Merci encore à Marion et Martin pour leur prestation et à Thierry pour m’avoir fait découvrir le style Delas.
Le
Sylvaner d’Agate Bursin n’est pas un Sylvaner classique, il est demi-sec et excellent en apéritif ou à 16 heures avec des douceurs sous une tonnelle. Longueur très moyenne, amusant.
On passe au plus sérieux avec la
Dorianne 2000 de Guigal. Couleur soutenue qui confirme son âge et je lui ai trouvé une petite trace d’évolution que Thierry ne signale pas. Il faut dire que je n’aime pas ce goût de noix que l’on peut apparenter à la madérisation mais encore une fois, c’était léger. Il faut dire que ce vin a quasiment 9 ans. Vu sa structure, ce n’est pas un vin d’apéritif mais plutôt sur un plat relevé style crustacé.
Belle découverte que ce
Macon Villages 1999 Cuvée Levroutée de Jean Thévenet. Une insolente fraicheur grâce à son acidité et malgré tout du gras, de la structure et une superbe longueur. C’est malgré tout un vin sec. Il a été pris en apéritif mais n’aurait pas été ridicule face au Riesling Frédéric Emile 375eme Anniversaire et un beau poisson. En pleine forme, ce vin pourra encore tenir de nombreuses années. Étonnant pour un Mâcon.
Vous comprendrez que je ne vous parle pas des vins de Trimbach.
Quant aux 3 vins de Delas, dans un millésime comme 99, je pense qu’il leur faudra 20 ans pour les apprécier. Thierry, un peu comme les Hermitage blanc et rouge bus en 2006 et qui avaient plus de 25 ans. Ils sont austères mais pas rustres et de grande classe. Je ne sais pas s’ils voient du fût neuf mais il était indécelable. Et dire que je n’en n’ai pas. Il faudra que je m’y mette…. pour les autres, pour moi il est déjà trop tard.
Belle bouteille que cette
Cuvée du Papy 2006 sur les épices, gras et long. Bravo Thierry d’avoir osé mettre cette bouteille avec 2 ténors. Il fallait oser mais la fraicheur a aussi aidé.
Bonne idée aussi d’avoir mis le
Beaucastel Roussanne Vieilles Vignes 2001 sur le fromage, à la limite, je le préfère à cette place et il a bien répondu. Sa fraicheur était superbe, pas d’oxydation et une surprenante longueur.
Le Barbe-Rac 1995 a eu du mal derrière le Beaucastel même si c’était un vin épanoui, plein et long.
Ensuite le
Coteaux du Layon Sélection de grains nobles 1998 de P. Baudouin , de couleur orange, quelle concentration, une vraie liqueur et très long. Ce vin m’a fait penser à un Tokay de Hongrie par son côté légèrement oxydatif.
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Après un tel vin, un peu de fraicheur fait du bien et nous l’avons eu avec encore une fois avec un
Mâcon Villages du Domaine de la Bongran, Botrytis 2001, de Thévenet, et il fallait cette fraicheur citronnée pour tenir derrière un tel vin. Ce vin est concentré mais vif et élégant, sans lourdeur, il ne fatigue pas le palais.
Daniel