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Cognac Lot 29 Tesseron, Pignan 1989, Figeac 1971...Un été bouillant.

  • macflo76
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Plusieurs belles bouteilles jalonnent déjà cet été, et ce n'est certainement pas fini ! Voici un compte rendu de tous ces moments de joies. Qui a dit qu'il y avait des vacances dans le monde du vin ?

POL ROGER 1979
Un des grands vins de cette superbe année pour les champagnes. Le nez éclate sur la noix fraîche, la nougatine, la réglisse, puis le hêtre subtilement truffé. La bouche riche, m'évoque un 1964, avec de l'abricot gourmand, du miel et du citron confit en finale. Belle trame minérale et cordon intense. Encore ! 96/100

CHAMBERTIN CLOS DE BEZE 1979 Rousseau
Le monde entier réclame des vieux Rousseau. Comme pour Roumier, il y a quelques années, les prix s'envolent aux USA. Est-ce l'effet J. Kapon ? En tous les cas pour ce millésime modeste en rouge, force est de constater que le vigneron fait fort... On imagine ce que donne le fameux 1971 !
Le nez précis et complexe s'ouvre sur la griotte, le cassis, la ronce, puis se poursuit sur la coco et l'amande. La bouche est un ton en dessous, mais c'est impressionnant tout de même : Tabac, groseille et chêne en nuance. Merci ! 94/100

CHAMBOLLE MUSIGNY 2005 Roumier
Mon caviste préféré me propose ce vin a un prix imbattable lorsque je lui dis que ma femme veut boire une bonne bouteille ce soir. Je ne résiste pas longtemps. Après 15 minutes d'air, le nez droit dans ces bottes nous raconte une histoire de poudre de riz, de fruits rouges, de gazon humide et de chêne neuf. La bouche est nettement en dessous : Griottes épicées, mais le côté un peu sec et amer en finale me dérange. Le prix habituel est bien trop élevé !
88+/100

HERMITAGE CHEVALIER DE STERIMBERG 1994
Un vin enfoncé par Parker avec un 76/100 ! Pourtant, le nez très expressif rappelle le miel, l'amande amère et les agrumes. La bouche est même supérieure avec une attaque minérale réellement intéressante ainsi qu'une finale d'abricot poivrée qui nous comble de bonheur. Surprenant et très supérieur au 1990 bu 2 fois. 91/100

MÂCON LUGNY Domaine St Denis 2005 H. Laferrère
C'est peut être bien le blanc de l'année pour le rapport qualité prix. Mon caviste me l'a conseillé, et j'ai fait l'erreur de n'en prendre que 2 flacons. Le nez explose sur l'abricot, et les fruits exotiques . La bouche est gorgée de fruit, surtout la pêche, et la finale minérale m'impressionne. La gourmandise et la rondeur d'un Guffens pour 10 euros !!!! comment a t' il fait ? La 2ème bouteille était au même niveau. 92+/100

MOULIN DES DAMES 1998 Bergerac Blanc
Nez mielleux de cire, d'amande et une touche d'herbes qui lui donne un faux air de Sauternes sec. La bouche puissante et épicée est agréable comme vin sec d'apéritif. 87/100

CHÂTEAU PRADEAUX 1995
Tout le monde le sait, je suis un amoureux des Bandol, et je pense avoir bu la plupart des grands vins de cette région avec un recul d'une quarantaine d'année.
Actuellement ce vin est muet avec un tanin strict et un nez vert peu agréable. A ne surtout pas toucher avant 10 ans au moins. Contrairement à Pibarnon, Pradeaux est quelque fois énervant tant il semble déroutant et banal pendant quelques années... 87/100

CÔTE RÔTIE La Châtillonne 1990 Vidal Fleury
Le nez digne d'un beau pinot jaillit sur la framboise macérée, la paille grillée, la prune et le cassis crémeux. La bouche est un jus de burlat délicatement épicé avec une finale de groseille qui fait couler la salive à flot. 94/100

ABEL LEPITRE CREMANT Blanc de Blanc 1979
Le nez très caramel - noix au départ vire ensuite sur des odeurs fraîches qui m'évoque le troène. La bouche légère est désaltérante à souhait, grâce à ses parfums de citron vert et d'écorce d'orange. Quel beau rapport qualité prix ! 92/100

MEURSAULT 1969 Latour
Il possède un nez à point sur la fougère, le beurre fondu et la paille dorée. La bouche minérale est saline et acidulée. Le meilleur terroir pour le vieillissement. Chut... 92/100

CÔTE RÔTIE Les Jumelles 1978 Jaboulet
Les senteurs sont comme on l'imagine : La cendre, la viande braisée, et les fruits noirs fumés. La bouche équilibrée et à point s'offre sur le charbon, la griotte épicée, et la noix fumée. Impeccable. 93/100

CHÂTEAU DE BELLEVUE 1964 Morgon
Bettane vante ce Beaujolais sur les années 40. Je n'ai jamais réussi à mettre la main sur un flacon aussi vieux, mais je trouverai un jour...Je suis patient. Il ne vit qu'un quart d'heure, mais pendant ce court moment, le plaisir est au rendez vous. Le nez m'évoque la liqueur de framboise et le tabac froid. La bouche toute d'airelles et de groseilles piquantes offre également une sensation fumée. Il évolue mal, et c'est dommage. On est loin des mythiques Moulin à Vent des Jacques des années 40, 50 et 60... 87/100

SALON 1973
120 Euros en Restaurant pour ce Champagne mythique sur une grande année, difficile de faire mieux. Le 1971 est au même prix. Pour information, le restaurant "Les Crayères" de Reims vend le même 2400 euros. Ca fait froid dans le dos !
Le 1er nez s'ouvre sur les fruits secs, et l'amande grillée avec une touche d'iode. Par la suite il évolue plutôt sur un beau cacao de Oaxaca et sur la bergamote. La bouche est déjà bien évoluée et n'ira pas plus loin. Le cordon agréable se mêle aux parfums de citron confit, de pamplemousse et de craie. Bien en dessous du 71. 92/100

POUILLY FUISSE VV 1990 Daniel Barraud
J'avais réservé ce vin introuvable chez Tan Dinh a Paris. J'ai fait l'erreur de ne pas discuter prix avec lui, total 130 euros le pouilly ! C'est sur qu'il n'y en a plus sur le marché et qu'il égale sans problème bien des grands crus , mais bon , j'étais tout de même faché !
Le nez est encore d'une jeunesse épatante, grâce au citron vert, au zeste, et à la noisette grillée. La bouche semble crier "c'est cela le Chardonnay !". On perçoit tour à tour le foin, le beurre frais, les agrumes confits et l'écorce d'orange épicée. La finale est longue et réjouissante. Il sort juste de l'adolescence ! 93+/100

JOSEPH PERRIER " Joséphine " 1985
C'est une maison sous estimée de Champagne, car à chaque fois, c'est une merveille. Le 1928 reste d'ailleurs le seul encore bien sous gaz que j'ai pu approcher dans cette année légendaire. Pol Roger , Salon ou encore Roederer 1928 était loin derrière !
Ce 1985 offre un bel éventail de senteurs comprenant la noisette, le pain grillé, la châtaigne et le chêne de luxe. La bouche est à maturité contrairement à la plupart des vins de ce millésime coureur de fond.Belle finale d'agrumes piquants. 93/100

ECHEZEAUX 2005 Charlopin
Après 2 heures de carafe, le nez se révèle sur le caramel, les baies et les fruits rouges juteux. La bouche superbe, soyeuse m'évoque les framboises et les groseilles saupoudrées d'épices. Déjà un beau festival ! 93+/100

CHÂTEAU CALON SEGUR 1934 ( Château )
Le nez jaillit du verre et nous donne le sourire. On note tour à tour du pain grillée, du café, et le kirsh d'un grand Pinot. Malheureusement la bouche tranche totalement avec le nez. L'acidité de fin de vie est là, tandis que le côté quelque peu laiteux me gêne. Le tabac et la griotte s'accroche à la vie. Dommage car le nez laissait entrevoir de belles choses ! 86/100

CHÂTEAUNEUF CLOS DU MONT OLIVET 1961
Le nez est un peu fermé ou timide au départ, mais il se décomplexe rapidement sur la réglisse, le laurier, le saucisson et la mûre épicée. Le tanin est pesant en bouche, et le terroir affirme haut et fort ses caractéristiques : Kirsch, baies, et poivres. Encore un grand Châteauneuf...Pendant des années je ne croyais pas au vieillissement de cette appellation , mais ces derniers mois me prouvent que j'avais sacrément tort et j'en suis bien heureux ! 95/100

PACHERENC DECEMBRE 1990 Brumont
Le vin est original grâce aux odeurs de bâton de réglisse et de fenouil qu'il dégage. On note aussi du citron meringué. La bouche riche en sucre sans être monstrueuse, loin de là, rappelle les fruits secs et le pruneau. Bien à tester une fois, mais rien d'inoubliable. 91/100

LANSON 1/2 SEC Années 60
Le nez très précis jaillit sur la nougatine, l'abricot, le caramel et la cire. La ressemblance est frappante avec un grand liquoreux ancien.
En bouche, le cordon est bien là et le côté délicatement sucré est fort agréable. Une sorte de VT sous gaz ! L'orange, le caramel brun et le zeste se disputent les faveurs de nos papilles. Peut être ira t' il un jour rejoindre le sublime Cordon vert des années 20, car il n'est qu'au début de sa gloire. 93/100

CHÂTEAU FIGEAC 1971
Encore une belle boulette de Parker qui ne lui attribue que 84/100. Hallucinant ! J. Kapon m'avait mis sur la piste en classant ce millésime dans les 5 meilleures réussites de Figeac durant le 20ème siècle ! Etant donné que je suis un fan de ce cru, je ne me suis pas trop forcé pour l'acheter... Le nez est une bombe atomique qui semble vouloir détruire le verre. La fumée, la réglisse, les herbes grillées et la rose tournoie comme un cyclone sous nos narines. En bouche le festival continue grâce au menthol, au zan, à la mûre avec une touche de cèdre d'un raffinement inouïe ! A ne pas manquer. Encore un poil supérieur au 1970... 96+/100

CLOS VOUGEOT 1985 Chopin Groffier
Un producteur rare sur le marché, que certains critiques comparent à Henri Jayer, ce qui n'est pas rien !
Au départ le nez de viande et de cacahuète demande de l'air bien qu'il soit ouvert depuis 3 heures puis carafé 30 minutes. Ensuite il s'affine sans jamais tout à fait trouver l'éclat qui sommeil en lui. La framboise, le cassis,et la réglisse répondent présents, mais je sens que ce cru peut faire mieux. La bouche est parfaite, enrobée, gourmande et effectivement vinifiée dans l'esprit du maître : Tout est là, le touché du taffetas, la rose fanée, la violette, et les groseilles fraîches. La finale est épicée à souhait. Un peu plus d'explosion et de complexité au nez pour s'envoler ! Un des grands Clos Vougeot des années 80 ... 94/100

JURANCON 1929 Nicolas
Le marchand m'a certifié que le niveau bas venait d'un défaut de remplissage et non pas d'une évaporation comme je le redoutais. Je n'y ai pas cru une seconde, mais le prix était correct, la couleur sublime et je suis joueur ; De plus le vendeur m'a demandé de revenir vers lui si je n'étais pas satisfait. Le nez est vieillissant surtout axé sur l'humus, les agrumes et le champignon. Dur de savoir si une bouteille parfaite serait meilleure... Mon instinct me pousse à penser que j'avais raison et que le niveau est la cause de cette relative déception. D'un autre côté je n'ai jamais bu de Jurançon incroyables, alors un 1929 à ce niveau c'est déjà bien... La bouche possède une sucrosité subtile, et des parfums beurre-salé agréables. On perçoit moins la vieillesse au palais. 87/100

RENE COLLARD 1979
Un champagne que Juhlin n'apprécie pas particulièrement, mais comme je n'avais encore jamais goûté de 100% Pinot Meunier un peu ancien, je me suis laissé tenter ignorant ses mises en garde ; L'expérience m'intéressait, surtout que les prix de ce restaurant de Châlon en Champagne étaient plutôt sages. Les odeurs nous ravissent grâce à la truffe, l'humus, et aux fruits secs. La bouche en puissance, glycérinée, s'étale sur les mousserons, la truffe à nouveau, l'orange amère et le cacao en finale. Je suis surpris que notre ami Suédois soit passé à côté d'un vin aussi bien fait. 93/100

VILMART "Coeur de Cuvée" 2000
Le nez encore marqué par l'élevage est cependant élégant grâce aux parfums de noisettes, de foin, et de fruits exotiques. Le volume en bouche est remarquable, tandis que les agrumes fumés et la craie nous régalent un bon moment. Un champagne rare et peu présent chez les cavistes, qui mérite d'être découvert. La critique l'acclame et cela me semble assez justifié... 91+/100

VOSNE ROMANEE " Clos Du Château " 2006 Liger Belair
Le nez est incroyable pour un vin aussi jeune ; Presque aphrodisiaque ! La framboise, la rose et les épices manquent de me faire tomber...L'attaque en bouche est tout aussi plaisante sur la brindille de cassis et le petit grain de la framboise. La finale est par contre encore dure et amère principalement axée sur le goût du noyau. Un immense Vosne en perspective. Ce premier contact avec ce jeune vigneron me donne sacrément envie de connaître la suite de la gamme ! 93+/100

CHAMBOLLE MUSIGNY 2007 ROUMIER
Bu juste après le Clos du Château, ce vin est d' une banalité affligeante. Il est rond, gourmand , c'est sûr, mais le manque de corps en milieu de bouche et l'absence totale d'originalité lui sont fatal ... 86/100

CHÂTEAUNEUF PIGNAN 1989
Les bruits courts que Jacques Reynaud avait particulièrement soigné cette cuvée, autant que Rayas...
Il semble que cela ne soit pas une légende, car le nez de myrtilles, de violette, de tabac, et d'épices asiatiques est à se damner. La bouche est d'une ampleur colossale avec un flot d'arômes de mûres, de chocolat noir et de framboises. Le grain de tanin est celui d'un ébéniste ! Actuellement il est au niveau de Rayas 1990... A bon entendeur ... 95/100

KABINETT ZELTINGER SONNENUHR 1986 J.J Prüm
L'un des vigneron les plus mythiques de la planète pour 48 euros sur table, ça ne se loupe pas...Les senteurs sortent du verre comme un bouquet, rappelant la paille d'étable, le pétrole et les agrumes. L'accord avec la Fourme d'Ambert au truffe est magistral ! En plus le plat est offert ; Si si ça existe encore des restaurants de ce type ! L'acidité en bouche fait l'essuie glace et décape les dents ; Pourtant je ne sais pas quel est le secret de Prüm, mais c'est agréable à boire. Le citron , l'écorce, et les minéraux nous donnent l'énergie pour faire la fermeture avec toute l'équipe. 92/100

MONTUS PRESTIGE 1997 Brumont
Je trouve que ce vigneron est beaucoup trop encensé par la presse spécialisée. Quelques fois, bien trop rares à mon goût, il est quand même à la hauteur de toutes ces louanges. Le nez m'évoque un cru classé de 1994 : Les herbes grillées, la fumée, la truffe et les groseilles sont réjouissants. La bouche, bien que le tanin soit un peu vert, possède un cachet indéniable qui donne envie de goûter le 85 très prochainement...91/100

COGNAC XO LOT 29 Tesseron
Le fameux Cognac, si dur à trouver chez nous, qui a obtenu un 100 Parker. L'histoire du domaine est passionnante et toutes ces vieilles bombonnes oubliées me donnent envie de faire le déplacement. Ce Lot 29 très vieux ( 3 générations ) est le joyau de la famille. Blaise a la gentillesse de m'en verser un bon verre lorsque je passe à l'improviste à sa cave. Le nez est somptueux et dépasse largement ce que j'ai déjà goûté de cette région. On retrouve la pomme de cellier, l'écorce d'orange avec une touche irréelle de litchi. La bouche, encore supérieure, est la perfection de ce bas monde. Une hallucinante puissance dans un gant de velours. Fucking Hell ! Comme disent nos amis Américains. Quel moelleux ! On perçoit tour à tour la noisette, le beurre, le caramel mou, mais c'est surtout la finale de citron et de pamplemousse qui me marquera à jamais. La minute de persistance est dépassée haut la main. Chapeau ! 98/100
04 Aoû 2009 23:18 #1

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De bien belles bouteilles et de beaux moments.
Bravo.

Comme toi j'aime beaucoup de Sterimberg.
J'ai peu de vieux Pradeaux. Il faudra que j'en achète.

D'accord avec toi sur Salon 1973

J'ai bu le Chambertin 2005 de Charlopin avec lui. Une merveille et qui lui ressemble : tout en rondeur chaleureuse.

De Liger-Belair en 2006, j'ai bu :
Echézeaux Liger-Belair 2006
La Romanée Liger-Belair Monopole en magnum 2006
Vosne-Romanée « Clos du Château » Liger-Belair Monopole en magnum 2006
Vosne-Romanée premier cru « Aux Reignots » Liger-Belair en magnum 2006
Vosne-Romanée premier cru « les Brûlées » Liger-Belair en magnum 2006

C'est assez spectaculaire de travail bien fait.

Je n'ai pas bu Figeac 1971 alors que j'ai bu énormément de Bordeaux 1971. Il faudra que je le trouve car j'adore Figeac.

Ce soir pour fêter mon nouveau petit-fils, Champagne Henriot 1996 qui me plait énormément suivi d'un Krug 1982 d'une complexité élégante de première grandeur. Un immense champagne.


Cordialement,
François Audouze
04 Aoû 2009 23:56 #2

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Tu t'embêtes pas quand même ! Mais tu as bien raison.
Pour les Bandol, comme je l'ai dit plus haut j'ai un recul sur plus de 20 ans et jusqu' à 40 sur la plupart des domaines phares. Les plus grands qui ressortent de mon expérience sont Migoua 79, Pibarnon 85, Pradeaux 75 et 85, mais aussi La Vivone 1987 et Vannières 1983. Viennent ensuite quelques classiques un ton en dessous : cabassaou 89, Pibarnon 89 et 90, Pradeaux 66 , 82, 89 et 90, laidière 82, etc etc....
05 Aoû 2009 00:18 #3

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck