Que le monde du vin nécessite une éducation est une évidence qui mérite d'être réaffirmée et peut être retravaillée et c'est sous cet angle que je lis la proposition sympathique de MM. Pitte et Coffe.
Vous avez tous parfaitement pointé les limites inhérentes à une telle proposition (pas une priorité, quel vin servir etc) mais cette forme de lutte paisible contre le discours négatif ambiant sur le vin me plait !

En revanche, vouloir a priori limiter cette éducation à des élites comme je crois le comprendre dans l'affirmation de François Audouze me choque autant qu'Hadrien !
Le monde du vin possède déjà suffisamment de sélections (par le prix, par les classements, par la rareté etc) dont tout buveur puis amateur devra tenir compte pour ne pas en ajouter à la source !
Mais peut être ai-je mal compris l'esprit des posts de François...

Sinon, qu'en pensent nos amis Denaire, Adrien Meglio, Lierre ainsi tous les étudiants moins gradés de LPV qui sont tout de même les premiers concernés ?

Oliv

Pour ceux que le sujet passionne, le rapport mentionné par François Mauss est en ligne ICI .

Oliv

oliv écrivait:

---

> En revanche, vouloir a priori limiter cette
> éducation à des élites ...
> me choque autant qu'Hadrien !

Je n'ai pas osé aborder ce point de peur, en parlant d'associer le vin à une élite de me faire une nouvelle fois tancer.

++

oliv,
tu m'étonnes de voir un propos élitiste dans ce que j'ai dit.
C'est assez étonnant.
Je dis que si mes enfants étaient encore dans leur cycle d'études, ce serait un pacte avec eux, librement consenti : pas un gramme d'alcool.
Exactement comme un athlète de haut niveau.
Et ce n'est pas parce qu'on passe un diplôme plus ou moins brillant que l'effort à faire n'est pas le même.
Essayer d'atteindre un certain niveau dans ses études est une motivation qui concerne toutes les formations sans exclusive.
Donc si je veux faire de mes enfants des enfants brillants, en leur disant de ne pas boire, il faudrait être vicieux pour dire que je veux leur réserver une consommation élitiste, puisque je dis : zéro vin.

Ensuite, entre boire de la piquette et boire dans un club, je préfère le second choix. Et ce club peut être tout sauf élitiste. Tout dépend de la façon dont on l'organise et des domaines que l'on reçoit. On peut faire un club très bon enfant partout.
J'ai cité ceux où je suis allé parce qu'on me l'a demandé. Mais il peut y avoir des clubs partout. La seule question pour moi, mal comprise est que j'ai dit préférer que ces clubs naissent à un moment des études où le vin (et le temps passé à l'étude du vin) ne soit pas au détriment des études. Plus on progresse dans les années, plus on est mûr pour faire ses choix.

Dans tout ce que j'ai dit, pas un gramme d'élitisme. Si préférer que des enfants s'initient au vin avec de bons vignerons est élitiste par rapport à leur faire boire de la piquette, alors oui, je suis élitiste.
Etre choqué par mes propos me fait sourire, parce que ce n'est pas sérieux.
Et considérer que boire de la piquette c'est un signe de liberté, là, c'est moi qui suis choqué.
Je ne prends jamais de vin dans une cantine, jamais sur un avion moyen courrier, jamais dans le train, pour une raison simple : j'aime le vin.
Et si ce comportement choque parce qu'il est élitiste, eh bien oui je suis élitiste : je n'ai pas de temps à consacrer à de mauvais vins.

"ce serait un pacte avec eux, librement consenti : pas un gramme d'alcool.": ben il faut aussi qu'ils acceptent les enfants, ce qui n'est pas gagné, ou alors c'est un diktat. Et je ne vois pas en quoi boire du vin empèche de faire des études.. Ou alors peu en ferait.. D'ailleurs pour avoir participer à des soirées à X (ton cursus si je ne m'abuse), françois, je peux t'assurer que beaucoup boivent, et plus que beaucoup d'ailleurs (souvenir de concert d'elmer food beat avec ces chers polytechniciens qui se déchainent et vomissent un peu partout) : ceci ne veut pas dire que je cautionne mais c'est une réalité.

"entre boire de la piquette et boire dans un club, je préfère le second choix": là j'ai pas compris. pourquoi, on peut pas boire autre chose que de la piquette sans être dans un club ??

"Je ne prends jamais de vin dans une cantine, jamais sur un avion moyen courrier, jamais dans le train, pour une raison simple : j'aime le vin.
Et si ce comportement choque parce qu'il est élitiste, eh bien oui je suis élitiste : je n'ai pas de temps à consacrer à de mauvais vins.". Là je suis d'accord car je fais pareil, dans ce cas je bois de la bière

Arnaud.

D'ailleurs pour avoir participer à des soirées à X (ton cursus si je ne m'abuse), françois, je peux t'assurer que beaucoup boivent

C'est surtout avant d'intégrer une école qu'il vaut mieux rester sobre !
Après...

Florian

François,
Merci d'avoir pris le temps de me répondre.
Aucun jugement sur l'éducation de tes enfants de ma part bien entendu, je ne me le permettrai pas.

Permets moi juste d'être surpris du côté drastiquement monacal du cursus tel que tu le décris.
Je ne vois pas en quoi une sortie pour rejoindre un club de dégustation à un rythme raisonnable pourrait être un danger pour le succès des études.
En quoi la passion du vin avec toute la richesse culturelle qu'elle véhicule (problématiques géographiques, historiques, pédologiques, scientifiques etcs..) serait foncièrement différente de celle du sport, du théatre ou de tout autre activité extra scolaire investie ?

Oliv, 20 ans de hand à 3 entrainements semaine et des études pas trop mal digérées

EDIT : Arnaud m'a devancé

La polémique va de toutes façons retomber comme un soufflé raté : Valérie Pécresse s'est prononcée sans ambiguïté contre la suggestion concernant le vin. «Il faut adapter la restauration universitaire aux nouveaux modes de vie», a dit la ministre. «Oui à l'éducation au goût, non au vin à midi pour les étudiants», a-t-elle ajouté.

Or, la proposition du Pr. Jean-Robert Pitte (et de l'ultra-défenseur du bon goût, Jean-Pierre Coffe) était bien «une initiation à une consommation modérée de vin» lors de dégustation. A nouveau, les politiques font l'amalgame entre l'éducation pour apprécier un produit culturel, avec modération, et l'apologie de l'alcoolisme. C'est par l'éducation qu'on combattra le binge drinking, le TGV (tequila-gin-vodka), les open bars soutenus par les grands alcooliers, les canettes de 50 cl de bière à 10° et plus.

Laissons le mot de la fin à J-P Coffe : "L’idée, c’est l’éducation du vin, il y a bien une éducation sexuelle ... boire c’est du plaisir"

"les open bars soutenus par les grands alcooliers,": j'ai participé à de multiples et innombrables soirées, avec des étudiants en médecine, en pharma, en droit, en école d'ingénieurs, en écoles de commerce et j'en passe. La plus grosse beuverie que j'ai vue avait pour nom "croisière edhec", se déroulait sur Quelques jours, réunissait bon nombre d'équipes de "grandes écoles" et permettaient à certains de faire de la voile et à tous de faire des soirées. Un des sponsors principaux: RICARD et ses centaines de litres livrés aux étudiant sous forme de "fontaine" ...

Je ne peux donc qu'être d'accord avec hub sur son propos..

Arnaud.

La vente au forfait ou (ces fameux open-bar) est théoriquement interdite (ça avait fait un peu de bruit l'année dernière car le même projet de Loi a failli interdire les dégustations dans les foires et salons, voire à la propriété), mais je ne trouve pas d'émoticon pour dire "mon oeil".
En l'occurrence, le type d'événement que cite Arnaud échappe à la réglementation, car il est privé.

et de l'ultra-défenseur du bon goût, Jean-Pierre Coffe

Quelqu'un qui fait de la pub pour Leader Price, je me mefis

Charlemagne

Clair qu'on peut débattre longtemps sur la conso d'alccol en période étudiante.
Les plus gros buveurs, au sens de dégeuler partout (désolé si vous sortez de table), je l'ai surtout vu sur un profil d'étudiant assez précis:
Ceux dont l'éducation ET la scolarité les avaient conduit à une "castration" des sorties dès l'adolescence. Ce mêmes éleves, encore sous le joug parental, découvre ensuite la vie soit aprés le bac, soit aprés la prépa (selon le cursus). Et là, la conso festive immodérée fait des ravages. Pas habitués, les gros excés sont commis par ceux là. Et généralement ça ne se produit pas qu'une fois, juste histoire de voir ce que celà fait d'avoir un gros trou de mémoire pendant quelques heures.

J'ai eu quelques "potes" de lycée, élèves plus ou moins brillants mais trés assidus au travail avec donc un bon "dossier". Des besogneux, donc. Généralement, avec éducation assez sstricte, voire monacale. Aprés le bac ou la prépa, certains sont devenus de véritables épaves. Pour eux, ça a commencé avec l'alcool festif intermittant, pas par l'acool jouissif mais relativement régulier.

A coté de celà, chez les consommateurs plus précoces, plus réguliers, j'ai vu beaucoup moins d'abus et de cas de déchéance.

Dans ce cadre là, l'alcool festif du samedi soir (ou d'un autre soir....comme le jeudi estudiantin) me fait beaucoup plus peur que les 2 verres journaliers.

D'où la mention "ultra"-défenseur ... Dans une autre post je me demandais d'ailleurs si JP recommandait que le vin en question soit acheté chez Leader Price.

A ce propos, voyez par exemple l'édito du dernier N° du magazine Cigale (un gratuit assez sympa distribué dans les boulangeries parisiennes). Je suppose que ce type de coups de gueule contre le revirement de veste de notre ultra-défenseur ne sont pas rares.

Un peu formaté je te te trouve jeune Padawan agitateur, j'ai pas attendu l'Unif pour gerb... partout, j'ai même plus sali chez mes parents que dans mon "kot" et pourtant z'étaient switserdeutches de première , ces braves gens.

Etant étudiant en classe préparatoire j'aimerais signaler qu'on peut réussir ses études en buvant du vin,et de manière générale de l'alcool ,de façon raisonnable.
Pour ma part , je consomme du vin ,principalement le week end et cela ne nuit pas a mon travail.Ceci étant je respecte ceux qui font le choix de ne pas en boire durant leur études.
J'aimerai également souligner que dans l'hypothèse ou du vin pourrait être consommé au Restaurant universitaire je pense que le choix de la consommation ou non de vin concernerait moins de 50% des étudiants.
Pour preuve : lors de mon dernier repas de classe nous étions au restaurant ,seul la moitié d'entre nous a bu du vin.

Dans une autre post je me demandais d'ailleurs si JP recommandait que le vin en question soit acheté chez Leader Price.

Oui et ce qui fait aussi debat ,c'est la qualité et dans un resto-U, on a deja la reponse...

Si c'est pour proposer de la m..., autant rien proposer du tout!

Vharlemagne

La polémique va de toutes façons retomber comme un soufflé raté : Valérie Pécresse s'est prononcée sans ambiguïté contre la suggestion concernant le vin.

Effectivement !

www.ouest-france.fr/...

Patrick Bottcher écrivait:

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> Un peu formaté je te te trouve jeune Padawan
> agitateur,

Alors disons que je me suis retrouvé dans un environnement plutôt "formaté", ce qui reste bien possible puisque chaque vie perso est un cas à part.
Je dis justement que ceux qui n'ont pas attendu l'unif pour faire leur premier paté, comme tu le dis, ont généralement mieux vécu l'invasion des alcooliers dans les soirées étudiantes (en terme d'impact sur la dite scolarité) que ceux qui ont attendu 20 piges pour décapsuler une Kro.

C'est totalement insupportable de lire que bien éduquer ses enfants, c'est leur interdire le vin. C'est outrancier en diable. Depuis l'âge de dix ans, doucement, mes parents permettaient chaque dimanche un goutte pour colorer l'eau. Comme étudiant à Strasbourg en sciences éco, le vin était quasi journalier dans nos soirées en winstube.
Nous sommes des centaines, des milliers d'étudiants qui ont consommé, qui ont chanté, qui ont bu … et qui ont réussi. Haut la main, souvent avec mention , et du premier coup. j'ai intégrer HEI à Genève, puis Fletcher School (Harvard & Tufts) à Boston où j'ai réussi tous mes diplômes. Mes enfants goûtent, je leur apprend et je n'accepte pas une seconde que quelqu'un puisse les juger "inférieurs" à des enfants qui eux, ont eux des parents intransigeants leur interdisant le vin.
Et qu'il le veuille ou non, et sans parler de l'individu, c'est profondément ce que je lis dans les billets ici de François Audouze. j'en suis malade, c'est vraiment honteux de lire de telles insinuations. Et ces clubs ! Je les connais, mais combien sont-ils ? Et cela n'a rien à voir avec le sujet.
Je me place depuis le début de ce débat sur la notion fondamentale de liberté quand on est majeur. C'est totalement inacceptable que quiconque me dicte ce que je dois faire, ce que je dois boire dans la mesure où je respecte la loi si je conduis.
Toutes les autres discussions sont furieusement tendance "byzantines" ou alors je sui svraiment un gros con qui ne comprend rien.

Remarquez, en Suisse, ça m'a l'air sympa itou !

www.20min.ch/ro/news...

J'en sais quelque chose

Et beh ! Si les helvètes s'y mettent ! A quand une prohibition à l'européenne ? Voir le blog de Berthomeau qui a visionné un Polac du temps des grandes heures où toute une émission s'est faite sur le vin: totalement impossible de nos jours.

Mais où va t'on ?

agitateur écrivait:

---

> Clair qu'on peut débattre longtemps sur la conso
> d'alccol en période étudiante.
> Les plus gros buveurs, au sens de dégeuler partout
> (désolé si vous sortez de table), je l'ai surtout
> vu sur un profil d'étudiant assez précis:
> Ceux dont l'éducation ET la scolarité les avaient
> conduit à une "castration" des sorties dès
> l'adolescence. Ce mêmes éleves, encore sous le
> joug parental, découvre ensuite la vie soit aprés
> le bac, soit aprés la prépa (selon le cursus). Et
> là, la conso festive immodérée fait des ravages.
> Pas habitués, les gros excés sont commis par ceux
> là. Et généralement ça ne se produit pas qu'une
> fois, juste histoire de voir ce que celà fait
> d'avoir un gros trou de mémoire pendant quelques
> heures.
>
> J'ai eu quelques "potes" de lycée, élèves plus ou
> moins brillants mais trés assidus au travail avec
> donc un bon "dossier". Des besogneux, donc.
> Généralement, avec éducation assez sstricte, voire
> monacale. Aprés le bac ou la prépa, certains sont
> devenus de véritables épaves. Pour eux, ça a
> commencé avec l'alcool festif intermittant, pas
> par l'acool jouissif mais relativement régulier.
>
> A coté de celà, chez les consommateurs plus
> précoces, plus réguliers, j'ai vu beaucoup moins
> d'abus et de cas de déchéance.
>
> Dans ce cadre là, l'alcool festif du samedi soir
> (ou d'un autre soir....comme le jeudi estudiantin)
> me fait beaucoup plus peur que les 2 verres
> journaliers.

le jeudi estudiantin?
et on faisait quoi les lundi, mardi, mercredi, et même le dimanche soir, tu crois,
ceci dit j'applique aussi une approche relativement hâtive, mes enfants goûtent parfois, pas systématiquement et crachent souvent mais pas systématiquement, la faute aux we vignerons où on leur explique que cracher (un vin de paille, un clos milan, que sais-je encore) n'est pas jouer ;-). Je tente de leur expliquer les plaisirs, mais aussi les dangers, je n'ai aucune garantie sur le résultat...
j'ai moi même été éduqué rapidement à la boisson, mais je coupais le vin proposé avec de la limonade, par contre, mon premier souvenir de frisson gustatif fût une gueuze, bue dans une grange, après la récolte des foins, j'avais 13 ans...
Cela ne m'a pas empêché de faire tous les excès possibles pendant mes études, ni de les réussir, ni même d'enseigner maintenant dans cette université
je n'ai pas de conclusions ni de recommandations sur le sujet, juste cette petite expérience,

mon premier souvenir de frisson gustatif fût une gueuse, bue dans une grange, après la récolte des foins, j'avais 13 ans... écrit:

Ah la première fois, une gueuse, le foin, tout un programme ! ()

[size=x-small]Comment ça, j'ai rien compris ?![/size]

Oliv

En Espagne, biere et vin rouge sont proposés à la caféteria de l Université, pourtant je n ai encore vu ou sentit personne n ayant fait l objet d une consommation excessive. Mieux je ne vois finalement que très peu, pour ne pas dire aucune, personne en consommer.
Une mesure intelligente serait la création de clubs d oenologie au même titre qu' il existe un bureau des sports.
Et non pas pour éduquer au vin, mais pour transmettre un patrimoine

François M.
J'aime tes emportements avec des mots excessifs.

Tu dis : "Je me place depuis le début de ce débat sur la notion fondamentale de liberté quand on est majeur. "

Si tu relis un de mes posts, je dis : "En ce qui me concerne, mon opinion est :
1 - pour tout adulte : aucune restriction. Il est suffisamment grand pour décider de lui-même
2 - pour tout étudiant non adulte : pas d'alcool. "

Même si ça te fait mal, nous sommes d'accord sur un sujet : les adultes.
En ce qui concerne l'éducation des mineurs, il me semble que chacun est libre de ses choix. Non ?
Les sportifs de haut niveau comprennent d'eux-mêmes que leurs performances dépendent de leurs choix alimentaires, exactement comme les jockeys et les mannequins.
On peut imaginer que des étudiants comprennent d'eux-mêmes que ne pas toucher au vin est probablement un plus pour l'efficacité du travail d'étude.
Il y a des parents qui essaient d'inculquer aux enfants la répulsion du tabac. Ingérance intolérable ? Restriction des libertés ?

L'alcool, comme le sucre, ou comme le beurre, est un produit dangereux quand il est consommé de façon excessive.
L'alcool est le seul des produits alimentaires à avoir la dimension d'un produit culturel, lorsqu'il est consommé avec modération.
Agissons pour que le vin garde sa dimension culturelle, mais recourir à des expériences sur des mineurs qui fréquentent les restos-U me semble une fausse bonne idée, c'est pour cela que je l'ai attaquée dès qu'oliv a donné le lien vers un article qui en parle.

Si d'autres comme F. Mauss pensent que cette idée est un moyen de créer une accoutumance raisonnée et un moyen d'expression de liberté, c'est leur droit de le croire.
De même qu'il est de mon droit de croire que les mineurs en période d'études doivent être à l'abri de ce processus.
Si je suis choquant, nauséabond et insidieux aux yeux de Mauss, alors Pécresse et le président de l'Unef le sont aussi. Je ne suis pas forcément flatté de ce cousinage.

François,
Une petite remarque.
Je suspecte qu'un éléve brillant comme tu as dû l'être a sauté des classes mais "L’âge théorique normal d’entrée à l’université est 18 ans. Mais la norme de fait est 19 ans." ([size=x-small]Source enquete.revues.org/d...[/size])

Je pense que nous parlons ici d'accès à l'alcool pour des adultes.

Oliv

François Audouze écrivait:

---

> Etudiant et sportif de haut niveau, même combat.

ouf, un p'tit joint et une ligne de temps en temps quand même

LaurentM écrivait:

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> le jeudi estudiantin?
> et on faisait quoi les lundi, mardi, mercredi, et
> même le dimanche soir, tu crois,
Le dimanche soir et le vendredi soir, ça compte pas, on est dans le train
Reste que le jeudi soir (du moins ou j'étais et quand j'y étais) restait LA soirée beuverie de la semaine pour rtous les étudiants de la ville.
Aprés, on peut toujours cumuler tous les soirs de la semaines.
MAIS c'est dangereux pour son portefeuille, assez peu garni à ce moment de la vie, et aussi, accessoirement, pour le foie...

Il n'empêche que ces jeudi soir là, ceux qui tenaient le moins debout étaient ceux, justement, qui ne buvaient rien de la semaine et qui y allaient un peu fort ce soir là. Donc, à priori pas d'inquiétudes pour tes enfants.

De fait, en opossition aux propos de François O12, il reste que le cliché de la transgression de l'interdit reste vrai: un mineur qui ne doit pas boire jeune, officiellement, sera le premier à cumuler les reset memory un peu plus tard.

oliv écrivait:

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> >
>
>
> Ah la première fois, une gueuse, le foin, tout un
> programme ! ()
>
> Comment ça, j'ai rien compris ?!
>
> Oliv