fond rencontrées sur les 2005-06-07)... mais j'ai presque envie de reprendre du 2010 histoire de voir ce que cela donner dans 10 ou 20 ans.

Cordialement,
Philippe

PS. pas de CR détaillé mais on a également beaucoup apprécié une bouteille de "du Tertre 2009". Rarement bu un Bordeaux jeune aussi plaisant.

fifboy écrivait:

---

> Je n'ai pas franchement l'impression que les
> millésimes récents soient du même calibre
> (impression de légèreté et de manque de fond
> rencontrées sur les 2005-06-07)... mais j'ai
> presque envie de reprendre du 2010 histoire de
> voir ce que cela donner dans 10 ou 20 ans.
>

Elément de réponse : entre temps la production est passée de 50 000 bouteilles (et même moins de 20 000 au départ) à 150 000 (annoncé mais je n'accorde qu'une confiance limitée à ces chiffres).

hyllos écrivait:

---

> fifboy écrivait:
>

---

>

---

>
> > Je n'ai pas franchement l'impression que les
> > millésimes récents soient du même calibre
> > (impression de légèreté et de manque de fond
> > rencontrées sur les 2005-06-07)... mais j'ai
> > presque envie de reprendre du 2010 histoire de
> > voir ce que cela donner dans 10 ou 20 ans.
> >
>
> Elément de réponse : entre temps la production est
> passée de 50 000 bouteilles (et même moins de 20
> 000 au départ) à 150 000 (annoncé mais je
> n'accorde qu'une confiance limitée à ces
> chiffres).

Tu veux dire pour la même superficie et ce sont les rendements qui ont triplé?
Ou alors ils ont acheté de nouvelles parcelles mais le travail à a vigne ne suit plus?

Je dis qu'on ne peut pas avoir le même résultat quand on fait 20 000 bouteilles et quand on en fait 150 000. En tout cas, on ne fait pas le même vin, c'est certain.

De toute façon, quand on a connu le vin dans les années 1980, on voit bien la différence avec les années 2000. Pas la même densité, pas la même profondeur...

Daumas Gassac fait vraiment parti des domaines que je cherche à éviter... j'y suis allé pour la premiere fois il y a peu pour recupérer une commande. Le côté marketting et plein la vue me font froid dans le dos, c'est assez impersonnel comme lieu, on dirait une machine à touristes!!! Alors l'augmentation de la production est-elle allé de pair avec ce batiment et cette "philosophie" de vente? J'attends des avis en sachant que apparemment le bon temps des annees Aimé GUIBERT est bien loin!!

Aimé fait de la figuration en vinif et un grand numéro d'acteur quand on le voit au domaine. C'est vraiment une figure.

Mon analyse perso est que le domaine s'est un peu perdu en route quand il a augmenté sa production et est parti dans son activité de négoce. Le passage de relais aux enfants est aussi à prendre en compte, ces derniers n'ayant pas autant de charisme ou de génie que le père.

Bref, on est passé d'un grand vin à un bon vin (dans les années favorables).

Je me demandais, comme je l'ai mentionné plus haut, de quelle teneur était le cadeau que l'on m'a fait en m'offrant quelques 2009. Je n'ai pas relu ce qui s'était dit autour de cette bouteille, mais je me souviens que les avis étaient très partagés.

J'ai bien peur que mon avis rejoigne celui des détracteurs et des déçus. Pour ma part, je n'attendais rien (sauf leplaisir de me retrouver en possession de quelques belles quilles), vu que je n'avais jamais goûté avant. J'ai bu un ou deux verres en mangeant, après dégustation en solo. Le vin était carafé, ce qui habituellement laisse présager à ma femme que c'est du pointu. Afin de prouver ma bonne foi, ce n'est dons pas mon CR que je vous propose, mais celui de ma femme, réalisé à l'aveugle, sans même avoir une idée de la forme de la bouteille. Je vous préviens tout de suite : ma femme est un bec fin, mais son sang hongrois la rend très directe et "cash" quand elle s'exprime... Le vin n'a pour elle aucune teneur respectable, s'il n'est pas excellent : dans ce cas, ça redevient un simple produit dont on peut ne pas être satisfait, sans arabesques à l'histoire du domaine et sans gentillesse pour les braves vignerons.

Mode narratif, verbatim:
"Comment tu fais pour boire ça?. Ce vin ne présente aucun intérêt, aucune finesse, et surtout, aucune profondeur. Il ne tient pas en bouche, ne dure pas dans ses goûts. Il est aqueux, acide et amer en finale. Et il laisse la bouche toute râpeuse après. C'est vraiment quelconque, comme le vin de la coopérative qu'on avait goûté chez ta grand-mère, mais en moins facile à boire."

Bon, elle y va fort, mais je ne saurais pas la contredire non plus. Très bof et j'ai peu d'espoir, mais je demande à voir, pour l'avenir.

PS : je n'ai aucune idée du prix de cette bouteille, mais pour illustrer plus concrètement mon avis, au dessus de 10€, je trouverais ça vraiment too much... enfin, je parle de cette bouteille et de ce millésime.

Hyllos écrivait:

A mon avis, ça ne sert à rien de le boire maintenant. Il faut laisse reposer et prier smiling smiley écrit:

Je pense sincèrement que tu aurais du suivre son conseil, si j'étais toi j'oublierais mes dernières bouteilles au moins 5 ou 6 ans avant de les boire...

Bonne soirée,

Aurélien.

Damien,

Daumas-Gassac rouge 2009 : 22 à 26 €... Moi aussi j'ai été très déçu, cf plus haut!!!

amicalement

Vivien

Oui Aurélien, je vais faire ça avec les autres. Néanmoins, je reste déçu... j'ai beaucoup de 2009 sur, disons, le tiers sud de la France en cave, et celui là ne me laisse présager rien de bon. Il n'est pas en phase de fermeture, ne me semble pas être un monstre taillé pour la garde... de toutes façons, vu hier soir, c'est certain que je ne vais pas toucher ses petites soeurs avant un bail.

Après, je suis surpris par le tarif. Bon, au jeu des comparatifs on ne va pas loin, mais certains vins du coin deux à trois fois moins chers, dont une jeunette de 2010 au nez crochu d'un contributeur LPVien, mettent ce vin dans le vent big time!

Ouverture à 20h, carafage de 2 h : nez très animal et le reste est sans intérêt par rapport aux Bastides d'Alquier (13è message de la page pour le CR). Le CR est donc reporté au lendemain 13h (donc 17 h de carafage !!) :

Mas Daumas-Gassac 2008
Robe sombre sur le rubis avec des reflets de cerise noire. Cela reste encore très animal. Après une longue agitation, le cuir reste avec une dominante boisée mais quelques fruits noirs apparaissent lors de ce second nez. La bouche est discrète sur les fruits noirs et le poivre mais assez équilibrée avant une longue et agréable finale légèrement épicée. L'approche est donc bien meilleure le lendemain, mais cela reste très discret.
J'ai du mal à avoir un avis tranché sur ce vin : je suis globalement déçu lorsque je vois son prix hors-primeur, mais il me semble quand même valoir le prix où je l'ai acheté.

Daumas Gassac Rouge 2000 - Magnum.
Double carafage; température de dégustation : aux alentours de 18°.
Beau vin agrémenté d'une belle finesse.
La bouche n'est pas très longue, mais bien construite (attaque, absence de creux, équilibre).
Une belle bouteille;

Daumas Gassac, VDP de l'herault Rouge 2006 :

Robe sombre, pas de trace d'évolution. Nez assez discret sur les fruits rouges et le tabac.

En bouche, c'est, comment dire, peu causant. quelques arômes de fruits rouges, pas mal d'acidité, finale de longueur moyenne. Bref, soit il va lui falloir beaucoup de temps, soit ca restera moyen. Non pas que ce soit mauvais en l'état, c'est juste quelconque, avec peu d'intérêt.
Mon pronostic est pessimiste.

Bue samedi soir trop frais avec passage en carafe trop cours...
Ouverture et carafage vers 21H, gouté à 12° sorti de cave
Tellement mal servi (je me permet puisque c'est moi ) que nous l'avons laissé en carafe toute la nuit.
A ce stade, le nez était correcte mais la bouche poivronneuse, avec une acidité dérangeante et une sensation de vins très évolué.
Bien que la robe ne le montre pas.

le lendemain à 14H j'ai remis le nez dedans, à température ambiante 19°.
Il (le nez) était déja expressif la veille, mais là il avait pris encore un peu d'ampleur.
La bouche reste en deça (du nez, ce qui est le cas chez beaucoup d'entre nous )
Il était bon à ce moment là, un vin bien fait mais pas exceptionnel.
Un joli nez, une structure en bouche bien equilibré, longueur et intensité convenable.

Sur un grand millésime, après 11 ans et 17H de carafe, c'est (pour moi) juste bon.
Sans plus.

une bouteille ouverte au débotté, sans trop d'espoir, débouchée deux heures et servie aux alentours de 10-12 degrés, avec des dorades grillées aux herbes; en fait ce DAUMAS GASSAC blanc 2009 fut une très agréable surprise:
une jolie robe dorée,
un nez exubérant, multiple sur la poire, l'anis, la pêche, le melon d'eau, le genêt aussi,
une bouche où les saveurs se fondent dans une impression de suavité, une note un peu sucrée parfaitement intégrée,
la longueur est moyenne mais la sucrosité s'efface sur une acidité rafraichissante et une pointe d'amertume très plaisante en finale.
Cela se boit très vite...
salutations,
Yoann L.

Bonjour, j'ai reçu une bouteille de Daumas Gassac Blanc 1997; je n'ai jamais bu le blanc de Daumas, auncune idée donc quant à la manière d'approcher cette bouteille. Je serais preneur de tout conseil (t°, aération, accord mets-vin...)

Merci d'avance et bonne journée,

JC

moi je serai curieux de ta dégustation car je ne sais pas si le Blanc de Daumas Gassac supporte le vieillissement, je crois que les avis sont plutôt partagés là dessus.
l'aération dépendra du premier verre...
la température optimale me semble être aux alentours de 10-12 degrés;
le poisson grillé me semble bien, les viandes blanches, les fromages de chèvre;
à bientôt,
Yoann

Avec le Blanc de Daumas... tout dépend Le dernier que j'ai bu et qui était au niveau devait être un 1992 (bu en 2005 ou 2006). Donc si on est sur un bon vin, il a tenu et il devrait être bien. A l'époque des grands Daumas, le Blanc vieillissait bien, ce qui n'est plus le cas maintenant. 1997, je ne l'ai pas goûté donc je ne sais pas. Dans tous les cas, tu peux ouvrir maintenant ou dans les années qui viennent.

Au cas où il sortirait à son avantage, il va falloir quelque plat robuste. Les poissons de la méditerranée iraient fort bien avec, même juste rôtis avec sauce vierge (rougets, daurade rose, chapon...) par contre, si tu pars sur des poissons de l'océan (bar, turbot, cabillaud), il faudrait sans doute viser des choses élaborées (pas juste grillé ou en croûte de sel). Sans doute une langouste passerait bien.

Sinon, on peut essayer les viandes blanches, qui sont de meilleurs compagnons sur les vins blancs du sud, surtout évolués. Le risque est même moins grand car sur une volaille truffée, un blanc même un peu oxydatif peut s'apprécier (alors que sur le poisson ce sera rédhibitoire).

Quant au fromage, je ne verrai pas des fromages de chèvre frais comme les crottins ou les chèvres de la Loire. Plutôt des tommes ou des fromages à pâte pressée/chauffée. Sur ce type d'accord, il vaut toujours mieux faire un plateau varié et voir ce qui ira le mieux avec.

Et si le vin est cuit... et bien tant pis prévois juste une autre bouteille.

Merci pour les conseils à tous les deux.
JC

Bouteille ouverte samedi matin pour dégustation samedi midi

La robe est moyennement sombre et la teinte commence à évoluer.
A midi le nez est piquant avec un fruité fermé et la bouche confirme.En l'état c'est difficilement buvable pour mon palais délicat.
Les tanins sont très serrés,une acidité décapante et une bonne dose d'amertume masquent un fruité toujours bien enfoui.
24h plus tard,le vin s'est métamorphosé.Sans atteindre des sommets,c'est beaucoup plus civilisé.Les tanins sont toujours là,itou pour l'acidité et la pointe d'amertume,mais tout cela s'est lissé et s'harmonise maintenant sur un fond de fruits rouges et d'épices poivrées.
Pour accompagner ce vin viril et un poil rustique,j'avais prévu au barbecue des saucisses à la viande de cerf et au vin rouge,ainsi que de l'andouille de Jargeau .Accord réussi.

CR déprimant

J'en ai aussi... pas de chance

Mathieu,

Je me doutais qu'à l'ouverture ce ne serait pas terrible suite à quelques dégustations de 2001,2003 et 2008.Pour moi, Daumas Gassac rouge ne craint pas 24 h d'aération en bouteille conservée au frais.Je n'ai pas encore ouvert de 2005 ni de 2009.Pour avoir gouté sur des salons des millésimes jeunes,je pense aussi sauf cas particulier qu'un DG rouge commence à s'ouvrir vers 6/7 ans.
Pour le même prix (achat primeur dans les 2 cas) ,,j'ai préféré un Métairies du Clos du même millésime.
Pour les blancs je réduis le délai de première ouverture à 3/4 ans.
Mes meilleurs souvenirs sont en rouge 2001bu en 2009 et en blanc 2002 bu en 2007.

Bonjour,

C'est mon premier post sur un sujet dégustation donc un peu d'indulgence. J'ai bu un Daumas Gassac 2005 il y a dix jours, après carafage de plus de 4 heures. Grosse déception!!

Pour le contexte, je revenais d'une visite de dégustation au domaine, où nous avions dégusté du Daumas Gassac 2011 en Blanc et du Daumas Gassac 2010 en Rouge. Le Blanc avait, à notre goût (ma femme et moi), une touche très "Bourgogne" sans l'aspect parfois écoeurant (dixit ma femme) que les blancs de Bourgogne peuvent avoir du fait de leur touche "beurrée". Perso, l'aspect gras me dérange rarement.

Pour le Rouge 2010, une attaque fruits rouges et ensuite les tanins apparaissent mais rien de très agressif. On s'est dit qu'il pouvait avoir du potentiel en le gardant (ce qui est la norme pour ce vin).

Donc je passe chez le caviste de mon quartier et je tombe sur du Daumas Gassac Rouge 2005, 2006, 2007 et 2008, tous entre 30 et 33€.

Je me dis que 2005 étant une année exceptionnelle pour à peu près partout, ça vaut le coup.

Donc retour à la maison, carafage pendant 4 à 5 heures puis service en deuxième partie de repas, après le plat principal. Et là, rien. On goûte mais on ne ressent rien. Pas vraiment d'attaque, pas vraiment de tanins. Au risque d'être dur, aucun intérêt. Est-ce le caviste qui l'a mal conservé? Pas assez de carafage? Bu trop tôt? Je ne sais pas mais la déception est là.

Je me demande si cela vaut encore le coup de commander du Daumas Gassac en primeur pour obtenir de meilleurs prix. Je pense essayer d'autres vins de la région (ma femme est de l'arrière pays Montpellierain, près d'Aniane où est produit le Daumas Gassac).

Avez-vous des conseils sur la région? J'ai noté les Montcalmes

PLM