Bonjour à tous.
Fabrice (Fabrice62) nous contacte, Christophe (Tof62) et moi-même, pour une dégustation chez lui.
Habituellement, nous apportons deux ou trois flacons chacun.
Mais, pour le coup, Fabrice oublie de nous préciser qu’il a déjà préparé huit flacons !
Comme j’avais déjà mis en carafe trois flacons durant une trentaine de minutes, nous avons donc dû écouter notre courage pour nous atteler à la dégustation de douze flacons !
Pas habitué à cela. Heureusement, le « crachoir » trône toujours au centre de la table.
J’ai tenté de résumer au mieux les impressions de chacun. Sauf pour « Montcalmés » où le commentaire n’engage que moi.
Autre précision : première tentative de notation. Tentative basée sur le rapport Qualité / Prix / Plaisir. C'est un galop d'essai, rien de plus.
CREMANT DU JURA – Cuvée Désirée – Brut – Désiré PETIT (PUPILLIN)
Notes de noisette, miel et citron.
Bel équilibre général et jolie fraîcheur.
Prix : 8,50 Euros. Rapport Q/P/P : Bon.
Remarque : bouteille déjà ouverte depuis 48 heures chez Fabrice.
SANCERRE – Cuvée TRADITION – 2007 – Gérard BOULAY
Nez très marqué par le bourgeon de cassis, avec quelques notes exotiques.
Bouche très courte.
Pas de défauts particuliers mais pas de qualités particulières également.
Prix : 9 Euros. Rapport Q/P/P : Mauvais.
Remarque : bouteille déjà ouverte depuis 48 heures chez Fabrice.
SANCERRE – Cuvée CLOS de BEAUJEU – 2006 – Gérard BOULAY
Nez de belle classe. Nettement plus minéral que le précédent. Sur le «caillou», la pierre à fusil, le silex et les agrumes (pamplemousse et citron confit)
La bouche se révèle dense et pleine, sur le citron confit.
Belle finale saline et salivante.
Bouteille nettement supérieure à la cuvée Tradition.
Prix : 15 Euros. Rapport Q/P/P : Très bon.
CHABLIS – Montée de TONNERRE – 1997 – RAVENEAU
Bouteille bouchonnée lors d’une précédente dégustation.
Comme je tenais à « faire découvrir Raveneau » à Christophe, nouvelle tentative avec ma dernière 97.
Bouteille dégagée aux épaules. Trente minutes.
Très beau nez sur le beurre, le miel et les fruits jaunes mûrs.
Bouche grasse, fumée, mais un fumé «minéral» pour Fabrice.
La bouche manque de nervosité, de « peps » mais 1997 n’est pas non plus un millésime d’anthologie.
Nous sommes plus séduits par le nez que la bouche.
Une heure après, cette même bouteille sera dégustée de nouveau.
Le côté beurré du nez a disparu. Le nez apparaît alors plus minéral, sur le silex.
La bouche est alors sur le miel et semble portée par une plus belle acidité. L’ensemble « Nez/Bouche » paraît alors plus harmonieux.
Prix : 21 Euros. Rapport Q/P/P : Bon.
ROUSSETTE de SAVOIE – MARESTEL 2005 – Domaine DUPASQUIER
Bouteille déjà ouverte depuis 48 heures chez Fabrice.
Nez marqué par le miel d’acacia. Nous ressentons une belle maturité des raisins.
La bouche apparaît « tranchante » par rapport à ce que le nez pouvait nous laisser attendre.
La bouche est également sur le miel d’acacia mais soutenue par une belle acidité.
Fabrice note des traces de sucres résiduels en fin de bouche.
Vin de plaisirs.
Prix : 8,50 Euros. Rapport Q/P/P : Très Bon.
VOUVRAY – Le MONT Demi Sec – 2002 – HUET
Bouteille dégagée aux épaules. Trente minutes.
Nez sur les agrumes confits, le miel, la pomme au four.
Toujours cette belle acidité du chenin portant si bien le vin. Le chenin, quel cépage !
Belle longueur en bouche, finissant sur des notes miellées.
Nous imaginons cette bouteille accompagnant un boudin blanc aux pommes.
Prix : 13 Euros. Rapport Q/P/P : Bon.
ARBOIS blanc – Réserve du Caveau – 2004 – Lucien AVIET
Nez beaucoup plus porté sur le curry que la noix, faisant preuve d’une belle finesse et, où nous percevons une belle maturité des raisins.
La bouche est toute en finesse, fait preuve d’un bel équilibre et d’une réelle « fraîcheur ».
Beaucoup de plaisirs à la dégustation de cette bouteille.
Prix : 13 Euros. Rapport Q/P/P : Très Bon.
ARBOIS TROUSSEAU – Cuvée des GEOLOGUES – 2006 – Lucien AVIET
Au nez, nous décelons des notes de poivre, d’épices, de terre. « Derrière », on sent bien le fruit (fraise, framboise).
La bouche est un peu surprenant car sans véritablement de traces de tanin. « Un peu comme pour un rosé » dixit Christophe.
Bel équilibre d’ensemble avec une finale sur le Kirsch (mais sans le côté alcooleux).
Prix : 11 Euros. Rapport Q/P/P : Bon.
GEVREY-CHAMBERTIN Village – 2004 – Claude DUGAT
Bouteille dégagée aux épaules. Trente minutes.
Beau Nez fumé, sur les fruits rouges et les épices. Un peu de terre, aussi.
Jolie bouche, bien « pinotante », sur les fruits rouges, mais manquant de chair, de densité, de maturité (Effet millésime 2004 ?)
Là encore, nous préférons le nez à la bouche.
Reste une bouteille bien agréable à déguster ce jour.
Les dernières bouteilles ne devraient plus trop attendre dans ma cave.
Prix : 11 Euros. Rapport Q/P/P : Moyen +
COTEAUX DU LANGUEDOC – 2005 – Domaine de MONTCALMES
Je laisse mes petits camarades vous apporter leurs propres commentaires.
Personnellement, je n’ai pas du tout « accroché » sur cette bouteille.
Non pas que le vin soit mauvais, mais je pense que ce n’est tout simplement pas le type de vin que j’apprécie. Je m’explique : j’ai ressenti de fortes notes de viande et de sang séché (enfin, c’est comme cela que j’interprète ces arômes), et je n’aime pas cela.
Forte présence de réglisse, également.
Prix : ?? Euros. Rapport Q/P/P : ??
COTE DU RHONE – 2001 – FONSALETTE
Que c’est bon !
Nez tout en finesse et élégance, sur la fraise des bois.
Bouche et finale poivrée. Bel équilibre d’ensemble et longue persistance.
Le fond du verre vide laisse s’échapper des notes de fruits cuits, de pruneau.
Dégusté une seconde fois, un peu plus tard, la fraise des bois laissé la place à des aromes de liqueur de cassis.
Beaucoup de plaisirs avec cette bouteille !
CHATEAUNEUF DU PAPE – Cuvée BOISRENARD – 2001 – Domaine BEAURENARD
Pas de prise de notes.
De mémoire : Nez sur les fruits rouges (mûre) et les épices. Bouche ample.
Vin très prometteur, au gros potentiel. Encore un peu « jeune » pour Christophe.
BAUX-DE-PROVENCE – CLOS MILAN – 2001 –Domaine Henri MILAN
Pas de prise de notes.
De mémoire : Nez sur l’acétate pour Fabrice. Sur la cerise, style « Mon Chéri » pour certains, alcool de cerise (Kirsch) pour d’autres.
Personnellement, je n’ai pas « accroché » sur le nez. Cependant, j’ai le souvenir d’avoir mieux apprécié la bouche.
P.S. : Un grand merci à Fabrice pour son accueil et ...... ses rougets barbets !
Cordialement,
Hervé62