* Facebook Château Les Ormes Sorbet

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Château Les Ormes Sorbet 1996

Nez ouvert, des traces d'arômes secondaires, mûres, prune, poivron, sur des notes fumées, cendre froide et bois de cèdre. Le bois est encore dominant.

La bouche est agréable, de volume moyen, séveuse avec une impression de douceur, une belle définition, les tannins sont fondus avec une légère astringence en finale. La matière est crémeuse comme celle des 2000, mais les tannins sont plus rugueux et trahissent une certaine verdeur. Au palais, on a une jolie impression de liqueur, avec de la vivacité, mais ça manque d'amplitude et ça finit sur la verdeur. Belle persistance en finale.

Je reprocherais à  ce vin une certaine verdeur et un manque de fruit que j'ai retrouvé dans pas mal de 1996, de même qu'un certain déséquilibre, la matière ne paraissant pas en mesure d'assumer l'élevage très marqué.

Cordialement

Yves Zermatten

Yves,

Comme d'habitude, j'arrive avec les années 80.
Les Ormes-Sorbet m'ont surpris en bien avec deux millésimes:
82 et 85.
J'ai bu ces vins assez jeunes.
Ils étaient bien faits, équilibrés.
La concentration était digne d'intérêt.

Amitiés
Thierry

Château Les Ormes-Sorbet 2000

Robe rubis-pourpre, brillante, foncée et limpide.

Nez fruité et minéral, notes d'épices et de vanille.

Bouche élégante, concentrée, souple, sphérique, belle sensation de liqueur de fruit goûteuse, on retrouve les tannins mûrs et serrés des 2000, une belle définition, de la fraîcheur et de l'équilibre. Finale plutôt longue, soyeuse et joliment persistante.

Un beau vin assez classique, dominé par le cabernet-sauvignon et encore un peu fermé au plan aromatique, qui demande qu'on l'oublie un peu en cave pour qu'il puisse exprimer tout son potentiel.

Cordialement

Yves Z

Nous ici au Québec ce 1996 a été coté grappe d'or dans le Guide du vin et c'est pleinement mérité. J'en ai bu 3 btlles et quel délice ce petit Médoc.

Château Les Ormes-Sorbet 1990

La robe est tuilée, mais encore profonde.
Le nez est très luxueux, et vraiment typé rive Gauche. On y décèle de la cerise, des notes de noyau, du cèdre et de la fourrure.
En bouche le vin est très frais, vraiment d'une belle définition très équilibré. Belle longueur.
A l'aveugle, j'ai opté pour un vin que je voyais plus dans le Ht Médoc que dans le Médoc, plutôt Saint Estèphe, au niveau d'un cru classé. Vraiment un beau vin.

Château Les Ormes-Sorbet 1986

Une robe qui a tuilé, brun roux, assez belle.
Le nez est moins dispendieux et moins racé que celui du 90. Des notes terreuses et épicées.
La bouche est assez mince, avec une finale plutôt fuyante. C'est un vin qui s'essouffle.

Bonjour,

Pour ma 1ère "parution" dans le forum, je sollicite des avis sur 1 poignée de bouteilles qui me restent des Ormes-Sorbet 1973, achetées sur place dans l'engouement d'un néophyte, et quelques autre de 1975, achetées dans l'enthousiasme démesuré de l'annonce d'un tout grand millésime.

Les 73, bues de 1978 à  1990 environs, n'ont jamais été à  la mesure du 59, vin des fêtes dans l'entourage familial, ni du 71 (je crois), ni même bons; quant aux 75, j'ai attendu le début des 1990 pour essayer, et à  l'instar de ce qui se disait pour l'ensemble de ce millésime, l'impression était, après 15-18 ans, d'un vin pas fait, encore acide et fermé. En 2000 j'en ai encore bu 2 bouteilles toutes 2 suaves, fondues, tout en finesse, bref excellentes, puis pour la dernière fois en 2002: à  nouveau décevantes.

Pour le 73, il est sûrement passé, et tant pis, mais pour le 75, faut-il encore attendre et espérer une vocation tardive? peutêtre pour les noces d'argent de mes petits-enfants...

J'ajoute que ma confiance reste entère, car je suis l'heureux propriétaire d'1 lot de 98.

Merci de m'éclairer

Alain T.

Allan,

Merci pour ton message.
Je le replace dans la rubrique déjà ouverte.

cordialement,
Thierry

Bonjour à tous,

Exhumé de mes portoirs ce dernier WE, après 1 gigot post-pascal simplement rôti et arrosé d' 1 (excellent lui aussi) Pomerol Ch. Taillefer 1979, Les Ormes Sorbet 1975 dont j'ai précieusement conservé une douzaine de cols depuis bientôt 30 ans.

Ce vin, connu en famille 'un vin de naissance) et apprécié de loin en loin depuis le millésime 1959, s'était - le 1975 - montré caractéristique de ce millésime tant encensé puis tant décrié, jusques 2000 environs: à la fois passé et pas fait. Ensuite, le consommant en désespoir de cause, j'ai découvert 3 bouteilles parfaites, et 2 tjrs décevantes.

Celui-çi rejoint les 3: robe cerise claire mais pas tuilée, peu de dépôt, au nez bouquet surprenant de type pinot noir (sic) assez indéfinissable mais prononcé. En bouche, impression initiale de fraicheur, voire de verdeur, et ensuite d'une discrète acidité résiduelle. Bouquet très fondu, fruits rouges, cuirs, réglisse, peu de tannins, pas d'astringence. En finale, le dernier verre comme le premier (après carafage de 1/4h), toujours cette acidité, destinée à s'estomper ou à se développer?

Je boirai vite fait les derniers flacons. J'ai encore 3 de 1973, qui n'ont jamais été du même niveau, mais que je ne me resouds pas à sacrifier...

Tout de même, 30 ans pour 1 cru bourgeois, fut-il du "sorcier du Médoc", châpeau!

Bonsoir,

"Allan"

Château Les Ormes-Sorbet 2003

Dégusté à l'aveugle au milieu de vins languedociens et présenté comme un Châteauneuf du Pape, je n'ai nullement été choqué.
Robe saturée, opaque.
Un nez sauvage qui évoque effectivement le sud.
Une bouche très puissante sans sècheresse, sans surextraction. C'est très très bon, mais absolument pas typé Médoc pour le moment. Le temps en dira sans doute plus sur ce vin, mais une sacrée découverte!

Tu me rassures sur son évolution actuelle Jérôme. Les OS 03, c'est le seul vin que j'ai acheté en primeur l'an dernier !

Me to!... ;-)
Il est donc en bouteille?!...

PhR

Depuis quelques jours.

Une bouteille de la semaine un peu particulière aujourd'hui parce que c'est aussi un hommage à un homme du vin qui nous a quittés, hommage de l'un de ses amis proches.
Mais c'est aussi un vin qui m'accompagne depuis juin dernier, un vin de ce millésime 2003 si particulier, à Bordeaux comme ailleurs, que j'aime personnellement plus à Bordeaux qu'ailleurs. L'article est visible en cliquant ICI .

J'ai goûté ce 2003 en Octobre , je remonte ma brève note

" Les Ormes Sorbets 2003

Le nez est net et précis avec de beaux fruits bien mûrs un peu épicés , l’entrée en bouche est quasiment soyeuse , c’est charnu et plein de fruits, la finale, d’une bonne longueur, est équilibrée avec des saveurs de fruits très mûrs , mais pas cuits, franchement juteux : **** à ****(*)

Bonsoir,

Et quid des OS 1998 ? Il fut intronisé coup-de-coeur et ** dans le GHV 2002, et mentionné aujourd'hi comme "millésime déjà bon, peut être conservé"

Certains sussurent qu'il est en effet succulent, mais pour moi c'est un vin de (grande) garde.

Quelqu'un en aurait-il déjà bu?

bien cordialement,

Alain

Bu lors du week-end LPV

Les Ormes Sorbet 1990, Cru Bourgeois Médoc

Superbe nez sur la mine de crayon, le humus, les feuilles sèches, le noyau, avec un côté poudré qui ne fait que rajouter à l’intensité et la complexité de ce superbe bouquet d’un Bordeaux à maturité (j’adore !). Ce nez me semble la marque des beaux 1990, tellement il est proche de celui de Lagrange.

La bouche est à son apogée, complexe, raffinée. Les tannins sont complètement fondus et un sentiment de plénitude m’envahit. J’ai beaucoup aimé ce vin.

Les Ormes Sorbet 1986, Cru Bourgeois, Médoc

Bu juste après le 1990, ce vin présente un nez plus fruité, avec une petite pointe végétale. On retrouve aussi les notes de graphite et de sous-bois. Un très joli nez, mais qui m’attire un tantinet moins que celui de son cadet de 4 ans.

La bouche est d’une plénitude à en tomber de sa chaise. Fondue, complexe et raffinée, elle me permet un gros soupir et un grand sourire de satisfaction. Difficile de le départager du 1990 tant le plaisir est au rendez-vous avec les deux.

Le CR sur le 2003 suivra prochainement

Bu lors du week-end LPV

Les Ormes Sorbet 2003

Nez sur la banane, les fruits rouges, avec un boisé appuyé.
Bouche structurée, fraîche, tannique, boisée. Sympa mais pas transcendant à ce stade.

Château Les Ormes-Sorbet 1985

La robe ne trahit absolument pas l'âge de ce vin : une robe avec encore des reflets sanguins non encore trop tuilés.
Le nez évoque immédiatement le bordelais, un nez sur le bouquet : café, cèdre tabac. La bouche confirme l'excellente évolution de ces bouteilles: un vin charnu, ample, riche en saveurs, au touché admirable de poli. Il est à point mais loin de défaillir.
Bref, un excellent vin qui surprend ceux qui pensaient à un pedigree supérieur.
Merci au gentil donateur, on s'est régalé et l'avis a été unanime.
La souplesse et l'ampleur de ce millésime ont fait merveille sur le filet de veau et le risotto aux cèpes.

Les Ormes-Sorbet 2003

Beaucoup de plaisir avec ce vin l'autre jour, pas pris de notes mais je me retrouve parfaitement dans le CR de Daniel S un peu plus haut. Il procure énormément de plaisir maintenant!

Château Les Ormes-Sorbet 2000

J'ai ouvert une bouteille de ce cru hier soir, j'avais l'occasion de pouvoir en racheter à 14€ la quille, je me suis dis regoutons le histoire de voir si ça vaut la peine d'en reprendre. Ce vin ayant 7 ans il devrait être à son apogée même si les ormes sorbet ont un bon potentiel de garde, en clair il ne devrait pas décevoir...

VUE:
La robe est grenat le disque a des reflets rosés et brun, l'intensité est très soutenue mais pas opaque. Au vue de la robe le vin parraît être bel et bien à son apogée

NEZ:
L'intensité est assez forte, sans problème ce vin est très agréable au nez et est complexe aussi... Là je me dis quel beau vin, je me mets déjà à rêver de ce que sera la bouche..., mais revenons au nez où on y trouvera des notes bien fondues sans qu'une ne prenne le dessus sur l'autre:
-Fruité, fruit noir un peu confit
-boisé élégant
-empyreumatique, toasté
-végétale, un peu de tertiaire (humus, sous-bois) mais aussi poivron vert
-épicé, vanille
Seul petit reproche, je trouve le fruit un peu trop discret mais il est présent quand même.

BOUCHE:
Alors, alors, me direz-vous..., et bien QUELLE DECEPTION !!!
L'attaque est ronde, l'évolution est continue et la fin de bouche est tannique... Le gros problème est qu'en bouche on a que du bois, oubliez le fruit, l'épice, etc... Ce vin après l'avoir avalé vous laisse en bouche un goût de bois comme si vous aviez machonné un morceau de chêne. La persistance est moyenne.

CONCLUSION
autant ce vin est réussi au nez autant il déçoit en bouche, il manque de coprs de gras de rondeur de complexité et d'élégance en bouche...

Pour info je n'en racheterai pas...

Merci,

Je me posais exactement la même question à propos de plusieurs bouteilles "Les Ormes-Sorbet 2000" restées en rayon, de ce cru bien référencé, dans un millésime louable.
J'aurai, quand même l'occasion de le goûter car, à l'époque des foires aux vins, j'en avais acheté deux.

Quel est l'avis autorisé de Bertrand Le Guern, qui connaît bien cette propriété ?

Quel est l'avis autorisé de Bertrand Le Guern, qui connaît bien cette propriété ?

Ben ... je n'en ai pas, sinon que je n'ai jamais cru au "millésime du siècle" pour les 2000, persuadé que ce sont les trois 0 --et une communication agressive-- qui ont fait la renommée du millésime, plus que sa qualité.

Bien des 2000 ne sont pas franchement ouverts actuellement.

Je n'ai retrouvé que Fontis 2000 dans ma cave (pas rangée). Il était servi en Septembre, lors du mariage du plus jeune fils à coté des Ormes Sorbet 1999 étonnament bon.

A défaut de 2000, je viens d'ouvrir un 2003 et j'avais ouvert hier un 2004. Franchement le bois n'est pas marqué, encore qu'il soit plus présent dans le (très riche!) 2003 que dans le 2004, plus ... médocain.

Bertrand , aurais-tu une info sur le 88 par hasard , vu que tu connais bien cette propriété ?

Ou à défaut un avis sur ce millesime 88 dans l' appellation Medoc ?

De tout coeur , merci ..

Bertrand , aurais-tu une info sur le 88 par hasard , vu que tu connais bien cette propriété ?

A l'époque, le millésime m'avait été présenté, ici, et dans tout le Médoc, comme un millésime "typiquement médocain", c'est à dire plus pour la garde que pour le plaisir immédiat, il était sévère, mais prometteur à la naissance.

Ça fait un certain temps que je n'ai pas ouvert de 88 ...

J'ai bu Les Ormes Sorbet 2000 l'automne dernier.
J'avais trouvé ce vin agréable mais plutôt fermé (plus en bouche qu'au nez).
Je me souviens avoir pensé qu'il fallait lui donner encore du temps.
En tout cas, je ne me rappelle pas d'une note boisée désagréable.

Jacques Dupont avait dit que le 2000 lui paraissait être le meilleur depuis le 1986....
Je n'ai pas bu le 86 mais je sais que j'attendrai une seconde dégustation du 2000 pour me faire une opinion plus précise.

Didier

Jacques Dupont avait dit que le 2000 lui parassait être le meilleur depuis le 1986....

Il oublié le 1990!

Jacques Dupont avait dit que le 2000 lui parassait être le meilleur depuis le 1986....

Il oublié le 1990!

Bertrand,

peut-être que des deux millésimes 1986/1990 préfère-t-il 1986...
Auquel cas, 1986 est bien sa référence lorsqu'il dit : "2000, le meilleur depuis..."

Encore faut-il qu'il préfère le 2000 au 1990...

Luc

Luc,

voici ce qu'il disait au moment des primeurs 2000 : "On retrouve cette année la race du grand 86, le chef-d'oeuvre -à notre avis- de Jean Boivert".
Si je comprends correctement le français -et la logique-, il préfère 2000 (au stade où il l'a goûté : il faudrait bien sûr un nouvel avis aujourd'hui) à 1990.

Cordialement,
Didier

Bonsoir à tous,

Je pense très humblement que les Ormes Sorbet 2000 est encore à quelques paires d'années de son apogée. Même si comme le dit B.Le Guern, 2000 n'est pas - et loin s'en faut - le millésime annoncé, le terroir bien particulier de Couquèques (calcaire) fait que ce genre de millésime est long à se faire.
Comme pour beaucoup de vins cités ça et la, il faut laisser le temps au temps....et faire confiance au regretté Jean Boivert, car si son vin n'avait pas la renommée de certains, il n'en demeure pas moins une des valeurs très sûres du nord médoc (n'en déplaise aux amateurs, de + en + nombreux, de vins à consommation rapide).
J'ai pas mal de 2000, 2001 et 2003 qui patientent. Il ne me reste qu'un seul 90, et suis persuadé qu'il fera encore un fois "la nique" à bien des classés...
Franck.