jd-krasaki écrit: J'en étais sûr !

L’activité physique pratiquée de façon intense peut devenir une drogue. Et les accros au sport seraient plus vulnérables à d’autres addictions, comme ­l’alcool.

www.lemonde.fr/scien...

Là, l'abstinence totale s'impose.

C'est marrant, mais je pense que là, beaucoup moins de monde va te contredire

(NB : le côté addictif du sport à haute dose est flagrant... quand je vois certains amis en salle de sport ou en marathon et l'évolution de leur comportement, je me dis que ça doit forcément avoir un impact sur leur corps - pas en bien - par ailleurs le parallèle comportemental avec l'utilisation abusive d'alcool est troublant : adaptation de toute les phases de la vie et des activités autour du sport (monosport en général) pratiqué. De là à dire que c'est plus dangereux, je pense qu'il faudrait de sérieuses études là-dessus ).

Je pense pas que Luc soit accroc au sport
Cela devrait donc passer ...

jlj

pour dagau c'est peut-être pas l'alcool et ses effets, mais il s'est passé un truc c'est sûr

jean-luc javaux écrit: Je pense pas que Luc soit accroc au sport
Cela devrait donc passer ...

Je ne suis accroc à aucune drogue, et donc certainement pas au sport, activité de masochistes en mal d'endorphines.


Luc

Sport et Alcoolisme ... il faut bien différencier celui qui court pour perdre de la bouteille de celui qui court parce qu'il a perdu sa bouteille

Je fais partie des sport'addicts et je suis en cours de sevrage...
Établir un lien entre cette addiction et l'alcoolisme me semble hasardeux, même s'il est évident qu'il y a quelque chose à entrevoir ; cependant, les raccourcis faciles seront forcément mauvais.
Ce que je peux dire des grimpeurs de ma génération, c'est à dire d'il y a trente ans : il ne reste plus grand monde : Edlinger s'est suicidé, (alcoolique et pas que), Berhault a disparu étrangement dans une course facile dans les Alpes et Lafaille est parti faire un truc impossible en Himalaya ... Un autre se plait à grimper sur les immeubles un peu haut pour se faire coffrer à l'arrivée. Destivelle a joué à trompe la mort avec un bol incroyable.
Personnellement, j'ai compensé par un autre sport et toujours à fond.
Cependant réduire les sportifs plus qu'assidus à des dépendants à l'endorphine est très réducteur.
Bien d'autres facteurs rentrent en comte : image de soi, identité, recherche de la performance, etc ...
Si je fais un parallèle entre ma passion du sport et celle du vin, je pense que le point commun est justement ce côté passionnel et cette quête de l'excellence : méfie-toi Luc, il y a peut-être un truc qui t'a échappé ! -)
Si en effet, vivre à coup de sensations fortes peut être compliqué à stopper net et peut rendre fragile au point de sombrer, y compris dans l'alcool, c'est que al faille est plus importante qu'il n'y paraît et bien antérieure.
Mais non, tous les sportifs ne sont pas des drogués ... ou alors faut-il redéfinir cette notion d'addiction.
On peut même imaginer d'ailleurs que deux addictions puissent se contredire au point que l'une empêche l'autre ; a contrario de ce qui se lit dans ce fil, un accro au sport peut tout à fait l'être par hantise de la déchéance physique : il y a de fortes chances que celui-là ne sombre pas dans l'alcoolisme justement pour cette raison.

www.google.fr/url?sa...

jd-krasaki écrit: et le pisco sour alors ?

Puisque tu en parles, et que ça tranche le débat, ça me rappelle mon séjour là bas, une ardoise devant un bistrot.... tiens...m'en vais chercher la photo.....

Voilà en image la parfaite illustration de la capacité de substitution des anxiolytiques de la méchante big pharma synthétique par le bon alcool naturel issu du non moins bon ( par son essence même ) raisin !!!

Tof prise à Huacachina, ça a son importance. Avec plus de 35°C au milieu du "désert", il est primordial de veiller à son hydratation !
https://imgur.com/a/ZOhT8

Mon cher Jérôme, j'ose espérer que tu n'as pas pris ma remarque au premier degré...
Le sport, pratiqué de manière raisonnable, c'est bien entendu excellent pour la santé et n'est a priori pas à considérer comme une addiction.
Il faut voir dans mon message précédent une boutade écrite par celui qui cherche tous les (mauvais) prétextes pour ne pas s'y mettre.
Le sport de haut niveau, par contre, c'est autre chose...


Luc

En attendant, je ne sais pas ce que DaGau boit, mais ça a l'air sacrément puissant...

Luc,
le sport de haunt niveau, ça ne veut pas dire grand chose.
Ce n'est pas tant le niveau de performance qui est en jeu que le niveau de pratique.
Entre une personne qui a une VMA naturelle à plus de 22 et le vulgus pecum qui arrive à 16 ou 17 au prix d'efforts quotidiens que tu ne peux imaginer, il y a un monde : lequel des deux est le plus accro, j'ai personnellement ma réponse. Lequel des deux est le plus fragile quant à l'absorption de substances qui vont le modifier, j'ai aussi ma réponse.
Le coureur de seconde zone qui s'entraîne cinq fois par semaine pour arriver à un petit niveau départemental possède une pratique de haut niveau sera une proie facile pour le dopage mais aussi sans doute pour un alcoolisme futur.
Les abus, dans le monde du sport sont bien plus importants à un petit niveau : si on analysait le contenu des gourdes des cyclistes amateurs, on serait surpris.
Je parlais bien de pratique à haut niveau de performance qui à mon avis est bien plus saine pour peu que l'on soit "équipé".
Et là, la réduction habituelle à la dépendance à l'endorphine me semble très réductrice. Je campe sur ma position.
amitiés

Les abus, dans le monde du sport sont bien plus importants à un petit niveau : si on analysait le contenu des gourdes des cyclistes amateurs, on serait surpris.

c'est bien possible mais ça ne veut pas dire que le haut niveau soit plus sain. pour le sport que je connais le mieux (tennis), le dopage c'est bien parmi l'élite qu'il se pratique le plus.

enzo daviolo écrit: Les abus, dans le monde du sport sont bien plus importants à un petit niveau : si on analysait le contenu des gourdes des cyclistes amateurs, on serait surpris.

c'est bien possible mais ça ne veut pas dire que le haut niveau soit plus sain. pour le sport que je connais le mieux (tennis), le dopage c'est bien parmi l'élite qu'il se pratique le plus.

Pour le cyclisme, c'est en effet incroyable de voir le nombre de gars qui prennent des sal.....s pour des courses de cyclotouristes....

jlj

Je ne peux laisser filer cette conversation sans apporter ma pierre à l'édifice et faire honneur à mon identité secrète
Défiez vous de toute pratique sportive aussi légère soit-elle, vous risqueriez fort de contracter une addiction et vos jours seraient alors rapidement en danger !
il y a tant de sportifs qui disparaissent prématurément, terrassés par des ruptures, anévrismes, crises cardiaques et autres événements funestes.... sans compter les quelques survivants qui pataugent dans la douleur d'arthroses et autres carences.
Prenez en exemple le grand Winston (90 ans tout de même) qui buvait sec son Pol Roger et fumait éternellement ces immenses cigares cubains.

L’ancien premier ministre britannique avait aussi la réputation d’abuser de la boisson, et on lui attribue des phrases aussi intelligentes que fines et sagaces que “j’ai retiré plus de choses de l’alcool que l’alcool ne m’en a retirées” ou encore ce célèbre échange avec Bessie Braddock, membre du parlement britannique de 1945 à 1980:
“Monsieur Churchill, vous êtes ivre.”
“Et vous, Madame, vous êtes laide. La différence est que moi, demain, je serai sobre.”

“Le secret de ma vitalité ? Je n'ai dans le sang que des globules rouges : l'alcool a tué depuis belle lurette tous mes globules blancs...”
"Quand j'étais plus jeune, j'avais comme règle de ne jamais boire d'alcool fort avant le déjeuner. Maintenant, ma règle est de ne jamais le faire avant le petit-déjeuner."

A prendre au 189e degré, bien sûr

il y a tant de sportifs qui disparaissent prématurément, terrassés par des ruptures, anévrismes, crises cardiaques et autres événements funestes....

Heureux "non-sportifs" qui échappent à tous ces problèmes!

jlj

jean-luc javaux écrit: il y a tant de sportifs qui disparaissent prématurément, terrassés par des ruptures, anévrismes, crises cardiaques et autres événements funestes....

Heureux "non-sportifs" qui échappent à tous ces problèmes!
jlj

Lorsque ces événements funestes affectent un non-sportif, c'est la conséquence de l'obligation inique d'avoir fait du sport à l'école, bien sûr

Certes, mais les types de 23 ans qui tombent de vélo terrassés par un arrêt cardiaque, ou d’autres qui s’effondrent, au même âge, sur un terrain de football, il me semble que c’est tout de même plus fréquent dans le sport de très haut niveau, professionnel, que chez les amateurs du dimanche...


Luc

euh ça Luc ce n'est pas sûr, mais on en parle moins, c'est moins marquant car moins médiatique.

Des sportifs du dimanche, il en meurt pas mal, mais plutôt des quinquagénaires et plus, à l’age où les artères coronaires ne sont plus ce qu’elles ont été. Par contre, avant 30 ans, l’hypertrorphie problématique du myocarde est tout de même davantage l’apanage des sportifs de (très) haut niveau. Cela étant dit, ça nous éloigne tout de même beaucoup du sujet initial...


Luc

Et ceux dont on parle encore moins, ce sont tous ceux qui décèdent parce qu’ils N’ont PAS fait de sport.
C’est un sentiment purement personnel, rien de scientifique et de statistique, mais je pense qu’ils doivent être bien plus nombreux que les personnes qui décèdent parce qu’elles ont fait du sport.

Mais c'est exact, on s'éloigne du sujet.

Luc

En attendant, je ne sais pas ce que DaGau boit, mais ça a l'air sacrément puissant...

... du très vieux Boulard à l'occasion ;-)

d'ailleurs après une paire de clics, autre quote de Marlborough : "one apple a day keeps the doctor away".

Jérôme Pérez écrit: Une ou deux fois par semaine ... vraiment ?

Disons que dans le cadre du plaisir et du loisir, hors boulot donc, c'est un rythme qui me convient en tout cas. ^^

mgtusi écrit: Ce dont je suis certain c'est que goûter, même en recrachant, 200 vins dans la journée ne fait pas progresser dans la connaissance du vin, ni des vins goûtés d'ailleurs.

C'est un chiffre qui peut faire peur, et l'idéal serait effectivement d'en goûter beaucoup moins (histoire de laisser nos sens se reposer, etc...). Néanmoins, parfois, il n'y a pas le choix! C'est très fatiguant, évidemment, donc il est certain que les conditions de dégustation ne sont pas optimales (mais le sont-elles vraiment sur salon, de toutes façons?). Par contre, dire que ça ne fait pas progresser, ce n'est pas vrai. La dégustation fait toujours plus progresser que des cours théoriques, même si la première est rapide (voir bâclée, du coup). Comme je le disais : certains salons incontournables ne nous laissent pas le choix (surtout quand on travaille et que le temps nous manque pour visiter les vignobles directement).

Bref, je nuance mes propos car, comme toujours, le monde de la dégustation n'est pas tout blanc ni tout noir : il est plein de variations, de détails qui font la différence.

Luc Javaux écrit: Des sportifs du dimanche, il en meurt pas mal, mais plutôt des quinquagénaires et plus, à l’age où les artères coronaires ne sont plus ce qu’elles ont été. Par contre, avant 30 ans, l’hypertrorphie problématique du myocarde est tout de même davantage l’apanage des sportifs de (très) haut niveau. Cela étant dit, ça nous éloigne tout de même beaucoup du sujet initial...


Luc

Vous m'ôtez les mots du clavier!

mgtusi écrit: Ce dont je suis certain c'est que goûter, même en recrachant, 200 vins dans la journée ne fait pas progresser dans la connaissance du vin, ni des vins goûtés d'ailleurs.

C'est un chiffre qui peut faire peur, et l'idéal serait effectivement d'en goûter beaucoup moins (histoire de laisser nos sens se reposer, etc...). Néanmoins, parfois, il n'y a pas le choix! C'est très fatiguant, évidemment, donc il est certain que les conditions de dégustation ne sont pas optimales (mais le sont-elles vraiment sur salon, de toutes façons?). Par contre, dire que ça ne fait pas progresser, ce n'est pas vrai. La dégustation fait toujours plus progresser que des cours théoriques, même si la première est rapide (voir bâclée, du coup). Comme je le disais : certains salons incontournables ne nous laissent pas le choix (surtout quand on travaille et que le temps nous manque pour visiter les vignobles directement).

Je plussoie : lorsqu'on est habitué à ce type d'exercice, ça ne pose aucun souci (sauf s'il n'y a que des rouges de Madiran). J'ai un souvenir assez précis des 200 vins dégustés lundi et mardi dernier. Lorsque que je suis tombé sur des grands vins - comme la Côte Faron de Sélosse, le Krug Vintage 2004, le Cheval des Andes 2015, le Caberlot 2014, ou le Clos de Bèze 2016 de Groffier – mon palais "surchargé" a su les apprécier à leur juste valeur. Rien qu'en fermant les yeux, je peux revivre toutes les sensations vécues à ce moment précis.

Il m'est arrivé de référencer des vins suite à des dégustations de salon. Lorsque je les regoûte après les avoir reçus, je n'ai jamais eu de mauvaises surprises : ils étaient conformes à mes premières impressions.

la question n'est pas sur la performance mais sur l'alcool ingérée : sur 200 échantillons, en crachant, à mon avis, il passe dans le sang plus qu'une consommation raisonnable journalière.
Si à cela, notre ami se met la tête à l'envers 2 fois par semaine, : il n'y a pas beaucoup de questions à se poser.

pour Dagau, j'ai une question : Dagau "beber" ?, traduction espagnole et bégayante.

la question n'est pas sur la performance mais sur l'alcool ingérée : sur 200 échantillons, en crachant, à mon avis, il passe dans le sang plus qu'une consommation raisonnable journalière.

Dieu merci, je ne fais cela que quelques jours par an, car je sens bien que ça me détraque (le soir, je suis une loque humaine et je m'écroule direct au lit). Comme je le dis souvent à des amis, je ne sais pas trop comment s'en sortent les personnes dont c'est le principal travail.

Eric B écrit:

mgtusi écrit: Ce dont je suis certain c'est que goûter, même en recrachant, 200 vins dans la journée ne fait pas progresser dans la connaissance du vin, ni des vins goûtés d'ailleurs.

C'est un chiffre qui peut faire peur, et l'idéal serait effectivement d'en goûter beaucoup moins (histoire de laisser nos sens se reposer, etc...). Néanmoins, parfois, il n'y a pas le choix! C'est très fatiguant, évidemment, donc il est certain que les conditions de dégustation ne sont pas optimales (mais le sont-elles vraiment sur salon, de toutes façons?). Par contre, dire que ça ne fait pas progresser, ce n'est pas vrai. La dégustation fait toujours plus progresser que des cours théoriques, même si la première est rapide (voir bâclée, du coup). Comme je le disais : certains salons incontournables ne nous laissent pas le choix (surtout quand on travaille et que le temps nous manque pour visiter les vignobles directement).

Je plussoie : lorsqu'on est habitué à ce type d'exercice, ça ne pose aucun souci (sauf s'il n'y a que des rouges de Madiran). J'ai un souvenir assez précis des 200 vins dégustés lundi et mardi dernier. Lorsque que je suis tombé sur des grands vins - comme la Côte Faron de Sélosse, le Krug Vintage 2004, le Cheval des Andes 2015, le Caberlot 2014, ou le Clos de Bèze 2016 de Groffier – mon palais "surchargé" a su les apprécier à leur juste valeur. Rien qu'en fermant les yeux, je peux revivre toutes les sensations vécues à ce moment précis.

Il m'est arrivé de référencer des vins suite à des dégustations de salon. Lorsque je les regoûte après les avoir reçus, je n'ai jamais eu de mauvaises surprises : ils étaient conformes à mes premières impressions.

Tout dépend de l'écart de qualité entre les vins que tu cites et les autres vins dégustés. S'il y a deux divisions d'écart, bien sûr que ton palais a fait la différence. Mais tu ne m'oteras pas de l'idée que ces vins auraient été bien plus à leur aise à table et bu tranquillement sur 2/3 heures.
Après qu'il n'y ait quelque fois pas le choix (salon, etc...) est un autre problème qui ne renforce pas les arguments adressés.
Et non, une expérience bâclée ne fait pas progresser la connaissance à part de servir à ne pas la reproduire.

Franchement, je suis plus lucide au bout de 150 vins recrachés qu'au bout d'une dizaine de verres entièrement avalés. Il m'est arrivé à plusieurs reprises d'avoir des trous noirs – voire de m'endormir directement sur ma chaise – en fin de repas arrosés (et je n'avais pas bu des quantités invraisemblables).

Eric B écrit: Il m'est arrivé à plusieurs reprises d'avoir des trous noirs – voire de m'endormir directement sur ma chaise – en fin de repas arrosés (et je n'avais pas bu des quantités invraisemblables).

Les foréziens en sont témoin!!!

Eric B écrit: Franchement, je suis plus lucide au bout de 150 vins recrachés qu'au bout d'une dizaine de verres entièrement avalés. Il m'est arrivé à plusieurs reprises d'avoir des trous noirs – voire de m'endormir directement sur ma chaise – en fin de repas arrosés (et je n'avais pas bu des quantités invraisemblables).

Je n'ai pas écrit qu'il fallait TOUS les boire en une fois !

Frisette écrit:

Eric B écrit: Il m'est arrivé à plusieurs reprises d'avoir des trous noirs – voire de m'endormir directement sur ma chaise – en fin de repas arrosés (et je n'avais pas bu des quantités invraisemblables).

Les foréziens en sont témoin!!!

Les LPViens bordelais et normands aussi