Grandes cuvées. Dégustation à  l'aveugle, verres Spiegelau. Les notes ont été mises, collectées, puis les bouteilles ont été décachées. 3 salves de 16 vins.

Une fois de plus, ce sont mes notes, elles n'engagent que moi, et nous étions parfois en désaccord. Suivra une synthèse avec la moyenne de chaque vin.

Corbières, château Mansenoble, Reserve, 1998 : Robe sanguine avec quelques traces d'évoultion, nez viandé. Belle bouche bien équilibrée. Très bons tannins serrés mais pas secs. 16

Granges des Pères 1998 : Robe sanguine, un peu évoluée. Des notes brûlées au nez. C'est rond mais la finale est sur l'amertume : 13

Clos du Gravillas 2000 Lo Vielh, carignan: Robe très sombre, très jeune. Nez sur un boisé de qualité marié à  un fruit fin. Structuré et prometteur. : 14

Copa Santa 2000 : Noir violine. Nez sur la banane séché dû à  l'élevage, le fruit est bien défini et gourmand. C'est rond et lisse, mais on sent un gros potentiel : 17
Beaucoup de controverses sur ce vin, je dois l'avouer.

Faugères, Barral, Jadis 1999 : La robe est noire : le nez est animal, réduit, viandé, je n'aime pas trop. Goût brûlé, tannins rugueux : 11
Là  aussi, certains ont beaucoup aimé, moi pas trop.

Cos de la Belle, VDP Gard 1998 : Robe sombre et jeune. Nez fumé, épice. Belle bouche vineuse, olive noire. C'est serré. 14

Baruel 1998 Fontanille : vdp : Robe profonde et jeune. Nez assez minéral. En bouche, c'est ample, la finale présente des tannins encore marqués : 14

La Marfée, les Vignes qu'on abat, 1998 : Robe noire profonde, nez sur la banane séchée, bouche assez simple et fraîche, du gaz. 11

Sylla 98, Minervois : Robe très sombre, violine. Nez très marqué par l'olive noire et lard fumé, pas de doute sur le cépage. L'olive se retrouve en bouche. 13

Puech Haut Prestige 2000 : Robe sombre début d'évolution. Beau nez avec un boisé intégré à  un beau fruit. Bouche assez souple : 13

La Voulte Gasparet Romain Pauc, Corbières 1999 : Robe très profonde et jeune. Le nez montre des notes de goudron un peu brûlé. Un peu mince et l'amertume ressort. 12

L'Enclos de l'à„ne 1999 : assez sombre. En bouche, c'est caramel cuit figue écoeurant : 9

Mas de Daumas Gassac : 1999 : Sombre avec un début d'évolution : nez d'un boisé assez noble. Bien en bouche, mais assez simple : 13

L'Engaran 1998 : Début d'évolution, sombre. Joli fruit aunez, Bouche souple et agréable : 14

Borie la Vitarelle, Les Crès, 2000, Saint Chinian : La robe est très profonde. Le nez mêle élevage et fruité éclatant. C'est beau et gourmand, un beau potentiel : 16

Saint Chinia, la Gloire de mon Père 2000 : Robe jeune et sombre. Au nez, c'est alcool bois. Bouche assez svelte et fraîche. Finale assez courte : 12

Clos des Fées 1999 : Robe sanguine. Au nez, boisé dominant et fruit joli. Belle matière suave, c'est long : 14

Nobilis Oupia, Minervois 1999 : La robe est énorme, splendide. Le nez est capiteux, superbe. La matière est noble, le vin est long. C'est très bon : 16

Clos des Fées Vieilles Vignes, 1999 : Belle robe très sombre. Boisé intégré. Le nez est porté par des notes de fumée et de lard. C'est bon, belle finale. 15

Esprit de Fontcaude 1999 : Robe très sombre. Au nez le fruit est précis et se mêle à  des notes de fumée. Belle bouche harmonieuse. Du très beau travail. 16

Hermitage 99 Graillot : Robe très sombre, pourpre foncée. Le nez est fumé viandé. La bouche me paraît décalé par rapport au reste du panel : 10
Il est évident que ce vin a été mal noté car in ne correspond pas à  mon critère de vin du Languedoc, et pour cause…

Sardet Mallet, terroir de Maillol 1999 : La robe est très sombre. Le nez est retenu mais très prometteur, de grande classe. En bouche, c'est opulent, superbe : 17

Minervois, Bois des merveilles, 1999 ; Robe très sombre. Le nez est beau sur le zan et un fruité précis. Superbe bouche sur des notes de café, c'est fin et frais. 17

Lancyre grande cuvée, 1999 : Robe très sombre. Nez sur la banane séchée. En bouche, c'est sec et la finale est amère. 11

Saint Joseph, L'Olivaie 1999 : Robe jeune, bien sombre : Nez peu expressif, sur la retenue. Grosse matière, un peu sec, mais paraît jeune. 13

Canet Valette, Maghani 1999 : La robe est sombre, un peu trouble. Joli nez fumé. En bouche, c'est gourmand, suave, avec des tannins bien mûrs. 14

La Dournie, Elise, 1999 : Début d'évolution. le nez est un peu agressif, pivoine et épices. Assez mince et un peu sec. 12

Mas Jullien 1999 : La robe est quasi noire. Joli nez un brin austère. Belle attaque, ce vin est riche, très bon : 16

Faugères, Saint Antonin, En Magnoux 2000 : Très sombre. Le nez est classique de syrah. Puissant sincère, pas mal : 14

Aiguelière, côte dorée 2000 : Robe très sombre. Beau fruit intégré au boisé et notes de lard fumé. Belle bouche, bien vineuse et très serrée. 15

Aupilhac, Montpeyroux 1999 : Robe sombre. Nez fumé et fruité. En bouche, c'est gourmand et suave, bien. 15

Corbières, grande cuvée de Csatelmaure 2000 : Début d'évolution, mais très sombre. Boisé un peu planche. Rond et suave, finale un peu sèche : 12

Saint Chinian, Terrasses grillées 1999 : Robe saturée et sanguine. Au nez c'est sérieux, un peu retenu. Bouche souple, un peu décevante. 12

Gaillac, Palvié 1999 : La robe est ultra dense. Nez boisé, banane séchée. Belle bouche bien ronde, légère amertume. 12

Castemaure 3, 2000 : Belle robe profonde. Joli nez racé. Bon gourmand, suave, un peu boisé : 14

Hortus Grande cuvée 2000 : Robe sombre. Joli nez fruité. En bouche c'est pharmaceutique un peu écoeurant. 10

Borie de Maurel, Belle de nuit 1999 : robe médium, début d'évolution. Fruité réglissé. En bouche, c'est mince, Bof. 10

Faugères, La Liquière, Cistus, 2000 : Belle robe pourpre, dense..soyeux beaucoup de fondu Bon. 15

Clos Fantine Courtiole 2000 : ce vin avait enchanté la veille, il était juste de le confronter aux grandes cuvées. Très belle robe sombre. Joli nez fruité. Joli nez fruité. Bouche pleine, éloquente et déliée 14

Côte Rousse 2000 : La robe est très dense. Nez très profond avec des notes presque d'hydrocarbure. Bouche fleurie, très tannique. ?

La Madura , grand vin, 2000 : Robe quasi noire. Boisé banane sèche. Sec en bouche, caramel, bof. 10

Clos Marie, Simon 1999 : Robe sombre. Nez fruité, boisé, alcool. En bouche, c'est fin et suave, assez bon. 12

Cazeneuve, Roc des Mates 2000 : Robe jeune, assez sombre. Nez fumé. C'est aimable et construit. 13

Prieuré Saint Jean de Bébian 1999 : Robe médium, évoluée. Au nez du fruit à  l'alcool. Bouche fluide amère et sèche. 10

Borie de Maurel, Maxime 1999 : Noire dense. Nez sur l'olive, très beau nez. En bouche c'est un beau vin, souple, un peu d'amertume en finale. 14

Roc d'Englade 1999 Coteaux du Languedoc : Robe medium, évoluée. Au nez, c'est foxé, pas très net. Assez désagréable en bouche. 9

Dupéré Barrera Paradoxides, Coteaux du Languedoc 2000 : Robe medium, évoluée. Nez poussiéreux. Mince en bouche, bof. 10

Richaud, Ebrescade 1999: Robe profonde et dense. Un peu de réduction (bouteille réouverte car un défaut sur l'échantillon prévu) fraise compotées. C'est bien souple, suave; c'est bon. 14

Bon.....là , je m'incline !

Me donne soif tout ça !

;-)

Jérôme,

En te lisant, je suis quand même inquiet au sujet du Prieuré de St Jean de B. et sur La Madura: 10 pour les 2 ! Ouhlà  ! Un pb de bouteille à  ton avis ou alors peu d'espoir sur ces vins ??

Concernant la controverse sur la Copa Santa 00, peut tu préciser stp à  quel niveau les divergences sont apparues ?

Cordialement.

Effectivement, on n'est pas à  l'abri d'un problème de bouteille. Et c'est vrai que quand nous avons enlevé les chaussettes, on a été interloqué. Il faut impérativement regoûter, bien sûr.

Pour Copa Santa, ce n'est pas la première fois que les avis sont partagés, déjà  pour d'autres millésimes.
Je promets que je ne l'avais pas reconnu et que j'ai dégusté à  l'aveugle. J'ai mis 17 et tous les autres n'ont pas aimé ce vin, le trouvant oxydé prématurément.
La veille déjà , j'avais trouvé le Mas très sain et apparamment, les autres n'ont pas accroché. Je dois avoir une prédilection pour les vins de ce domaine. Je publierai les moyennes des dégustateurs dès que je les aurai.

Que de vins! Merci pour ces comptes rendus, cette dégustations donne une petite vision panoramique très intéressante des vins de la région.
J'ai l'impression que le minervois est en train ( ou a déjà  rejoint ) de rejoindre qualitativement et aussi en quantité les autres appelations de la régions.
Elle est aussi intéressante car elle confirme qu'en plaisir immédiat ce ne sont pas les plus chers et les plus connus qui offrent les meilleures sensations.
Je note, quand même, que Sarda Mallet est en train de devenir ( depuis le millésime 98 ) une des plus grandes cuvées du languedoc roussillon, je le précise car ce vin a su rester sage en prix ( on peut le toucher facilement à  moind de 90 frs ) .

Jmm

Waouw quel marathon !
J'imprime tout ça et je le range soigneusement dans mon portefeuille... Je sens que je vais souvent m'en servir.
Je suis surpris de la mauvaise note de l'Hortus que je trouve très bien fait en 2000, et en 1998. Je suis loin d'avoir goûté tous ces vins mais dans l'ensemble nos avis concordent. J'adore le Clos des Fées VV et Sarda-Mallet TM et je les retrouve au sommet. J'ai été assez déçu de la Grange des Pères 1998 et je vois que je ne suis pas le seul.
Pas de Terre Inconnue dans la dégustation ?...
Eric

Terre Inconnue, doit quand même rester un peu Terre Inconnue...
Je n'allais quand même pas user toutes mes cartouches!
Plus sérieusement, toutes les cuvées, à  part Marfée, peut-être, sont distribuées en quantité. Et puis près de 80 bouteilles en 2 jours, ça laisse peu de place. Mais j'y ai pensé, peut-être aurais-je dû en porter une bouteille.
Pour les cuvée de notoriété qui sont mal sorties, je crois que cet avis ne dois pas être définitif.
Ex: Ebrescade de Richaud 1999 a eu une deuxième chance parce que la première bouteille avait un défaut. Et le changement a été radical. Pour moi de 9 à  14.

Pour continuer dans l'objectivité et l'analyse: ces notations traduisent sans doute une façon de penser le vin: J'ai moins bien noté que d'autres les vins de syrah dans lesquels les arômes sont basés sur le viandé fumé, avec de l'austérité en bouche; Barral, Jadis en est le meilleur exemple.
J'ai eu tendance à  mieux noter les cuvées dans lesquelles le grenaches s'affirmait comme souvent en vin jeune par un fruité canaille, jugé excessifs par d'autres.
Je dois aussi dire, que les jugements étaient assez différents entre les dégustateurs habitués aux vins sudistes et ceux qui l'étaient moins. Défauts devenants qualités, et inversement.
Je pense avoir descendu le Lurton et l'Hermitage parce qu'ils ne correspondaient pas à  mes critères dans cette dégustation.
Vraiment très riche d'enseignements. Un énorme merci à  Bertand Le Guern pour avoir permis ce marathon, avec une générosité de maître: royal!

Plus modestement, j'ai ouvert ce dimanche une bouteille de Clos des Fées 99, récompense d'un (semi-) marathon, un vrai, sur les pistes de ski de fond. Je rejoins un peu l'appréciation de Jérôme et me demande si, finalement, même si c'est très bon, la cuvée VV n'est pas meilleure, en tout cas pour l'instant.

La côte dorée 2000, bue récemment, ne m'a par contre pas autant emballée.

D'où vient la déception de Terrasses Grillées 99, beaucoup plus appréciée, notamment par toi, il y a une petite année?

Et enfin, impatient de découvrir cette petite merveille que doit être le Bois des Merveilles.

Olif

sans aucune polémique,se pose quand-meme la dégust de 50 vins ou + en quelques heures ,meme en recrachant ,que donnerait le 1er vin de la journée s'il était placé à  la fin et lycée de versailles
peut-etre des problèmes de Blle en + ,bébian 99 dégusté récemment était d'une finesse superbe (à  mon grand regret d'ailleurs,n'appréciant pas le personnage) mais s'il passe après un monstre style puech-haut ou foulaquier ou meme sylla... les papilles en auront pris un vieux coup...
à  lattes ce WE il y avait + de 100 vignerons,on se retrouve devant le meme problème
tout cela n'est bien sur que mon avis
on doit quand-meme etre bien fatigué à  la fin ces si bons vins nous régaleront sur une table
gerald

Gérald,
Je suis tout à  fait d'accord avec toi.
C'est une dégustation ponctuelle, avec ses limites que tu as bien notées.
J'ai appris avec le temps à  ne pas descendre des bouteilles mal notées lors d'une dégustation: j'ai connu quelques revers de tailles par le passé et ça m'a servi d'expérience.
Un vin qui se montre très bon, c'est que la buteille n'a pas de problème.
Dans le cas contraire, on ne peut pas être définitif.

Je me suis surpris aussi à  noter sévèrement: là  aussi, il faut bien distinguer ce type de marathon, où l'on est moins en extase, que la dégustation de sa bouteille du dimanche.

Enfin, ce sont là  mes notes personnelles, qui sont différentes de celles d'autres. Les moyennes devraient modifier le point de vue.

Pour Bébian, l'avis était général. Je vais absolument redéguster ce millésime. Sur Richaud, c'était très net, il y avait bien un problème sur la bouteille.
La partie 1 a eu lieu le samedi 15 de 11 à 14 heures.
La partie 2 a eu lieu le dimanche 16 de 11h30 à  17 h. 3 séries de 16 avec une pause entre chaque série. Possibilité de se rincer la bouche à  l'huile d'olive après un vin tannique (ça marche très bien!)

Bonjour,
j'ai moi-même participé à  la dégustation du samedi (31 vins). Je suis un néophyte quasi-complet dans ce type d'exercie. Et je dois avouer que c'est assez difficile de garder un jugement "comme au premier verre" tout au long de la dégustation.
Néanmoins, en comparant les notes que j'ai mises avec les notes moyennes du jury, c'est assez cohérent et les quelques écarts significatifs entre mes notes et les notes moyennes se trouvent tant en début qu'en fin de dégustation.

Quant à  la dégustation de 48 bouteilles à  la suite, je tire mon chapeau.

La célérité de Jérôme à  mettre les comptes-rendus en ligne constitue un précieux pense-bête pour les prochains achats, merci à  toi et surtout à  Bertrand Le Guern, notre hôte royal et passioné.

William.

Ca me rassure, les vins que tu as le mieux noté… sont dans ma cave (à  l'unité malheureusement) et je n'ai AUCUN des autres… (surtout les mal notés (tu vois parfois le sud et le Nord peuvent s'accorder…) Et aussi je remarque que tu rejoins la RVF sur Sarda Mallet (selon eux plus grand vin de la région sur ce mill.) et sur la Grange des Pères (surfait selon eux)

Corbières, château Mansenoble, Reserve, 1998 (+ 1 Marie-Annick… vous ne l'avez pas gouté ?)
Copa Santa 2000 (et 1999)
Sardet Mallet, terroir de Maillolles 1999 (et 2000)
Mas Jullien 1999
seul le Borie la Vitarelle n'y est pas (mais je l'ai goûté et n'avais pas été emballé… je retenterai le coup si je croise une bouteille ouverte)

Plus une bout. que j'ai "presque" en cave mais pas "exactement"…

Avec un peu de recul, je crois quand même que beaucoup de vins (pas tous) ont en commun, pour les cuvées haut de gamme beaucoup de similitudes.
Une dominante syrah qui s'affirme derrière un boisé qui donne des notes de banane séchée devant le fruit qui apparaît à  l'aération. Des notes de fumée, voir de lard fumé, des arômes viandés. J'avoue préférer le fruit noir et rouge de crtains vins, les apports du grenache, peut-être.
Des vins très étonnants présentaient des arômes d'olives noires assez réjouissants.
Enfin, il faut quand même reconnaître que de tous les terroirs, le plus reconnaissable est Faugères, avec en plus de bien beaux vins. Les notes de violettes y sont marquées, surtout sur les cuvées d'entrée et de milieu de gamme.

Les différences se font essentiellement au niveau de la complexité et du serré de la texture qui font que le vin est agréable ou ne l'est pas.
Les bouteilles ont été ouvertes la veille, un fond de verre a été enlevé, puis le bouchon a été remis. Nul doute que les résultats auraient été différents avec des bouteilles juste ouvertes avant la dégustation, ou encore carafés.
Cela tient finalement à  peu de choses.

>sans aucune polémique,se pose quand-meme la dégust de 50 vins ou + >en quelques heures ,meme en recrachant ,que donnerait le 1er vin de la >journée s'il était placé à  la fin et lycée de versailles
>peut-etre des problèmes de Blle en + ,bébian 99 dégusté récemment >était d'une finesse superbe (à  mon grand regret d'ailleurs,n'appréciant >pas le personnage) mais s'il passe après un monstre style puech-haut ou

Puech-Haut n'a rien d'un monstre

>foulaquier ou meme sylla... les papilles en auront pris un vieux coup...

pas plus que Sylla....il y a pire

Pour minimiser ces problèmes
1) les vins étaient servis par séries de 10 le premier jour, de 16 le second pour des raisons maintien de température
2) les bouteilles étaient au milieu de la table, et chacun se servait dans un ordre aléatoire, l'ordre de service des échantillons n'est donc pas pertinent
3) de l'huile d'olive (lucques de Bize) était prévue pour se refaire la bouche après un monstre d'astrigence...

Le problème le plus grave est celui de la saturation, mais avec un peu d'habitude (encore que des néophytes quasi-complets soient tous repartis sur leurs deux jambes...) et surtout en prenant son temps c'est très supportable.

j'ai lu un peu vite
c'est de la "tete de cuvée" de puech-haut dont je voulais parler. le 98 bu récemment me parait ultraboisé et ultraconcentré et ce jour-là ,ça m'a bien plu peut-etre grace au fruit et à  l'équilibre . tout est cameme relatif: selon le moment,on privilégiera un vin "fin" meme s'il est fluide et le lendemain,vive le vin épais et surextrait.
exemple: pour ceux qui connaissent le domaine de granoupiac dans l'hérault,je n'ai pas aimé leur cuvée "les cresses" 2000 trop riche et samedi,j'ai adoré la meme cuvée en 99 :épais,fruité (mure,fraise) très très concentré et tout cela encore meilleur hier lundi après 48h d'ouverture ,rarement bu quekchose d'aussi fruité
n'empeche,meme si j'ai critiqué la dégustation ,j'aurais quand-meme eu grand plaisir à  y participer, fo pas pousser...

Très intéressant. A première vue, j'ai eu l'impression que le niveau moyen était plutôt bas, à  moins que ton système de notation soit particulièrement sévère. En tout cas, il y a de sacrées (mauvaises) surprises en rapport Q/P !

Je note sévère: je dirais que le niveau moyen était élevé, contrairement à  ce que mon système de notation peut laisser supposer. 20 étant l'idéal (le graal!), 16, c'est excellent, voire très rare.
Attends les moyennes et les statistiques, cela devrait être plus parlant.

>Très intéressant. A première vue, j'ai eu l'impression que le niveau moyen >était plutôt bas, à  moins que ton système de notation soit >particulièrement sévère. En tout cas, il y a de sacrées (mauvaises) >surprises en rapport Q/P !

En effet et encore plus le samedi. A chaque fois qu'une propriété figurait avec plusieurs vins, c'est presque toujours la cuvée la plus modeste en prix qui a été la plus appréciée....ça laisse un espoir en achetant avec discernement! Un des travers du Languedoc c'est l'indexation des prix sur la quantité de bois dans le vin. Un des meilleurs sur les deux jours (troisième puis septième) c'est la cuvée Courtiol de Clos Fantine qui vaut moins de 15E.

A part ça, le niveau moyen n'était pas bas, ce sont les "stars" qui n'étaient pas au rendez-vous.