écrit:

Michou post= écrit:  

Oui fin à un moment faut arrêter de prendre des vessies pour des lanternes et concevoir aussi que certains discours ne seraient pas audibles.


 

Sinon, on se brûle

Tout en se berçant d’illusions le réveil est sévère…

écrit:

Michou post= écrit: Mathieu,

J'ai aussi du mal avec ton argument. "Forcément il faut compenser ?"
Mais compenser quoi ? Quelles étaient les marges du domaine et quel était le bilan final dans une année pléthorique comme 2018 ? Avec les pertes de 2021, même en applicant le tarif de 2020, quel serait le bilan final ?
J'ai surtout l'impression que ça compense une envie de toujours plus chez certains domaines. Le plus gênant, c'est le discours finalement. Que ceux-là assument vouloir gagner toujours plus d'argent !

Oui fin à un moment faut arrêter de prendre des vessies pour des lanternes et concevoir aussi que certains discours ne seraient pas audibles.

Je suis client depuis 15 ans chez un vigneron et ce dernier me dirait froidement en pleine dégustation sur fût :

Moi je surf sur la tendance des ruskoff et nouveaux riches asiatiques. Je renonce à ma clientèle particulière et souhaite juste faire un maximum de pognon désormais.

On y croit tous.


Le fond de l’affaire c’est que personne n’est dupe. De là à leur reprocher des explications le plus souvent diplomates (ou parfois factuelles)…


Alex
 

Le discours actuel n'est pas de la diplomatie, ce sont des mensonges. Si cela vous convient que le vigneron vous prenne pour un con les yeux dans les yeux, je n'y vois rien à redire. Mais enfin, l'immense majorité des entreprises tous secteurs confondus assument très bien des discours du type "nous visons X% de croissance cette année". Pourquoi les vignerons ne l'assumeraient-ils pas ?
 

Pourquoi les vignerons ne l'assumeraient-ils pas ?

Parce que le modèle bourguignon d'après guerre est celui de la viticulture familiale paysanne.
Où l'on affichait sa reconnaissance en possessions foncières, en têtes de bétail, en volume produit.
La valorisation en sonnant trébuchant en revanche restait un vrai tabou.
Il suffisait de se promener dans un petit village campagnard de basse réputation comme Vosne-Romanée pour comprendre combien les fortunes étaient en cave et chez le notaire mais très rarement affichées aux façades des maisons.
A la limite, on s'autorisait chez les plus aventureux un petit signe extérieur de richesse dans le garage...

Et puis est arrivé le XXI siècle, la folie asiatique, la bordelisation des comportements, tout ce qui est en train d'enterrer ce modèle.
Et ça donne... ça !

 

On est chez Monsieur le Comte quand même et Madame a besoin de se faire poser des bigoudis , on va pas monter à Dijon ou Beaune pour cela.

écrit:

Le discours actuel n'est pas de la diplomatie, ce sont des mensonges. Si cela vous convient que le vigneron vous prenne pour un con les yeux dans les yeux, je n'y vois rien à redire. Mais enfin, l'immense majorité des entreprises tous secteurs confondus assument très bien des discours du type "nous visons X% de croissance cette année". Pourquoi les vignerons ne l'assumeraient-ils pas ?

 

Je suis persuadé que telle n'est pas leur pensée (dans la majorité des cas) ; comme l'a très bien écrit Olivier, le monde rural change dans ses envies mais pas dans son comportement.

le vin et les nazis mgtusi post=1171051

écrit:

Le discours actuel n'est pas de la diplomatie, ce sont des mensonges. Si cela vous convient que le vigneron vous prenne pour un con les yeux dans les yeux, je n'y vois rien à redire. Mais enfin, l'immense majorité des entreprises tous secteurs confondus assument très bien des discours du type "nous visons X% de croissance cette année". Pourquoi les vignerons ne l'assumeraient-ils pas ?

 

Je suis persuadé que telle n'est pas leur pensée (dans la majorité des cas) ; comme l'a très bien écrit Olivier, le monde rural change dans ses envies mais pas dans son comportement.

En effet, c'est pas nouveau , pour eux , de prendre l'argent où il est sans trop se poser de question 

La bourgogne et les nazis

Et   ici aussi  l'article est payant mais le meilleur morceau est ici : 

l'historien Christophe Lucand (auteur du Vin et la Guerre –Comment les nazis ont fait main basse sur le ­vignoble français, Armand Colin, 2017) est catégorique : "L'histoire du vin en France de 1940 à 1944 est celle d'une tragédie que l'on a longtemps voulu oublier. La quasi-totalité des professionnels, négociants et récoltants, ont participé à un commerce actif et prospère avec le Reich, au détriment de l'intérêt national. Une incroyable cupidité. Ceux qui ont résisté étaient peu nombreux." De la même manière, en 2019, ceux qui osent reconnaître la collaboration ­économique et affronter ce passé sont rares. Très rares.

un air de déjà vu ou revu je devrais dire
 

Le point Godwin vient d'être atteint...

écrit:

Le point Godwin vient d'être atteint...

Pardon ?

écrit:

Le point Godwin vient d'être atteint...

Voilà une loi universelle qui tient toujours la route. 
J'ai bien ri.

Quand je vois comment on peut en arriver à faire des liens aussi promptement entre tarifs actuels qui suivent l'offre et la demande et l'histoire noire de France datant de 70 ans ( trois générations et demi) je comprends mieux la volonté sans cesse mise en avant des grands présidents d'avant Sarkosy sur la question de l'unité de la nation. Comme par hasard, des présidents qui ont connu la guerre. La bêtise n'a pas de limite.

Pour le surplus, puisque Michel en est au attaque ad personam, je signale que le point Godwin d'après Wikipédia est défini comme suit :  l'un des interlocuteurs atteint le point de Godwin lorsqu’il en réfère au nazisme, à Hitler ou à la  Shoah , pour disqualifier l’argumentation de son adversaire=10.8333px. 

Je n'ai nullement qualifié les viticulteurs bourguignons de nazis mais de gens cupides, il y a une différence majeure tout de même entre les deux concepts. Je trouve néanmoins ces attaques ad Hitlerum fort peu gracieuse , une fois que les éléments, documentés, ne plaisent pas.


 

Un peu de grains à moudre :

Chambertin trapet 2019 :510€
Latricieres                       310€
chapelle                          310€
Gevrey 1er cru                115€
gevrey ostréa                    85€

écrit:

Un peu de grains à moudre :

Chambertin trapet 2019 :510€
Latricieres                       310€
chapelle                          310€
Gevrey 1er cru                115€
gevrey ostréa                    85€

En gros x 4 en 10 ans (2019 vs 2009 ) 

écrit:

En gros x 4 en 10 ans (2019 vs 2009 ) 

Pile comme mon salaire! 

 

En gros x 4 en 10 ans (2019 vs 2009 )

Contre une inflation d'une douzaine de pourcents en parallèle. C'est beau !

Bonjour

Même je n'aurai pas osé aller sur ce terrain particulièrement glissant, la sanction du point Godwin  est arrivée bien rapidement. Cependant j'encourage les amateurs à lire ce livre passionnant (merci Gilles!!). Du reste il ne concerne pas les seuls bourguignons, les bordelais et les champenois en prennent également et largement pour leur grade. Et il faut simplement constater que l'être humain est plutôt "mauvais" et qu'il vaut mieux lui préférer le cochon car chacun sait que dans le cochon .....!!!

écrit:

Pour le surplus, puisque Michel en est au attaque ad personam, je signale que le point Godwin d'après Wikipédia est défini comme suit :  l'un des interlocuteurs atteint le point de Godwin lorsqu’il en réfère au nazisme, à Hitler ou à la  Shoah , pour disqualifier l’argumentation de son adversaire=10.8333px. 

Je n'ai nullement qualifié les viticulteurs bourguignons de nazis mais de gens cupides, il y a une différence majeure tout de même entre les deux concepts. Je trouve néanmoins ces attaques ad Hitlerum fort peu gracieuse , une fois que les éléments, documentés, ne plaisent pas.



 

Nulle attaque personnelle mais mentionner le nazisme en Bourgogne lors d'un débat sur les prix, franchement...

Ça me fait mal mais je suis en accord avec Michel. 
un peu de mesure. Et où est la trahison….

'Nulle attaque personnelle mais mentionner le nazisme en Bourgogne lors d'un débat sur les prix, franchement... '

C'est effectivement ce lien qui est fait là qui fait réagir et ce d'autant plus que l'augmentation forte des prix, on la voit dans tous les vignobles dont la demande explose. Cela peut  laisser aussi supposer que parce que l'on fait une augmentation à deux chiffres, on vaut pas mieux que certains durant la guerre. Ce lien qui est fait n'est pas correct.
 

Sur un forum tout de même pas mal lu, il faut faire un minimum attention à ce qu'on écrit. Se voir assimiler à des collabos, ça peut faire très mal à certains, j'espère que tu t'en rends compte Xavier.

Se voir assimiler à des collabos, ça peut faire très mal à certains

D'autant que la collaboration n'a pas été l'apanage des Bourguignons.

Hébé 

écrit:

Se voir assimiler à des collabos, ça peut faire très mal à certains

D'autant que la collaboration n'a pas été l'apanage des Bourguignons.

Ce n'est pas le sujet mais vraiment pas.

J'ai donc souligné la cupidité et non la collaboration ou le fait que les bourguignons adhéraient aux thèses nazies. Cette cupidité par manque de chance, avait comme contrepartie les porteurs de la pire idéologie que l'humanité ait produit. 

donc je vais la refaire en grand , CUPIDITE. 

Cupide ne veut pas dire collabo ni nazi ni antisémite ni fasciite ni rien de le style, des fonctionnaires qui tapent dans la caisses sont des personnes cupides mais pas nazis pour autant, merci de recentrer le débat et d'arrêter la victimisation.

Tu demandes à recentrer le débat alors que c'est toi qui est allé faire une comparaison oiseuse ?
Tu ne manques pas d'air !

Bon on passe à autre chose? Comme disait ma grand-mère: l'argent n'a pas d'odeur, mais il y contribue. 

On peut passer à autre chose bien sûr mais je trouve les propos de Xavier extrêmement choquants mais si je suis le seul c'est que j'ai sûrement tort.

No, you're not alone ! ( Bowie, Rock n'roll suicide, pour ceux à qui ça parle )

La cupidité est-elle datable au carbone 14?

Gordon Gekko se prononçait pour en 1987 . Le personnage était librement inspiré de Michael Milken qui, par le plus grand des hasards, se trouve être propriétaire d'un vignoble en Californie.