Domaine Harmand-Geoffroy, Gevrey Chambertin 1er cru "La Perrière" 2015

Nouvelle réussite pour ce millésime que j'affectionne.
Le nez est un mélange d'arômes fruités de griottes et de framboises auxquels s'ajoutent des flaveurs épicées.
Ce n'est pas extrêmement complexe dans le sens où je n'ai pas de perceptions florales ou minérales mais l'ensemble dégage une sensation de richesse et d'opulence.

En bouche les tannins sont soyeux tout en donnant une structure relativement imposante au vin.
Une belle acidité apporte l'énergie nécessaire pour me faire dire que cette cuvée n'a rien de solaire, elle est simplement parfaitement équilibrée.
C'est long et sapide, un très joli 1er cru pourrait on conclure.

On aurait dû prendre plus de 2015. 
Mince, je radote 

Bu lors de  cette soirée.

Domaine Geoffroy (Harmand-Geoffroy) - Mazis-Chambertin Grand Cru 1978
Nez linéaire sur l'étable, bouse sèche. Comme de la réduction aussi, mais cela ne peut être possible.
Avec l’aération, cela s’arrange et c’est le lendemain soir qu’il sera le meilleur. Les effluves d’étable deviennent discrets. On retrouve du sous-bois, tabac, fruits secs et aussi de jolies arômes de fruits rouges, cerise. Côté acidulé sur la groseille. Il y a un joli volume et c’est plutôt complexe.
La bouche n’est pas très puissante et dotée d’une grosse acidité digne d’un Riesling allemand. Le vin est acidifié ? Mais la matière suit très bien cette épine dorsale acide. C’est moyennement tannique, grain très fin. La finale est très bonne entre le tertiaire et des notes de fruits rouges.
Très bien +.

Domaine Harmand-Geoffroy Gevrey-Chambertin 1er cru "La Bossière" 2014
Un nez en début d'évolution, belle fraicheur arômes floraux.
En bouche l'attaque est franche, les tanins très délicats, et la matière légère avec une acidité relativement marquée, qui étire le vin. 
Le vin accompagne bien des raviolis sauce bolo (le tout maison).
Garde: Je ne sais pas trop..., je l'ai apprécié en l'état et je ne suis pas certain qu'il gagnera à être attendu.

Domaine Harmand-Geoffroy, Gevrey-Chambertin , les 2020

Mercredi dernier nous avions commencé notre journée nuitonne chez Philippe Harmand.
Mes journées ne comptent pas assez d'heures en ce moment aussi je ferai un CR rapide.

Bourgogne, une cuvée qui pourrait disparaitre après 2024 puisqu'un projet de salle des fêtes se ferait dans ce secteur.
La petite parcelle du domaine serait artificialisée pour réaliser la route qui conduira au nouveau bâtiment.
Nous trouvons un joli fruit croquant, c'est accessible et plaisant. Une caisse dans le coffre pour se faire plaisir assez vite.

Gevrey-Chambertin "En Jouise"
Là aussi un vin assez facile mais un peu plus gourmand avec plus de longueur.
La hiérarchie est bien respectée.

Gevrey-Chambertin "Clos Prieur"
Je l'ai moins bien goûté qu'habituellement avec des tannins plus hérissés.

Gevrey-Chambertin "Lavaux St Jacques"
Coup de coeur de cette dégustation avec une trame minérale qui apporte une complexité des plus plaisantes tout en gardant des jolies notes fuitées.

Mazis Chambertin grand cru
Un grand cru qui gagne en présence, plus d'amplitude que les précédents avec une structure enveloppante qui s'impose.

Nous avons trouvé des 2020 avec une robe très profonde, des tannins plus marqués qu'habituellement sur certaines cuvées notamment le Gevrey village mais qui gardent globalement une belle acidité et ne tombent pas dans la lourdeur.

J'ajoute à propos du millésime 2014 que le vigneron pense qu'il est préférable de ne pas les garder trop longtemps.

Je viens d'éditer mon CR précédent puisqu'il s'agissait des 2020 en bouteilles et non pas des 2021 sur fûts.
Toutes mes excuses mais je touche la limite qu'il y a pour moi à rédiger de mémoire en attendant cette fois ci trop longtemps après la visite.
Je m'étais un peu emmêlé les perceptions avec la visite suivante.
C'est les joies de la diversité bourguignonne quand tu commences dans un domaine avec des 2020 en bouteilles pour continuer avec des 2021 sur fûts dans un autre et enfin passer récupérer tes cartons de 2018 chez le suivant !

Pour citer Patrick Essa, Mazis est un finage dans la puissance et c'est bien ce qui prédomine ce soir avec ce vin d'Harmand-Geoffroy 2010 avec des notes de petits fruits rouges compotés mais tout en élégance. L'élevage est quant à lui somptueux avec des tanins fondus à souhait sur une persistance kilométrique . Très beau vin . On s'est régalé! 

Retrouvailles d'admins au ZWTG

Domaine Harmand-Geoffroy, Gevrey-Chambertin 1er cru Lavaux Saint Jacques, 2010

Claudius
Nez pas encore aussi abouti que le Bonnes Mares 09 de Bart mais parti dans cette direction, donc plus à point que le Clos Prieur. 
Très bonne à excellente bouche déjà bien expressive, marquée par une belle fraîcheur et terminant sur une belle longueur ...
vin longiligne et droit 
24+ tard, ce n'est plus cela, déficit de chair qui fait apparaître des tanins anguleux avec un léger manque de maturité, le vin semble un peu étriqué 
en 24h a beaucoup perdu 

Jérôme Pérez
Je dois confesser que sur ces deux vins que j'ai trouvé très bons, voire excellents, je me suis davantage concentré sur les commentaires de mes deux acolytes qui m'ont totalement bluffé par leur savoir, leur maîtrise du sujet. Un supplément de race pour le second, plus de profondeur mais des tanins qui demandent encore à se polir.

Anthony
Dans la confrontation Clos Prieur (Rossignol-Trapet) vs. Lavaux-St-Jacques (Harmand Geoffroy), le Lavaux remporte le 1er jour par son côté plus éclatant mais le Rossignol égalise le dimanche par son évolution et son équilibre. Comparaison n’est pas raison, ils se tiennent.

Retrouvailles d'admins au ZWTG

Domaine Harmand-Geoffroy, Mazis-Chambertin, 2010

Claudius
bouquet magique sur les épices orientales et exotiques
très large en bouche, fruits noirs, tendu, se resserre en fin de bouche 
dans le style du Lavaux St Jacques mais avec un gros supplément de chair 
delicious

Jérôme Pérez
Je dois confesser que sur ces deux vins que j'ai trouvé très bons, voire excellents, je me suis davantage concentré sur les commentaires de mes deux acolytes qui m'ont totalement bluffé par leur savoir, leur maîtrise du sujet. Un supplément de race pour le second, plus de profondeur mais des tanins qui demandent encore à se polir.

Anthony
David (Petite-Chapelle 1er Cru) contre Goliath (Mazis Grand Cru), le Rossignol ne démérite pas mais peine à se départir d’un côté monolithe que le Mazis surpasse avec plus de sensualité. Les deux donneront de très beaux vins dans 3 à 5 ans.

Dîner gastronomique à l'Hostellerie de Levernois par Bassaler


Domaine Harmand-Geoffroy, Gevrey-Chambertin 1er cru Lavaux St Jacques 2017
Un nez sur le fruit incontestablement, une légère retenue à l’ouverture. Fragrances aromatiques (cannelle ?), une pointe granuleuse (tannins ?) et une sensation de charme et de suavité. Bouche accomplie, présentant une belle nervosité, associant rondeur et allonge. Notes épicées fines. Un pinot assez corpulent avec une belle acidité de structure. Très belle association avec la chair tendre et délicate du pigeon.
Excellent +
 

LPV Beaune #44 : Paulée d'automne à l'Episode


Domaine Harmand-Geoffroy, Gevrey-Chambertin 1er Cru Lavaux St. Jacques, 2010

vvigne
Un pinot assez technique mais plutôt réussi.
Joli volume
À attendre encore car toucher encore un peu ferme.
92

Krabb
Robe foncée, élevage bien présent au nez.
Beau volume en bouche bien que la finale soit un peu serrée.
Un vin agréable, puissant et réussi.

Oliv
Robe grenat rubis, plus claire que le Roumier.
Nez sur une petite réduction grillée qui domine un ensemble agréable sur les petits fruits rouge.
Bouche très cohérente, moins fondue et riche que le Chambolle mais construite sur une acidité hyper énergique qui lance une matière racée.
La trame est bien vineuse et ne lui manque qu'un peu de charme aromatique et surtout de fondu paisible pour apporter plus de plaisir.
Finale mobile et encore un peu ferme.
Plutôt très bien.

La même bouteille que mes voisins du dessus 

Domaine Harmand-Geoffroy, Gevrey-Chambertin 1er Cru Lavaux Saint-Jacques 2010

Robe rouge brique, légèrement évoluée. Nez qui a du mal à s’exprimer sur le jus de viande, un peu sanguin. En bouche le vin présente du corps, des petits tanins un peu poudrés qui lui donne de la matière et du caractère, une belle complexité. Un vin terrien, minéral, qu’il faut aller chercher mais qui manque un peu de gourmandise et d’accessibilité. Aucune urgence pour le boire. TB

 Domaine Lucien Geoffroy, Mazis-Chambertin, 1988

Superbe nez évolué, dans un registre sérieux, avec encore du fruit : groseille, framboise, feuilles froissées et sous-bois, cuir frais, paprika.

Bouche puissante, pleine d'assurance et d'autorité avec un grain bien poli par les années même si cela accroche un peu à l'ouverture (ça ne devait pas manquer de tannins en jeunesse !). Finale de bonne longueur mais pas exceptionnelle il est vrai. Très belle présence tactile en tout cas !

Très très beau pinot à maturité et clairement niveau grand cru pour le coup ! 

Marc
 

Voilà qui me rappelle un Mazis 1988 Joseph Roty bu il y a quelques années, qui était superbe.

Quand je vois toutes ces bouteilles de millésimes très (très) récents sur les tables des restaurants, ou dans des dégustations...

La semaine dernière, à Beaune, quelques jeunes locaux enchaînaient des Clos quelque chose  (Vougeot, Roche et même un Clos des Ruchottes de Rousseau) en 2018 et 2019, en se pâmant devant ces vins "qui se goûtent déjà très bien"...

Même idée sur des villages ou régionaux, dont on ne trouve plus que des 2022, 2021 sur beaucoup de tables.

Il est vrai que les vins d'aujourd'hui ne nécessitent pas autant de garde que jadis, mais il y a des limites !

Par ailleurs, ceux qui sont bien nés et ils sont nombreux à l'être, sont justement si bien nés qu'ils semblent promis à un très bel et long avenir, rendant leur consommation en prime jeunesse vraiment futile, ou frustrante, à tout le moins.