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nbre de dégustateurs : 1
verre vinum gourmet glass de Riedel - vins servi à  17°.

--> robe intense

--> 1er nez : profond, minéral dominant, mûre, épices
--> 2ème nez : l'aération et l'agitation dévoilent assez rapidement de belles senteurs d'olive noire, de tabac, de fruits à  l'eau de vie, d'épices (poivre, girofle) et même une pointe fraîche d'orange. Fougueux, sanguin.

--> Bouche mûre, concentrée, corsée, dont l'évolution valorise des goûts nobles de havane, de laurier, de terre, d'encens. Du caractère, de la fraîcheur. Aucunement revêche et alccol parfaitement intégré. Ce vin puissant, de plaisir (et de repas), devrait encore tenir la route plusieurs années.

Ce vin est un pur cépage, il titre 15°. Je ne donne volontairement ni son prix ni ma note (est-ce utile de quantifier ? de comparer ?). Je le décris selon des critères positifs exclusivement et je pourrai vous donner quelques limitations, si nécessaire, sous forme de caractéristiques organoleptiques.

Vous avez une idée de ce que c'est ? de l'âge ?

Euh..
A tout hasard:
Un Shiraz Australien (Penfolds?) du début des années 90? (jjj)

Mystérieusement,
Alain

Ah, pas loin ... pas mal, pensé (je n'attendais pas ce type de réponse)

Un autre essai (on ne souffle pas) ?

Laurent

borie de Maurel Sylla irait presque, mais ça ne colle pas sur les notes de Havane.
Terre Inconnue, Sylvie?

Tu chauffes, Jérôme ...

Sylla est veloutée, moins grenue, avec de l'olive aussi. Moins campagnard (dans le bon sens du terme), plus sensuel.

Sylvie n'est pas monocépage : 83% syrah, 12% grenache, 5% carignan et il y a un écho avec la rubrique carignanissime.

Laurent

VDP du Mont Baudile Le Carignan

Non, mais proche.

Pur Carignan (du moins,a nnoncé comme tel)

Vin de Table.

Laurent

VDT Le Carignan (aaa)

Quel producteur en ce cas ?
Quel âge ?

Lo Vielh Clos de Gravillas?

On ne souffle pas, as-tu dit ! (aaa)

Lo Vielh Clos de Gravillas?

Non, ni Val Llach, d'ailleurs !

Laurent

Syrah Léone 1998 ?

Olivier

Oups, avais pas lu toutes les réponses ???

VDT Carignan, ça ne peut être que Léonie! Millésime 2000!

Olif

je ne sais pas où tu as trouvé un écho avec la cuvée carignannissime dans sylvie, mais en tout cas tu l'as cherché loin. C'est pas très flatteur pour cette si belle syrah profonde et dense que d'être comparée avec cette macération carbonique fluette.
Tu penses à  Léonie , mais franchement, c'est plus goudron qu'Olive dans mon souvenir, pour le tabac, je suis d'accord. Et l'amer, tu ne parles pas d'amer, ces si beaux amers qui font la grandeur du Carignan!
Tu vois comme les interprétations d'un même vin peuvent être si différentes.
Remarque c'est vrai qu'a priori un carignan peut ressembler à  une syrah puisque même les gurus peuvent les confondre, même ceux qui honnissent le plus ce cépage sont capables de s'exclamer "quelle syrah magnifique!"

Carignator ?

Et même des plus capés l'on confondu avec de la syrah.
Mais je tairais les noms.
Tout le monde peut se tromper, mais eux ils l'ont reconnu (s'être trompés).

Pourquoi pas Carignan Clos des Cistes ?

C'est du Carignan, pas de la Syrah.

Syrah Léone représente pour moi l'aboutissement du vin campagnard, chatoyant, racé, avec juste ce qu'il faut de petits défauts (rusticité, chaleur) pour toucher à  la perfection.
Un peu comme une femme très belle sans maquillage.

Laurent

Carignan de Mortiès?(eee)
Pour le tabac, peut-être un Partagas trempé négligemment quelques instants dans le verre...

Non, pas de Monica Lewinsky, non plus ...

Laurent

Mas d'aimé "la vieille bataille"?

Ni carignator ni carignanissime

La vieille bataille ...

C'est ce que m'a judicieusement proposé mon ami Patrick Henquel en dégustant le lendemain le vin avec moi !

Jérôme,

Ouvert donc Léonie 98, pour le regoûter, et j'ai trouvé un superbe carignan (d'où l'écho avec ta rubrique sur le carignan méditerrannéen).

Je n'ai pas trouvé d'amertume. C'est un vin puissant mais équilibré.

Les limites du vin sont à  mon avis la finesse, la profondeur et la persistance. Il y a une proximité avec Châteauneuf (grenache donc).

Donc, je ne parle de mon côté absolument de confusion avec une syrah (type Mas d'Alezon 2000 de Catherine Roque goûté en parallèle, bien moins spectaculaire, "côte-rôtie", que quand je l'avais goûté le première fois).

Je vois de quel gourou tu veux parler.

On est au moins d'accord sur un fait : l'analyse des vins réserve des surprises infinies.
Quand je reprends mes notes sur les vins espagnols, je ne trouve pas de cohérence avec les crs que je lis sur ce site (Mogador, Martiner, Llach en 2000).
J'espère pouvoir les regoûter.

Mais j'ai du mal à  m'entendre dire (ex des syrahs australiennes) :
tu n'y connais rien
tu as tort

Et là , j'ai l'impression que tu as du mal à  entendre u =n jugemment dans lequel je mets beaucoup d'engagement sincère.

Encore une fois, la dégustation est complexe, et un des penseurs de la complexité exprime cette phrase que je mets en exergue :

"L'erreur n'est pas le contraire de la vérité, juste l'oubli de la vérité contraire"."

A demain pour diverger sur les braucols.

Laurent

Tout ça pour ça???? Comme tu es compliqué à  suivre!
Pour moi l'amertume n'est pas un défaut. Nous n'avons pas tous le même seuil de perception par rapport à  cette saveur. Dans le carignan, cette saveur m'apparaît chaque fois. C'est comme les notes de truffe ou de pétrole, certains ne les sentent pas.
Ce que je veux exprimer ainsi et que la sentence que tu plaques pour la deuxième fois sur ce forum ne dit pas ou en tout cas pas tout à  fait, c'est que la vérité de l'un n'est pas celle de l'autre, que celle du moment n'est pas celle de l'instant d'après et que dès lors toute affirmation est caduque.

j'en remets une couche:
la plus belle leçon que j'ai reçue cette année est de ne pas avoir reconnu le même vin lors de la même dégustation, que mon hôte m'avait resservi, justement pour m'apprendre ceci.
Je l'ai d'abord trouvé maigre et ingrat, puis après avoir bu quelques monstres (sacrés), je l'ai trouvé plein de classe et d'élégance!
Tu peux donc prendre ainsi la mesure de ce que je pense des notes que je lis dans tes commentaires, ou de celles que je mets parfois quand j'y suis obligé par un contexte, ou que je me l'impose moi même parce qu'il faut bien à  un moment avoir des répères.

Jérôme,

La pensée de Morin est pourtant si explicite ...

Il faut oser prendre la parole pour décrire le vin, cet univers si complexe.

Olivier Hulmbrecht m'a expliqué toutes mes erreurs sur le sensation pétrolée.

Et comme je te l'ai dit, la rencontre directe est souvent indispensable.

Merci pour vos invitations à  Gaillac puis à  Albi (Bertrand le Guern).

Belles expressions de Braucol, un superbe Casenove 98, très transalpin dans son alliance de la fermeté (tannins, acidité) et de la gourmandise (fruit mûr, épices).

Moins convaincu par Sylvie de TI (98?), pour le coup. L'impact du bois me gêne.

Laurent

Laurent,

Si ce n'est pas indiscret, peux-tu expliquer tes "erreurs sur la sensation pétrolée" ?
N'est-elle pas un défaut dans le vin, l'odeur de pétrole ?

David

David,

Non, je ne suis pas en mesure de te résumer magistralement les précisions d'Olvier Humbrecht sur ce point ...

Il faudrait que je bosse le dossier.

Laurent