Pour offrir le pendant de la rubrique d'Olivier f sur les meilleurs souvenirs vinesques (petit test), je lance l'antithèse en vous demandant quels sont pour vous les crus médocains méritant un "carton rouge" !

Je vais réfléchir de mon côté pour éditer ma liste, mais en attendant, n'hésitez pas à  poster vos impressions

Alain

C'est facile, Alain:

Toujours en me basant de 70 à  95:
-Rauzan-Gassies.
-Croizet-Bages, Lynch-Moussas, Pédesclaux.
-Belgrave.

On doit pouvoir être d'acccord sur cette liste minimaliste des Champions de la Médiocrité, qui continuent, sans honte, à  vendre derrière leur label G.C.C. en 1855 depuis cette date.
J'ai déjà  souligné que certains G.C.C. osaient transformer le "en" en "depuis", laissant penser au client novice qu'on avait classé un terroir.

Cordialement,
Thierry

On est d'accord, Thierry...
Croizet-Bages à  Pauillac
Rausan Gassies et Martinens à  Margaux
Olivier et Bouscaut à  Pessac/Graves
Cos Labory à  St Estèphe
et pour terminer, Beychevelle à  St Julien - une magnifique propriété qui a tout pour bien faire et dont on a vraiment l'impression qu'ils gâchent la matière première année après année...

Juste quelques suggestions, mais je suis certain qu'on peut en trouver d'autres

je retiendrai quand meme le cos labory 89 et 90 qui etait tout les deux tres bons a prix encore tres raisonnable

C'est vrai que le Cos Labory 89 était très bien (jamais goûté le 90). Mais depuis, quelle traversée du désert!

Alain,

Je suis d'accord avec votre liste sauf pour Cos Labory car comme l'a dit Olivier les 89 et 90 sont de trés bons vins et les 95 et 96 me paraisse prometteurs.
Ces vins sont en effet peu agréables actuellement (tanins trés présents et fruit en retrait) mais leurs structures ne présentent pas de défaut et je vous parie que dans une quinzaine d'années (lorsque les tanins se seront fondus avec le fruit qui me parait suffisamment puissant pour affronter ces années) ils seront meilleur que ne le sont actuellement les 89 et 90.
Ceci dit , il est vrai qu'il faut éviter ce vins dans les millésimes difficile.

Salutations

Alors je retire ce pauvre Cos Labory de ma liste noire...

Après avoir vérifié mes notes, je pense que j'ai pas eu de chance car je ne crois ne l'avoir jamais goûté dans les millésimes qu'Arnaud mentionne!

Cependant, les millésimes qui m'ont négativement marqué: 78, 79, 81, 83, 88, 93, 94, 99...

D'accord avec vous pour 2 vins qui m'avait fort décu: Croizet-Bages 1986 et Lynch-Moussas 1983. Je n'ai jamais racheté de ces vins par la suite.

Lynch-Moussas 83, tiens donc... toi aussi ? Essaie-le sur un spaghetti ou avec un barbecue, il paraît que là  ça passe ;-)) mais je n'ai pas fait l'expérience.

Croizet Bages et Rauzan Gassies, tous deux appartiennent a la famille Quie...
Un lien de cause à  effet?

Personne n'a encore cité Boyd-Cantenac.
Je n'ai goûté que le 93 et je me garderai donc d'apporter un jugement définitif, mais c'était vraiment insipide. Tout ce que j'ai pu lire sur la production de ce domaine ne m'incite pas à  en racheter.

Didier

Carton rouge à  Pichon Lalande 86 bû le 31/12 : des tannins très durs dans une infusion de poivron vert d'ou émergent quelques notes cassis et de cèdre, mais il faut les chercher. Je ne suis pas certain que ce vin sera bon un jour. Nous étions 4 et à  la fin de la soirée il restait le tiers de la bouteille. Par contre Giscours 82 était au top.
A propos des autres citations 'bonnet d'âne", qui a réellement bû Gassies, Croizet Bages et autres Lynch Moussas sur suffisament de millésimes pour leur attribuer ces commentaires peu flatteurs? Ne seriez vous pas en train de répéter ce que disent Parker et la RVF sans vous être fait votre propre opinion?
De tous ces crus, je ne connais que Gassies 82 et Bages 83 qui ne m'avaient effectivement pas produit une immense impression. Par contre Quié produit un beau Haut-Médoc presque mitoyen de SM : Bel Orme Tronquoy Lalande à  rechercher pour ceux qui aiment les médocs à  l'ancienne, tout en puissance et en terroir.

Lynch Moussas je l'ai abordé en 94, 97 et 98, acheté pour les deux derniers à  un prix bradé, autour de 10 euros : à  ce prix-là , c'est un bon vin, 94 et 97 sur le fruit, mais léger, le 98 est plus dur... mais il n'y a vraiment pas de quoi fouetter un chat, c'est de l'ordre d'un cru bourgeois moyen.

Croizet-Bages, il y un petit temps que je n'en ai plus, mais les 93 et 94 ne m'ont laissé que des souvenirs mitigés (rapport qualité/prix faussé : déjà  à  l'époque).

Michel.

Lynch-Moussas 98

Robe foncee qui n'a rien a rendre a certains vins de l'hemisphere sud.

Le nez montre d'emblee la difference entre un CS bordelais et un chilien: une finesse marquee par le cedre, mais su dosage qui sert le vin sans l'etouffer. Nez plaisant.

En bouche, un vin de demi-mesure. Bel equilibre, bonne finesse, fruit peu opulent, tannins fondus mais loin d'etre soyeux. Un leger creux en milieu de bouche et une finale moyenne. On sent le vin fragile, pret a perdre son equilibre ..... ce qui arrivera des la premiere bouche de brie et de bleu avalee .... un maigre squelette comme resultat.

Un vin acceptable, qui ne masque pas son millesime. Il me rappelle un peu Duhart-Milon 93, en moins interessant tout de fois.

De la a lui mettre un carton rouge, je crois que d'autres vins m'ont nettement plus decu que celui-la.

Lynch-Moussas 99, bue en demi-bouteille il y à  un mois ou deux.

Pas catastrophique, mais j'ai même pas terminé la (demi) bouteille.

Pas léger, mais pas profond.
Pas inodore mais pas intense.
Pas mauvais, mais pas bon.
Pas court, mais vraiment pas long.

"Une bouteille de vin rouge..."

Carte jaune!