JU,

Ce que je veux dire, c'est que l'arôme de cerise par exemple, ce n'est pas une molécule, mais la combinaison de plusieurs molécules dans des proportions précises. Et que ces mêmes molécules dans d'autres proportions donnent un autre arôme. Les combinaisons sont donc infinies. Il est donc à mon sens illusoire d'espérer une quelconque objectivité sur ce point.

Luc

Quant à la compétence, il suffit de faire l’essai avec des fioles isolées marquées d’un joli nom pour constater que peu de personnes sont capables de reconnaître un arôme isolé !

Tu ne t'es pas posé la question de la qualité des fioles? Jean Lenoir recommandait leur mise à jour fréquente.

Es-tu sûr qu'elles ressemblent fidèlement à la réalité? les arômes purs ne sont pas si fréquents dans la nature!

Ce qui est plus significatif en terme de compétence (tu semble y tenir ..), tu fais sentir ta série de fioles, tu les mélanges (pas les contenus!!!) et tu essaies de les retrouver.

Ce qui est plus significatif en terme de compétence (tu semble y tenir ..), tu fais sentir ta série de fioles, tu les mélanges (pas les contenus!!!) et tu essaies de les retrouver. écrit:

C'est ainsi que je procède.

Est-tu sûr qu'elles ressemblent fidèlement à la réalité? les arômes purs ne sont pas si fréquents dans la nature! écrit:

Tu as raison, deux fraises ou pommes d'espèces différentes n'ont pas la même odeur. Et encore, je ne parle pas du niveau de maturité qui fait là encore énormément évoluer les choses !

JU

les arômes purs ne sont pas si fréquents dans la nature!

C'est clair: il faut plusieurs centaines de molécules aromatiques pour faire un arôme de cassis qui ressemblent à quelque chose. D'où l'odeur assez minable de la plupart des fioles ou pastilles sensées le représenter. Ca sent plus le "ptit pimousse" que la baie de cassis...

Eric

Cher JU,

Je ne souhaitais pas tenter d'invalider ta théorie. Il m'apparaît que ta façon de voir les choses suppose une objectivité préexistante et qu'on doit poursuivre.

Je n'arrive tout simplement pas du tout à faire coïncider cette supposition avec mon vécu et je ne peux que te renvoyer aux contre-arguments de Bertrand Le Guern qui illustrent parfaitement mon ressenti sur ce sujet.

Pour moi ce qui compte c'est de communiquer des sensations, cela peut se faire par un usage soigneux des mots, mais je perçois comme impossible et tout à fait illusoire d'y parvenir par une grille objective précise et commune, les odeurs étant par nature de l'ordre du vécu et restant absolument et certainement définitivement inmesurables.

J'admets que je suis peut-être totalement à coté de la plaque, mais je ne parviens même pas à envisager de voir les choses autrement, et je suis désolé de ne pas parvenir à saisir ton point de vue.

Bebert, j’apprécie ta franchise, aussi je ne te crois pas à côté de la plaque...

Au plaisir de te lire et de te rencontrer, pour certainement constater que nos idées ne sont pas si éloignées finalement.

Amicalement,
JU