Svefn,
Belle dégustation !
Moi aussi je reste circonspect face aux échantillons par rapport à leur devenir en bouteille. Nous verrons donc avec le temps ce que ces vins exprimerons.
La comparaison avec 2003 et 2002 est intéressante, même si là encore l'exercice a ses limites. C'est en tout cas une idée complémentaire avec toutes les dégustations évoquées sur LPV et qui permet de tenter de mettre en perspective la qualité entre millésimes, et accessoirement le rapport qualité-prix des primeurs 2004.
Daniel,
JM Quarin indique effectivement sur son site qu'il n'a pas été convié à déguster Cos d'Estournel, ni Climens.
Je me permets de copier/coller ce qu'il indique dans ses carnets de dégustation:
"COS D’ESTOURNEL
Le 16 septembre dernier, il paraît que j’ai dépassé toutes les bornes en matière de désinformation, d’insolence et de manque de respect, en osant publier que j’étais inquiet quant aux prévisions qualitatives de 2004. Cos d’Estournel n’a pas supporté que je m’exprime à ce sujet. En guise de répression, la porte s’est fermée. Je n'ai donc pas pu faire mon travail de critique. Veuillez m'en excuser.
CLIMENS
En décembre dernier, je suis intervenu sur le forum de discussion de Robert Parker. Le sujet était Climens 97. Dans les échanges avec les internautes, j’ai rappelé que Climens utilisait la chaptalisation. Cette affirmation a bouleversé de nombreux intervenants. L’un d’entre eux, journaliste danois, a pris l’initiative d’écrire au château dans l’espoir d’y trouver du réconfort et un puissant démenti. Celui-ci n’est jamais venu. Les partisans du “non, Climens n’utilise pas la chaptalisation” se sont trouvés bien dépités. Pour les consoler et pour seule réponse, la propriété n’a su qu’éviter le débat en disqualifiant ma personne...
Dire que Climens ne s’interdit pas la pratique de la chaptalisation n’est ni un scoop, ni un crime, puisque la chaptalisation est une pratique légale et réglementée à Sauternes et Barsac. Alors pourquoi le cacher ?
En tant que critique, je considère qu’il n’existe pas de grands vins sans grands consommateurs, c’est-à-dire avertis. Donc, que ceux qui veulent rajouter du sucre de betterave dans les vins liquoreux faits sur des terroirs réputés (chaptalisation) aient au moins le courage de le dire et pourquoi pas de l’écrire sur l’étiquette. Le consommateur choisira. Pour ma part, j'ai décidé, avec les commentaires de 2004, de vous dire qui faisait son vin sans chaptalisation et sans cryoextraction.
Le rappel de ces évidences a déplu. En guise de répression, la porte de Climens s’est fermée. Je n'ai donc pas pu faire mon travail de critique. Veuillez m'en excuser".
Aucune idée de qui a raison ou tort dans cette petite bataille. Cela n'ira pas très loin de toute façon.
Cordialement,
dfried