Note passion commune a notamment pour conséquence de développer ou d'affiner notre sens olfactif. Il est un endroit ou celui-ci est mis à rude épreuve.
Il m'arrive, comme beaucoup d'entre vous certainement, de me rendre dans une parfumerie. C'est généralement un moment que j'appréhende car, si la boutique est bondée, la prolifération d'arômes a tôt fait de submerger mon sens olfactif. Si, par contre, la boutique est presque déserte, que la température ambiante est acceptable et que le principe d'achat est de type self-test (avec tigettes par ex.), c'est l'occasion d'une petite escapade au pays des parfums, qui se termine parfois par une conversation passionnée avec les vendeuses, peu habituées à recevoir des clients à l'odorat et au vocabulaire olfactif aussi développé, même s'il est plus orienté vin que parfums. C'est souvent très instructif sur la manière s'assembler les fragrances en fonction du but recherché.
C'est marrant, parce que je me suis fait un peu la même réflexion la dernière fois que je suis allé m'acheter une Eau de Toilette (je teste et je renouvelle à peu près à chaque fois, pour le plaisir de la découverte!).
J'ai essayé de lancer la vendeuse sur l'analyse sensorielle des parfums que je humais mais j'ai tout de suite vu que cela l'embarrassait car elle n'était qu'une intérimaire pour l'été!Je recommencerai la prochaine fois!
Je ne suis pas aussi sûr de la qualité de mon odorat ni de la richesse de mon vocabulaire olfactif, mais j'avoue apprécier également me rendre dans ces boutiques.
C'est intéressant, je n'avais jamais vraiment fait le rapprochement entre ce goût et mon intérêt pour les parfums et saveurs de la gastronomie en général et du vin en particulier.
Je n'ai encore jamais partagé mes appréciations avec les vendeuses, préfèrant souvent tester seul les différents produits.
Je tenterai la chose une prochaine fois.
Amicalement
Toubi
_________________________________________________________
"Live and let live"
Personnellement, je me suis apperçu que j'avais amélioré mes capacité olfactives simplement en me promenant en rue. Désolé pour le politiquement correct, mais moi, c'est la m.... qui m'indispose, et en été, c'est particulièrement pénible.
C'est mon cas également Didier, mais « ces » odeurs de la rue sont heureusement rarement applicables à nos chers flacons.
Pour illustrer ton message, je ne peux m'empêcher de citer le chanteur Christophe qui, lors d'une interview tenait les propos politiquement incorrects suivants: « J'ai l'odorat si développé que je suis obligé de pisser en pleine nature plutôt que dans un urinoir. »…
… Mais évitons le scato comme dirait Bouvard(aaa)
Bonjour,
on a tous des souvenirs olfactifs qui marquent et qui peuvent servir de référence un jour ou l'autre lors d'une dégustation. Ou vis-versa.
Mais j'ai le souvenir d'une odeur qui ne pourra jamais me servir : celle de la cancoillotte s'échappant par effluves du sac d'un lycéen de Pergaud.
Mais pourquoi je raconte-ça moi?(aaa)
personnellement, j'apprécie les parfums mais, comme le souligne Numéro 6, c'et la prolifération de parfums qui dérange. Dans les parfumeries, elle est souvent telle qu'elle empêche une juste perception des parfums.
Par ailleurs, les odeurs que j'apprécie beaucoup sont celles de la cuisine proche-orientale et méditerranéenne : les herbes aromatiques, les plats mijotés, ... miam j'en salive (hhh) et j'oubliais la cuisine indienne
Voilà une discussion intérressante, même pour moi qui ne met jamais les pieds dans une parfumerie. Par contre je trouve que faire la cuisine éduque beaucoup l' odorat. Savoir juste à l' odeur si un plat est cuit à point (parfois on ne peut pas gouter faute deqoui on détruirait toute la préparation) ou encore deviner au nez quels sont les gouts qui iront bien ensemble peut être un bon exercice.
Pour la 1e fois il y a 2 mois, j'ai trouve un parfum dont la "contre-etiquette" (si on peut l'appeler comme cela) presentait les aromes du dit-parfum. Un peu dans le style des commentaires de degustation que l'on trouve sur les memes contre-etiquettes de vins chiliens, americains ou encore autraliens.
Il y a un besoin naissant de vouloir communiquer a l'acheteur ce qu'il doit ressentir, ce qui est loubale d'un certain cote, mais un peu enervant de l'autre.
Question parfum, il y a certains individus qui se pointent dans une dégustation chez un caviste ou un négociant en étant parfumés. Et parfois même surparfumés ! Ils dérangent alors ceux qui sont venus là pour le vin et non pour qu'on les remarque !