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Repas de rentrée chez Jean michel

  • Pedoya eric
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Repas de rentrée chez Jean michel a été créé par Pedoya eric

Quelques impressions furtives sur la série de vins dégustée puisque je n'ai pris aucune note et que je me décide à poster ce message quelques jours aprés la dégustation.
Jean michel pourra peut être compléter si il lit cette rubrique.:)o

Riesling schlossberg faller 2005 : le vin qui m'a le plus plu des 3 premiers (très équilibré, acidité très bien dosée, beaux arômes d'agrumes mêlés à de discrètes notes pétrolées, pas du tout fatigant et c'est de plus en plus important pour moi). Un très joli vin que j'aurai plaisir à recroiser sur une table.T bien +

Savennière coulée de serrant 1992 : Vin différent de mes standards habituels mais joli vin toutefois. Notes oxydées qui se mariaient très bien avec les brochettes au rhum. Vraiment content d'avoir goûté. Le chenin transparait dans ce vin, c'est quand même un signe. A noter que la bouteille à été ouverte puis rebouchée quelques heures avant. Bien

Meursault Olivier leflaive 2001 : Chardonnay sans hésiter là aussi. Vin aux parfums trés mur, riz, miel, fleurs blanches. Belle acidité qui vient contrebalancer une sensation aromatique un poil trop "lourde" ( question de sensibilités). bien +

Charlopin parizot gevrey chambertin vieilles vignes 1996: Trés joli pinot qui a peut être un peu souffert de la comparaison avec le puissant hermitage. Néammoins et d'autant plus avec le recul ce vin m'a bien plus. Beau volume de bouche, charnu, fruité, tannins extrèmement fondus et belle finalesur la guigne (si je me souviens bien). T bien

Hermitage Sizeranne Chapoutier 1989 : Vin puissant aux subtils arômes sudistes couplé à la minéralité du terroir granitique de l'hermitage. Finesse du grain, puissance des saveurs, pas de sensation d'acidité et pourtant aucune lourdeur. Je pense que ces hermitages seront le futur bon compromis entre les mes sensibilités nordiques (je trouve les côtes roties par exemple généralement plus marquées par l'acidité) et celles de JC (autre dégustateur partageant la table) beaucoup plus locales (sudistes). C'est le premier hermitage aussi vieux que je goûte. Excellent.

Avec les 2 vins suivant, je pense que l'on a un gros voire trés gros potentiel mais qu'ils ont été dégusté un peu trop tôt.
Le Grand puy lacoste 1995 n'est pas encore assagi (et il en a dans le coffre le bougre!!!). Il sera dans une dizaine d'année un trés grand pauillac voire plus. Au niveau du plaisir du jour: Tbien + surement sublime plus tard

Le CNP Janasse vv 2005 est une bombe fruité. Je comprends que l'on puisse le trouver exceptionnel car je pense qu'il l'est dans son style. Je pense qu'à l'heure actuelle, il serait beaucoup plus à son avantage tout seul sur une table. Là, il m'est apparu un peu fatiguant ("too mutch"). Bien + dans ces conditions.

L'alterberg de bergeim pinot gris SNG (1994) de chez Deiss: C'est le cépage que j'affectionne le moins en alsace et pourtant là, je me suis régalé. Jolis parfums m'évoquant plus un gewurtz. Bel équilibre, sucres trés bien intégrés. Un régal: Excellent (et pourtant pas facile d'arriver dans cette position).

Barsac coutet (vieux): on est en fin de repas et mes souvenirs sont de plus en plus altérés contrairement à moi qui suis de plus en plus désaltéré. En tous cas superbe sauternes trés belle liqueur, marmelade de fruits, superbe finale. Un de mes meilleurs souvenirs de Sauternes. Excellent

Eric.
03 Sep 2009 19:33 #1

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Réponse de Martinez sur le sujet Re: Repas de rentrée chez Jean michel

Déjà, ce que je retiens est que nous avons eu de la chance d'avoir un temps favorable à la dégustation.

Ce qui me plaît est que l'on forme un groupe où chacun a ses propres goûts, ses préférences. Chacun argumente intelligement en respectant ses propres sensations et en acceptant celles de l'autre, cela n'empêche nullement une convergence quasi unanime quand le vin est grand ou présente des défauts.

Sur les 3 blancs, le préféré a été le Weimbach, un vin assez ample, bien arômatique, pur sans être trop vif.

Quant au Meursault de robe extrèmement pâle, je l'ai trouvé trop timide arômatiquement et trop saillant de par son acidité.

La Coulée, ah ! la fameuse Coulée et bien c'est toute une histoire, je vous la raconte :

Il y a bien 13 ou 14 ans de cela, j'avais bu ce vin et j'en garde le souvenir d'un vin hermétique, fermé à quintuple tours.
Alors.............et bien j'ai décidé de l'ouvrir 72 heures avant pour le goûter. Et là : un belle robe couleur paillle, un nez typé Savenière, pur et excellent en attaque et finissant sur une note citronnée,friande quasi exclusive. Mais ce que j'ai noté, c'est surtout une des plus belle longueur de ma vie de dégustateur. Vite, j'ai pris le bouchon et j'ai refermé.
3 jours après, le vin s'est montré totalement différent : robe bien dorée, des notes oxydatives de bout en bout mais des notes de très beaux vins qui se sont bien mariées avec les coquilles saint-jacques ( au rhum, coco ). Un côté Xeres porté par une belle acidité. La superbe longueur avait disparu pour laisser place à une longueur très moyenne.
Cela va conforter ceux qui vibrent pour un vin ostensiblement vivant........c'est à dire capable de changer spectaculairement......après c'est une affaire de direction quand ça change !

Juste une chose : à l'aveugle, les 2 derniers vins n'auraient pas fait l'unanimité, loin de là, c'est certain.

Sur la Bourgogne, je n'ai rien à rajouter au commentaire d'Eric, je m'y retrouve à 100%. Bien pour moi.

Sur l'Hermitage, tout pareil, Eric à l'aveugle l'a très bien analysé et donc situé. Excellent.

Le Grand Puy Lacoste m'a beaucoup plu, je l'ai ouvert car Claudius a écrit qu'il commençait à être intéressant et il l'a été, tout en ayant encore un potentiel fantastique. C'est un grand Pauillac, très typé, très pur avec une structure à la fois énorme et très précise. Essence de cabernet : oui, 3 fois oui. Bu sur 3 jours ( le reste ) en ce qui me concerne, il n'a pas bougé d'un pouce.

Sur la Janasse, je pense comme Eric, que ces vins doivent rester entre eux à table . Néanmoins, j'ai trouvé ce Janasse très structuré et trés serré pour un Chateauneuf de ce style. Du coup, je lui vois une belle garde. Il n'est peut-être pas encore ouvert mais j'y ai décelé une belle finesse à la fois dans sa structure et dans sa compléxité. L'équilibre est bien là.Un futur très grand à mon avis.

Sur le Deiss, il s'agit d'une SGN de 15 ans qui ne s'impose pas par un côté 'monstre' mais par son extrème finesse : arômes, puissance mesurée, minéralité présente pas du tout éffacée par une surcharge en sucre, en liqueur. Bref, c'est aérien, harmonieux et fin à l'extrème. Une somptueuse SGN à laquelle on peut accoler sereinement l'adjectif 'féminin'. C'est grand.

Pour finir, le Coutet ( 1989 ) : C'en est définitif, mon choix est fait, je n'achéterai plus de Sauternes réputés 'lourds', 'denses'. Ce Barsac m'a laissé un trop grand souvenir.
Mon meilleur Sauternes bu à peu près 'mûr'.

Jmm
05 Sep 2009 17:29 #2

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