Same player shoot again. Hier soir, nouvelle dégustation thématique pour la famille, la Corse au menu. Whaou, génial Patrick, où vas-tu chercher tout ça ?! Dans ma cave bande de truffes ! [size=small]Comique de répétition...[/size] On a étalé la charcuterie et les fromages sur la table, le figatellu est là, le Brin d’Amour aussi tout comme A Filetta enveloppé dans sa feuille de fougère. On peut y aller. Ah ! Une petite ambiance musicale les gars ? Tino Rossi démarre Marinellaaaaaaaa... – aucun sarcasme toléré, il y a des Corses à table - et on passe aux choses sérieuses.

Vin de Table, Bianco Gentile (2007), Antoine Arena. Le nez dégage un léger rancio à l’ouverture qui disparaîtra par la suite. Le toucher est sec et droit, un peu serré. Le vin est en dedans et à ce stade il est plutôt réservé. On l’a laissé de côté et on l’a repris sur les fromages où il s’est montré bien meilleur, plus ouvert, avec un beau fruit et une bouche équilibrée. Pas d’une expressivité folle mais beau vin tout de même.

Corse Figari, Clos Canarelli blanc 2007. Le profil de ce vin change du précédent avec son nez légèrement miellé, fruits blancs et sa bouche au joli gras. Plus séducteur de prime abord, il s’est bien tenu tout le repas, sans évolution notable, un peu unidimensionnel mais au final il a fait un très bon compagnon de repas.

Corse Calvi, Clos Culombu rouge 2004. Robe sombre, le nez dégage un superbe parfum de poivre et de maquis (garrigue pour les continentaux), la bouche est joliment structurée avec du fruit et une belle fraîcheur. Vin très séduisant. En fait j’adore les vins rouges d’Etienne Suzzoni. C’est de la gourmandise liquide.

Patrimonio, Grotte Di Sole 2005, Antoine Arena. Là encore on retrouve une certaine austérité avec des tannins un peu saillants. Même punition que le Bianco Gentile, on le met au coin et on y revient plus tard. Cette pénitence fait un bien fou au vin. Il reste droit avec des aspérités mais le fruit est plus présent. C'est un vin sérieux de grand caractère qui a divisé la tablée. Je l’ai personnellement davantage apprécié que le suivant.

Patrimonio, Yves Leccia rouge 2005. Plus rond, plus immédiatement charmeur avec une fine trame tannique, une matière dense et un fruité gourmand. Ca se boit à grandes lampées. Très joli mais dans le contexte, peut être trop facile face au Grotte Di Sole.

A la fin de la soirée, Tino Rossi poussait toujours la chansonnette et c’est là que je me suis rendu compte que j’avais fait une erreur. J’aurais dû arrêter la musique avant que certains ne se sentent obligés de s’y mettre à leur tour… [size=x-large]Marinellaaaaaaaaa, Ah..., reste encore dans mes braaaaas, Avec toi je veux jusqu'au jouuuur, Danser cette rumba d'amouuuur…[/size]

Tout à coup, fatigué je me suis senti.

Voilà, la famille m’a enfin lâché, je vais pouvoir arrêter les soirées à thèmes et boire un peu plus d’eau que ces trois derniers jours.

Pace e salute.

Patrick

Il est fou, ce Patrick !

Oliv

Excellent!
j'aimerais bien avoir l'avis de Karim là....

Pour marinella, tu as eu de la chance car il y a des variantes...

Je sais pas pourquoi mais je vois bien LPV Paca avec Arnaud en train de chanter...

Manu

Tout-à-fait d'accord avec le commentaire relatif au Clos Culombu, que j'ai toujours dégusté avec plaisir, sur les millésimes 2004/2005/2006.

Quelqu'un a-t-il dégusté récemment Clos Canarelli rouge 2004?