Bue au cours de la dégustation suivante il y a une semaine :

Champagne rosé Bollinger 2002, avec des galettes de pomme de terre : 17,5 / 20
Châteauneuf du Pape blanc Beaucastel 2007, avec des filets de rouget marinés : 17,5 / 20
Riesling Trimbach "Frédéric Emile 375ème anniversaire", avec une choucroute de poissons : 17,5 / 20
Côtes du Rhône Gramenon "La Sagesse" 2005, avec une terrine de porc à la catalane : 16,5 / 20
Australie Henschke "Henry's seven" 2005, avec une terrine de porc à la catalane : 18 / 20
Charmes Chambertin Dominique Laurent "Vieilles vignes" 2001, avec un tatin de cèpes : 15 / 20
Pomerol La Croix de Gay 2001, avec un filet d'agneau : 17 / 20
Pessac Léognan Haut Brion 1988, avec des brochettes de canard au poivre de Séchuan : 18 / 20
Rivesaltes ambré Château Les Pins 1995, avec un bleu de brebis et un Ossau Iraty : 15,5 / 20
Muscat de Beaumes de Venise Domaine Durban 2005, avec des tartelettes aux fruits d'automne : 16 / 20
Vouvray Pinon 1ère trie 2003, avec des petits cakes à la framboise et au miel : 15,5 / 20

Champagne Rosé - Bollinger - La Grande Année – 2002
Robe saumon pale avec des bulles d'une extrême finesse.
Le nez ne se montre pas très ouvert mais d'une superbe élégance, sur les petits fruits rouges, principalement la fraise.
L'attaque est charpentée (on retrouve le style Bollinger) et en même temps c'est extrêmement fin. Une pointe d'oxydatif (raisins secs et pomme) nous rappelle encore une fois Bollinger mais c'est seulement une pointe.
Un très très grand Champagne de gastronomie à qui il ne manque qu'un peu de complexité pour mériter les 19 / 20 de la RVF. A certainement pâti d'être servi en premier vin.
17,5 / 20.

Jean-Loup

Bollinger Gouté lors d'un salon

Spéciale cuvée
Le nez montre un aspect brioché, vineux.
La bouche est ample, assez grasse et vineuse. La bulle est assez fine avec une belle matière et des amers en finale. C'est assez bien mais je suis un peu déçu, le tout manquant d'un peu d'harmonie et de fraicheur. Dégorgé il y a 6 mois, à revoir avec plus de bouteille.

Rosé
Le nez est assez expressif, on a des fruits rouges.
La bulle est fine avec une bouche gourmande sur les fruits rouges. C'est assez rond avec un peu de brioché et un poil d alcool. La finale est assez longue sur les épices et quelques amers.
Bien

GA 2002

Le nez est complexe, on a du champignon et un aspect un peu iodée.
En bouche on a une belle matière, c'est très gourmand avec un peu de brioché. C'est vineux avec une très longue finale ample sur des épices, un peu de grillé, de la noisette, du pain d'epices. C'est bien mur et Salivant.
J'aime beaucoup.

Bollinger R.D 1985

Robe or. Nez vineux et torréfié, je retrouve la patte Bollinger. La bulle est discrète.

Le vin est curieusement très doux pour un R.D. Moi qui était plus habitué au registre puissant de cette cuvée, je suis surpris par le coté fin de cette bouteille. On attaque en bouche sur des arômes de moka, de café fraichement moulu, avec une pointe de fruit sec. Complexe, mais accessible, avec encore beaucoup de fraicheur. L'acidité donne une tension agréable, un vin travaillé, où rien n'a été mis au hasard. La finale se démarque par ses notes de noix et une longueur superlative. Je l'ai préféré au R.D 1990 bu un mois plus tôt, auquel je reproche son coté "too much" au niveau de la puissance et notes empyreumatiques.

Excellent.

Champagne Rosé Bollinger :

Superbe prise de mousse aussi légère que de l’écume de mer.
Somptueuse et belle robe saumon qui prend magnifiquement la lumière.
Nez précis, mûr, sur la fraise des bois avec un très beau registre floral.
Bouche fruitée, délicate, de grande fraîcheur, plus qu’un grand rosé, un niveau au dessus de beaucoup de vins à bulles. J’avoue être en présence d’un champagne d’exception, comme il m’a rarement été donné d’en goûter. Un vin de grande classe, aimable et digeste pour débuter un moment rare d’émotions entre amis retrouvés.
Accompagne très bien un tarama maison.

C'était ma dernière, j'en attendais beaucoup, mais malheureusement elle était légèrement bouchonnée... Dommage car le toucher de bouche était remarquable...

Luc

mais malheureusement elle était légèrement bouchonnée

Luc, ta capacité à déceler le bouchon est légendaire. Donc, certainement pour 99% du peuple Lpévien, une bouteille absolument parfaite !

Bollinger Special Cuvée
Une bouteille acquise en janvier 2007 et volontairement oubliée 5 ans en cave, pour voir...
Un très belle robe de couleur or, un nez complexe et appétissant sur la brioche, les fruits secs, le beurre frais, et une bouche élégante, tout en délicatesse, avec de fines bulles discrètes et une belle longueur finale.
Pour moi, nettement supérieur au même vin dégusté dès son acquisition en 2007...

Cela fait quelques temps que je me suis fait la remarque que le Spécial Cuvée est peut-être meilleur (voir nettement meilleur) après 2 ou 3 ans de cave qu'à sa sortie. Depuis je me demande si je dois appliquer cette règle de garde de quelques années et si cela ne dépend pas de l'année de production (et donc de l'assemblage des vins de réserve qui compose le vin).

D'autres ont une expérience comparable à celle de Laurent et à la mienne ?

Totalement d'accord
Le plus flagrant reste les Krug GC qui sont à laisser en cave absolument quelques années

Julien

Oui mais on n'est pas dans la même gamme de vin. Krug ça se comprends, comme des Bollinger GA, mais sur le Special Cuvée, c'est à priori, pas si évident...
Donc nous sommes déjà 3 a semblé préférer le Special cuvée après une petite garde en cave

Le plus dur étant d'arriver a les garder en cave! Déjà jeune c'est bon et conserver des bouteilles de champagne peut s'avérer difficile.

Christophe M.

Le plus dur étant d'arriver a les garder en cave! Déjà jeune c'est bon et conserver des bouteilles de champagne peut s'avérer difficile

Sauf si tu prévois la chose. C'est une gestion de cave. Et justement, ce que je me demande, c'est si je dois gérer le Special cuvée en conséquence. J'ai un peu commencé à vrai dire.

Ce n'est, cela dit, pas le seul BSA qui me conduit à cette constatation (expérience similaire sur des vins de Francis Boulard, de Larmendier-Bernier, de Jacquesson et d'Egly-Ouriet, notamment), et j'ai en effet de plus en plus tendance à les oublier quelques années en cave...

D'aucuns pourront confirmer que si moi j'y arrive, tout le monde devrait pouvoir en faire autant...

Bollinger La Grande Année 2002

(Ceci est une première note de dégustation d'un nouvel inscrit, elle n'a aucune prétention autre que de décrire mes propres impressions)

Bouteille achetée autour de 80€ dans une grande cave parisienne, dégorgée fin 2011 (je n'ai malheureusement pas conservé la date exacte) et bue pour la nouvelle année 2012.

La description est pratiquement conforme à ce que j'avais lu sur le forum à savoir :

La bulle est fine et légère. Une belle couleur or clair. Un goût d'agrumes (particulièrement le citron) est pour moi très présent. Je perçois des aromes de fruits secs et de café torréfié (léger). En même temps le vin en bouche m'évoque un goût brioché. Toutefois derrière ces aspects manifestement intéressants, je ne lui trouve pas de longueur en bouche et le côté minéral du vin allié à une impression d'acidité (le goût d'agrume citronné) ne me séduit pas.

Je garde un sentiment d'inachevé vis-à-vis de cette bouteille. Bue trop vite ? Le délai court entre le dégorgement et la dégustation a-t-il un impact sur la qualité du vin ? Aurais-je dû laisser reposer la bouteille en cave quelques temps avant de la déguster ?

Salutations,
Dantès

Bonjour,

clairement tu l'as bû beaucoup trop tôt après sa date de dégorgement. Il faut attendre généralement 6 mois à 1 an pour que le vin se remette de cette opération.

Si tu as encore quelques bouteilles, attends au moins le nouvel an 2013

Quentin

cela parait très étrange car Bollinger qui a édicté une charte d'éthique et de qualité dès 1992 y indique laisser reposer ses vins après dégorgement au moins 3 mois. C'est un minimum et ensuite avec le circuit de distrbution entre Champagne Bollinger et Bollinger Diffusion, cela allonge encore un peu puis la livraison du restaurant ou du caviste puis la vente au client final cela allonge encore un peu et au final on se retouve concrètement à environ 6 mois.

Les dernières bouteilles que j'ai eues début janvier ont été dégorgées en Mai 2011. Compte tenu du dosage faible, le dégorgement après ces 6 mois est totalement digéré. Les bouteilels peuvent donc être bues sans soucis surtout que 2002 n'a plus beaucoup de secrets à dévoiler ce qui ne veut absolument pas dire par ailleurs qu'il est en fin de course.

Amicalement.

Bonjour,

J'ai bu ce champagne à 2 ou 3 reprises : je l'ai trouvé charmeur, ouvert, vineux et gourmand. C'est donc étonnant. Peut être que ce n'est pas ton style ...

clairement tu l'as bû beaucoup trop tôt après sa date de dégorgement. Il faut attendre généralement 6 mois à 1 an pour que le vin se remette de cette opération.

Malheureusement. Deux cavistes m'ont aussi donné cet avis. On ne m'y reprendra plus.

Peut être que ce n'est pas ton style ...

En effet je n'avais pas été enchanté non plus par la cuvée de base de chez Bollinger. Peut-être une trop grande différence avec les champagnes que je bois habituellement. Mais ça ne m'empêchera pas de ré-essayer si j'en ai l'occasion.

Si je puis me permettre, prends ton temps il y a tant et tant de champagnes magnifiques (et moins magnifiques....) à découvrir... Il faut faire ses gammes (j'ai plus de 50 ans...) et ensuite tu reviendras sur Bollinger.
Même 007 a, je crois essayé Dom Pé, et il est revenu à Bollinger Grande Année...
Comme disait l'autre : "il faut laisser du temps au temps"
François...
....qui a hâte d'ouvrir ses 2 bouteilles de 2002 prévues samedi...
P.S. : je viens de vérifier mes dégorgements : juillet 2011...

Si je puis me permettre, prends ton temps il y a tant et tant de champagnes magnifiques (et moins magnifiques....) à découvrir...

Je suis bien d'accord. Et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai déjà recommandé deux bouteilles que je vais encaver dès réception pour les redécouvrir d'ici quelques années avec je l'espère beaucoup plus de plaisir cette fois.

Bollinger R.D 1995

Nez vineux (le pinot y est largement majoritaire...) avec cette touche torréfié. Je pense reconnaitre le style Bollinger mais je ne m'avance pas. La bouche surprend tout de suite par son onctuosité mais surtout par sa profondeur inouïe. Oui, Bollinger c'est çà, l'assemblée ne s'y trompe pas... Ce champagne est également un accomplissement en lui même: bulle caressante, fraîcheur, caractère affirmé de par sa vinosité et sa puissance caractéristique. Profond, complexe, long, la finale est de très gros calibre. Un champagne abouti et acclamé...

C'est énorme, je viens juste de déboucher ce soir la même ben y'a pas dire je me retrouve parfaitement dans ton commentaire Benoît;
J'espère vite en retrouver car je pense qu'il n'as pas fini de nous faire rêver.

Julien

Bonjour,

Bu une bouteille de Bollinger Grande année 1996 il y a quelques semaines.

Grosse déception pour ma femme et moi qui avions trouvé le vin fabuleux il y a 5 ans. Des notes oxydées, un nez pas super net avec de la noix !!! et une bouche avec un peu trop d'acidité. Reste une grande longeur en bouche.

Visiblement un problème sur cette bouteille qui était la dernière de ce type dans ma cave. Dommage.

Serge

Je précise que le champagne, je n' y connais rien! Quand il m' en faut, j' achète le 733 de Jacquesson.
Mais j' ai entendu du bien du bsa de bollinger.
Un vin à la forte présence de pomme verte. J' ai aimé la mousse douce et crémeuse mélée à l' acidité du vin mais je dois dire
que pour moi, çà ne casse pas trois pattes à un canard!
Une préférence pour jacquesson, plus complexe à mon goût.

Je n' y connais rien en vin mousseux, j' ai par contre une soif d' apprendre.
Une question les amis, j' aimerai approcher un grand champagne. J' ai le choix entre bollinger 2002, 2 parcellaires (lesquelles!) de jacquesson
et le bsa de krug (jeune). Voire crystal 2002 et dompé 2000.

A boire rapidement, pour quelqu' un qui DEBUTE, lequel? J' aime la complexité, la profondeur, un champagne qui me marquera.

Moi je dirais Vauzelles terme de Jacquesson.

Je dirais Krug, mais quel âge a cette bouteille ?

Moi j'ai un faible pour le Bollinger Grande Année 2002 (voir mon CR du 10/11/11) mais ne le choisis pas Polo.
C'est en effet du même type que le BSA en plus exacerbé. On y retrouve par exemple la pomme verte au nez et la puissance en bouche très caractéristiques de Bollinger. Donc si tu n'as pas apprécier le BSA, pars sur autre chose. Mais peut-être que tu y reviendras dans quelques années ...

Jean-Loup

Un peu de tout donc!
Le krug doit être récent, il est chez un caviste.
J-L, un caviste à qui je fais confiance m' a vanté les mérites du GA 2002, un très grand champagne à carafer.Vois-tu
une GRANDE différence (appréciable pour un novice) avec le bsa?

Pour avoir eu l'occasion de comparer les deux plusieurs fois, même si le GA 2002 fait très Bollinger, il y a un monde entre lui et le BSA. C'est à la fois beaucoup plus puissant et élégant.

Mais tes autres propositions sont aussi jolies. Selon les parcellaires, ca peut être aussi un chouette moment.

Par contre, question carafage, j'avoue ne pas être un grand fan. Où alors, avec une carafe à vin blanc très peu évasée.
Je préfère la méthode que donne Françis Boulard: ouvrir le champagne un peu en avance (style une demi-heure).

Boris

Polo,

j'y vois une différence de complexité et de concentration. La complexité est semble-t-il ce qui t'a manqué dans ta dégustation du BSA.
Pour la concentration, il faut absolument que tu aies apprécié les notes légèrement oxydatives de pomme verte du BSA car tu les retrouveras en plus concentré dans le GA 2002. Si tu as un doute, passe ton chemin cette fois-ci car cela reste cher.
Enfin fais bien attention à la date de dégorgement : les conseils donnés en bas de la page précédente de ce fil sont fort utiles.

Jean-Loup