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Verus, Sipon 2014

il faut de l'air pour que ce vin s'exprime et abandonne un fruité un peu joufflu et encombrant de jeunesse à l’ouverture, certes flatteur et précis, mais sans grande distinction. En revanche, le soir la bouteille est métamorphosée : le vin a gagné en complexité, de cette complexité épicée, un peu sauvage, qui donne cet accent si particulier au furmint ici. C'est vif, tendu, pur et très long sur un couple acide / amer remarquable par ce temps caniculaire.
Très bien.

Tous les vins de cette maison que j'ai goûtés sont remarquables

Verus Renski rizling 2012

Un vin magnifique construit comme un très bon riesling mosellan : droiture, fruit, gourmandise et grande fraîcheur.
Vin après vin, ce producteur m'enchante.
Ce vin est excellent : il possède toutes les qualités d'un très beau riesling. J'aimerais le comparer à des vins allemands ou autrichiens.

Verus Renski rizling 2012

Une petite merveille de finesse et d'élégance.

Verus

Création récente de trois amis qui travaillaient auparavant pour Puklavec and Friends (P&F), le plus gros producteur de vin, non seulement local mais également slovène.

Succès immédiat pour cette marque qui exporte beaucoup et depuis 2007 a plus que doublé la surface de production pour vendre aujourd’hui entre 70 000 à 80 000 bouteilles par an pour les 25 hectares qui approvisionnent le chai.

Un cahier des charges rigoureux est fourni aux producteurs qui fournissent la cave car le maître mot ici est qualité.
Sur la question des rendements, la philosophie est bien loin de ce que l’on peut entendre en France où moins est forcément mieux, avec il faut bien le dire un peu d’hypocrisie parfois. La moyenne acceptable par pied de vigne est de l’ordre de 2,5 kilogrammes et varie de 1,8 à 2, 8 en fonction des cépages. La revendication de cette barre placée plus haut qu’en France est expliquée par la volonté de produire des vins moins alcooleux, vendangés plus tard et dont les saveurs sont protégées. (le riesling attend souvent octobre). Il serait intéressant de vérifier la véracité de cette argument tant il est vrai que la tendance hexagonale est à des vins toujours plus forts et vendangés de plus en plus tôt, ce que les bouleversements climatiques pourraient aussi expliquer.

Force est de reconnaître que le résultat dans le verre est plutôt très convaincant. 2015 semble confirmer être un grand millésime sans doute après 2008, même si 2011 et 2012 ne déméritent pas mais semblent moins aboutis. 2013 et 2014 surtout, sont plus difficiles mais les vins restent de très bon niveau.

Sauvignon 2015 : un vin puissant et frais, aromatique sans lourdeur, superbe équilibre. Très bien.

Pinot Gris 2015 : nez de fruit, de pêche notamment. Un vin gras, profond et à l’équilibre frais. C4est très jeune et extrêmement prometteur.

Sipon 2015 : ce furmint se signale par un nez d’une grande élégance entre fleur et fruit Vin complet et brillant : excellent

Riesling 2013 : beau nez citronné. Très bel équilibre sur la vivacité ; long et minéral : très bien

Riesling 2014 : moins complexe, mais avec une bouche ou l’acidité bas le fer avec le amers. C’est tout de même un bon vin issu d’une sélection très sévère.

Riesling 2015 : droit et complexe, grande fraîcheur et longueur exceptionnelle. Excellent et à attendre. Au niveau d'un bon GG

Chardonnay 2011 : lactique, beurré, mousseron. Un vin souple, moins excitant que les autres.

Pinot gris 2007 : nez de truffe sous une belle robe dorée. Du gaz en bouche, léger. Bouche paradoxale après ce nez puissant, le vin est de dentelle avec une acidité bien présente et enrobée : très bien.

Pinot noir 2013 : joli nez très fruité. En bouche, l’attaque est belle mais vite reprise par une empreinte boisée très marquée.

Pinot noir 2015 : trois barriques dégustées : un très beau jus au fruité net, à la fraîcheur remarquable qui d’une barrique à l’autre fait intervenir le bois différemment. L’assemblage sera intéressant.

Ces vins confirment le haut niveau de la production de cette marque, qu’on ne trouve pas encore en France bien que largement distribués dans d’autres pays. Mais l’amateur épris de grande qualité à des prix très accessible (chaque cuvée est vendue au prix de 11 euros prix particulier). Riesling et Sipon (furmint) sont tout à fait remarquables.

Verus Riesling 2013

sur cette bouteille un vrai problème de netteté, mais inquiétant car déjà rencontré.
demande des information complémentaires.

Jeruzalem - Verus - Chardonnay 2012

robe dorée qui accroche la lumière de façon étonnante.
Très réduit à l'ouverture, le vin demande à être aéré. Il s'ouvre très bien, pour s’épanouir sur des notes essentiellement de citron confit, avec une belle pureté et une grande finesse.
En bouche, la matière est soyeuse, le vin n'a aucune faiblesse et faire preuve d'une heureuse vivacité dès le milieu qu'il tient en finale.
Très bel équilibre pour ce vin qui semble promis à encore bien évoluer.
Très bon chardonnay.

Jeruzalem - Verus, Pinot gris 2015

robe très pâle. nez fruité et net sur l'abricot, la pêche. En bouche on retrouve bin cette capacité des vins de Jeruzalem à rester frais, digestes et désaltérants. Belle finale fraîche et saline non dénuée de gourmandise.
Ceci dit, je regrette vraiment d'avoir ouvert ce vin si jeune car on sent bien qu'il ne s'exprime pas au niveau pour lequel il est calibré.

Verus Riesling 2016

un vin qui demande de l'air (le screwcaps, c'est assez redoutable !) mais qui s'ouvre sur une belle complexité, florale, notamment, fleur blanche, ortie, quelque chose de très frais.
En bouche, pas de doute, c'est bien du riesling avec des notes terpéniques qui n'étaient pas flagrantes au nez. Le vin est construit autour d'une grande vivacité ,dans le style très pur de ces producteurs. Avec un millésime comme 2016, il s'en sont donné à cœur joie ! D'aucun trouverait ce vin un peu trop aiguisé, personnellement j'abonde totalement et suis d'avis qu'il gagnera énormément à vieillir. Un peu le Frédéric Emile de la région !

Verus Pinot Gris 2016

le style Verus jusque qui rend le Pinot gris : aérien. C'est évident dans ce 2016. Elégance des arômes, aucune lourdeur en bouche, belle tension : un vin qu'on ne doit pas surtout pas prendre pour fluet mais au contraire comme un bienfait de finesse et de raffinement. La fine perle (comme souvent d'ailleurs avec ce type de bouchage) ajoute à cette impression de fraîcheur qui émane de ce vin : quand il s'agit d'un pinot gris mûr, ce n'est quand même pas la majorité des cas, il faut bien se l'avouer.

Verus - Riesling 2016

deuxième rencontre avec ce vin et deuxième belle émotion.
Autant les vins de Verus furent lors de mes premières venues à Jeruzalem des coups de cœur, autant les suivants m'ont fait douter sur la régularité de ces producteurs avec un manque de netteté surtout à l'aération : je ne retrouvais pas la pureté que j'avais éprouvée.
Ce millésime en riesling me fait retrouver les qualités que j'avais admirées. Netteté, pureté et éclat par une version aiguisée du riesling même si parierais assez sur quelques sucres résiduels, bien balancés par une acidité au cordeau. Citronnée et floral, salin en fin de bouche, ce vin est très complet. Au niveau d'un grand cru alsacien et semblant posséder un beau potentiel de garde et de bonification.
quand je pense que ce vin est issu de l'assemblages de parcelles très éparses et pas forcément homogènes qualitativement, cela à penser que de très beaux résultats peuvent être obtenus avec ce cépage sur ce terroir.

Verus Sipon 2016

aromatique ouvert façon sauvignon bien mûr, fleur de sureau bien plus que pipi de chat, mais ça peut faire illusion.
Bouche tendue, savoureuse, aromatique, et gourmande.
Personnellement, je le trouve un peu trop excentrique et aromatique mais Verus semble avoir fait un carton plein sur ce millésime 2016 qui correspond bien à son style sur la vivacité.

Cependant, quand on déguste de tels furmints, on peut douter de la parenté avec le cépage roi de Tokaj

Verus pinot noir 2014

robe très claire, évoluée, façon pelure d'oignon.
nez avec un peu de fruit et des épices, poivre.
bouche mince, sans fond avec des amers et une finale poivrée bof bof.

Ce n'est pas l'extase, c'est le moins que l'on puisse dire mais c'est aussi un des vins les plus chers de la zone : payé 19 euros chez le caviste de Jeruzalem, on doit pouvoir le trouver à 16 mais c'est quand même trop cher.
J'ai l'impression que la simple mention du cépage "pinot noir" laisse penser que le prix doit être élevé.

Cette bouteille de  Verus Vineyards - Chardonnay 2012 a été acheté au domaine en 2016 à 9€15.

Une belle robe dorée claire, brillante.
Beau nez, citronné, pur, sur fond boisé qui donne au vin un air classieux très bourguignon.
En bouche le vin est équilibré, sur la finesse, toutefois avec du fond et porté par une belle trame acide.
Prêt à boire mais rien ne presse. Très bon RQP. 

Cdt,
J.

 

Ljutomer-Ormož - Verus Vineyards - Riesling 2019 ( Štajerska)

nez extraverti qui rappelle le sauvignon plus que le riesling. Ça swingue presqu’à l’entêtement, fine perle qui pousse les cuivres, acidité charlestons, bref on ne s’ennuie pas avec ce vin d’apéritif qui trouve sa limite dans une finale un peu étriquée.
 

Verus les 2021 sur Prowein Düsseldorf

Sauvignon 2021 pue le sauvignon à plein nez, on se lasse vite.
Pinot gris 2021 moins variétal, floral, un peu mou en finale.
Furmint 2021 plus tendu, frais, citronné, zesté, très bon.
Riesling 2021 muscate un peu, manque de peps.
Furmint 2016 nez superbe à peine miellé, résine, zestes, rappelle un Szepsy tokaji sec un peu, très long, amers nobles, salivant. Grand vin !
Modri pinot 2016 clair en couleur, serré, sérieux, plutôt frais, peu boisé, manque un peu de fruit.

Bien sûr ce sont des notes de salon, les vins originaux (par rapport à ce qui a été goûté avant) et les vins avec de fortes acidités par exemple ressortent toujours un peu plus.

Verus - Riesling 2021 - Jeruzalem, Slovénie

robe qui présente de l'intensité, avec une accroche de la lumière propre aux bons millésimes. Nez ouvert sur les thiols, un peu comme un sauvignon : j'aurais pu dire que c'est la signature Verus car j'ai déjà rencontré ce nez qui sauvignonne un peu sur d'autres rieslings Verus, mais le millésime s'exprime aussi comme cela ; c'est frais, guilleret.
En bouche, il y a de la vigueur, soutenue par une très fine perle : le vin est gourmand et sans doute y a-t-il quelques grammes de résiduel : c'est savoureux, facile, peut être un peu fatiguant. La longueur est correcte avec une tension suffisante pour un résultat équilibré, dans une version friande pour le moment. Facile et déjà bien ouvert.

Jérôme Pérez écrit:

Verus pinot noir 2014

robe très claire, évoluée, façon pelure d'oignon.
nez avec un peu de fruit et des épices, poivre.
bouche mince, sans fond avec des amers et une finale poivrée bof bof.

Ce n'est pas l'extase, c'est le moins que l'on puisse dire mais c'est aussi un des vins les plus chers de la zone : payé 19 euros chez le caviste de Jeruzalem, on doit pouvoir le trouver à 16 mais c'est quand même trop cher.
J'ai l'impression que la simple mention du cépage "pinot noir" laisse penser que le prix doit être élevé.

Verus pinot noir   Jeruzalem - Stajerska 2017
Rien à voir avec le 2014 ! Robe légère, joli nez fruité, élevage très discret. En bouche, c'est joyeux, souple, frais. Un pinot noir qui se donne facilement et qui donne du plaisir. 
Les gars de Verus semblent avoir tout compris du Pinot noir. Ils prouvent en même temps que le pinot noir peut être très joli sur ce terroir de Jeruzalem. Très bon dans un style de pinot noir que j'aime, c'est à dire sans extraction et sans tanins marqués.
Une belle surprise après une vin de chez P&F absolument imbuvable et un Dveri Pax 2013 qui ne me semble pas évoluer dans le bons sens (boisé lacté écœurant) alors que le 2012 était si joli !