En ce Samedi midi, nous avons décidé d'organiser une nouvelle session Gunthard Club - Pour l'occasion Sébastien (Gerardmansoif) nous avait fait l'honneur de venir spécialement nous rejoindre afin de partager le Leitmotiv principal qui nous rassemble : Plaisir, convivialité et détente.

avant de poster de façon plus précise les commentaires de dégustations. La liste des vins ouverts pour l'occasion furent les suivants :

BLANCS :
Bordeaux - "Plaisir de Cablanc" - Château Cablanc
Sud Ouest - Jurancon sec - "Cuvée Guilhouret" - Clos Thou 2001
Savoie - Chignin Bergeron - "Grand Orgue" - Domaine Louis Magnien 2005
Alsace - Riesling Grand Cru "Eichberg" - Domaine Paul Ginglinger 2001
Loire - Saumur - Clos Rougeard 1997
Alsace - Sylvaner - Union Viticole d'Alsace "Confrerie de Saint Etienne" 1969

ROUGES :
Bourgogne - Auxey Duresses - Domaine JF Coche Dury 2003
Bourgogne - Chambertin Grand Cru - Domaine Louis Remy 2001
Bordeaux - Saint Emilion 1er Grand Cru Classé - Château l'Angélus 2002
Roussillon - Côtes du Roussillon Villages - "Cuvée Hugo" - Calvet Thunevin 2002
Rhône - Côte Rôtie - Domaine Jamet 2003
Provence - Coteaux des Baux de Provence - Clos Milan 2001 (Magnum)
Rhône - Cotes du Vivarais - "Cuvée Emma Gallety" - Domaine Gallety 2005 (Magnum)
Bordeaux - Côtes de Bourg - Château Roc de Cambes 1991
Sud Ouest - Madiran - "Cuvée Prestige" - Château Montus 1990
Bordeaux - Pauillac - Château Fonbadet 1966

LIQUOREUX
Loire - Coteaux du Layon - "Cuvée Maria Juby" - Domaine Patrick Baudoin 2001
Loire - Coteaux du Layon - "Grains Nobles" - Domaine Patrick Baudoin 2001
Bordeaux - Sauternes 1er Grand Cru Classée - Château Climens 1983

VDN :
Rhône - "Les Ponchonnières - Vendanges de Novembre" - Domaine de Trapadis 2005

Voila pour les quelques vins ouverts pour accompagner notre déjeuner , à chacun de poster ses commentaires.

Encore merci à tous les Gunthards présents et spécialement à ceux qui ont fait un long trajet pour l'occasion. A bientôt et surtout à la prochaine (qui ne doit pas tarder d'ailleurs )

Au plaisir de vous lire et de vous rencontrer.

ERIC

mamama, quelle série !!! :
finir par une ponchonnières, soit la cerise géante sur un gâteau déja formidable...
l'esprit gunthardien n'est pas prêt de s'éteindre !

Bravo pour l'éclectisme des choix.
J'ai hâte de lire les CR.

Luc

A mardi les zamis !

Coteaux du Layon et Sauternes en rouge?

J'attends vos commentaires avec grande impatience

Alsace - Sylvaner "Confrérie de Saint Etienne" 1969 !!! ??? Je me demande ce que cela peut donner... !!!

En tout cas, belle dégustation éclectique, tant en terme de régions qu'en terme de niveaux qualitatifs supposés des différents vins (chose toute relative...) !!

Cordialement,
JU

Fabien écrivait:

---

> Coteaux du Layon et Sauternes en rouge?
>
> J'attends vos commentaires avec grande impatience
>

Ils ont commencé la dégustation !

quelle belle série! bravo les gunthard!

Sébastien, ils sont plus fou que nous!?

Bruno, au vu de tes commentaires et pour avoir eu la chance de gouter ces deux vins que j'ai trouvé "Excellent" à chaque fois (climens 83 et ponchonnière 05), j'ai peur que tu n'aimes pas le sucre! je me trompe!?

Il aime bien le sucre version Delesvaux (et je peux le comprendre).

Eric B écrivait:

---

> Il aime bien le sucre version Delesvaux (et je
> peux le comprendre).

Comprendre il aime les liquoreux pas chaptalisé et bien fait. (Et en réalité il est plus dur que cela )
D'où une intérrogation sur le Bien de Maria Joby 2001. Car Patrick travail tout avec un esprit proche de celui de Delesvaux. (Bio, liquoreux issu de botritisme, recherche de concentration et de maturité importante etc...)

ça ne se discute pas et c'est bien de le préciser pour mieux "lire" ton CR.

Par contre, le rasteau sec!???? il doit y avoir 100 gr de SR! idem pour "maigre", là tu me surprends tant ce vin est une gourmandise absolue d'un équilibre magistral.
Bruno, aimer la janasse...c'est loin d'être une obligation!

"Comprendre il aime les liquoreux pas chaptalisé et bien fait."

Climens 83 chaptalisé????? j'en doute très fortement.
Quant à la ponchonnière, pas besoin de chapta dans cette région!

Argh je tappe un msg et post entre temps...

merci, pas le même avis, mais je comprends mieux.

Oh, qu'elle est belle cette Gunthard-union..... -D et aussi la victoire de Perpignan!!!

cliùmens 83 et ponchonnières 2005 (même si c'est pas écrit faut le dire;)) sont mes 2 dernières claques en liquoreux avec le domaine de bouillerot 2005 palais d'or
si tu l'as trouvé râpeux, 2 solutions soit tu n'aimes pas ce genre de vin, soit tu avais une sorte de ... préjugé mais te connaissant, ça m'étonnerait
après on n'est pas à l'abri d'une bouteille une peu moins bien

Je confirme le caractère nettement râpeux du Ponchonniéres qui persistait plusieurs heures plus tard.Trop jeune?à carafer?Dommage car le fruit initial était très gourmand

Il a fallu un "petit cigarillos"(Cohiba sublimes 2004) pour l'assouplir encore plus tard(je ne pourrais dire si c'était le temps d'aération ou le cigare)

Et là encore vraiment aucun préjugé ni manque de goût pour ce type de vin.

D'ailleurs pour ceux qui le connaissent pourriez-vous nous dire le mode de production?mutage ou botrytis ou passerillage?nous nous sommes posés la question.

soit tu avais une sorte de ... préjugé mais te connaissant, ça m'étonnerait écrit:

Hello les amis,
Juste une petite précision avant de rentrer plus tard dans les détails de ce bel après midi : les dégustations du Gunthard sont toujours effectuées en totale aveugle, voir, avec certains vicieux, en double aveugle.
Pour ceux que le concept de double aveugle interpellerait, cette méthode dite "A la Galinsky" et qui connait un dérivé fameux appelé "A la Marseillaise" consiste à vous servir un vin d'Alsace dans une bouteille bourguignonne (je note au passage le succès incroyable du Chablis Grand Cru pour cet usage), un Chassagne dans une Bordelaise et les vins natures... dans un clavelin (non, je rigole!) !
Je vous garantis que l'effet perturbateur est immédiat et que les méninges chauffent très rapidement !

L'éclectisme, c'est exactement ce que nous tentons de maintenir et ce dans une seule optique :
Ce que nous perdons en savoir et en analyse technique des vins par rapport à une dégustation thématique, nous pensons le gagner en convivialité et (j'exprime ici mon point de vue personnel) en équilibre entre les vins qui jouent moins en confrontation ou nivellement des arômes que dans un jeu de transitions qui me semble les valoriser souvent.
Alors bien sûr, on trouvera toujours à redire, notamment qu'il y a trop de vins ! Imaginez que je dois parfois subir les foudres et quolibets d'une troupe frondeuse à la débordante générosité (avec un G, un grand [size=large]G[/size], comme [size=large]G[/size]unthard) et me laisser qualifier de "fillette" pour tenter de maintenir un semblant de discipline dans les rangs. Vous le croyez, ça, vous !
Je vous assure que la préparation de l'ordre de service est dans ces conditions dissipées un délicieux casse tête, l'unité gunthardienne commençant pour certains grands malades à 3 apports !

Mais j'adore plus que tout voir mes ouiailles s'égarer sur des chemins tortueux, entendre certains jouer leur carrière professionnelle sur un vieux Bourgogne alors qu'il sont en train de goûter un Sylvaner de 35 ans, en voir d'autres partir d'emblée sur un Chardonnay alors que je sais le vin servi être un Chignin Bergeron, en entendre un parfois, souvent, rarement me sortir la cuvée exacte à peine le nez posé sur le verre, voir une grande étiquette confirmer ses prétentions ou inversement se dire lorsque la chaussette tombe : "Ah ben, c'était ça, que ça, mince alors !"

Donner leur chance aux petites appellations, honorer les grands vins, partager nos découvertes et la diversité de nos caves, le tout dans la bonne humeur et un grand brouhaha décontracté, c'est l'esprit du Gunthard Club !!
Aucune raison que ça change !
Tiens, d'ailleurs, mardi, on remet ça !
L'after du Gunthard 3 - L'Oeil du Tigre

Je vous assure : les LPViens sont formidables !

Un remerciement spécial à Sébastien pour avoir fait tant de kilomètres pour venir nous rejoindre et un clin d'oeil amical à l'absent Charlieyeu !

Allez, j'ai un vote à déposer dans l'urne et un CR à rédiger.
Amitiés à tous,
Oliv

olivier,
je sais très bien que vous êtes aveugles
mais un rouge liquoreux c'est plus que facile à reconnaitre
je pose la question, non pas pour faire de la provoc' mais parce que moi-même j'avais au départ pas mal d'appréhension sur ce genre de vin
mais comme il n'est pas le seul à avoir eu ce ressenti, la question ne se pose pas

gti écrivait:

---

> D'ailleurs pour ceux qui le connaissent
> pourriez-vous nous dire le mode de
> production?mutage ou botrytis ou passerillage?nous
> nous sommes posés la question.

Hello Gillou,
J'ai fait des recherches !

A priori, ce vin n'est pas un VDN mais une vendange tardive de grenache.

www.domainedutrapadi...

Oliv

D'après la fiche technique, il n'y pas de doute possible. Ca correspond à une vendange à 20/21°potentiel.

Par contre, j'ai découvert qu'Helen était un prénom masculin On en apprend tous les jours...

Effectivement, c'est un passerillage, osé dans une AOC en VDN!

Juste un complément sur le propos d'oliv qui me correspond totalement, le "double" aveugle est à mon sens super pour la convivialité et le piège tendu, mais vraiment scandaleux pour l'analytique car il donne des informations erronées alors même que l'aveugle est déjà suffisamment difficile comme ça!
On a un spécimen dans notre groupe (hein oliv!) qui adooooore jouer avec ça, c'est un gars de l'Est (sont curieux là-bas) et ça le fait beaucoup rire.... (nous aussi)

Pour moi, le veritable aveugle, c'est le verre noir!

"""Un remerciement spécial à Sébastien pour avoir fait tant de kilomètres pour venir nous rejoindre""

Mon petit doigt me signale qu'il n'a pas reconnu le vin de Savoie à l'aveugle >

Tu supposes avec pertinence, Jean Luc et je t'assure que toute la tablée a allègrement voyagé grâce à ce vin. ()
Nous avons eu droit à un petit tour de France (voir d'Europe) des régions et appellations avant que la Savoie ne soit découverte, par Séb d'ailleurs !

Oliv

C'est marrant j'aurai pu amener Les Ponchonnières Mardi.. Vin que j'ai adoré les 3 fois où je l'ai bu (je ne comprends pas la notion de maigre sur ce vin je pense donc vraiment qu'il y a eu un pb de bouteilles).. Eric, si tu vas sur le fil consacré au domaine de trapadis, tu pourras lire une interview de helen, vigneron absolument charmant et personnage remarquable.. Je continue à penser que sa cuvée Les Adrets (en 2001 notamment) est un des meilleurs Rasteau que j'ai bu..

Pour le reste, bravo pour l'éclectisme de la dégustation !!

Arnaud.

Bravo à vous pour cette belle dégustation, quelle diversité...

Bruno, comme je te comprends. ;-)))

Je communique souvent avec des LPViens dont j'apprécie l'esprit, l'humour, les qualités d'échange et de partage sur le forum. Des membres qui me semblent incarner la Gunthard Attitude et que seule la distance sépare de notre petit groupe.
J'avais promis à l'ami Gérardmansoif comme à d'autres de les tenir informés de la prochaine session du Club et de leur conserver une place d'honneur en cas de disponibilité de leur part. Ce fut le cas ce samedi et je suis très heureux d'avoir revu Sébastien après notre rencontre sur Callas et le remercie sincèrement d'avoir fait tant de kilomètres pour venir nous rejoindre.
Nous inaugurions l'essai d'une session le midi, j'ignore si nous pourrons réitérer ce programme mais j'avoue pour ma part avoir beaucoup apprécié le temps supplémentaire que cet horaire diurne nous offre. A méditer pour l'avenir.

La journée commençait pour le mieux pour moi ! Je faisais mon marché en urgence avant de rejoindre mes ouailles et je vois qu'une tombola est organisée par les commerçants.
20€ de bons d'achats me passent sous le nez au seul motif que j'ignore le nom de ville de Mylène Farmer ! Damned !!
A peine le temps de pester que le Jean Pierre Foucault des Halles de Province claironne à la face des mamies à charrette qui l'entourent, "quelle est la particularité de l'appellation Chateauneuf du Pape ?"
13 cépages plus tard et sous les applaudissements du public, j'empoche 10€ (vous noterez au passage que l'identité d'une chanteuse vaut le double d'une question culuro vineuse!) !
Une journée qui démarre ainsi ne pouvait que bien se dérouler ! ()

Encore une belle session où derrière les bons mots habituels et des tentatives embryonnaires de débats sur les primeurs, E-Connected Jean Pierre nous gratifia, entre deux coups de fils de sa crémière et de la porte de son garage, de quizz qui révélèrent à la face du monde l'inculture patente des membres du Gunthard Club !
Et faites pas les malins, bien planqués derrière vos écrans, vous les connaissez, vous, les 13 cépages?
Et l'historique de la sauce Béarnaise, hein, ça vous parle, ça, l'historique de la sauce Béarnaise ?
Hein, non, ben, nous, maintenant, si !

Bon, trêve de bavardage, place aux vins !

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BLANCS
Bordeaux - "Plaisir de Cablanc" - Château Cablanc
Un joli nez qui sauvignonne, sur la feuille de cassis, la poire.
La bouche en revanche m’a semblé manquer de gourmandise, sur un équilibre un peu simplet et une finale qui confine à l’acreté.

Jurancon sec - "Cuvée Guilhouret" - Clos Thou 2001
Le nez est marqué par une pointe de réduction qui s’exprime sur un grillé net.
La bouche est un peu brouillonne, marquée par une acidité très forte mais d’une belle matière qui rééquilibre l’ensemble.
Au réchauffement, je perçois les notes de maquillage que Gilles a détecté de suite ! Pas mal mais curieux.
Un passage en carafe aurait-il bénéficié à ce vin ?

Chignin Bergeron - "Grand Orgue" - Domaine Louis Magnin 2005
Le nez est élégant, sur les fruits blancs, la poire avec une pointe anisée.
La bouche frisotte légèrement et se révèle très gourmande et équilibrée. La matière est grasse et fraiche, les arômes d’une grande pureté (poire, notes miellées).
Un très joli vin qui aura fait perdre les derniers cheveux qui leur restent à certains de mes Gunthard !

Riesling Grand Cru "Eichberg" - Domaine Paul Ginglinger 2001
Le nez est discret mais fin, sur de belles notes de fruits exotiques ( mangue, grenade) avec une pointe pétrolée que je trouve très raffinée.
La bouche est parfaitement droite, aérienne, élancée sur une matière mure et fine.
J’aime décidément beaucoup le style des vins du domaine. Miam !

Saumur - Clos Rougeard 1997
Le vin le plus énigmatique du jour selon moi, celui que j’aurais souhaité goûter sur table, préparé, attendu pour tenter d’en comprendre l’évolution.
Le nez est extraordinairement bourguignon, sur un grillé mâtiné d’une pointe légère d’oxydation qui produit un ensemble d’une suprême élégance.
J’ai en revanche pensé la bouche défectueuse au début du service, marquée par un perlant important, une acidité excessive et un gros creux en bouche.
Mais le vin au réchauffement va considérablement se reprendre pour retrouver une trame et se rééquilibrer. Seule persiste l’acidité un peu mordante.
Ce vin aurait il gagné encore à l’aération ?

Sylvaner - Union Viticole d'Alsace "Confrérie de Saint Etienne" 1969
Le nez est marqué par de belles notes d’agrumes (orange sanguine) et de fruits exotiques.
La bouche attaque sur le fumé, des notes de tabac et de thé noir mais je lui trouve une amertume excessive qui déséquilibre la finale.
Un vin moins abouti que le Mosbach 64 qui valut en son temps à l’un des membres fondateurs du Club une expatriation chez les helvètes !



ROUGES
Auxey Duresses - Domaine JF Coche Dury 2003
La robe grenat est superbe, brillante et profonde.
Le nez attaque sur les fruits rouges (framboise, cerise) mais est en l’état encore marqué par l’élevage, sur des notes fumées et de caramel.
La bouche est d’une grande fraicheur, équilibrée et gourmande. C’est très bon !

Chambertin Grand Cru - Domaine Louis Rémy 2001
Bon, si Claude est affecté par une série de vins bouchonnés, moi, y’a un petit malin qui s’amuse à me mettre des bouchons estampillés TC ou CA sans qu’ils soient TCA!
Ah non, pas encore le syndrome du Château Grillet !! Je vais finir par devenir chèvre moi !
Quand j’ai débouché la bouteille, le liège reniflait dangereux, le genre moisi serpillère qui n’augure rien de bon ! Et dès le premier coup de nez dans le verre, merdum maximum, c’est affreusement bouchonné !
Pourtant, des courageux qui le goutent me redonne de l’espoir, la bouche ne semble pas polluée ! Effectivement, pas de goût de bouchon mais le vin est tout de même bien maigrelet pour un grand cru, marqué par des notes métalliques et un équilibre en bouche peu avenant. Déception !

Saint Emilion 1er Grand Cru Classé - Château l'Angélus 2002
On change de registre avec une robe bleue encre !
Le nez un peu fermé exprime quelques notes de fruits noirs mais rien d’évident.
La bouche en revanche est magnifique, d’une texture crémeuse que viennent tendre des tanins encore saillants mais gras.
L’ensemble est concentré et d’un beau potentiel.
J’ai beaucoup aimé !

Côtes du Roussillon Villages - "Cuvée Hugo" - Calvet Thunevin 2002
Le nez est lourd, massif, sur les pruneaux et les fruits noirs. La bouche est déséquilibrée par une charge alcoolique brulante qui plombe le palais.

Côte Rôtie - Domaine Jamet 2003
Le nez est magnifique, lardé et sur la violette au repos pour partir sur le coulis de fruits rouges à l’aération. Quelle gourmandise !
Et la bouche tient les promesses du nez, offrant un vin délicieux, pur, glissant.
A point ? Miam miam !

Coteaux des Baux de Provence - Clos Milan 2001 (Magnum)
La grande déception du jour pour ce vin dont j’attendais tant et que Marc a amené à ma demande insistante !
Le nez est marqué par des notes de volatile. Ça sent les fruits cuits, un peu blets et quelque chose comme des notes résineuses.
Confirmation du défaut en bouche qui présente un ensemble brouillon, à l’acidité dissociée d’une matière qui parait prématurément fatiguée !
Zut, zut et rezut !

Cotes du Vivarais - "Cuvée Emma Gallety" - Domaine Gallety 2005 (Magnum)
Le nez est totalement fermé et ne livre rien qu’une petite pointe de réduction (chou).
La bouche est revanche est plus avenante, sur des notes d’olives noires et très équilibrée par une belle acidité qui vient contrebalancer une matière mûre et fraiche.
Les tannins encore fermes signent un vin que je voudrais bien revoir dans quelques années.
Une belle découverte !

Côtes de Bourg - Château Roc de Cambes 1991
Pas de souvenirs du nez…
La bouche est d’une belle ampleur, marquée par des sensations mentholées.
En revanche, j’ai trouvé qu’il laissait une impression de sècheresse en finale.

Madiran - "Cuvée Prestige" - Château Montus 1990
Le nez est marqué par de curieux arômes de cèleri.
La bouche un peu métallique ne m’a pas convaincu, en partie par son manque de relief et d’ampleur.

Pauillac - Château Fonbadet 1966
La robe est orangée, très claire, signant le vin d’un âge certain.
La bouche ne présente plus aucune aspérité et m’a semblé un peu éteinte.
Je manque de repère pour porter un jugement sur ces vins anciens donc ne pas prendre cette note pour argent comptant.

DOUCEURS
Coteaux du Layon - "Grains Nobles" - Domaine Patrick Baudoin 2001
Coteaux du Layon - "Cuvée Maria Juby" - Domaine Patrick Baudoin 2001
Un petit apport surprise de 2 flasques de 50 cl de notre ami Gilles va donner lieu à un mini scandale !
Les bouteilles étant passées de mains en mains pour faciliter leur service, nous constatons rapidement que les robes diffèrent considérablement entre les verres de bâbord et ceux de tribord de table ! Ca hurle, ça tempête, ça vitupère dans les ranges !
Celle qui s’avèrera être la Cuvée Grains Nobles présente une robe relativement claire là où la Maria Juby est beaucoup plus évoluée.
La cuvée Grains Nobles suspectée de défauts souffrira donc de cette erreur que nous ne découvrirons qu’une fois les vins démasqués.
Maria Juby présente un nez plutôt discret, sur une pointe de cire et de fruits secs. La bouche est liquoreuse et imposante mais sait rester fraiche.
J’ai aimé mais moins que la SGN de Delesveaux ou la Quintessence de Juchepie découvertes grâce à Laurent (Chinbourg).

Sauternes 1er Grand Cru Classé - Château Climens 1983
La robe est relativement claire, sur un doré peu évolué. Le nez est discret, fin, sur les zestes d’agrumes avec un côté loukoum.
La bouche va se révéler somptueuse, démarrant sur un équilibre léger, sans grosse liqueur avec une acidité qui va s’exprimer dès le milieu de bouche et porter le vin. Mais c’est le travail de magnifique amers qui m’ont littéralement emballé, créant un rebond et un étirement des saveurs en bouche (oranges amères, roses) absolument magnifique.
Superbe, tout simplement !

Rasteau VDT "Les Ponchonnières - Vendanges de Novembre" - Domaine de Trapadis 2005
La robe est noire comme de l’encre et visiblement épaisse !
Le nez est un véritable coulis de cassis et la bouche d’une diabolique gourmandise. L’ensemble est très juteux, gourmand, se siffle à un rythme effrayant.
J’ai pour ma part apprécié la pointe de verdeur, ce côté râpeux en finale qui rafraichissait le vin !

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Amis Gunthards, n'oubliez pas qu'on remet ça mardi soir !

Après une bonne nuit de sommeil - Il faut au moins cela - afin de récupérer après une dégustation Gunthard. J'ai mis un peu d'éclaircissement dans mes notes (car je vous promet que ce n'est pas facile de gouter, de noter et de tendre l'oreille pour écouter les paroles, quelquefois, hautes en couleurs de chaque dégustateur présent. )

Les vins dégustés furent donc les suivants :

ROUGES
Bordeaux blanc : "Plaisir de Cablanc" Château Cablanc :
Robe jaune claire - Nez assez fermé, puis orienté nettement vers des notes agrumes - Bouche avec une acidité vraiement dominante qui me gène dans la perception d'autres arômes. Comment pourais-je dire... VIVE et stridente.

Jurançon Sec : "Cuvée Guilhouret" Clos Thou 2001 :
Robe jaune viel or - Nez légèrement agrume sur un fond de fruits à chair jaune - Bouche avec une sensation d'oxydation - finale tendue avec une pointe d'amertume, par contre assez court.

Chignin Bergeron "Cuvée Grand Orgue" Domaine Louis Magnin 2005 :
Nez avec une belle intensité autour de fruits à chairs jaunes bien mûrs, un coté floral également - Bouche Ample et puissante avec un équilibre entre rondeur et fine acidité. Des notes exotiques apparaissent, une belle minéralité en fin de bouche. Belle longueur. BIEN ++

Riesling Grand Cru "Eichberg" Domaine Paul Ginglinger 2001 :
Le Nez laisse deviner sans trop se tromper l'origine du cépage - avec des notes d'hydrocarbures puis d'agrumes confits - Bouche entrémélant la minéralité et un léger sucre résiduel encore présent, une belle bouteille avec encore du potentiel. BIEN

Saumur blanc - Clos Rougeard 1997 :
Nez grillé, toasté (d'ailleurs on pourrait partir facilement sur une autre région et certains domaines - JFCD et LEFLAIVE pour ne pas les nommer) - Bouche malheureusement complétement à l'opposé de ce que le nez laissé entrevoir. Une forte acidité est perceptible et gache le plaisir (par contre en regoutant le vin en fin de dégustation - après une aération et une prise de température - ce coté acide tend largement à diminuer) - alors que penser, pbs de bouteille, aération plus que nécessaire. J'opte pour cette deuxième hypothèse - que je vérifierai sur une prochaine bouteille.

Sylvaner - Union Viticole d'Alsace « Confrérie de St Etienne » 1969 :
Nez avec une fine perception d'hydrocarbure, mais surtout des notes de fruits exotiques et de belles notes florals - Bouche s'ouvrant progressivement sur des aromes grillés, fruits jaunes, un coté légèrement miellé et une belle fraicheur. Bien sûr la longueur est moyenne, mais en tout cas aucune trace d'oxydation sur la bouteille. BIEN +
PS : Juste quelques mots sur ma technique du double aveugle - Connaissant un peu les personnes qui m'accompagnaient pour cette dégustation et leur façon d'associer la forme de la bouteille servie avec la région du vin qui ont dans le verre - j'ai procédé à un échange de flaconnage avant le service... ce qui à mis Oliv dans tous ses états en entendant la plupart des réponses sur le vin servi (en fait il était le seul à être au courant, puisqu'il était responsable des apports) -

ROUGES

Auxey Duresses - Domaine Jean-François Coche Dury 2003 :
Robe intensité moyenne - Nez superbe, sur les fruits rouges avec un élevage encore légèrement présent, mais superbement enrobé dans la matière du vin - Bouche ample, grasse et tendue par une acidité finement présente. Gourmande et d'une belle longueur, cette bouteille fut un vrai plaisir - peut-être pas d'une grande complexité - mais au combien agréable. BIEN ++ / TRES BIEN

Chambertin Grand Cru - Domaine Louis Rémy 2001 :
@+#~&]% - Bouchonné au nez - Méme si la bouche l'est beaucoup moins ?!? - On devine derrière une belle pureté aromatique et un équilibre soyeux.

Saint Emilion Grand 1er Cru Classé - Château Angélus 2002 :
Robe noire dense, presque aucune trace d'évolution - Nez puissant sur les fruits noirs, un boisé bien intégré dans la richesse des raisins que l'on sent mûrs - Bouche d'une belle extraction, là aussi la puissance est présente, la concentration est au rendez-vous. D'une superbe longueur, sans pour autant tomber dans la carricature de la sur-extraction. Cela reste digeste, frais et facilement buvable. Maintenant sur la capacité de garde... cela me fait plaisir aujourd'hui, alors pourquoi attendre encore de (trop) nombreuses années. TRES BIEN

Côtes du Roussillon Villages "Cuvée Hugo" Domaine Calvet Thunevin 2002 :
Robe noire, dense - Nez un peu confituré et un coté surmaturité - Bouche reprennant également les premières impressions olfactives, on est sur un vin moderne (trop même) car l'on tombe un peu dans la carricature. En tout cas semble plus bâti pour être bu en dégustation que servi à table (à moins qu'il joue le rôle du plat et de la boisson)

Côte Rôtie - Domaine Jamet 2003 :
Nez finement poudrée avec des fruits frais et bien mûrs, un coté floral avec des notes finement vanillés - Bouche mélant la rondeur à une acidité tendant l'ensemble - c'est bien mûr, mais pas lourd ni ecoeurant - C'est rond, c'est charmeur, cela a une belle complexité. En un mot C'EST BON. TRES BIEN +

Coteaux des Baux de Provence - Clos Milan 2001 (Magnum) :
Nez animal et sauvage - Bouche reprennant un peu en attaque ces mêmes aromes, pour ensuite passer sur un coté tendre et soyeux, les tanins sont encore perceptibles mais se fondant lentement. Corecte, mais j'ai le souvenir d'un autre millésime le présentant moins animal. BIEN

Coteaux du Vivarais "Cuvée spéciale - Emma Gallety" - Domaine Gallety 2005 :
Robe rouge foncé d'une belle brillance - Nez avec le coté grenache perceptible en premier pour ensuite laisser apparaitre un coté floral intense - Bouche superbe de fraîcheur et de consistance. Superbe pureté du fruit et fine acidité rafraichissante. Trés belle longueur. j'ai beaucoup aimé ce vin, qui a encore une très beau potentiel d'évolution mais déjà tellement gourmande. TRES BIEN / EXCELLENT.

Côtes de Bourg - Château Roc de Cambes 1991 :
Robe d'une belle évolution - Nez sur le sous-bois, le tabac - Bouche sur des tanins entièrement fondus, manquant un peu de complexité, mais d'une belle rondeur. A boire maintenant (et même aurait dû être bue il y a 4-5 ans) BIEN

Madiran - "Cuvée Prestige" Château Montus 1990 :
Nez marquant un peu son évolution sur des fruits noirs, un coté tertaire - Bouche encore vibrante, mais avec un creux en son milieu, qui me laisse une sensation de vin dissocié. La finale est un sèche.

Pauillac - Château Fonbadet 1966:
Robe rouge / rosé, nettement évolué - Nez discret - Bouche souple, d'une belle douceur sur des notes tertaires s'étirant plus en longueur qu'en largeur. J'ai la sensation que le vin termine tout doucement sa vie. BIEN+

LIQUOREUX (ma fatigue d'hier m'ayant fait regrouper les Layons et le Sauternes avec les ROUGES, je vous confirme que ces trois vins appartiennent bien au monde des liquoreux )

Coteaux du Layon "Grains Nobles" Domaine Patrick Baudouin 2001 :
&
Coteaux du Layon "Cuvée Maria Juby" Domaine Patrick Baudouin 2001 :
Les deux bouteilles servis ensemble, nous avons vérifié rapidement les étiquettes, car les deux bouteilles qui devaient initiallement être les mêmes, de nombreuses interrogations apparurent devant la nette différence de couleurs des robes.

Personnellement j'ai eu dans mon verre la cuvée "Maria Juby" : Robe jaune orangée - Nez sur les fruits exotiques, la poire - Bouche ou une parfaite alliance du botrytis et de l'acidité rendent l'ensemble d'un équilibre rare et somptueux. persistance hors du commun pour une TRES grande bouteille - la complexité des aromes font l'effet d'une explosion en bouche. EXCELLENT

Barsac 1er Grand Cru Classé - Château Climens 1983 :
Nez frais, vif, ample avec au fur et à mesure de son aération des notes mentholés s'intercallant entre les aromes d'un beau rôti - Bouche avec une sucrosité présente mais jamais pateuse car entourée d'une tension apportée par une acidité. Long, fin et puissant encore à l'aube de son existence. Grand et superbe d'équilibre. EXCELLENT

Rasteau VDT "Les Ponchonnières - Vendanges de Novembre" Domaine de Trapadis 2005 :
robe rouge d'une belle intensité - Bouche sur les fruits rouges frais avec une fine acidité. La sucrosité n'est point dominante. La finale par contre me laisse une sensation légèrement asséchante sur des tanins encore un peu trop présents. Par contre le temps de l'aération lui fait le plus grand bien. BIEN + (aujourd'hui) - TRES BIEN (demain)

Pour finir, nous profitons de la terrasse et surtout de l'arrèt de la pluie pour fumer une vitole - COHIBA "Sublimes' - Edition limitée 2004 (merci Gilles) : d'un format double Corona - la puissance s'installe lentement au fûr et à mesure, mais sans jamais devenir envahissante - bon tirage tout au long de la combustion - pour laisser apparaitre des notes de bois exotiques, de moka ainsi qu'un coté finement épicé. Même le troisième tiers n'est pas brut. TRES BIEN / EXCELLENT

Voili, voila.

PS : Encore merci à tout les participants - qui non seulement nous ont gratifié de beaux flacons, mais surtout ont apporté avec eux leur bonne humeur, leur amitié et leurs bons mots (là je mettrais quand même un bémol - sur certaines phrases... - Et merci à Sébastien d'avoir fait le déplacement spécialement pour l'occasion... -

2ème PS : comme l'a dit OLIV, rendez vous TRES prochainement pour le troisième Acte.

ERIC

En voyant cette série, on ne s'ennuie pas au GC.
Bravo pour vos CR et pour la diversité.
....Et vive Trapadis !

Comment refuser une invitation à une cession du GC ? Il me fut impossible de la décliner.
Oliv m’a gentiment invité pour ce rendez – vous du 06/06. Le programme s’annonçait charger mais peu importe le TGV est l’idéal dans ces moments de relative décontraction.
J’étais attendu par mon hôte et sa moitié à la descente du train, je regrette qu’il n’y ait pas eu de banderoles avec mon pseudo scandé par une foule en délire - peut être pour la prochaine fois – La discussion dévie sur le vin. Le chemin qui nous amène au point de chute file à grande vitesse. En chemin, nous croisons Bruno et sa moitié.
Les présentations faites avec les Gunthards, nous attaquons les hostilités :

BLANCS

Bordeaux - "Plaisir de Cablanc" - Château Cablanc 100 % Sauvignon – non millésimé

Nez assez fermé, à l’agitation, des notes de fenouil apparaissent. La bouche est relativement faible. Elle marquée par sa dureté.

Sud Ouest - Jurancon sec - "Cuvée Guilhouret" - Clos Thou 2001

Nez très réduit. En bouche belle acidité. Une note saline se distingue.

Savoie - Chignin Bergeron - "Grand Orgue" - Domaine Louis Magnien 2005

Nez riche sur l’abricot en confiture – cela aurait dû éveiller mes soupçons pour un savoyard – les agrumes sont présentes. En bouche, superbe acidité sur une note citronnée. Beau vin qui nous a joué des tours. Dans la salle on entendait : "Quel Bourgogne. Superbe le Meursault." Je ne donnerai pas de noms.

Alsace - Riesling Grand Cru "Eichberg" - Domaine Paul Ginglinger 2001

Le nez est typique sur les notes de pétrole. En bouche, belle richesse, litchi et brochette d’agrumes. Beau vin.

Loire - Saumur - Clos Rougeard 1997

Nez sur les expressions typiques du chardonnay, quelle richesse. Le nez est envahit par le grillé/toasté. En bouche, c’est le contraire, attaque sur le perlant et le reste dévie. Il aurait gagné à être carafé. Je ne voyais par un Loire. Excuse moi Laurent.

Alsace - Sylvaner - Union Viticole d'Alsace "Confrerie de Saint Etienne" 1969

Nez sur la truffe. En bouche, le vin réalise un véritable slalom.

ROUGES

Bourgogne - Auxey Duresses - Domaine JF Coche Dury 2003

Le nez est puissant et riche. En bouche, le vin est marqué par le côté solaire qui se matérialise par des notes de caramel. De la matière à revendre.

Bourgogne - Chambertin Grand Cru - Domaine Louis Remy 2001

Nez fermé voire déviant. En bouche, l’attaque est franche mais pour tomber rapidement.

Bordeaux - Saint Emilion 1er Grand Cru Classé B - Château l'Angélus 2002

Nez sur le poivron. La bouche est puissante dotée d’une belle matière qui a encore besoin de se fondre. Belle longueur.

Roussillon - Côtes du Roussillon Villages - "Cuvée Hugo" - Calvet Thunevin 2002

Nez puissant. La bouche est lourde, le vin en devient indigeste.

Rhône - Côte Rôtie - Domaine Jamet 2003

Nez lardé et fumé. En bouche, le vin est sur la crème de fraise. Belle acidité.

Provence - Coteaux des Baux de Provence - Clos Milan 2001 (Magnum)

Le vin PINDER par excellence, toute la ménagerie passe en revue. Dommage Oliv.

Rhône - Cotes du Vivarais - "Cuvée Emma Gallety" - Domaine Gallety 2005 (Magnum)

Nez fermé. En bouche, le vin est fin marqué par une belle trame chaleureuse.

Bordeaux - Côtes de Bourg - Château Roc de Cambes 1991

Nez riche et généreux. En bouche, attaque franche dominée par le poivron.

Sud Ouest - Madiran - "Cuvée Prestige" - Château Montus 1990

Le vin est mort….

Bordeaux - Pauillac - Château Fonbadet 1966

Nez sur les roses fanées. La bouche est assèchante.

LIQUOREUX

Loire - Coteaux du Layon - "Cuvée Maria Juby" - Domaine Patrick Baudoin 2001

Nez sur la truffe. La bouche présente une belle persistance, assez aérien.

Loire - Coteaux du Layon - "Grains Nobles" - Domaine Patrick Baudoin 2001

Nous croyions boire le même vin mais ce coquin de Gilles nous avait joué un tour. Nous dégustions l’autre cuvée. C’est à la couleur que nous nous sommes fait la réflexion du : MAIS CE N’EST PAS LE MEME VIN.
Le vin était moins élégant. Je suis passé à côté.

Bordeaux - Sauternes 1er Grand Cru Classée - Château Climens 1983

Mon coup de cœur de la journée. Nez sur la menthe fraîche type AFTER EIGHT. La bouche sur l’agrume s’exprime dans l’élégance. Le côté crème de pêche enveloppe le palais marqué par cette fraîcheur éblouissante.

VDN

Rhône - "Les Ponchonnières - Vendanges de Novembre" - Domaine de Trapadis 2005

Nez sur la truffe. La bouche donne l’impression de boire un jus de cassis. Très frais.

Que dire, si ce n'est que nous avons passé un superbe moment décontracté (cela change). Qu'il existe des filous dans le GC qui n'hésitent pas à changer de bouteilles pour la dégustation à l'aveugle.

A Jean Luc, je suis en cours de dé"Tain"isation. Cela progresse en douceur.

A Laurent, il existe des points de convergence avec LPV PACA qui me dit que nous sommes vraiment tous frappés..

A Oliv et au GC, encore merci pour l'invitation..Et peut - être à bientôt.

Sébastien