Bonjour à  tous,
jaimerais connaitre votre point de vue, à  propos de certains arômes souvent rencontrés dans certainnes Syrah.
j'ai souvent dégusté des syrah marqué par des notes très animales de types sueur de cheval, cretin, écuries, certains de mes amis vont mêmes jusqu'a évoquer le vestiaire de rugbyman(eee).
En discutant avec certains professionnel de la filiaire du vin, quelques oenologue me parle d'altération chimique liés à  une levure ou une bactéries(eee)
Ils me disent à  demi mot, que ces parfums animales sont souvent présentés par les vignerons (dont de trés réputés), comme des aromes de terroirs alors qu'il s'agit en fait d'un manque d'hygiène en cave (selon les oenologues). (ddd)
Il est vrai que si certainnes notes de cuire ou de sous bois sont fortes agréables dans certainnes syrah,il me semble que seul l'expression des notes fruitées-florales-épicées distingues les grandes Syrah.
Les grandes cuvées de Guigal par exemple, ne présentent jamais (à  ma connaissance) ce type d'aromes.
Dans mon entourage certains apprécie d'autres déteste!
Votre point de vue s'il vous plaie

"j'ai souvent dégusté des syrah marqué par des notes très animales de types sueur de cheval, cretin, écuries,..."

Tout ce que je sais, c'est que les notes de crétin sont liées à  un manque d'iode et se retrouvent plus souvent dans les vins issus de vignes situées dans le contrefort des Alpes...

Désolé...

Luc

(aaa)

Merci Luc (aaa)

Brett, notre cher ami Brett(anomyce), dont nous avons parle certaines fois sur ce site, mais dont je trouve qu'ils nous (comsommateurs-passionnes sur LPV) gene moins que certaines personnes d'Outre-Atlantique (ce sujet est constamment evoque sur le forum a M. Squires).

Brett partage les avis. Certains le voient commeune typicyte de certains vins du Rhone alors que d'autres le jugent comme une bacterie affectant les chais peu propres.

Brett serait aussi ce qui donne des aromes de poulailler aux vins de Beaucastel selon un excellent livre que je suis en train de devorer "The accidental conoisseur, an irreverent journey throught the wine world" par Lawrence Osborne.

P.S. je crois que cette discussion a plus sa place sous la rubrique "De la terre au verre". Je la deplace.

Brett (anomyces… pas amonyce)

C'es marrant moi j'ai très rarement rencontré des vins issus de syrah qui "puent". C'est sans doute aussi que ce type d'arôme ne me gêne pas … tout comme les notes d'hydrocarbure dans le riesling alors que le sauvignon -pour moi- ça pue le + souvent.
Des notes "pneus/caoutchouc" sur des syrah trop mures et trop extraites oui, mais le côté animal m'a très rarement dérangé. Et puis la vie, l'amour, ça ne sent pas toujours que la violette et les odeurs organiques (ta mère bien sûr) ça a parfois du bon !

Mais en effet ça n'est en aucun cas "le terroir" qui fait que tel ou tel vin sent "la bête" : le cépage, les levures, les bactéries aussi. N'oublions pas que pour Jules Chauvet les arômes du terroir viennent des … levures. Donc vignes traitées "à  la dure" et vins levurés : adieu l'expression du terroir.

Ce genre d'arômes sont souvent liés à  des problèmes de réduction et peuvent s'atténuer, voire disparaître avec une bonne aération. J'ai eu des bouteilles assez "violentes" au départ qui s'amélioraient au bout d'une heure ou deux...

Si ça persiste, c'est effectivement de la brett' qui n'a pas grand chose à  voire avec le terroir, ni la Syrah (j'en ai eu un exemple à  Bordeaux), mais plutôt avec l'hygiène (ce qu'on m' appris, toujours...)

Eric

Je n'avais meêm pas parler de la réduction parce que ça me paraissait évident… !
Réduction souvent présente sur les vins issus du mourvèdre expliquant une bonne partie des arômes animaux qu'on associé souvent à  ce cépage.
L'exemple flagrant d'un vin qui sentait la bête à  cause d'une forte réduction était un Gourt de Mautens 2001 qui a eu besoin de temps et d'air pour s'en débarasser. Mais je ne suis pas pressé et l'attente a été récompensée !!

Il faut quand même souligner que longtemps on a accordé à  ces arômes d'êtres typiques du cépage. On sait aujourd'hui que la syrah est un cépage qui a besoin d'être aéré et que derrière la basse cour effectivement pousse la violette, l'olive noire, les épices, le tout mâtiné par la fumée voire le lard fumé. Et l'olive noire se fait souvent truffe.
L'élevage en barrique convient parfaitement à  ce cépage parce qu'il lui permet de respirer. Les vins de Guigal n'ont jamais ce défaut? 36 mois de barriques neuves. (et pas d'arômes boisés plus que ça.)
Les cas d'école?: Coursodon, l'Olivaie pour la violette, Sylla pour l'Olive et la truffe, entre autres...