C'est intéressant cette remarque Florian, parce qu'en fait dès les premières bouteilles disponibles, il y a un an et même plus, j'ai toujours trouvé que c'était une caractéristique du millésime : sa buvabilité étonnante avec les acidités qu'il embarque.
En me référant à la dégustation faite pour ce site et avec des membres de celui-çi en janvier, j'aurais même tendance à dire, au contraire, que cette buvabilité est toujours là, constante, avec des acidités toujours aussi tendues. En fait, je pensais que les vins s'arrondiraient un peu par rapport aux premières dégustations, ce n'est pas vraiment le cas.
Maintenant, je crois que seul l'avenir nous dira s'ils étaient trop plaisants dans leur jeunesse que pour durer. Là-dessus, je ne pense pas être compétent pour parier.
Mais peut-on, réellement,
avec les sensations actuelles, définir, comme le fait la RVF, ce 2007 comme un millésime moyen, et ce comparé aux estimations (beaucoup trop flatteuses à mon goût) de 2000 et 2006 ?
D'autant plus, que vu l'infuence qu'a encore le canard sus-nommé, je trouve même cette notation préjudiciable quand on sait que ce sont particulièrement les 2007 qui sont en vente aux domaines. Mais cette dernière remarque, ca ne regarde que moi, c'est sûrement épidermiquement un peu passionnel et j'assume... pleinement.
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Enfin, je suis ravi de voir que malgré la crise, malgré ces notations étonnantes, certains domaines que j'apprécie, ont déjà écoulé leurs stocks de certaines références, comme quoi, la qualité passe toujours au-dessus des remous. [/size]