Je parlais de discuter manips avec les grouillots de paillasse pas méthodes de culture biologique.
Je n'ai pas non plus de statistiques sur la pensée "de ces gens là". Je fréquente pas mal de chercheurs, ingénieur, techniciens, thésards dans le domaine de la génétique, biologie moléculaire, cellulaire... des physiologistes, des cliniciens mais aussi des chimistes,médicinaux, des procédés, et aussi des toxicologues etc..
On ne parle pas toutes les 2 min d'agriculture biologique. Quand c'est le cas, ce sont les mêmes conversations que dans le reste de la population : les partisans du 'c'est n'importe quoi' ou 'c'est trop cher'. Ou alors 'je préfère, je prends soin de ma famille' ou 'ça a plus de goût'. Je n'en ai jamais rencontré un qui avait lu un cahier des charges. Bref des gens normaux lol Mais pourquoi veux-tu qu'il en soit autrement ? Y aurait-il une sensibilité un peu différente et particulière qui les titille par leur côté 'bio' ? Peut-être un peu plus mais pas vraiment pour y travailler. Ils ont d'autres choses à faire dans leur vie et leur coté 'bio' ou 'approchant' ne leur fait pas faire plus d'efforts que d'autres. C'est mon expérience en tout cas. Je pourrai te raconter une anecdote à ce sujet du patron d'une agence nationale de recherche en virologie. J'ai des rapports très pros avec lui mais une fois, en raison d'un temps de parcours en voiture assez important, nous avons eu une discussion plus personnelle ou nous avons parlé de vins. Il aime le vin mais n'est pas 'grand amateur'. Lui parlant du bio et m'étonnant de son manque d'intérêt et d'avis sur la question, il m'a répondu qu'il voyait tous les jours des personnes mal-en-point ou pire dans son service et que lorsqu'il allait en Afrique ou autres pays sous-développés (il a une forte inclination à soutenir des efforts là-bas en tant que Directeur d'Agence Nationale), ce qu'il voyait était tout autre et donc que le bio ou le non-bio n'était pas son problème.
Bref tout cela semble plus interesser plus des passionnés de vins
En fait, cela a du être déjà dit maintes fois, le mot agriculture biologique est trompeur sur le côté 'bio'. Je crois que cela s'appelle 'organic' outre-atlantique. L'agriculture traditionnelle d'il y a des dizaines d'années était 'bio', sans intrants de synthèse. L'agriculture 'productiviste' (entre autres) devenue alors 'traditionnelle ?' d'il y a 20-50 ans, non. Il a fallu trouver un nom pour désigner des méthodes qui se démarquent, d'où le nom de 'bio'.
J'ai parlé plus haut de ma position par rapport au bio dont une partie repose sur un principe de précaution:
i) Une autre partie est que je recherche dans le vin un produit sincère, vrai, respectueux du terroir, bon… On est là dans la vrai Passion du vin  J’essaie au maximum de rencontrer les vignerons et je préfère un vin dont j’aime la personnalité de son géniteur. J’ai donc maintenant quelques vins que je suis maintenant par fidélité pour le vigneron. Tous ne sont pas « bios » mais la sensibilité est là, c’est certain.
ii) ll'un des liens qu'a donné Hervé (Excell) :
www.labexcell.com/dy... –je n’ai pas encore lu tous les autres sorry- indique :
« L’utilisation de pesticides est très développée en agriculture, pour protéger le
rendement des cultures et améliorer la qualité des produits. Mais l’utilisation de produits
phytosanitaires entraîne inévitablement une certaine contamination des produits
finis. En effet, les résidus accumulés par le raisin peuvent se retrouver dans le
moût et plus tard dans le vin, avec un risque toxicologique variable selon les molécules
pour le consommateur.
La France n’a pas encore fixé de Limites Maximales de Résidus (LMR) pour
le vin, mais le règlement Européen 396/2005/CE applicable au 1er Septembre 2008
fixe sur de nombreuses denrées alimentaires des limites. Pour la viticulture, il faut
pour l’instant se référer à celles définies pour le raisin. Certains pays comme le Canada,
la Suisse, ou encore l’Italie, le Japon et les Etats-Unis ont donc sans attendre
mis en place des LMR pour le vin! Il est donc d’ores et déjà conseillé de bien
connaître et de maîtriser la teneur en pesticides des vins afin de prévoir toute nonconformité
et rejet à l’exportation. »
Il n’y avait donc pas de limites de résidus avant 2008 ?
Luc, j’ai regardé ton lien, merci de me l'avoir donné. Il fixe un cadre réglemenatire (et je sais bie qu’il y a des contraintes réglementaires fixées par des agences d’autorité sanitaire) Mais pour répondre à mon interrogation précise, c’est justement la 3ème directive (si c’est toujours celle en vigueur) qu’il faut aller voir. Car si les études toxico demandées sont de « faible niveau » ou pas très rigoureuses ou poussées par rapport à celles demandées pour un produit pharmaceutique, on a là potentiellement une faille méthodologique.
- Décret n° 94-359 du 5 mai 1994 relatif au contrôle des produits phytopharmaceutiques - JO du 07-05-
1994 - Transposition de la directive 91/414/CEE
Arrêté du 06 septembre 1994 portant application du décret n° 94-359 du 5 mai 1994 - JO du 23-12-
1994 - Transposition des directives n° 91/414/CEE et n° 93/71/CEE - Procédures - introduction et
efficacité
Arrêté du 1er février 1996 modifiant l'arrêté du 6 septembre 1994 - JO du 21-02-1996 - Transposition
des directives n° 94/37/CEE et n° 94/79/CE - Identité substance active et produit formulé - Principes
uniformes - Etudes toxicologiques
Arrêté du 24 septembre 1996 modifiant l'arrêté du 6 septembre 1994 - JO du 27-10-1996 -
Transposition des directives n° 95/35/CE, 95/36/CEE, 96/12/CE - Dérogation pour essais et analyses -
Devenir et comportement dans l'environnement - Etudes écotoxicologiques
suivantes (surtout la 3ème)
PS: je tiens à m'excuser pour mes nombreuses fautes d'orthographe de ces derniers messages. J'écris vite, à la volée, sans relire. Mais ce n'est pas une excuse en soi...