Bonjour,
Il est vrai qu'aujourd'hui énormément de rosés sont mis sur la marché dès le mois de janvier suivant l'année de vendanges, la faute en incombe à la fois à certains producteurs (j'ai les noms, mais je préfère les garder) mais aussi aux consommateurs et acheteurs, qui veulent de la nouveauté et absolument gouter le tout dernier millésime produit ! (à quand le rosé primeur) - j'ai en tête la phrase magique d'un restaurateur qui argumentai en disant (les clients veulent de la fraîcheur, alors je choisi le rosé le plus jeune et rapidement disponible sur le marché
)
Mais il est vrai que certains rosés, principalement du côté de Bandol (dont la sortie du millésime n'est pas autorisé avant le 1er mars de l'année suivante) ont non seulement une capacité de garde mais surtout à se bonifier après quelques années de garde, la mini-verticale faite il y a deux années au château de Pibarnon fut absolument révélatrice de ce gap qualitatif ressenti au fil de la remontée des ans !
Mais heureusement, il existe aujourd'hui, certains domaines, certains producteurs qui n'hésitent pas à élever certains rosés pour ensuite proposer une véritable découverte et surtout des possibilités gastronomiques qui se découvrent et qui permettent dans certains/beaucoup de cas d'éviter le rosé piscine et de créer de véritables alliances mets & rosés de compétition....
Parmi ceux-ci j'ai noté :
- Cuvée
Vesprée du Château Pradeaux
- Cuvée
Nuances du Château de Pibarnon
- Cuvée
Guy Da Nine du Château la Mascarone (d'ailleurs j'ai encore quelques exemplaires du millésime 2018 qui est aujourd'hui une tuerie, mais avec encore tant de potentiel, que je me force pour ne pas ouvrir les bouteilles restantes !)
Voila,
Eric