En ce jour de gloire du 13 mai de l'an de grâce 2009, encore un casse-croûte digne de cette institution.

Au menu taboulé oriental, magrets de canard, haricots verts, mangues fraiches.

2 personnes sont réunies, le 3eme(qui se reconnaitra) est en vadrouille sur cornas.

Les flacons du jour:

Corton Charlemagne 1991 Leroy (domaine): dense gras minéral, une pointe iodée et amer très long très beau vin.
Pichon Comtesse de Lalande 1967: mure, fin, élégant vive le vieux bordeaux.
Bonnes Mares 1957 Roumier nez magnifique, dense intense long et vibrant. superbe en en redemande.....
Monbazillac 1942 couleur de vieux sauternes, la aussi nez sur le coing, mangue, crème brulée en bouche champignon blanc magnifique équilibre, excellent.

Il est 18h, Xtof dors sur le canapé...
.... bientôt l'apéro

a bientôt.

Des casses croutes comme ca, j'en ai pas vu souvent....

Miam miam !!

... casse-croûte..., flacons de derrière les fagots, Xtof... L'intrus est... introuvable !

et de quelle institution s'agit-il ?

J'ai une raison objective d'aimer le 13 mai puisque c'est l'anniversaire de mon fils.
Si on aime le 13 mai, c'est pour une autre raison, mais laquelle, non annoncée ?

Nota : le Monbazillac 1942, c'est de chez qui ?

Je vois que vous avez profité de mon absence pour, encore vous éclater...

Je vais finir par croire à une malédiction...

Mais je me suis consolé avec une superbe visite chez Pierre Clape... Au programme 2008 sur fûts (alsaciens), 2007 sur fûts , 2006 , 2004, 2003, 2002 et 2000..

CR à suivre...

La prochaine fois les p'tits gars ce sera avec moi...Non mais dès fois

hello JP tu en rate des casse-croûte, je ne parle pas de nico, je te réserve quelques surprises pour les prochains.....

monsieur Audouze le casse croute date du 18 mai 1804, 1h après le sacre....suite a une fringale!!!!
Depuis certain adeptes ( société secrète) le commémore, et en ce jour nous avons bu pour Paul Doumer.....vive la france!!!!

sinon voici un petit texte(trouvé sur le net) qui résume bien l'esprit

Casser la croûte, c'est quoi ?
Et bien, c'est manger n'importe où, sur le coin de la table, debout accoudé au bar ou l'assiette sur les genoux, les fesses coincées dans le pliant et les yeux rivés sur le bouchon qui se balance au bout de la ligne.
Casser la croûte c'est manger sans manières avec les doigts ou la pointe du couteau, à n'importe quelle heure et avec qui bon vous semble.
Eh oui, le casse-croûte se mange quand on a faim, et même dans le désordre si on en a envie. C'est un espace de liberté culinaire où tout est permis pourvu que cela soit bon pour le palais.
Saviez-vous que le casse-croûte était jusqu'à la fin du XIXe siècle un instrument qui servait à broyer le pain pour les vieillards édentés ? Appétissant n'est-ce pas ?
Ce n'est qu'en 1898 que la définition « petit repas sommaire » apparaît.
A cette époque, le casse-croûte était un casse-croûte de nécessité. Les travailleurs aux champs ou bien dans les villes chez les artisans ou encore dans les usines un peu plus tard ne pouvaient pas rentrer chez eux pour déjeuner.
Alors ils préparaient un « repas » simple qu'ils pouvaient transporter.
Et puis le casse-croûte est devenu moins rudimentaire, plus recherché dans ses saveurs, ses couleurs, sa présentation.
Aujourd'hui le casse-croûte est aussi bien un sandwich BLT à trois étages qu'un croissant farci au Cantal et au jambon de pays ou qu'une tarte aux asperges vertes et au saumon fumé et à l'aneth.
C'est parce que je suis convaincu que faire à manger simplement et sans prétention est le meilleur moyen pour sauvegarder la variété des goûts, que je me propose à manger simple, colorée et diversifiée.

vincent_2

le Monbazillac est de (je pense) Château Le Caillou Monbazillac (la bouteille est jeté), et fut sublime.....et le bonnes mares est pour le moment pour moi le meilleurs bonnes mares bu dans ma vie très très grand.....je le place parmi mes plus grand bourgognes Magique.

cordialement.

Merci de l'explication.

Je vois que Paris vit bien sa décadence .

Voilà un pur picnic.

Plus de chance que pour ma seule dégustation d'un Lalande 67 plus très causant. Comme quoi d'une bouteille à l'autre...
Cela dit, j'étais en moins bonne compagnie. Je n'aurais donc pas pu apprécier autant le moment même si le vin avait été en meilleure forme.

Cordialement,
dfried

Charles,
Ce week-end s'annonce aussi de "derrière les fagots" il me semble ...

Denis,
Ce Pichon Lalande 1967 était joli, fin et délicat. Très Pauillac à maturité (graphite, cèdre et fumée) avec une longueur moyenne. Une très belle buvabilité. Il fut cependant eclipsé par un Bonnes Mares en forme olympique : dense, concentré, énergique. Une synthèse entre des arômes de fleurs coupées et de sous bois. Une richesse et une concentration étonnantes Très long. Un régal.

François,
La date avait moins d'importance que l'occasion de la rencontre et du partage. Le Monbazillac était surprenant de vitalité. Dans un style assez similaire (champignons frais, crême brulée) à un Climens 1942 bu il y a environ 1 an.

Christophe

Salut Xtof,

Merci pour ce complément d'info alléchant.

Amicalement,
dfried

Bonsoir Messieurs,

C'est superbe, ça donne envie de " casse-croûter"...

Da...vid...