Certains participants du dîner de la veille sont repartis vers d’autres cieux. Nous restons à 6 pour prolonger les festivités en l’honneur du petit Savoyard.

Ce soir, nous dînons au restaurant Beaurivage (Bourget du Lac), une de ses adresses favorites.

Bollinger "Grande Année" 1996,
Mises en bouche,
[img=http://img255.imageshack.us/img255/2104/1bollingerrd1996.jpg]

La robe est encore assez peu évoluée. Le nez est puissant, finement grillé et brioché. L’attaque en bouche et franche, claire et précise. Le vin présente une très belle fraîcheur (tension) sans toutefois les traces d’évolution que nous lui attendions. Un peu moins vineux et riche que le RD, le vin évolue dans un registre tendu et minéral. Belle longueur. Un petit cran en dessous du RD 96 mais très joli vin quand même.

Chablis "Les Preuses" 2001 Dauvissat,
Chablis "Valmur" 2001 Raveneau,
Crème de potiron aux truffes,
La tartifondue aux lamelles de truffes,
[img=http://img7.imageshack.us/img7/207/2chablis2001.jpg]

Le nez du Chablis Preuses est absolument magnifique : notes de miel, de craie et de fleurs blanches. Superbe longueur et finesse magnifique. Un vin archétype d’une minéralité classique et fine. Le chablis Valmur est étrangement mutique au nez et ne révèle en bouche aucun des arômes classiques de Chablis. Le vin n’est pas bouchonné, mais il apparaît clair que le vin a un problème. Ce diagnostic sera confirmé quelques jours plus tard par une dégustation du même vin au domaine qui se présentera de façon tout à fait différente. La tartifondue aux lamelles de truffes est une gourmandise à recommander à tout amateur de ces saveurs savoyardes : arômes gourmands et magnifiques, sans aucune lourdeur. Bravo !

Saumur Champigny "Le Bourg" 1990 Clos Rougeard,
La brouillade d’œufs à la rapée de truffes et ses mouillettes,
[img=http://img7.imageshack.us/img7/4267/3closrougeard1990.jpg]

On a beaucoup parlé de ce vin, depuis sa mise sur le marché jusqu’aux records récents (avant la crise) atteint en ventes aux enchères. J’ai eu la chance de le goûter à tous les stades de son évolution. A sa sortie, la qualité de son élevage et la profondeur du vin ont conduit certains à le considérer comme l’égal (voire supérieur) aux 1er cru de Bordeaux 1990 (curieusement souvent comparé à Margaux et assez peu à Cheval Blanc). L’idée nous est donc venue de servir ce Bourg 1990 face à Margaux 1990 : la table connaît les 2 références mais ignore l’ordre de service. Le nez du vin est bien ouvert, sur des notes riches de poivrons rouges et de fruits rouges. Les arômes en bouche restent marqués par ces mêmes arômes avec une légère note d’évolution vers de belles notes de sous-bois. La longueur est belle et la trace aromatique assez persistante mais avec une complexité moyenne. C’est un très beau vin mais qui a perdu le caractère flamboyant et explosif (élevage magnifique) dont il disposait lors de sa jeunesse pour se montrer aujourd’hui plus raisonnable. Mention spéciale à la brouillade d’œufs aux truffes : un classique parfaitement maîtrisé. On en re-demande !

Château Margaux 1990
Les Noix de St Jacques truffées, mousseline de racines oubliées aux truffes,
[img=http://img15.imageshack.us/img15/5943/4margaux1990.jpg]

Le nez du château Margaux est plus fumé, avec une pointe légèrement vanillée. Les arômes en bouche sont marqués par le cassis, les fruits noirs et des notes de cèdre. Le vin est plutôt riche en bouche et d’une texture plutôt suave. Il apparaît plus concentré, plus riche, plus long et moins évolué que le Bourg. Cependant, comme ce dernier, il est assez monolithique en bouche et manque de brillance et de complexité. A ce stade, on peut retenir les points suivants :
- Chacun à table a identifié correctement les 2 vins (malgré une désinformation et une intox d’enfer du maître de cérémonie ).
- A l’unanimité, la table a préféré le Margaux. Ceci dit, Le Bourg reste un vin excellent.
- A l’unanimité, la table a été déçue par la performance du Margaux au regard de sa réputation et de dégustations passées.
Les noix de St Jacques truffées ont été un régal ! Cuisson parfaite, mousseline de racines délicate et complexe, s’accordant parfaitement avec le duo truffe/iode. Superbe !

Richebourg 1990 Gros Frères & Soeurs,
Le magret de canard au foie gras et truffes façon Rossini, pommes Maxim’s,
[img=http://img7.imageshack.us/img7/2074/5richebourg1990.jpg]

Le très grand plaisir pris la veille au soir sur le 1988 de ce même vin nous incite à ouvrir cette bouteille back-up qui colle parfaitement à la thématique du millésime. Ca tombe bien, Raymond a eu la permission du samedi (encore merci Catherine !). Le nez frappe par une évolution un peu plus marquée que le 1988, sur des notes de sous bois. Cette impression se confirme en bouche (humus, sous bois): on ne retrouve pas la superbe fraîcheur du 1988. La finale (longueur moyenne) est même assez marquée par une pointe d’alcool. Assez décevant.

Château-Chalon 1983 Macle,
Le reblochon chambré farci de truffes,
[img=http://img255.imageshack.us/img255/4233/6chateauchalon1983.jpg]

Nez absolument magnifique invitant à la méditation : thé fumé, curry doux, havane… La force des arômes classiques de vin jaune a été assagie et arrondie par le temps. Le vin est dense, long, complexe et profond. Les notes sont certes oxydatives, mais curieusement on a le sentiment que le temps fait converger cette bouteille vers des arômes classiques de grands blancs âgés. Un régal.

La farandole des desserts,
[img=http://img7.imageshack.us/img7/9523/7desserts.jpg]
[img=http://img15.imageshack.us/img15/1175/8panoramique.jpg]

Mes sincères félicitations à l’équipe du restaurant Beaurivage www.beaurivage-bourg... pour un dîner excellent, un service diligent et agréable et une gentillesse exceptionnelle pour nous aider à régler nos petits problèmes de logistique. Une très belle adresse.

Ce repas conclue dignement les cérémonies d’anniversaire du petit Savoyard. Beaucoup parmi nous se souviendront longtemps de ces repas et de ces vins exceptionnels. Mais ce que nous garderons surtout en tête, c’est l’air heureux de Jean Luc lorsqu’il partage ces moments d’amitiés. Une gentillesse exemplaire et un cœur d’or !

Vivement le prochain anniversaire ! Certains parmi nous, ont d’ailleurs des choses à fêter cette année …

Christophe

Très beau compte-rendu... Merci

J'ai bu 5 des 7 vins, mes souvenirs sont en phase avec les commentaires...

Amicalement,
Thierry

Salut Christophe, très beau reportage comme toujours. J'ai bu un Clos de Dauvissat 2001 il y a 2 jours superbe. Donc 2001, plutôt bien réussi chez Dauvissat.

A+
Didier

Didier,

2001 est indiscutablement plus réussi chez Dauvissat que chez Raveneau, même si la bouteille de Raveneau était clairement déviante. Superbe souvenir chez Roellinger de Vaillons Dauvissat 2001 sur des huîtres chaudes.

- Chacun à table a identifié correctement les 2 vins (malgré une désinformation et une intox d’enfer du maître de cérémonie.
- A l’unanimité, la table a préféré le Margaux. Ceci dit, Le Bourg reste un vin excellent.
- A l’unanimité, la table a été déçue par la performance du Margaux au regard de sa réputation et de dégustations passées.

Christophe,

Une lecture attentive de tes 3 phrases dignes du Quai d'Orsay est instructive...

Thierry Debaisieux écrivait:

---

> J'ai bu 5 des 7 vins, mes souvenirs sont en phase avec les commentaires...

Merci.

A l'occasion j'aimerais savoir quels sont les 2

Allez je me lance : Richebourg et Macle ...

Amicalement,
Christophe

Christophe,

Tu as fait une erreur :
j'ai eu en cave le Richebourg 1990 de Gros F.& S.
J'ai bu ce vin pour la première fois le 31 décembre 1999, juste après Lafite 1979 et Latour 1981.
Est-ce en raison de sa qualité à cette époque ou en raison de cette date marquante, mais j'en garde un excellent souvenir...
Ensuite, je ne l'ai plus retrouvé au même niveau qualitatif. d'où, pour moi, l'intérêt de votre commentaire.

Les inconnus sont le Bourg 1990 de Clos Rougeard et Château-Chalon 1983 de Macle.

Amitiés,
Thierry

Petit rappel pour les Richebourg 1988 et 1990

1988 était le dernier millésime vinifié par Gustave Gros. Auparavant, depuis 1973 , il n'y avait guère de mauvais millésimes
Ensuite au décès de Gustave c'est le neveu , Bernard , qui a pris le relais et les premiers millésimes était clairement décevants .
J'espèrais qu'avec le temps le 1990 se bonifierait . Mais sans être mauvais il n'est pas au niveau de ce qu'on peut attendre d'un Richebourg.

A part un peu de 1993 , je n'ai plus rien acheté jusqu'au fameux 2005 qui me semble réussi .

Thierry,

Merci pour la solution des jeux! Je tenais le Richebourg pour certain et j'avais hésité entre Rougeard et Macle

J'ai une affection particulière pour Latour 1981 ainsi que pour Haut Brion et Margaux 1981...

Raymond,

Tes précisions éclairent cette dégutation comparative d'un autre jour. Je pensais seulement à un effet millésime.

Je vais bientôt déguster un Richebourg 1953 de Louis Gros (à Vosne Romanée). Est-ce le même domaine? Comment se situe Jean Gros (ex maire de Vosne Romanée) par rapport à Bernard et Gustave?

Christophe

Je ne peux mieux faire que de reproduire l'historique de cette dynastie Gros trouvée sur le site d'Anne gros.
Il n'est pas fait mention du domaine Michel Gros qui n'est peut être pas de la même famille.

La Famille GROS est très présente à Vosne Romanée. La dynastie commence avec Alphonse GROS né en 1804 à Chaux, petit village des Hautes Côtes de Nuits. Alphonse s'installe à Vosne en 1830. En 1860 un de ses deux fils, Louis Gustave, lui succède, il sera l'un des premiers vignerons de la Côte à embouteiller son vin et le proposer à la vente aux particuliers. Louis Gustave agrandira le domaine en 1882 en achetant 2 hectares de Richebourg.

Son successeur Jules GROS acheta en 1920 deux parcelles dans le Clos Vougeot et un autre lot dans les Grand Echézeaux ; en outre, il travailla toute sa vie au remembrement d'une parcelle de 3 hectares dans les Echézeaux (au lieu-dit "Les Loachausses").

Les deux fils de Jules partirent à la guerre, un seul revint vivant, Louis. Celui-ci repris le Domaine jusqu'à sa mort en 1951. Ses quatre enfants exploitèrent les vignes en indivision jusqu'en 1963. A cette date, ils partagèrent la propriété en deux :

- Gustave et Colette unirent leurs parts pour constituer le Domaine GROS Frère et Sœur (aujourd'hui géré par leur neveu Bernard)

- Jean et François travaillèrent ensemble jusqu'en 1971 puis se séparèrent à cette date pour constituer chacun leur propre exploitation, Le Domaine Jean GROS et le Domaine François GROS.

François a une fille, Anne, qui poursuit des études littéraires et qui ne se destine à priori pas à la viticulture. Mais la vie va en décider autrement : en 1978, la santé de François se fragilise, il lui faut se reposer et ralentir ses activités. il ne peut bientôt plus assumer la gestion du Domaine. La vente de la propriété est alors envisagée avec sérieux, mais, surprise, Anne s'y refuse énergiquement. Ses racines, comme les pieds de vignes de Vosne, s'ancrent au plus profond du terroir Bourguignon. Elle prend les choses en main et décide en 1988 d'abandonner ses études et revient à la maison pour exploiter avec son père ce qui sera pendant sept années le Domaine Anne et François GROS.

Il faudra à cette jeune fille de 18 ans, une volonté incroyable et un courage exceptionnel pour relever le défi. Elle assumera seule, le travail dans les vignes, la responsabilité de la vinification et la gestion de l'exploitation. Dans la même période, elle passera avec succès un B.P.A au lycée viticole de Beaune puis un brevet technique d'Oenologie à la Faculté de DIJON.

Année après année, Anne apprend et comprend mieux son métier et ses terroirs, elle ne cesse d'améliorer la qualité de ses vins. En 1990 elle embouteille la totalité de sa récolte qu'elle propose à la vente et, pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître. Les amateurs du monde entier découvrent et se découvrent devant sa production. Ils applaudissent la puissance, la finesse, la délicatesse, la précision et le velouté des vins.

Après succession, le Domaine Anne GROS voit le jour en 1995.

Ses dernières années plusieurs appellations, issues de nouvelles plantations, sont venues étoffer la gamme du Domaine.

- 17 ares de Bourgogne Chardonnay en 1994

- 1 Hectare de Bourgogne Hautes Côtes de Nuits Blanc en 1996

- 73 ares de Bourgogne Hautes Côtes de Nuits Rouge en 1996 et 1997

Avec beaucoup d'efforts et de qualités personnelles, Anne a réussi en 10 années à hisser son Domaine au tout premier rang des meilleurs de Bourgogne.

Raymond,

Merci pour cette lecture intéressante.

Pour ma part je peux te confirmer que Michel Gros a repris la succession du Domaine Jean GROS.

Christophe

Quelques mots sur les vins et d'abord la paire Margaux 90 - Clos Rougeard " Le Bourg" 90

Une lecture attentive de tes 3 phrases dignes du Quai d'Orsay est instructive...

Avec moins de diplomatie :

Clos rougeard " le bourg" 90 était un beau vin mais a été pour moi, une petite déception . J'en attendais plus , notamment avec une petite faiblesse en milieu de bouche et une finale non dénuée d'aspérités.

Il y a eu effectivement unanimité, à l'aveugle, ( et dieu sait que je suis nul dans ce domaine ) pour mettre Margaux 90 un peu au dessus mais sans que ce vin atteigne les sommets . . Très fruité , presque trop, ce qui lui enlevait un peu la race et l'élégance qu'on était en droit d'attendre.
2 beaux vins extrêmement buvables mais nous étions à de tels sommets avec les rouges de la veille ......

Pour les 2 Chablis il n'y a pas eu combat : à l'aveugle j'ai préféré nettement le verre contenant Dauvissat .....sauf que je pensais qu'il s'agissait de Raveneau !

Le meilleur vin de la soirée fut pour moi le CC 1983 de Macle . Grand vin , étonnant de fraicheur, parti pour 20 ans de plus, à l'aise sur les fromages et même sur le dessert . Plus que les Sauternes de la veille !!!!!

Raymond, je suis heureux de voir que ce Château-Chalon 1983 de Jean Macle te laisse un grand souvenir !
Je ne l'ai bu qu'une fois, et je l'ai trouvé supérieur encore aux 88, 89, et 90 qui sont pourtant déjà des vins d'exception.
Amitiés
Julien

Combien de temps allons nous réussir à cacher ces vins aux spéculateurs ?
Il devrait être déjà à plus de 100€ en comparaison à tant de vins encore plus chers !

raymond,
j'ai décris mon expérience de le bourg 1990 sur LPV dans la rubrique qui lui est dédiée; ta description est tout à fait conforme à ce que j'ai dégusté; dans la finale j'avais évoqué une sécheresse: quand tu dis aspérités je m'y retrouve complètement
un beau vin mais pas de quoi sauter au plafond
superbe reportage de xtof digne d'un professionnel=merci
amitiés
bertrand

""un beau vin mais pas de quoi sauter au plafond ""

Et c'est pour cette raison que je vais me limiter ( achats ) sur le prochain millésime 2005 du domaine ....je n'ai pas retrouvé le superbe 96 ( cuvée domaine ) dégusté dans une bonne table en pays de Loire . Le Bourg 05 sera en vente à plus de 50 e chez les cavistes ...je préfère miser sur un achat de Rayas .

Rayas 90 et Château Chalon 83 de Macle .......deux vins remarquables . Il me reste à ouvrir un Rayas 83 et un C D J 83 , c'est un cadeau de Jean Macle pour la naissance de ma fille ....j'aimerais bien lui réserver ces vins pour un prochain repas de famille et très certainement dans une belle table de la région .

De nouveau des choix de vins d'une grande pertinence.
Bravo aux amis de Jongieux.

Je ne voudrais pas remuer le couteau dans la plaie mais concernant le duel Bourg 90 (grand millésime du Clos Rougeard ) / Margaux 90 (millésime très moyen à Margaux) ........dégustés à l'aveugle ..............in vino veritas

Arnaud,

Une ou deux remarques (et même trois).
Tout d'abord, je n'appelle pas cela une dégustation à l'aveugle.
Ensuite, millésime très moyen à Margaux, je ne sais pas, mais tout le monde ne semble pas d'accord avec toi puisqu'un certain Robert P lui attribue la note très moyenne de 100/100.
Finalement, tu me rappelles les prix de vente de ces deux vins à leur sortie ?

Luc

Merci Luc

Philippe

Pas de polémique , juste un avis personnel .
1: les deux vins ont été dégustés à l'aveugle
2: Si RP dégustait Margaux 90 aujourd'hui il ne mettrait pas 100 (impossible ) sur les deux dernières bouteilles que j'ai dégusté toujours ! On l'aurait comparé à Latour 90 .......
3:Je n'ai pas parlé de prix (c'est la spéculation et la réputation qui font le prix , pas le coût de production . En l'état je parlais juste de vin , et c'est quand même le nerf de la guerre , non ? ), mais si tu en parles c'est que tu considères que de par son prix il est normal que Margaux soit supérieur .....alors nous sommes du même avis : Clos Rougeard est un très bon vin et un bon rapport Q/P , mais un Saumur-Champigny , aussi grand soit il , ne fera jamais du Chateau Margaux .(500 € quand même sur Ebay le petit Bourg 90 !) .
Cette dégustation , à l'aveugle , m'a rassuré ..... et je suis content de le dire . Ni plus , ni moins . Et mon avis vaut bien autant que ceux qui prétendent de contraire !

1: les deux vins ont été dégustés à l'aveugle

Quand on déguste deux vins en sachant ce qu'on déguste mais en ignorant simplement l'ordre, appeler cela une dégustation à l'aveugle me semble à tout le moins exagéré...
Inévitablement, il y a reconnaissance, et quand il y a reconnaissance, par définition, il n'y a plus d'aveugle.

Cette dégustation , à l'aveugle , m'a rassuré ..... et je suis content de le dire .

Si le but était de se rassurer, c'était effectivement la bonne méthode à utiliser...

Luc

Non Luc, il n'y a eu de ma part en tout cas aucune reconnaissance quelle qu'elle soit .
Je n'avais bu aucun des 2 vins auparavant :très peu d'autres Margaux et encore moins d'autres Clos Rougeard .

De plus je suis très peu familier des dégustations à l'aveugle qui ne sont pas ma tasse de thé .

Malgré tout , [size=medium][size=large]à l'unanimité[/size][/size] nous avons désigné Ch Margaux comme étant le meilleur vin !

Je suis peut être nul pour reconnaitre un vin à l'aveugle mais je sais lequel je préfère !!

Pourquoi ergoter sur un résultat aussi net ?Pouquoi essayer de mettre en doute ce que nous disons : entre ces 2 vins, ce jour là , il n'y avait pas photo !
C'est tout ! Et je me f... complètement de l'étiquette !
Si j'avais pu déglinguer un 1er GC de Bordeaux je l'aurais fait sans remords !

Je ne mets rien en doute Raymond et personnellement je m'en moque complètement, je n'ai dégusté aucun de ces vins et je ne défends aucune chapelle.
Je fais simplement remarquer qu'il ne faut pas vouloir tirer de conclusions à partir de ce type de confrontation qui n'a rien d'une véritable dégustation à l'aveugle, contrairement à ce vous affirmez... Je note d'ailleurs dans le commentaire de Xtof que "chacun à table a identifié correctement les 2 vins".

Luc

Je rajouterai que si ce Ch Margaux 1990 vaut 100/100 le Rayas 90 bu la veille vaut 110/100

Il est temps de s'affranchir des notes de Parker dont on voit ,dans un cas comme celui ci , les limites !

"""Je fais simplement remarquer qu'il ne faut pas vouloir tirer de conclusions à partir de ce type de confrontation qui n'a rien d'une véritable dégustation à l'aveugle, contrairement à ce vous affirmez."""

Pas de conclusion ....mais un point positif pour mes prochains achats .

Suite à cette petite dégustation , je vais concentrer mes achats de Rayas 2005 ( je compte bien sur ma prochaine visite au domaine dans 15 jours) et très certainement " oublier " en partie Le Bourg 2005 .....qui sera à plus de 50 e chez mon caviste !! Je conserve un bon souvenir de la cuvée du domaine sur le millésime 96 ....je vais donc acheter quelques bouteilles pour une prochaine confrontation S C " Rogelins 05 de Mr Legrand - Clos Rougeard 05 .