Bonjour,
bu ce WE un Léoville Poyferré 2003, et ce fut une légère déception, vu le calibre... J'ai trouvé que cette bouteille manquait cruellement de complexité. On est sur un nez aux arômes tertiaires et la prune, assez droit. En bouche, c'est poli, mais cela manque d'aspérité. Comme si la chaleur du millésime avait raboté ce Saint Julien qui se dérobe presque. Je lui trouve un déficit de structure et d'énergie. Peu de dynamique, peu d'ampleur. Les textures sont assez fluides mais glissent.
Je ne suis pas un grand fan des St Julien en 2003. Souvenir d'un Barton bu il y a 4-5 ans qui ne m'avait pas enthousiasmé non plus.
Cordialement
Frédéric
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Château Léoville Poyferré 2008 (Saint Julien)
On change clairement de registre et j'ai toujours été un fan de ce château.
Robe encore très sombre.
Nez très opulent, flatteur, sur les fruits noirs de cassis et de cerise croquante (type burlat) avec ce fond tabac, boîte à cigares associé à un boisé plus exotique très noble. Épices bien sûr se mêlent à cette fête olfactive.
En bouche c'est puissant avec cette sensation suave et gourmande à la dégustation. Beaucoup de charme.
Beaucoup de longueur et un mix intéressant à ce stade entre la richesse du fruits, les tanins encore nombreux mais de très belle qualité qui comment à se polir et une pointe plus tertiaire qui pointe le bout de son nez.
A boire ou garder 10-15 ans sans aucun problème - très belle affaire sur 2008 (compte tenu des prix actuels évidemment)
Un vin très séduisant, dense et raffiné avec une très belle profondeur. 17.5/20
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Mes impressions:
La robe est grenat de forte intensité en en faisant presque un vin "noir".
Au nez se dégagent nettement des arômes de cassis, framboises et surtout olives. Des notes poivrées surgissent secondairement.
En bouche, l'attaque mélange vivacité et rondeur, l'évolution permettant de pencher vers le côté fraîcheur. Le corps de ce vin est concentré, on ne peut pas vraiment parler d'un vin "racé". Les tanins sont fermes et développent un côté poussiéreux. L'acidité est correcte. Bonne longueur, la finale étant elle aussi marquée par de la fraîcheur.
Très bien, mais je ne décernerai pas à ce vin l'adjectif "excellent".
Luc
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Saint-Julien, Chateau Léoville Poyferre 2008 (Vidéo 3:00) : Un nez classe, assez droit sur le cassis, note bois précieux cèdre, épice, puis plus bourgeon de cassis, pointe poivron rouge grillé, fond fumé. La bouche est charpentée, droite, fraiche plus en longueur que l'amplitude habituelle, tanins ronds un peu justes car ils sèchent légèrement dans cette finale fraiche, du coup profonde, et persistance intéressante. TB-Excellent 91 (16,5)
Amicalement, Matthieu
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Robe sombre ne présentant que très peu de traces d'évolution, à peine tuilée au pourtour du disque.
Le nez respire le vin à maturité: cassis, poivre, tabac, peut-être une pincée d'épices douces (souvenir d'un élevage imperceptible?). Un nez dont on ne se lasse pas.
La bouche est tout aussi séduisante dans un premier temps avec son fruit savoureux, très élégant, sa fraîcheur au coeur d'un volume moyen qui a parfaitement digéré un élevage désormais intégré. La seconde moitié de parcours est plus stricte, dévoilant une sorte de raideur et quelques tanins sans doute adoucis mais un poil secs.
C'est tout de même très bon à table en accompagnement d'une pièce d'agneau, un peu plus difficile en dégustation pure.
Marc, assez vieux débutant
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Saint-Julien, Chateau Leoville Poyferre 2012 (vidéo 2:05) : Un nez classique de cassis mûr puis à 6H qui se teinte de coulis de fruit rouge, note fraiche végétale, poivron rouge grillé qui évolue vers le bois précieux, cèdre, pointe épice friande, fond tabac, fumé. La bouche est large à l'attaque, charpentée, tanins soyeux, c'est puissant avec de la fraicheur qui donne limite un côté acidulé, sur le cassis, puis plus fruit rouge, note fraiche végétale plus bourgeon de cassis, puis cèdre, presque mentholé par moment, fond tabac, mais aussi un peu balsamique. La finale est fraiche, puissante, jolie empreinte soyeuse, qui accompagne une persistance plus qu'intéressante. Excellent 92 (17) S'est affiné avec le temps, et commence à se boire vraiment.
Amicalement, Matthieu
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Une robe profonde qui laisserait penser que le vin à moins de 10 ans.
Un nez qui fait également encore jeune et classiquement médocain avec du cassis, du poivron, un peu de tabac.
La bouche est assez puissante, un peu austère avec des tannins un brin trop viril à mon goût.
L'ami avec qui je l'ai partagé n'est pas un grand passionné mais il a été enthousiasmé par cette bouteille.
Je ne saurais dire si c'est par le vin ou par le fait qu'une étiquette de grand cru classé d'un vieux millésime l'ait impressionné.
Objectivement le vin était bon mais ma déception vient du fait que j'en attendais plus.
Je crois pouvoir dire en revanche qu'il y a là un 1986 de plus qui doit pouvoir traverser le temps et que rien ne presse pour ouvrir cette cuvée.
Sylvain
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Puissance, austérité, virilité : voilà des qualificatifs très couramment employés pour les Bordeaux 1986.
Certains ont fini par s'assagir et se civiliser... d'autres pas.
La robe n'est pas très évoluée.
Le nez est ouvert sur le cassis, le tabac mais surtout avec un poivron assez présent. Il y a même un léger côté cave ou léger bouchon qui va un peu s'atténuer.
La bouche fait bien plus jeune, on retrouve le cassis et le poivron avec une certaine austérité toute médocaine. C'est assez frais et ça s'accorde bien sur la viande qui atténue le côté un peu dur des tanins C'est plutôt agréable mais la bouteille suivante, un brane cantenac 1986 va vite le faire oublier.
Quentin
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