@EricB merci pour les suggestions d'accord comme d'hab, je prends note pour la prochaine dans 8 ans.

@francois999, t'as une note 2 par hasard et rapport aux accords pour le rosé des masterclass?? J'ai vu sur le site qu'il se boit pratiquement comme un vin rouge et qu'on peut l'associer à une viande rouge.
 

Dom post= écrit: @EricB merci pour les suggestions d'accord comme d'hab, je prends note pour la prochaine dans 8 ans.

@francois999, t'as une note 2 par hasard et rapport aux accords pour le rosé des masterclass?? J'ai vu sur le site qu'il se boit pratiquement comme un vin rouge et qu'on peut l'associer à une viande rouge.


 

@dom
Note 2  
En fait pour la note 1, c’est un retour des maitres de chais (olivier krug et julie cavil), c’est un retour d’expérience perso et de nombreux lpviens.

Sur la note 2, pas de commentaire spécifique de la part de krug.

D’un point de vue perso, je ne pense pas que krug rosé aille avec de la viande rouge. Ou alors une viande blanche neutre avec un accompagnement assez neutre.

Pour etre franc, j’ai goûté plusieurs fois et …
C’est comme le film d’avant hier. Agréable, tu passes un bon moment sur le coup, mais 2 mois après tu es incapable de faire pitch dessus.
A 250€, ….  
Et toi tu penses quoi du rosé ?

J'aime beaucoup Krug rosé, mais à 250 €, je passe
 

Krug rosé j'ai pas encore bu mais j'ai pu en acheter (24ème Edition). Ayant pris bonne note de tes conseils pour la GC, je te dirais ca dans 5 ou 10 ans du coup  . 
Ca me laisse du temps pour trouver un accord.

J'ai pu déguster les Krug GC (édition 169) et Rosé (édition 24) il ya quelques jours, et si le GC fait vraiment partie du haut du panier des champagnes de prestige en termes de plaisir, de profondeur et d'équilibre, j'ai été pas mal déçu par le rosé : c'est bon, bien fait, équilibré mais (encore une fois avec les rosés de grandes maisons) assez banal d'approche. En aucun cas son prix n'est justifié par le contenu ; un rosé Grand Cru de Franck Bonville qui a immédiatement suivi (moins de 40€) s'est montré supérieur en tous points. 
Je rejoins donc le clan des pas convaincus par le rosé. 

Bu lors de  cette soirée.

Krug - Vintage 1988 Brut
Le nez est évolué sur la confiture de mirabelles, pâte de coings, cèpes séchés, torréfaction. Assez linéaire même si j'aime l'aromatique bien évolué. Il manque de volume.
La bouche est assez puissante, vineuse avec une bulle fine, mais qui disparaît rapidement. Grosse tension en seconde partie. C'est un peu plat et l'acidité ressort en finale, mais la concentration est assez impressionnante. Grosse longueur.
Bien.
La bouteille n'est clairement pas optimale.

Champagne Krug 1982

4ème fois que je croise ce vin, la dernière fois c'était il y a un an tout juste. Le champagne n’a pas bougé à vrai dire, avec ce délicieux nez d’amandes et d’abricots confits. La bouche est toujours identique, sur un crémeux caramélisé toujours aussi frais et exquis. L’équilibre est vraiment magnifique, sur une effervescence évasive et un toasté discret.

Toujours aussi grand et il ne faiblit pas.

Champagne
Factures Champagne Krug, 1882 et 1883.

 

 

Commentaire tiré de  cette soirée  

Champagne Krug vintage 2004

Araignée de mer, Granny-Smith, céleri
Caviar osciètre d'Aquitaine
Jus de livèche tranché à l'huile de roquette
Un plat puissant et complexe, exprimant la mer et la terre, grosse personnalité. Il fallait un vin à la hauteur, la bulle qui nous est servie s’avère parfaitement adaptée.
Le nez exprime le beurre, les pommes au four épicées. La matière est superbe. C’est puissant, crèmeux au possible, dense. Grosse énergie, mais contenue, superbe intensité, l’impression que la matière est au bord de l’explosion. Grande persistance, superbe champagne !

Champagne Krug Vintage 1995

Beau nez élégant, pas trop oxydatif, complexe et gourmand. Grande bouche précise, tranchante mais gourmande, puissante. Densité, fraîcheur, longueur: tout y est.

Champagne Krug Rosé -  base 2006

Nez frais et plaisant, plutôt discret car le vin est servi dans de grands verres ce dont je ne suis pas le plus grand fan.
Magnifique bouche à la fois dense, précise et savoureuse. Longue finale sur des notes de fraise compotée. Un vin absolument magnifique.
Krug rosé est selon moi grand lorsque la bouteille est un peu ancienne et somme toute assez quelconque dans sa prime jeunesse. Ce qui n'est finalement pas très différent de la cuvée classique.

Krug 2006

La premiere fois que j’ai goûté ce vin, c’était en décembre 2019 avant le covid au carrousel lors de la masterclass krug
Il était fermé à triple tours

Là le vin est un peu plus ouvert, nez de brioche
En bouche on sent un vin concentré mais reste assez discret
Clairement à attendre 
Edit : surpris positivement car en décembre 2019, je n’etais pas fan. Cela evolue bien. 

Champagne Krug Grande Cuvée 164ème édition
Nez discret qui finira par s'ouvrir sur des notes de nougat, de noisette et de fruits confits. Bouche dense et traçante. Excellent mais pas marquant.

 Champagne Krug - Vintage 1998
Nez intense et puissant. C'est assez net et clairement évolué avec de la noisette, grillé, champignon, mirabelle, fruits jaunes, massepain, boisé assez fin. Style oxydatif. C'est profond et démonstratif.
Bouche puissante, riche avec une texture crémeuse. On en prend plein les papilles. La puissance est équilibrée par une grosse acidité qui tend le vin en seconde partie. Touche boisée, trait tannique. La longueur est vraiment excellente.

C'est très bon, mais cela manque de caractère.
Le vin a été bu à l'aveugle et le style Krug saute aux yeux, je trouve. Il manque également de finesse et de nuances malgré la complexité. Ce n'est pas mon style.

1998 montre un peu ses limites aujourd’hui je trouve. Ce millésime a produit beaucoup de champagne que je qualifierais d’un peu rude. 

Bu ici

Champagne Krug 1995

Nez fort complexe sur l’abricot confit, la noix, et le curry.

La bouche offre un profil Krug: c’est onctueux, avec une fraîcheur magnifique. Puis vient la complexité du jus par strate, servi par un équilibre sans faille à la fois tendu et gourmand, on a un profil très légèrement oxydatif mais qui allie puissance et sérénité. Le vin est texturé, sur la pomme, la poire, les noisettes et la crème pâtissière. C’est complexe et donne l’impression d’être à son apogée, surtout lorsque la finale arrive, sur un combo curry/fruit confit et une longueur à la fraîcheur magistrale.

Un excellent Krug à son apogée, 1995 commence à donner le meilleur de ce qu’il a à mon sens.  

Champagne Krug Grande Cuvée 169ème édition

Bref commentaire sur un verre uniquement, je n'ai pas été emballé.
Bouche comme toujours bien tendue avec de la matière. C'est net et précis mais cela manque d'âme et de générosité.
Assurément à attendre: c'est bon mais il n'y a absolument rien d'exceptionnel, comme souvent avec cette cuvée lorsqu'elle est bue trop jeune.

Après 2 ans de pandémie, avoir un masterclass Krug animé par Julie Cavill la chef de cave et Thierry Desseauve est un privilège à ne pas rater. Le thème du Masterclass était “les créations de 2008”. Si le discours corporate sur la maison Krug n’apporte rien pour quiconque suivant de près la maison depuis des années, il est intéressant de savoir comment on élabore la Grande Cuvée, avec des prototypes d’assemblage de 2l provenant de plus de 4000 fûts dont l’âge moyen est de 17ans et que ceux-ci restent vide 8 mois dans l’année. Le processus de décision, avec toute l’exigence que requiert la maison, qui accompagne la décision de millésimer - ou pas - est également très instructif. Krug Grande Cuvée 169ème édition

Base 2013. 146 vins différents rentrent dans la composition de cette GC, les plus anciens datant de 2000.

Nez déjà expansif sur les fruits jaunes, l’amande, et les fruits à coque.

Effervescence discrète.

Bouche précise et généreuse avec comme toujours ce toucher crémeux. Pour le moment les notes de grillés dominent en bouche, mais c’est un champagne large, que la vinosité importante confirme au réchauffement dans le verre. Belle finale explosive et traçante qui allie craie et notes toastées.

C’est très beau bien qu’encore un peu jeune à mon goût, comme le fait remarquer Matthieu juste au-dessus, cela a du mal à s'exprimer. Un champagne pour le repas.

Krug 2006

Nez extrêmement vineux avec des amandes grillées.

La bouche possède une fraîcheur énorme, crémeuse mais chaleureuse tout à la fois. Le vin est parti dans tous les sens au début, il lui a fallu un moment dans le verre pour que l’ensemble devienne cohérent et s’imbrique afin de présenter un vin conforme aux standards de la maison. La brioche domine dans un premier temps, puis viennent des notes de groseilles et d’autolyse. Le vin devient facile et gourmand, mais toujours avec cette profondeur et cette classe chère à la maison. Le jus tapisse la bouche sur un équilibre sans faille. Le vin montre déjà une certaine complexité et s’est épanoui de façon admirable dans le verre, se terminant sur une finale fraîche, légèrement oxydative avec une longueur harmonieuse.

Excellent champagne.

Krug 2008

Voilà la star. Ce champagne qui a été lancé sur le marché il y a quelques mois fait beaucoup parler. 2008 en Champagne. Krug! Beaucoup de dégustateurs font état d’une jeunesse énorme sur ce vin. Et surtout, le pinot meunier, qui tient une place prépondérante dans l’assemblage de ce vin, démontre ici que bien cultivé et vinifié, est autre chose qu’un faire-valoir incapable de donner tension et vieillissement. Le meunier tiendrait ici sa revanche! 2008 est la dernière année au climat septentrional selon Julie Cavill.

Si le 2006 paraissait fougueux dans les premières minutes dans le verre, ce n’est rien à côté du 2008 qui fait figure de bambin courant partout.

Le nez est tellement juvénile, sur les agrumes frais, c’est austère et encore fermé avec des notes toastées.

La bouche possède un toucher vif et frais, il n’y a pas encore cette onctuosité qui se crée avec la patine du temps. La trame acide qui ressort telle la colonne vertébrale du champagne est magnifique, on y décèle grâce à cela une structure et une profondeur énorme. Le champagne est sans conteste taillé pour une garde interminable. Après quelques dizaines de minutes d’aération, des arômes primaires très élégants et précis se détachent avec des agrumes et la craie.

En l’état actuel, c’est surtout la finale qui impressionne, somptueuse et interminable, elle m’a littéralement scotché. C’est un V12 qui tourne encore sur 6 cylindres, mais la patience sera requise pour qu’il donne tout.

Krug Grande Cuvée 164ème édition

C’est donc à ce GC qu’incombe de fermer la marche de ce masterclass. Sur une base 2008, les plus vieux vins remontent à 1990. Ce GC a démontré qu’il ne sert à rien de s’attacher à ouvrir des millésimés jeunes par snobisme, alors que le fer de lance de la maison permet de prendre un plaisir bien plus grand avec l’art de l’assemblage que Krug maîtrise à la perfection. Comme Julie Cavill n’a pas répété de la dire, et je l’ai entendu de la bouche d’Olivier Krug des années avant, le millésime est le son de l’année, alors que la Grande Cuvée est la symphonie produite par l’orchestre.

Ce vin est de loin le plus abouti de la série, avec un magnifique nez nuancé sur les fruits noirs, de l’iode et des fruits jaunes.

Bouche généreuse, avec une très légère oxydation, et le côté onctueux qui fait son retour avec cette GC. Le vin s’ouvre sur une délicieuse complexité, avec des épices douces, du toasté, des fruits frais, puis confits, de la noix et enfin des sels minéraux. Magnifique structure qui dévoile strate après strate tous ces arômes pour finir par une finale grandiose en queue de paon. Équilibre d’orfèvre, c’est délicieux!

De loin mon préféré sur cette dégustation.

Le masterclass se termine sur quelques questions. J’ai quand même été dérangé par l’insistance qu’ont mis ces intervenants par rapport à la biodynamie, comme pour sommer Julie Cavill et Thierry Desseauve de s’exprimer sur la question et de prendre position. J’ai trouvé le procédé très indélicat et intrusif.

Deux autres photos du masterclass

 

Champagne 
Margaret Henriquez quitte la Maison Krug, Manuel Reman (MHCS) la remplace.

lachampagnedesophiec...

C'est ça qu'est rigolo en Champagne. Alors qu'il ne s'agit "que" d'un jeu de chaises musicales permanent (ha ce ballet des chefs de cave, quelle légèreté), la  mise en scène est soignée, polissée au possible, feutrée comme dans du v'lours. On en mangerait ajouterait l’ineffable Bérurier. Pour Bérurier, gougle propose "beurrier", c'est vrai que ça glisse dans comme dans du beurre ces belles organisations..ha que je suis pressé qu'on connaisse le successeur du successeur..haletant !

Champagne Krug, Grande Cuvée

Bue lors d'un  débriefing bourguignon

ID inconnue, mais je dirais qu’elle à 4 à 5 ans de cave : je l’avais offerte à mon ami qui nous recevait ce soir là.
Robe dorée, à la bulle très très fine. Nez assez puissant de viennoiseries chaudes, de pain grillé, de fruits à coques et à chair jaune, de belle maturité. La bouche est carressante, très aérienne, avec une bulle extrêmement fine. C’est assez peu impactant mais d’une grande digestibilité, renforcé par un dosage minimal mettant bien en lumière la maturité du jus. La complexité naissante fait virevolter ce vin dans un long et délicat déroulé, qui peut surprendre par ce côté un peu évanescent et fuselé à qui n’est pas initié. C’est Excellent (17/20) selon mes goûts, mais néanmoins pas la meilleure Grande Cuvée goûtée.

Champagne Krug 1985

L’effervescence n’est plus. Il est dit que je n’aurais pas de bonne expérience sur Krug 1985!

Cependant, le vin a encore des choses à raconter, bien que son apogée soit dépassée.

Le nez exprime de beaux arômes caramélisés et de pelures d’orange.

La bouche est fluide, sur des saveurs fumées presque de pétrole. Il y a un beau fruit confit, c’est assez riche et on pense à un beau Sauternes en buvant le champagne. Malheureusement, il n'y a ni la complexité ni la construction qu’on est en droit d’attendre d’un Krug millésimé. L’expérience se termine par une finale fuyante.

Champagne Krug 1990

J’ai bu de nombreuses fois ce 1990 et j’ai toujours eu un petit doute quant à l’évolution de ce millésime. Et bien cette bouteille m’a rassuré.

Nez opulent sur les agrumes confits, l’abricot et les amandes grillées.

Bouche qui allie richesse et fraîcheur grâce notamment à une superbe acidité intégrée à un jus extrêmement dense et mûr. On a bien évidemment ce toucher crémeux puis la profondeur du vin étonne d’emblée: complexe et stratifié sur des arômes toastés et caramélisés auxquels se mêlent l’écorce d’orange, un splendide abricot confit et enfin des fruits à coque. L’équilibre est parfait et le vin fait beaucoup plus jeune, nombres de 2000 font beaucoup plus âgés aujourd’hui. Finale somptueuse sur l’amande grillée et le café s’ouvrant sur une longueur kilométrique.

Ma plus belle bouteille de Krug 1990 à ce jour, plus vineux que 1988 et 1989 mais qui s’exprime pleinement avec un caractère à part.

  Champagne Krug 2008

Ayant récemment mis la main sur une bouteille, voici donc un CR de Krug 2008

Globalement le nez comme en bouche c'est très fermé, comprimé.
Mais on décèle une grosse matière et une belle longueur. 
C'est très très jeune, même trop jeune et on peut revenir dans une décennie.

C'est surement parti pour un très millesime de Krug mais à revoir dans +10ans


Après c'est sold out en France et à l'étranger on est déjà à 600€ la bouteille.   

francois999 post= écrit:   Champagne Krug 2008

Ayant récemment mis la main sur une bouteille, voici donc un CR de Krug 2008

Globalement le nez comme en bouche c'est très fermé, comprimé.
Mais on décèle une grosse matière et une belle longueur. 
C'est très très jeune, même trop jeune et on peut revenir dans une décennie.

C'est surement parti pour un très millesime de Krug mais à revoir dans +10ans


Après c'est sold out en France et à l'étranger on est déjà à 600€ la bouteille.   

Salut François, je ne condamne pas la démarche mais j’ai du mal à la comprendre: dégorgement très récent, bouteille difficile à trouver avec un tarif de sortie qui ne la rendait déjà pas d’une accessibilité déconcertante et exemplaire unique: tu as quelques ingrédients pour une bonne déconvenue. J’ai même l’impression que tu t’en sors très bien à avoir au moins pu déceler le potentiel.

@martin : Pour dire la vérité, j'ai mis la main sur un carton de 6 (bcp moins cher que le marché de revente).
Ce qui explique le fait que j'ai voulu tester et faire plaisir pour la st valentin.
Sinon je n'aurai jamais tester avant 2032.

Une autre raison est que j'ai fait la masterclass en decembre et perte de gout m'handicapant, je suis passé au travers.
D'où une certaine frustration de ne pas avoir pu réelement gouté.

Edit : Sinon je ne suis pas déçu, plutot surpris par le fait que cela soit beaucoup plus fermé que je le pensais.
Lors de masterclass des années passées j'ai pu gouté 2002, 2003 et 2004 , et de mes souvenirs c'etait plutot ouvert.
2006 est plutôt fermé aussi.  

 

Merci pour l’explication, je compatis tardivement et j’adhère pleinement.
 

Champagne Krug millesime 2002.

40% pinot noir, 39% chardonnay, 21% pinot meunier.

Robe jeune sans trace d'evolution. Nez magnifique d'elegance, floral, fruits blancs, pain.

La bouche est geniale d equilibre et de finesse. Bulle aerienne, structure pleine et déliée, tout est en place, sans esbrouffe et sans aucune marque du temps qui a passé. Finale proverbiale.

Un vin que l'on ne pourrait cesser de boire, un vin qui ne peut vous fatiguer. Un des plus beaux champagnes bus dans ma vie.

Magnifique. A l'aube de sa vie. À recroiser dans une bonne decennie...

Champagne
Manuel Reman, président de champagne Krug : «Nous essayons de vendre nos champagnes aux personnes qui se font plaisir en buvant du Krug».

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