je viens de boire en excellent 1989, je plussoie... qui plus est rapport qualité/prix intéressant avec une bouteille vers les 30-35€...

je viens de boire en excellent 1989, je plussoie... qui plus est rapport qualité/prix intéressant avec une bouteille vers les 30-35€...

Le 1989 goûté chez Jean-Loup à l'automne dernier était un vrai délice, je plussoie bis +++

Vivien

Le 1989 goûté chez Jean-Loup à l'automne dernier était un vrai délice, je plussoie bis +++

Vivien

Bon, je ne vais pas en rajouter sur les qualités du 1989 !
Il ne me reste qu'à inviter Fabrice à partager ma dernière bouteille ...

Mais j'ai bien aimé aussi ma première bouteille de 2004, à attendre encore !

Jean-Loup

Bon, je ne vais pas en rajouter sur les qualités du 1989 !
Il ne me reste qu'à inviter Fabrice à partager ma dernière bouteille ...

Mais j'ai bien aimé aussi ma première bouteille de 2004, à attendre encore !

Jean-Loup

Alors là en voilà une excellente initiative plus que démonstratrice
Bon pour une fois, je ne pourrai pas ma targuer d'avoir apporté le vin du coup...

Alors là en voilà une excellente initiative plus que démonstratrice
Bon pour une fois, je ne pourrai pas ma targuer d'avoir apporté le vin du coup...

J'ai servit en juillet dernier un Château Beauséjour Bécot 2003, derrière un remarquable Chablis Moutonne 2002 de chez Albert Bichot, et je doit dire que le vin s'est très bien comporté. Alors que dans un repas, Moutonne partage bien souvent, Beauséjour sait quant à lui rassembler.

Robe très sombre commençant à donner quelques signes d'évolution.
Le nez était très agréable, intense sur les fruits noirs rôtis, la torréfaction, le sous-bois.
La bouche soyeuse à souhait, belle trame tannique, un vin puissant et élégant, grande persistance.
Un Grand 2003 qui en a encore sous le pied.

Note : 17/20

Je suis donc quelque peu surpris du commentaire de Fabrice sur ce millésime, que je me suis décidé de commencer à ouvrir depuis l'été dernier, mais je compte bien tenir mon stock au moins jusque 2020 car de millésime est pour moi une grande réussite pour ce château.

Jean-Aubert

J'ai servit en juillet dernier un Château Beauséjour Bécot 2003, derrière un remarquable Chablis Moutonne 2002 de chez Albert Bichot, et je doit dire que le vin s'est très bien comporté. Alors que dans un repas, Moutonne partage bien souvent, Beauséjour sait quant à lui rassembler.

Robe très sombre commençant à donner quelques signes d'évolution.
Le nez était très agréable, intense sur les fruits noirs rôtis, la torréfaction, le sous-bois.
La bouche soyeuse à souhait, belle trame tannique, un vin puissant et élégant, grande persistance.
Un Grand 2003 qui en a encore sous le pied.

Note : 17/20

Je suis donc quelque peu surpris du commentaire de Fabrice sur ce millésime, que je me suis décidé de commencer à ouvrir depuis l'été dernier, mais je compte bien tenir mon stock au moins jusque 2020 car de millésime est pour moi une grande réussite pour ce château.

Jean-Aubert

Château Beauséjour-Bécot Saint-Emilion 1er grand cru classé 2003

Dégusté lors d'une mémorable soirée relatée ici

François/lutembi :
Fumée, fruits noirs, nez dense, chocolaté, un fauve dans un sous bois, très très beau nez, riche, évolutif, un bonheur. La bouche est tendue savoureuse et généreuse, des tanins bien serrés, bien rangés, une très grosse matière qui reste parfaitement cadrée, une sensation légère de sucre qui se mêle au chocolat et aux épices dans une très longue finale.
Superbe, magnifique, premier bonheur de la soirée....

François/paco81 :
Nez très dense de yahoort aux fruits ( cassis et myrtille ), un côté végétal, une note de boisé et de chocolat. Très beau nez.
Le nez va s'ouvrir davantage et s'avère complexe. S'ajoute des notes de cassis, cédre, de mine de crayon, de chocolat, de poivron et d'une petite touche mentholé donnant un côté très frais.
En bouche, c'est très frais, droit et salivant. Grosse concentration en milieu de bouche. Sensation d'une puisssance maîtrisée.
Vin franc et généreux. Finale légèrement capiteuse avec en rétro, des fruits très mûres et du tabac.
Est ce du au millésime ou à la température de service.
Très beau vin qui ne laisse pas indifférent et qui laisse penser qu'il lui reste de très belles années.
ça y est, on décolle.....

William/santorin :
Nez splendide sur le fruit légèrement confit, des notes chocolatées, du cuir.
Bouche gorgée de sève présente un maelstrom d'aromes fruités / fumés d'une classe folle.
C'est à la fois dense et confit mais très délié, frais et élégant en bouche.
La finale est très longue.
Ce vin là m'a séduit en tous points, c'est une bombe.

Vivien/vivienladuche :
Robe opaque, très sombre. Nez ultra explosif, fruits noirs, prune, quetsche +++, chocolat. Une bouche énorme, à la fois complexe et fraîche, pleine de fruits +++. Une pointe de chocolat, mais toujours cette fraîcheur. Magnifique vin qui devient une vraie tuerie à l'ouverture... 18-/20

Amicalement

Vivien

Bonjour;

Bu directement sorti de cave ( 18 degrés):

Beauséjour - Bécot-1983

Nez discret sur le champignon, le sous-bois,tabac
Bouche fondue, élégante, mais finale qui sèche.
Une déception pour cette bouteille qui manque un peu de tout...tonus, complexité, générosité, longueur...

Amicalement,

Lucas

De part mon expérience sur Beauséjour-Bécot, ce sont plutôt des vins de garde moyenne à grande mais rarement mieux, quoique les vins de Beauséjour-Bécot aient beaucoup évolués ces 10 dernières années en gagnant en précision et en volume.
Il me faudra plus de recule sur les derniers millésimes qui me semblent très prometteurs en ce qui concerne la garde.

Mais une garde moyenne n'entâche en rien la qualité de ce vin qui est clairement un des très bons 1ers, dont j'apprécie le style et que j'ai l'occasion de déboucher assez régulièrement.

Je prend moins de plaisir avec un 1er comme La Gaffelière qui donne souvent des vins de garde beaucoup plus conséquente.
Je trouve que les vins de Beauséjour-Bécot sont un régale à boire sur le fruit dans le créneau 10-15 ans. Au-delà, il faut faire attention au millésime.
Par contre si je faisais un parallèle entre un Beauséjour-Bécot 1985 et Larmande 1985 : il y a 15 ans Beauséjour 85 était très supérieur en tout points à Larmande 85, aujourd'hui seul Larmande n'a pas faiblit...

Les vins de 30-40 ans sont très loin de tous procurer de merveilleuses sensations, même parmi les grands. C'est le cas pour Beauséjour. Mais le domaine a certainement conservé quelques trésors très anciens en cave qui sont encore merveilleux à boire.

Jean-Aubert

lucas,
1983 est un millésime qui a évolué assez vite donc il est fort possible que ce flacon fût sur le déclin
essaie 1985 ou 1990 et ce sera mieux

Fred,

Etant issu du millésime 1983, j'ai pas trop le choix
Mais je vais commencer à "taper" dans les 90 de la cave du père

Amicalement,

Lucas

JAD écrivait : Je prend moins de plaisir avec un 1er comme La Gaffelière qui donne souvent des vins de garde beaucoup plus conséquente.

Tu as eu raison d'écrire souvent, Jean-Aubert, car sur une petite douzaine de 1989 de La Gaffelière et de Beauséjour Bécot, BB s'est montré plus endurant. D'ailleurs il m'en reste une ou deux alors que cela fait longtems que je n'ai plus de Gaffelière.

Amitiés oenophiles,
Jean-Loup

Dans le cadre de mon livre sur Saint-Émilion, je travaille en ce moment sur un entretien que j'ai eu avec Juliette Bécot, la fille de Dominique. Elle m'a paru avoir des propos pleins de bon sens qui devraient plaire aux LPViens :

Le vin, c'est avant tout la convivialité. Lorsque vous mettez tout votre cœur à produire un vin, vous n'avez qu'une seule envie : qu'il soit bu. Il me tarde toujours d'avoir les retours des clients sur le dernier millésime en vente. C'est un peu comme lorsque vous préparez un repas pour des amis. Vous avez envie de savoir ce qu'ils pensent de votre nouvelle recette. Je veux que mes bouteilles vivent, et non qu'elles finissent sous la poussière d'un magasin. C'est pour cela que je ne suis pas d'accord avec beaucoup de prix pratiqués, parce que le vin n'est pas un objet d'art. Il doit rester un produit de consommation.

Certains augmentent leur prix lorsqu'ils ont des bonnes notes. Je suis désolé, mais lorsqu'un livre a le prix Goncourt, vous ne payez pas le livre plus cher. Lorsqu'un film a obtenu la Palme d'or à Cannes, le prix de la place de cinéma n'augmente pas. Cela ne coûte pas plus cher de produire un vin qui a une bonne note. J'ai vraiment l'impression que l'on se moque des amateurs. Pourquoi punir des personnes qui vous suivent tous les ans, qui boivent vos vins, qui en parlent, qui font du bouche à oreille, qui mettent vos bouteilles sur leur table ? Ce n'est pas juste.

Parfois, Bordeaux me met en rogne. 2012 était le millésime qui aurait permis de reconquérir les Américains, de vrais connaisseurs. Ceux qui ont acheté du Bordeaux dans les années 80-90. Ils buvaient nos bouteilles, aimaient Bordeaux… Avec cette augmentation exagérée, ils sont allés voir ailleurs. À leur place, j'aurais de la colère, de l'amertume. Nous avons là-bas une image de hautains, snobs, condescendants. Elle est méritée. Il faut se mettre à la place du consommateur.

(...) La bonne compagnie rend le vin meilleur. L'inverse peut être tout aussi vrai. Un soir, avec des amis, après une journée fatigante, nous avons ouvert un Château la Conseillante 2001. À un moment donné, nous nous sommes tous regardés, émerveillés par le flacon. Nous avons passé une magnifique soirée qui s'est finie à trois heures du matin. Le lendemain, nous avons acheté à plusieurs une caisse de la Conseillante 2001. Le vin, c'est magique. Mais si les bouteilles ne sont. pas bues, de tels moments ne peuvent arriver. Et ça, c'est vraiment triste.

Merci à Juliette pour ces chouettes propos et à toi Eric de nous les avoir transmis !

Jean-Loup

+1

Je partage et apprécie plus particulièrement (entre autre) :

"La bonne compagnie rend le vin meilleur. (..) Le vin, c'est magique. Mais si les bouteilles ne sont pas bues, de tels moments ne peuvent arriver. Et ça, c'est vraiment triste."

Je ne peux qu'approuver ces propos, il y a longtemps déjà qu'en dehors de rares exceptions de vins restant à prix sages et plus ou moins constants que je me suis tourné également vers d'autres régions/pays.

Je délaisse ces stars du Bordelais que j’achetais autrefois par caisses entières car elles sont devenues impayables aujourd'hui pour le commun des mortels.

On ne peut qu'être d'accord avec ces propos pleins de bons sens.
Je ne connais pas l'évolution récente des prix de Beau-Séjour - Bécot (je n'en ai jamais acheté...) mais Eric pourrait nous dire si leur courbe restitue bien les propos de Madame Juliette Bécot:
C'est pour cela que je ne suis pas d'accord avec beaucoup de prix pratiqués
Il faut se mettre à la place du consommateur.

Ceci sans esprit de polémique.

jlj

Son 2012 est parti à une vingtaine d'euros de la propriété. Il est en vente en public à 35-40 €. Pas trop mal pour un 93-95 RP.

Ah,c'est très raisonnable,en effet.

jlj

En effet des propos bien rares dans le Bodelais... Content d'avoir des Conseillante en cave en tout cas !

Cela fait du bien de lire ce genre de propos

"""Content d'avoir des Conseillante en cave en tout ca

Et ce 2001 était vraiment prometeur ....à l'époque on le retrouvait encore assez facilement chez un bon caviste de Roanne ( Un petit bonjour à l'ami Robert Tappero .....jeune retraité !!
..

Eric B écrivait:

---

> Son 2012 est parti à une vingtaine d'euros de la
> propriété. Il est en vente en public à 35-40 €.
> Pas trop mal pour un 93-95 RP.

Euh... les Suisses sont d'excellents négociateurs . Je dois payer demain un carton de 12 (pour collègue aussi) en primeur à 41 CHF/bouteille. Donc, au taux de change à 1.25, ça fait un peu moins.

J'espère que ce risque (commande vin sans gouter) sera aussi bénéfique que la Tour Carnet

Il y a beaucoup de bon sens, mais il y a aussi une erreur de raisonnement.

lorsqu'un livre a le prix Goncourt, vous ne payez pas le livre plus cher. Lorsqu'un film a obtenu la Palme d'or à Cannes, le prix de la place de cinéma n'augmente pas. Cela ne coûte pas plus cher de produire un vin qui a une bonne note.

entre le peintre sur la Butte Montmartre et Gauguin, le prix de revient de la toile est le même. Mais le prix de vente n'est pas fondé sur le prix de revient.
Si on suivait son raisonnement, il faudrait un prix unique pour les bonnes et les mauvaises années, puisque le prix de revient est très similaire.
Cet argument, pour moi, ne tient pas, puisqu'il y a toujours eu déconnexion entre prix de vente et prix d'achat.

Combien de fois plus cher faudrait-il vendre le vin jaune (plus de 6 ans de fût à financer) que le beaujolais nouveau ?

A part cela, message très sympathique et qui ne peut que plaire aux amateurs de vins.

Un livre a succès, on peut en faire des retirages pour moins cher, un film a succès peut faire un nombre d'entrées illimité... La comparaison me semble difficile.