On pourrait se diriger vers la tolérance '0 gramme au volant'.
Comment gérer cela lors des périples dans les vignobles?
Cette mesure ne risque-t-elle pas de faire baisser la fréquentations chez les producteurs et ainsi éloigner l'amateur du producteur?
Comment jugeriez-vous cette décision.
JMM
Franchement, je ne sais pas trop. Tolérance 0 , c'est exagéré. 0.5 gr/l correspondent je crois à deux verres de vin. Ce qui est peu.
Je crois que ce serait à chacun de savoir dans quel état il est au moment de prendre le volant.
Mais il y a bien longtemps que je ne me fais plus d'illusion sur la responsabilité des individus.
Je crois que l'état de fatigue est très important, et cela, les chiffres d'alcoolémie ne le vérifient pas ou ne le prennent pas en compte.
Certes l'alcool est responsables de nombreux morts sur les routes, mais j'aimerais bien savoir combien de ces accidents mortels, ou pas d'ailleurs, ont lieu lors des retours de boîtes dans les nuits du samedi au dimanche.
Il faut être réaliste : le sens des responsabilités limite moins la casse que la peur du gendarme. Celle-ci est la meilleure des motivations pour modérer la plupart des buveurs.
Il faut être réaliste (bis) : l'idée de "tolérance 0 g" est une hypocrisie lamentable. Typiquement le truc de politicien démagogue (pléonasme) qui veut se donner une image vertueuse par un effet d'annonce. Plutôt que de placer la barre à zéro, on ferait mieux de commencer par faire respecter la règle des 0,50 g.
Personnellement, je crois qu'à 0,50 g je dois déjà avoir la lucidité passablement entamée...
"En ces temps de mensonge universel, dire la vérité est un acte révolutionnaire". George Orwell
N'en déplaise à certains, je suis plutôt favorable à cette tolérance 0 gramme (et pas à la tolérance 0 tout court !). Je pense que 0,5 est trop facilement dépassable. Une personne mince dépasse ce taux avec moins de 2 verres de vin ou même un verre de boisson plus alcoolisée. Ca n'a donc aucun intérêt de tenter les gens à ne prendre qu'un verre.
Ensuite, le taux en lui-même est absurde. De plus, chacun sait que l'état d'une personne, après avoir absorber de l'alcool, varie en fonction de plusieurs critères (habitude, corpulence ...).
Donc boire ou conduire il faut choisir pour reprendre le fameux slogan de la sécurité routière. Si vous allez chez le vigneron, recrachez ! Si vous allez au restaurant, faîtes vous conduire par quelqu'un qui ne boit pas ! Le principal c'est d'être responsable et d'avoir conscience que ce n'est pas parce qu'on a l'impression d'avoir toutes ces facultés pour reprendre le volant après un repas, que ceci s'avère exact.
J'adore boire, et parfois j'aime boire beaucoup, mais je sais que mon véhicule reste une arme.
J'espère ne pas avoir été trop barbant, et j'espère surtout que si je mange un coq au vin, je ne me ferai pas piquer !!
Comment répondre à tout ?
Et comment rivaliser avec l'humour de certains ?
En tout état de cause, je ne risque rien personnellement avec les "Mon Chéri" car je n'absorbe pas de "ce pain là " !
Quant au gendarme, il est bien connu qu'ils ne peuvent que nous verbaliser, en aucun cas souffler dans le ballon; il éclaterait aussitôt !
Phil.
Et les sirops pour la toux, ils contiennent souvent de l'alcool…
Mais sans plaisanter je deviens de plus en plus méfiant vis à vis de ce problême (non pas la peur du gendarme, mais bien la crainte de causer des dommages à mon véhicule et surtout à des êtres humains*…). D'ailleurs samedi soir je vais chez des copains faire une soirée "dégustation", mais on ne recrache qu'au début, je vais rester dormir sur place…
* pardon à nos amis les animaux, je sais que certains d'entre eux sont de grands amateurs de vin et ne manquent pas de consulter régulièrement La Passion du Vin -même si la timidité naturelle des renards ou des écureuils les empêchent encore de participer activement aux débats…(nous y perdons beaucoup !!)-, je rectifie donc "surtout à des êtres vivants"…
Lorsque l'on parle de la responsabilité de l'alcool au volant, on oublie, me semble-t-il, que la quasi totalité des accidents provoqués sous l'emprise de l'alcool l'est a des taux qui n'ont rien a voir avec une consommation raisonnable.
Lorsque l'on parviendra a eradiquer des routes françaises les comportements des buveurs "patentés", les resultats se feront tres vite sentir, mais je crois que 0.50g constitue une limite acceptable.
Au-dela, il nous faut retarder le moment de prendre le volant (0.10 g par heure)
Le seuil de 0g est encore une lubie de nos gouvernants (quel que soit leur penchant politique) pour "harmoniser" les regles europeenes, cela s'appelle de la gesticulation.
A+