"En 1845, à 24 ans, Baudelaire, criblé de dettes, simule plus ou moins un suicide pour apitoyer sa mère qui le recueille, le soigne et règle ses créanciers; il pourrait alors rester sagement chez ses parents et mener une vie plus régulière mais, avide de liberté, il s'enfuit, donnant cette raison à l'un de ses amis qui l'interroge: "J'ai quitté de nouveau ma famille. Cela ne pouvait plus durer. On ne boit que du Bordeaux chez ma mère et je ne puis me passer de Bourgogne"". C'est de Pierre Poupon, le livre s'appelle "Mes dégustations littéraires" et est un petit bijou. Voilà . J'ai eu plus de chance que Baudelaire, on boit beaucoup de Bourgogne chez mes parents. Et vous, à quoi avez-vous été biberonné?
Je crois que je n'ai pas vu une seule bouteille de Bourgogne chez mes parents qui d'abord ne s'intéressaient que peu aux grands vins et qui surtout étaient bien chauvins, pensant que les meilleurs vins du mondes étaient ceux qui étaient produits par mon grand-père.
Ce n'était bien sûr pas le cas, car ce brave homme, s'il aimait son métier et sa terre faisait du vin pour boire, pas du vin à déguster, sans avoir, lui non plu, poussé la curiosité plus loin que ne portait son regard depuis sa ferme. (pas très loin de l'oeil)
Je me rappelle pourtant avoir surpris une larme dans ses yeux le jour où la vigne du "Pountet" a été arrachée, bien plus qu'un spleen baudelairien, sans aucun moyen de le chasser.
Je demande ici officiellement a PP, qui a du talent, de cesser de faire parler les morts a titre publicitaire et sans verser de royalties a leurs descendants.
Ses parent auraient-ils bu du Bourgogne que Baudelaire aurait jure n'aimer que le Bordeaux. Eussent-ils aime les deux il aurait alors jure ne boire que de l'eau. Cette derniere affirmation n'aurait d'ailleurs pas ete la plus mensongere des trois, puisque Baudelaire qui avait beaucoup de gout, en art comme en alcool, aimait surtout l'absinthe.
A quand une rubrique sur l'Absinthe? L'Absenthe, l'Absinthine, il commence à y en avoir quelques unes sur le marché. En attendant que je commercialise la mienne, où je mets peu d'anis et beaucoup de mélisse... (en plus de l'absinthe proprement dite et autres plantes). Amicalement,
Horacio