Une de ces soirées que l’on n’oublie pas.
Malgré la foule des fidèles et le nombre de vins (une liste longue comme un jour sans pain), tout s’est parfaitement déroulé.
Saluons la performance de nos deux artistes de l’organisation, Bobosse et Oliv !
Et un merci tout spécial à l’ami Gal’ (qui n’a rien d’un arachnide)… Parce que sans lui on ne serait pas là à fêter ses 75 balais !
-D
Allez, place aux CR :
Champagne Diebolt Vallois Blanc de Blanc Prestige, 100 % Cramant GC
Bulles fines, joli nez toasté-brioché. Bouche équilibrée, manquant de longueur et de volume.
Assez Bien
Vin de Table, Le Grand Blanc « MMVII », Henri Milan
Grande complexité au nez, très ouvert et expressif, avec du caramel, du miel et un côté floral.
L’attaque en bouche est assez plate, puis le vin se déploie, avec un bel équilibre et une texture un rien huileuse.
Très savoureux. Longue finale sur de beaux amers. Original et réussi !
Très Bien -
Condrieu, Petite Côte 2006, Yves Cuilleron
Nez explosif, sur l’abricot avec un côté minéral très prononcé.
Bouche épaisse et puissante, grasse, opulente, avec les arômes du nez.
Je ne suis pas fan des Condrieu, mais il faut avouer que celui-ci a du style.
Bien
Meursault 2003, Jean-François Coche-Dury
Ceux qui l’ont bu en une lampée ont loupé quelque chose… Car le bougre a mis plus d’une heure dans le verre avant d’étaler sa classe !
Le nez est très fin, et mêle tilleul et un joli grillé-toasté qui se développe avec l’aération (pas sûr que ce soit de la réduction du coup…
).
Bouche fine, droite, bien équilibrée (avec l’acidité qu’il faut, malgré le millésime !).
Très Bien
Nuits Saint Georges, Premier Cru Clos de l’Arlot 1993, domaine de l’Arlot
Un peu déroutant…
Il ne fait pas son âge (comme le Gal’ et ses 75 piges), et même s’il parait fermé, il présente de curieuses notes de citron vert (au nez et plus encore en bouche).
Pas vraiment jouissif en l’état, mais avec un plat plus approprié pourquoi pas ?
Puligny-Montrachet, Premier Cru les Pucelles 1964, Henri Boillot
Mort.
Muscadet sur Lie, 1996, Michel Brégeon
Un nez discret mais original. A la pêche aux odeurs, j’ai ramassé : coquille d’huître, fruits exotiques, miel & cire.
La lame de rasoir de la soirée, qui décape avant d’attaquer les rouges…
Manque un peu de gras à mon goût.
Bien
Morgon, Côte du Py 2002, Jean Marc Burgaud
Nez fermé.
Bouche dure, raide… Les tanins sont trop saillants à ce stade et l’acidité ressort trop également.
Petit côté aqueux en finale.
A revoir plus tard.
Moulin à Vent 1964
Mort. Enfin je crois ?
Savigny-les-Beaune, Premier Cru la Dominode 1995, Bruno Clair
Nez d’abord végétal et peu agréable. Des notes plus florales et sympathiques arrivent avec l’aération.
La bouche est assez dure. A attendre. Surextraction ?
Assez Bien
Gevrey-Chambertin 1979, Robert Groffier
Superbe pinot à maturité – voire plus – avec encore du fruit et beaucoup d’éclat.
Très Bien ++
Pommard, Premier Cru les Rugiens 1966, Felix Clerget
Le vin de la soirée pour moi… Peut-être parce que j’ai eu la chance d’avoir le fonds de la bouteille !
La robe est brune avec une myriade de petits débris qui dansent. On dirait la scène « The Asteroïd field » dans Star Wars, pour ceux qui connaissent…
Très tertiaire, mais avec beaucoup de « jus » et de peps en bouche. Grande persistance aromatique.
Excellent
Haut-Médoc, château Cornélie 2005
Joli Médoc plein de fruit, puissant et bien équilibré.
Bien -
Côtes de Castillon, château Clos l’Eglise 2000
Nez sur la résine, le sous bois, les fruits noirs.
Bouche puissante, malheureusement asséchante en finale.
Trop de bois ?
Assez Bien
Pessac-Léognan Grand Cru Classé, château Haut-Bailly 1994
Un vin qui s’est fait discret, mais fin et très élégant. Peut-être en limite de maturité ?
Bien
Pomerol, château la Violette 1989
Nez truffé, avec des notes de sous-bois et de champignons.
Bouche fondue, bien équilibrée.
Bien +
Coteaux du Languedoc, cuvée Syrah Léone 2002, domaine Peyre Rose
Nez de syrah sudiste, riche et captivant.
Bouche riche, puissante, crémeuse mais tendue, et très savoureuse et longue. Petite pointe de SR perceptible en finale.
Devrait être encore attendu.
Très Bien +
Côte Rôtie, La Landonne 1992, Marcel Guigal
Je crois que je suis passé à côté. Je l’ai trouvé bon, sans plus…
Encore très jeune en tous cas.
Hermitage, La Chapelle 1992, Paul Jaboulet Aîné
Bien plus évolué que le précédent, bouche totalement fondue.
Très Bien
Roussette de Savoie, Marestel 2001, Noël Dupasquier
Là, j’avoue être resté moins enthousiaste que mes camarades…
Peut-être les notes de pommes, contre lesquelles je commence à développer certains réflexes d’hostilité…
Ou alors je suis juste passé à côté.
Bien, sans plus.
Weingut, Jos Christoffel Jr., Erdener Prälat, Riesling Auslese *** 1994
Pas de notes, mais quel bonheur…
Sainte Croix du Mont, château La Rame cuvée Réserve 1989
Je ne lui ai pas trouvé un grand intérêt. L’allemand lui a fait mal.
Sauternes, château d'Arche 1990
Joli botrytis, beaucoup de puissance, mais piètre accord avec mon fromage blanc au miel…
Macvin, Jean Macle
[size=x-small]Ah donc le macvin c’est pas le vin du MacDo ?[/size]
Le premier macvin qui me donne du plaisir. Indubitablement supérieur à ceux goûtés chez d’autres (Arlay, Tissot…), peut-être du fait d’une acidité et une complexité plus importante.
Très Bien
Voilà...
A bientôt pour de nouvelles aventures
Florian