Bon, quand il faut écrire...
A la suite de cette soirée, ou les rires et les bonnes bouteilles furent de mises. Mes notes furent prises sur le vif (et quelques fois cela n'est pas facile lorsque l'on se retrouve assis à coté de sieur Bruno !)
Meursault "Vieilles Vignes" - Domaine Buisson-Charles 2004 : Sous une robe jaune brillante - Nez s'exprimant en premier sous un coté assez boisé, pour ensuite discrètement passer sur des notes de fruits jaunes mûrs - La bouche ne fait pas dans la dentelle et affiche clairement la couleur... du costaud en voila, avec des notes de fruits confits. Dans l'état pas franchement ma tasse de thé ! alors que faire... je souhaite pouvoir regouter ce vin à un autre moment de son existence et voir si cela confirme mon opinion !
Pernand Vergelesses 1er cru "Le Clos du Village" - Domaine Rapet 2002 : Une belle robe tout en scintillement - Nez avec une belle densité - Bouche A la fois grasse et tendue des belles notes de pureté dans les arômes et une tension rafraichissante en finale -
TRES BIEN
Puligny Montrachet 1er cru "Champ Canet" - Domaine Louis Carillon 2002 : On change de registre (j'ai pris cette bouteille en cave sur le thème de la soirée "Au débottée" clairement un vin pour demain (et même après-demain, comme la plupart des vins du Domaine d'ailleurs) un nez encore fermé au départ qui va au fur et à mesure de l'avancée de la soirée s'ouvrir progressivement (j'ai mis un verre de coté pour voir l'évolution) - Grand équilibre en bouche qui aujourd'hui est dominé par l'élevage, mais clairement la race du vin est présente et ne demande qu'à s'exprimer.
TRES BIEN +
Chassagne Montrachet 1er cru "La Romanée" - Maison Olivier Leflaive 1996 : La robe annonce un rique d'oxidation, que malheureusement le nez et la bouche confirme irrémédiablement... et c'est dommage, car on sent malgré tout une race et une structure derrière ce souci majeur et qui est relativement présent sur certains vins issus de certains millésimes antérieurs à 2000.
Hermitage - Domaine Jean Louis Chave 1997 : Robe jaune ambré - Nez sur les fruits frais légèrement confits, bcp de noblesse et de complexité - La Bouche confirme le nez explosant de structure de pureté et d'amplitude - il fut dure (en réalité impossible de recracher UNE seule goutte de ce nectar) la finale est magistrale de longueur et d'équilibre.
EXCELLENT
Ladoix 1er cru "La Corvée" - Domaine Nudant 1999 : Robe rouge assez soutenue - Nez de fruits rouges typiques - Bouche relativement puissante avec une belle réserve encore pour son avenir.
BIEN +
Il m'a semblé intéressant de mettre cote à cote deux des millésimes de ce château afin de comparer (après quelques années deux millésimes des "trois glorieuses")
-
Margaux Cru Bourgeois - Château Montbrison 1989 & 1990 :
1989 : robe commencant à marquer son évolution - Nez sur des notes tertiaires - Bouche les tanins sont fins d'une belle richesse et assez velouté. Et c'est là que la différence se fera avec le suivant, car pour ce premier, je ressent une légère faiblesse comme un coté un peu "mou" -
BIEN +
1990 : Robe plus soutenue en couleur - Nez sur la fraîcheur et la droiture du millésime (que certains noterons "poivrons !") aération sur des notes fleuris, violette - La bouche est sur une structure toute en finesse mais empreinte de vibration. Encore un beau potentiel sur le millésime.
TRES BIEN ++
Trévallon 1990 : Que dire... Que dale. BOUCHONNEE à fond. M.....
Saint Estèphe Cru Bourgeois - Château Meyney 1970 : Une très belle robe encore soutenue - Nez plus que discret - Bouche nettement en retrait, pas de sécheresse dans ce vin ou d'oxidation... Mais simplement un vin en train de finir sa vie tranquillement. dommage
Côtes du Roussillon Villages - Muntada - Domaine Gauby 2002 : On revient en force - la robe est noire comme de l'encre - Nez fermé qui laisse à peine deviner son origine - Bouche Dense, épaisse, mais qui manque un peu de longueur. En fait tout arrive d'un seul coup et disparait presque aussi rapidement.
BIEN
Il fut temps de mettre le dernier vin dans le verre :
Riesling Auslese - Bacharacher Hahn, Toni Jost 2001 : Pour être tout à fait honnête, je n'ai pas pris de notes pour ce dernier, car j'étais en grande discussion philosophique sur l'orignie de certaines expressions avec Bruno (Bobosse)
alors pour synthétiser mes souvenirs. Des arômes portant sur des notes d'agrumes confites - un belle équilibre entre la sucrosité et l'acidité apporté par le cépage. une finale qui n'empâte pas la bouche.
BIEN
Voili - voila
IL fût ensuite temps de rentrer chez soi.
ERIC