Ouverte samedi, et terminée hier, la note est de samedi car hier soir l' alcool ressortait nettement.
Donc une bouteille de Chante Alouette 2009:

Robe paille! C' est clair...
Le nez est assez fermé mais subtil sur une multitude de fleurs, la noix (bien présente...) et malheureusement l' alcool.
Bouche profonde et vraiment ample. Là encore ce n' est pas très ouvert. Mais très long, finale douce
et miellée malheureusement ici aussi "trop" d' oxy...

Le vin doit avoir quitté sa phase fruit, je l' ai trouvé dans sa gangue. Mon caviste à qui je fais confiance l' avait
beaucoup apprécié. Combien d' années avant qu' il s' ouvre?

. A ATTENDRE, DU POTENTIEL


D'accord, Paul, mais pas trop longtemps: mes 1998 ont été bues par l'évier en 2011 et je ne suis pas le seul à avoir détartré ainsi son évier

Bien cordialement,
Thierry

Voilà une bonne nouvelle Thierry, il doit m'en rester l'une ou l'autre en cave.

Amitiés,

Luc

Luc, c'est vraiment une remarquable évolution.

En ce qui concerne la Coulée de Serrant 1999, il m'en restait deux bouteilles, je voulais faire de la place dans la cave et je pensais les offrir à l'évier, comme mes deux dernières 2001... Mais la bouteille ouverte était excellente, style "1998" que tu connais. Le bouchon était pourtant en bien mauvais état.

Amitiés,
Thierry

Oui oui, j' ai bien vu! Les hermitage blancs passent bien par des phases de fermeture en général??
J' ai bu un hermitage blanc 05 Belle sans aucune note oxydative magnifique, un peu d' ""austérité"" (relativement à l' aoc!)
mais long large et équilibré. Ce qui me pousse à te croire, si un hermitage de deux ans se présente ainsi, sa garde et sans doute
à relativiser!
Désolé oliv, sur ce coup on a pas eu le même frisson, ou simplement le même vin.

Paul, dans le cas de mes 1998, ils n'étaient pas fermés, ils étaient morts , je pense

Bien cordialement,
Thierry

Chapoutier - Hermitage Le Méal 1996
Nez profond, complexe et un peu développé sur les fruits noirs, cuir, fourrure, poivre, olive noire, venaison, épices chaudes, touche de fumé et grillé. Délicates tonalités de fruits rouges en dessus. Le tout en précision. Les arômes jouent un peu à cache-cache entre eux, certains étant dominant un instant, puis d'autre apparaissant. Je me régale.
En bouche, le vin est moyennement puissant. La matière est plutôt effilée par la fraîcheur qui signe le millésime. La structure tannique est toujours bien présente, assez carrée mais reste intégrée dans la matière. Très belle intensité aromatique avec la même partie de cache-cache qu'au nez. La finale est longue, très longue, fraîche et nette.

Excellent. Un vin qui en a encore sous la pédale.

Hier soir, un Croix de Bois 1998:
un peu réduit, il me semble, à l'ouverture, il ne tarde pas à offrir au nez de superbes nuances de confiture de fraises et d'épices ainsi que des nuances réglissées.
La bouche donne une impression soyeuse liée à la rencontre de tannins fondus et de l'alcool. Ce vin ne chauffe absolument pas, il est un modèle d'équilibre. Il est volumineux et il possède une superbe finale sur les fruits et la réglisse.
Nous étions trois, nous avons tous adoré...

Ce vin, excellent actuellement, me semble pouvoir être encore gardé quelques années.

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

Ce fût juste pour essayer car on m' a sermonné que Les Granits 2008 de chapoutier était
fermé! C' était fermé, plus que Varonniers 2007, mais commentaire et plaisir après 24 heures d' aération:

La robe m' a étonné car assez claire, un rubis ou l' on percevait la lumière.
Le nez est d' entré noble (j' ADORE les parcellaires, le peu!) mais encore assez boisé. Coulis de fruits noirs et du poivre (léger), frais.
C' est la bouche qui plaît, une grande élégance avec des tanins tout fins et doux. Un peu plus fluide que d' autres millésimes mais il gagne en
sapidité. Longue finale très fraîche avec un gros fruité (rouge). A attendre.

Faut gouter le blanc, paul... Pour moi les Granits c'est meilleur en blanc qu'en Rouge..

Arnaud

Si je trouve, merci du tuyau.
Pour l' instant je suis plus varoniers même si je commence à trouver çà cher.

Amicalement

Paul,

Je suis d'accord avec Arnaud.
J'adore les Granits en blanc.
Subjectivement, en Saint-Joseph blancs du "sud" (Mauves et ses environs), il me semble que les deux meilleures cuvées, sur une dizaine de millésimes, sont Les Granits de Chapoutier et Les Oliviers de Gonon.

En rouge, Les Granits vieillissent, comme les Varonniers, de manière remarquable: mes derniers 1995 ont encore un potentiel de garde certain.

Merci à vous deux de signer vos messages, cela permet des échanges plus conviviaux
J'ose abuser: une petite formule de courtoisie en plus pour rendre le forum plus chaleureux me ferait plaisir.
Je me permets de solliciter ceux dont je pense pouvoir obtenir une réponse positive
La convivialité, la chaleur et la courtoisie sont les thèmes de ma campagne de printemps sur ce forum.

Amitiés à vous deux,
Thierry

Tu n'abuses pas thierry tu as raison. Paul, Les Varonniers en Rouge restent pour moi la meilleure cuvée en terme Q/P des parcellaires de Chapoutier, et de loin.. Et c'est un vin qui vieillit superbement, comme le dit thierry..

Amicalement,

Arnaud.

Arnaud,

Sur les 2 derniers millésimes que j'ai pu goûter en rouge Granits a eu ma préférence en rouge sur 2006 et Varonniers en 2007 ....
Mais ces deux cuvées se tiennent de fort près.... je ne serais pas catégorique en disant qu'une des deux est meilleure, ça dépend à mon avis du millésime.

Pour le blanc il est vrai comme l'a souligné Thierry que Granits est une cuvée à rechercher, tant on a un vin assez proche d'un assez bon (voire excellent) Hermitage.... pour moi largement au dessus de Gonon même si les Oliviers est une cuvée fort séduisante.

Mis à part ces 2 cuvées et quelques exceptions, les blancs du Rhône Nord hors Condrieu et Hermitage me laissent souvent assez perplexe ...

Amicalement,

Serge

Je dois dire que les varonniers 2006 pour 20 euros m' avaient fait bondir au plafond!
Le 2007 à 39, je conçois pour la garde.
Par contre, payez vous granits et varonniers rouge au même prix? Moi, varonniers 07 et granits 08
oui, et je mise plutôt sur varonniers SUR CE MILLESIME.

J' aimerai beaucoup trouvé les granits blanc, je vous tiendrai au courant.

PS: la mordorée est elle un bon cran au-dessus de ces deux cuvées? A millésime équivalent. Merci.

On m'a offert pour mes 30 ans, une journée à l'école Chapoutier. 5 mois plus tard, cette journée a eu lieu à Tain l'Hermitage ce samedi 14. Voici les vins dégustés lors de l'atelier "Les Terrois de l'Hermitage".

Hermitage blanc Chante Alouette 2010
[size=]100% marsanne. Assemblage des murets (d'ou vient de L'orée), le méal, et lieu dit Chante Alouette (la partie la plus à l'est de l'ermite et la partie la plus à l'ouest de Baume).[/size]

Nez légèrement grillé, florale, avec de belles notes de miel & d'épices orientales type curry.
Entrée de bouche juteuse sur les fruits jaunes. La bouche est ample & d'une belle structure. Finale de belle longueur, finement saline avec de le légers arômes de caramel.

Une belle cuvée "d'entrée de gamme" qui devrait offrir bien du plaisir, surtout lorsqu'elle aura digéré un élévage encore un peu présent.


Ermitage blanc Le Méal 2009
100% marsanne issu du Méal bien entendu.

Nez un peu plus discret que Chante Alouette. C'est autrement plus distingué & plus frais. On retrouve des notes de cire d'abeille, de miel, de pierre humide. L'élevage passe ici au second plan, très bien intégré.
La bouche possède encore plus d'amplitude, plus d'opulence avec un petit coté exotique explosif et frais. On a une sensation de relative tension sans qu'elle soit porté par de l'acidité. Très grande longueur sur de beaux amers et équilibre souverain.

Grand vin tout simplement, de grand avenir.


Domaine Ferraton : Hermitage blanc le Reverdy 2007
90% marsanne 10% roussanne. Assemblage des Diognières, Murets & Baume.

On pourrait craindre une période de fermeture mais le nez est très ouvert. Floral avec des épices douces, légèrement mentholé.
La bouche est ample, grasse, avec un fruit croquant de belle maturité. Plus exotique que les précédents, mais aussi bien moins long.

Belle bouteille plus simple que le Méal bien entendu, mais ce n'est pas fait dans le même but, ni le même prix =).


Hermitage blanc Chante Alouette 1993
100% marsanne. Assemblage différent à l'époque. Seul de l'Orée devait exister en parcellaire en blanc ?

Pas la moindre trace d'oxydation. Nez iodé, sur des notes d'hydrocarbure assez nettes. A l'agitation on trouve quelques agrumes, et des notes de truffe blanche.
Bouche encore bien vivante, ample, fraiche avec des notes de cuir, de menthol. C'est un peu alcooleux par contre & ça tombe un peu vite.

Beau bébé de 19 ans. Certes je prend pas un pied fou à le boire, mais c'est intéressant. Ce fut surement meilleur il y a quelques années, à mon avis.


Ermitage blanc Le Méal 2008 sur le repas après la dégustation.
100% marsanne issu du Méal bien entendu.

Profil très différent du 2009. Le nez n'a pas ce caractère salin, de pierre humide qu'on trouvait sur le 2009. Il est d'ailleurs modérément expressif, il aurait sans aucun doute gagner au carafage. On trouve cependant de belles notes iodées, les habituels notes florales et de cires d'abeille.
La bouche est juteuse et gourmande sur les agrumes frais. Plus d'acidité qu'en 2009 qui le rende probablement plus facile d'accès en bouche que son cadet & toujours une grande amplitude.Finale amère et saline, de grande longueur.

Plaisant, déjà prêt mais va souffrir de la comparaison avec le suivant.


Ermitage blanc De l'orée 2009 sur le repas après la dégustation.
100% marsanne issu des murets

Nez plus expressif que le Méal. Superbe nez sur le citron confit, les agrumes frais, les fleurs, la pierre humide. C'est très pur.
Bouche ample, croquante et juteuse sur les fruits jaunes murs, les épices. Équilibre superbe. Finale très longue saline, crayeuse et qui reste très fraîche.

Très très grand vin, plus ouvert que le Méal actuellement, d'une grande pureté et élégance. Tout est là pour un grand blanc du Rhône. J'ai adoré.

Les rouges, d'ici la fin de semaine ... =)

Chapoutier : Hermitage - Sizeranne 2006

Nez expressif sur la mûre, le cassis. À l'aération, des notes épicées apparaissent. Le vin présente une belle fraîcheur, avec des tanins présents mais qui ne se font pas sentir outre mesure. La finale à un côté reglissé avec un peu de badiane, ce qui s'ajoute au poivre. J'ai bien aimé ce vin, non dénué d'une certaine finesse.

Cordialement,

Thibault.

Bonjour,

Coteau de CHERY 2010, nouveau parcellaire de la Maison Chapoutier.
Elevage 8 mois en demi muids et 2 mois en cuve.
Robe: jaune pâle
Nez: floral et fruité: tilleul, poire
Bouche: Minéral, on retrouve le floral et le fruité avec un côté salin en finale. L'élevage est encore bien présent et demande à se fondre.
Je situerai ce vin entre une Doriane de Guigal pour son côté minéral et le coteau de Vernon de Vernay pour son côté plein et exubérant.
Le potentiel de garde est certain.
Une très belle cuvée

Bonjour a tous, suis nouveau et vais simplement vous donnez mon avis perso sur le Velours 1982 de Chapoutier

j en ai acheté 2 bouteille sur vente privée il ya 4 an je crois 42€ par bouteille (c'est l année de naissance de mon frangin)

on a pété la premiere pour la naissance de sa fille en 2009:

Du nectar!! Je m'attendais a plus de sucre mais finalement pas si abusé que ça. On l a bu en Apero accompagné d'un foie gras de canard. le mariage etait impeccable.

Je prevois de faire sauter la deuxieme dans 15 jours pour ses 30 ans. Apres j aurai plus qu a esperer une nouvelle vente pour en reprendre car a ce prix là c'est donné

Paul,

La Mordorée de Chapoutier est la sélection parcellaire de ce Domaine qui me branche le moins. (Je suis toujours sous le charme du Croix de Bois 1998 bu il y a quelques jours)
Mais ce n'est qu'un avis subjectif et je peux me tromper.
Je te conseille de chercher plutôt, par exemple, les Grandes Places de Gérin ou La Landonne et la Côte Blonde de Rostaing.

Amicalement,
Thierry

Thierry,

je te remercie du retour. La mordorée est de toute façon bien trop chère, pour "quelques euros" de plus,
les méal et autres me font du pied!
Un de mes cavistes propose les grandes places 2001 de guérin. J' hésite, ce doit être dans les 80 euros.
Si tu me dis que c' est exceptionnel...

Paul,

Je n'ai malheureusement pas bu Grandes Places en 2001

Bonne soirée,
Thierry

Bonsoir,

C'est grand,Paul,vas-y sans crainte,mais 80 euros.....

Bonne soirée à tous,

Laurent

Je ne trouve pas que ce soit très cher 80 Euros pour Grandes Places 2001 (pour un prix actuel). Moi j'achète sans problème; pour l'avoir gouté il y a quelques années.. J'avais bcp aimé..

Arnaud (mais on s'éloigne de Granit désolé)..

Je suis également moins convaincu par La Mordorée que par les autres sélections parcellaires de Chapoutier.

Grandes Places 2001 de Gerin, c'est grand...

Merci aux laurent et à arnaud.
Je vais me laisser tenter même si j' ai "souvent" eu des millésimes "âgés" fatigués chez ce caviste.
Je n' ai pas le temps de relire les posts sur guérin, pourriez vous me dire trois mots sur le
style de vin du domaine?
J' aime beaucoup la pureté du fruit la complexité. J' ai du mal avec le peu de guigal au compteur
à cause du bois (désolé thierry!).

Paul, l'élevage est présent mais très bien intégré, tu ne le sentiras pas de façon excessive sur 2001. Tu auras une grande complexité. Je te renvoie vers une dégust de 2009 [size=small](déja quelle horreur)[/size] où nous avions dégusté un 2004; tu auras plusieurs commentaires sur ce vin. Il était arrivé dans le top 3 de la journée..

Rhone Nord dont Grandes Places 2004 ;

Bonne lecture,

Arnaud

Suite de l'atelier "Les Terrois de l'Hermitage", en rouge cette fois.

Hermitage rouge Monier de la Sizeranne 2003
100% Syrah. Assemblage des Bessards (d'ou vient le Pavillon) du Méal & des Greffieux.

Nez sur la confiture de figue, le cassis, légèrement animal.
Bouche avec beaucoup d'amplitude, d'une évolution avancée. Les tanins sont bien arrondies, la matière est délicate. Cela dit c'est un peu chaud, relativement simple et c'est assez court.

Belle illustration de ce millésime. On a évité les piège de la lourdeur et du fatiguant, mais cela reste tout de même chaud. A boire dés à présent, à mon avis, et plus sur très longtemps.


Hermitage rouge Monier de la Sizeranne 2009
100% Syrah. Assemblage des Bessards (d'ou vient le Pavillon) du Méal & des Greffieux.

La comparaison avec le 2003 est vraiment intéressante tant ces vins offre un profil différent.
Le nez déborde de fruit, sur le cassis, la mure, mais aussi sur les épices et un coté réglissé qui le rend élégant.
La bouche offre beaucoup de chair, de densité et de profondeur. La matière est énorme et les tanins présent mais sans agresser. Longueur énorme pour cette entrée de gamme.

Superbe bouteille, confirmant que 2009 sur la colline a enfanté des vins hors normes.


Domaine Ferraton : Hermitage rouge les Dionnières 2007
100% syrah. Issu des Dionnières bien entendu

Le nez parait un peu brouillon. Sur les fruits à l'eau de vie. C'est compoté, un rien chaud. Ca manque surtout d'élégance.
La bouche est à l'unisson. Un poil anguleuse, manquant de finesse et d'élégance.

Ce n'est pas un raté, mais c'est assez décevant et surtout ça va être outrageusement souffrir de la comparaison avec le suivant.


Hermitage rouge Les Greffieux 2007
100% Syrah. issu des Greffieux bien entendu.

Le nez est une petite merveille. Cassis, mure, musc, graphite, pierre chaude. Très complet, très profond. On y trouve toujours quelque chose de nouveau à chaque fois.
La bouche n'est pas moins intéressante. Très large, avec un toucher caressant. Grande finesse de texture et des arômes. Equilibre souverain, grande pureté, grande longueur.

Un vin tout simplement grand.


Ermitage rouge le Pavillon 1996 sur le repas après la dégustation.
100% syrah issu des Bessards

Nez de sous bois, humus avec des notes de cassis, de musc. Peut être un peu de volatile tant on ressent l'acidité dés le nez.
Bouche plus en longueur qu'en largeur probablement du à cette trame acide peut être un peu trop marquée. Texture très réussie encore et grande finale fraîche et vive.

Dommage que l'acidité déséquilibre un peu le tout, car c'était vraiment prometteur.


Ermitage rouge Le Méal 2004 sur le repas après la dégustation.
100% syrah issu du Méal bien entendu.

Nez de pruneau, de figue. Epicée (garrigue, poivre), légèrement animal (musc, cuir). C'est très complet, un rien moins pur que Les Greffieux par exemple.
Bouche de grande amplitude. Beaucoup de chair, grosse matière tannique, qui demande encore un peu à se fondre. Finale longue, épicée et sudiste.

J'ai beaucoup aimé. Un vin 100% plaisir, moins grand que les Greffieux 2007, mais dans profil plus sudiste, plus épicé, plus exubérant, finalement peut être plus facile d'approche.

En résumé, c'était une belle journée entre amis (nous étions cinq proches) ou nous avons bu de très grands vins du Rhône. Des vins, que sans cette journée, je n'aurai probablement jamais goûté, tant le rapport qualité prix peut sembler défavorable au premier abord. Mais avec le recul et cette petite expérience, si bien entendu, ça reste très cher, ce sont de très grands vins. En espérant avoir le plaisir d'en recroiser quelques uns dans ma vie d'amateur =).

J'ai bu mercredi dernier un De l'Orée 1999.
Un superbe Hermitage blanc...
Je suis heureux de cette rencontre:
j'avais mis dans l'évier mon avant-dernier De L'Orée 1994 (je cherche en vain le dernier) et mes derniers Chante-Alouette 1998: tous étaient totalement oxydés.
Ce De L'Orée 1999 est, au contraire superbe. Il justifie, je pense, son 99 Parker.
Aucune trace d'oxydation, le nez est puissant, sur les fruits cuits et les épices.
La bouche confirme cette impression de saveurs de pomme et de poire cuites, elle est volumineuse, très longue et d'une classe folle. C'est un vin blanc concentré et équilibré qui impressionne par sa finale.

Un bon moment pour Daniel, les autres et moi

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

Une nouvelle bouteille de Croix de Bois 1998 ouverte, mercredi dernier, pour Daniel Bécu.
Dans les bouteilles notables servies avant, il y avait les excellents De l'Orée 1999 de Chapoutier et Janasse Vieilles Vignes 2001.
Croix de Bois a su briller, cette fois encore (cf. supra)

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux