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CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

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Réponse de chouffe sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Winemega - Alain a écrit:
> > Ce sont les 1ers rayons de soleil apres la
> neige
> > qui vous mettent dans cet etat ou bien ?
>
> Les Helvètes sont lents à se chauffer mais après,
> ça déménage ! (voir Federer / Baghdatis)

J'ai quand même eu un peu peur au début du deuxième set...

Stéphane
30 Jan 2006 15:03 #31

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Réponse de Anthony sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Mais bon je trouverais bien un moment a 2h du mat pour faire plaisir a Anthony .

Depeche-toi mon cher car je vais reprendre l'avion bientot et le decalage horaire ne sera plus aussi important pour te lire en direct ...

Pour votre reunion d'avril, je me souviens egalement d'une idee lancee l'annee passee et qui proposait de revisiter les 83 ...

Anthony
30 Jan 2006 18:18 #32

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Réponse de Yves Zermatten sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

c'était quand même un peu dommage de déguster cette Mouline 90 en fin de dégustation. Nous avons décelé le grand vin, impressionnant par son élégance, mais je crois que nous sommes un peu passés à côté de ce vin, qui n'est pas vraiment le vin à présenter après toutes les bombes qui ont précédé. Merci à Jean-Luc pour sa générosité; c'était malgré tout un beau moment.

Yves Zermatten

Yves Zermatten
30 Jan 2006 21:21 #33

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Réponse de chouffe sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

C'était effectivement un grand moment ! C'est avec Pape Clément le vin à propos duquel j'ai encore les papilles qui frétillent quand j'y repense ! Mais c'est vrai que sa place aurait dû avant la série de bordeaux.
Merci Jean-Luc de m'avoir (nous avoir) donné la possibilité de tremper nos lèvres dans un tel vin.

Sinon j'ai eu la chance d'être en bout de table, proche de Marie-Thérèse.
C'est vraiment une grande dame. Grande par son talent de vigneronne et son touché à propos du vin. Mais aussi par sa générosité, sa simplicité et sa volonté de faire plaisir. Elle a vraiment tout mis en oeuvre pour que l'on passe une bonne soirée, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle a largement réussi !

Elle a juste quelques soucis concernant la température de service des vins ;)
A sa décharge, Stefano n'a pas arrêter de la chambrer :D

Stéphane
30 Jan 2006 21:49 #34

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Réponse de Yves Zermatten sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

La coulée de Serrant 99 était fortement marquée par des notes oxydatives. Je n'ai pas aimé.

Marie-Thérèse m'avait proposé depuis longtemps d'organiser une telle soirée, sans que nous concrétisions notre projet. L'existence du Cercle suisse a permis de concrétiser cet essai. Cette sacrée femme est à l'image de ses vins.

les 83, ça va être difficile pour moi. je ne dois pas en avoir une seule bt en cave.

Pourquoi pas faire une série de merlots ?

Yves Zermatten

Yves Zermatten
30 Jan 2006 22:01 #35

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Réponse de milleret sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Ce qui sous entend que je dois renouveler cette bouteille . Yves pas de problème , je vais me faire un petit plaisir en offrant en dégustation à mes amis Suisses une autre cuvée de Guigal : une cuvée de La TURQUE par exemple, pour notre prochaine soirée chez Alain ! C'est un vrai bonheur que de suivre notre " poète préféré " au cours de la dégustation ....il lui faut du tempsssssss!

Alain, tu n'oublies pas de racheter une pile pour ta lampe frontale ! :?
30 Jan 2006 22:01 #36

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Réponse de Yves Zermatten sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Jean-Luc

Je sous-entendais plutôt qu'il est un peu dommage d'ouvrir de telles vins dans des dégustations en série. Si de telles dégustations sont très instructives, on reste quand même un peu en surface des vins, et on a pas le temps de faire vraiment connaissance que la prochaine bouteille arrive, sans parler de la fatigue. Dans de telles conditions, les vins plus âgés ont peu de chance d'être mise en valeur face aux bombes amenées par les jeunes LPViens ;)

L'idéal, c'est ce que fait notre ami Le Guern : il déguste les vins en série, en les notant, puis les regoûte sur une semaine ou plus en donnant ses impressions.

je me réjouis déjà de cette soirée chez Alain.

Yves

Yves Zermatten
30 Jan 2006 22:10 #37

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Réponse de Benoît sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Bonsoir à tous,

c'était vraiement une excellente, mais bien fatigante soirée. Il y avait bien trop de vins et je suis passé à côté de pas mal de bouteilles. Mes préférées ont cependant été celles de la série "bordelaise". J'ai également bien apprécié les vins portugais ainsi que ceux du Languedoc (le Champart est excellent, dommage que la Clôt Simonette était bouchonné).

Au plaisir de vous rencontrer tous à nouveau.

Benoît
30 Jan 2006 22:15 #38

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Réponse de derenoncourt sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Milleret
Vega est mon grand ami!Un négociant caractériel capable de refuser de vendre un vin si il estime que le client potentiel ne le mérite pas.Je réponds toujours présent aux manifestations organisées par patrick,dans la mesure de mes possibilités.Mais attention à la dérive.Les gens qui sont là aiment le vin.Trop sérieux s'abstenir!
Stéphane
30 Jan 2006 23:18 #39

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Réponse de Winemega - Alain sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Jean Luc, Stéphane
Quelle formidable nouvelle! Excellente initiative pour une prochaine rencontre du CDR-Suisse..
Où se passerait cette soirée chez Patrick Joffray (que je ne connais pas)?
Dans la mesure ou Stéphane Derenoncourt (hello Stéphane!) a manifesté son intérêt à participer à la prochaine agape helvète, je pense que la date de cette réunion devra être fixée en fonction de son agenda que l'on sait bien chargé.

Après Marie-Thérèse Chappaz la semaine dernière, la présence de "Guest Stars" de pareille qualité à notre petit cercle ne peut qu'être totalement enrichissante.

Stéphane, concernant l'ambiance du Cercle Suisse, après deux rencontres totalement réussies, je peux t'affirmer que l'ambiance y est très éloignée des "cul coincés" ou du genre prise de tête sur la prise de bois!

Je me réjouis déjà..

Amitiés
Alain

Alain Bringolf
"Lorsque le vin est tiré, il faut le boire. Et lorsque le vin est bu, il faut se tirer.." - Le Chat
31 Jan 2006 08:35 #40

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Réponse de Winemega - Alain sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

milleret a écrit:
( je me propose de prendre en charge
> les frais de cette soirée ( vins et repas )

Pour ce qui me concerne, je trouve que les frais devraient être équitablement partagés. Y a pas de raison..

Alain

Alain Bringolf
"Lorsque le vin est tiré, il faut le boire. Et lorsque le vin est bu, il faut se tirer.." - Le Chat
31 Jan 2006 08:51 #41

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Réponse de l'eaurend sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Tout à fait nous n'avons pas besoin de subventions européennes !!! Non, mais!

Chic, je me réjouis d'avance....vite une date pas trop éloignée.

Laurent
31 Jan 2006 09:08 #42

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Réponse de Bertrand Le Guern sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Tout à fait nous n'avons pas besoin de subventions européennes !!!

Heureux suisses! même la reine d'Angleterre ne crache pas dessus...

blg
31 Jan 2006 09:18 #43

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Réponse de l'eaurend sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Bon et bien pour ne pas vexer notre ami Jean-Luc on veut bien accepter une caisse de Mouline 90, comme cela on pourra chacun le déguster tranquillement à la maison et se faire enfin une idée !!!

Laurent
31 Jan 2006 09:48 #44

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Réponse de milleret sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Mr Derenoncourt , c'est avec un immense plaisir que je retrouve votre petit message et JE PEUX VOUS CERTIFIER QUE TOUS LES MEMBRES DE CE CLUB SONT VRAIMENT DES " PASSIONNES" ...un seul petit bémol pour notre ami Alain qui est certainement un peu trop " poète " , c'est un peu notre " MASCOTTE " à nous , moitié Suisse , moitié Français ..c'est une grande richesse pour ce sympathique club et Je ne parle pas du " PITRE " Stéphano , c'est pas triste . Patrick Joffray va apprécier cette belle équipe, c'est certain .

Nous aurons certainement la présence de notre charmante Evelyne Léard-Viboux ....elle devait se joindre à moi pour cette dégustation des primeurs .

NOUS ATTENDONS SON COMMENTAIRE suite à la dégustation des vins de l'école ( je préfère écurie ) DERENONCOURT avec le club de Chambéry .

Mr DERENONCOURT, si vous êtes dans la région pour quelques jours , je vous recommande d'aller faire un petit tour à Jongieux pour tester la très belle table L'Auberge Des Moraignières ..déjà la meilleure table de Savoie pour moi après seulement six mois dans cette belle région( j'ai parlé de cette table à Patick Joffray ) et ils sont passionnés de vin .Le site de Jongieux sera prochainement classé ( au même titre que St Emilion ) .Et profiter d'une petite visite au domaine Dupasquier , avec un Marestel qui se retrouve au niveau des grands vins de France ( Bouteille du mois sur LPV ) ..et pas loin le restaurant Beaurivage ...Mr et Mde sont de vrais passionnés ( très belle carte de vins ...c'est là que je "siffle " mes bouteilles de Chave ( prix plus faible que le caviste ) .

J'attends donc avec beaucoup d'impatience cette belle journée !

Félicitations pour le magnifique travail à Bordeaux ...j'attends la présentation d'Evelyne pour poster mes propres notes de dégustation de cette belle soirée de la semaine dernière ( plus de 50 personnes présentes ...tous des passionnés , et tout celà dans une atmosphère calme et paisible ...c'est un exploit, nous le devons aux grandes qualités de notre charmante Evelyne , présente l'année passée chez Alain pour une soirée remarquable sur les liquoreux .
31 Jan 2006 14:12 #45

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Réponse de Winemega - Alain sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Chers amis,
Voici un rapide CR de mes notes sur (presque) tous les vins. Il en manque une dizaine.. que leurs généreux donateurs m'excusent mais je gardais mes forces pour la dernière série. Et puis, pas facile de goûter, évaluer, cracher et noter en 5mn chrono!

1. "Vendomois Vieilles Vignes" Pierre Colin
Bonchon!

2. "Vin de Savoie - cépage Gringet" (savagnin) 2004 - Terroir du Mont-Blanc
Couleur jaune pâle. Nez fin d'amande, genêts, agrumes. Bouche un peu fluide. Bonne mise en bouche.

3. "Pinot Blanc 2001" de Pierre Frick - Alsace
Pas noté.. (désolé)

4. "Riesling Grand Cru Muenchberg 2003" Ostertag - Alsace
Jaune marqué. Nez mêlant des agrumes et une sensation de pierre rôtie au soleil (ardoise). Belle rondeur et fruité délicat. Beaucoup de douceur avec une légère salinité en fin de bouche. En rétro revient ce sucre si caractéristique du millésime. Beau mais je préfère son 2002.

5. "Fendant Pierrafeu 1979" de Provins Valais
Couleur bronze. Nez d'artichaut, de pain grillé et de noix. Bouche bien pleine, intégrée, avec encore une longueur étonnante.

6. "Chateau Reynon Vieilles Vignes 1990" Bordeaux blanc
Jaune pâle. Nez mêlant de l'asperge, des agrumes et du bourgeon de cassis. La bouche, fruitée, est un peu monolithique et manque de relief. Fait un peu Sauvignon blanc "générique"..

7. "Vin de Pays d'Oc Domaine de Raissac, Viognier le Cres 2002", de Jean et Luc Viennet
Robe plutôt pâle. Nez un peu curieux mêlant le buis et des impressions légèrement lactées.. La bouche est progressive, rehaussée par une acidité agréable. Finale plutôt sur le fumé. A part ce petit doûte sur le nez, c'est plutôt sympa.

8. "Meursault Clos de la Barre 1994", Comtes de Lafont - Bourgogne
Robe jaune marqué. Arômes beurrés avec du coing. Légère sensation de réduction. La bouche est puissante, ronde, presque pataude et manquant de distinction. Un peu décevant, mais le millésime ne casse pas des briques..

9. "Chassagne Montrachet Virondot 1er Cru 1992" de Marc Morey - Bourgogne
Couleur jaune doré. Au delà de la pâte d'amande et de l'écorce de citron, le nez montre une odeur de chou un peu moins agréable. Sur le palais le vin est vif, fruité avec une légère salinité sur les papilles. Belle longueur. Très joli!

10. "Chassagne Montrachet 1995" de Michel Niellon - Bourgogne
Nez opulent et complèxe de brioche, d'agrumes et d'arômates. Superbe sensation qui reste vive et franche tout au long de la bouche. La finale développe un beau gras, tout en gardant une texture cristalline. Très grand!

11. "Saint-Joseph 1996" de Cuilleron
Nez entêtant de d'eau de vie de framboise, litchee, truffe blanche. Curieusement, la bouche manque de corps, paraît presque fuyante. Etonnante divergeance entre nez et bouche..

12. "Selection du Grand Metral Marsanne blanche du Valais 1995" Provins
Nez de truffe blanche, marqué par un léger carbonique. La bouche est légèrement dissociée. Pas génial-génial..

13. "Saint-Joseph 2003" de Guigal
Arômes évolués de vieille rose et d'ensens. L'attaque est peu tonique, presque lourde avec une sensation de fumé en rétro. Très moyen.

14. "Ermitage Saint-Joseph les Granit 1998" de Chapoutier
Belle couleur vive. Nez de framboise et de fraise sauvage, bien qu'avec une légère impression d'acétone. La bouche se rattrape avec un bel équilibre et une finale agréable, bien que de longueur moyenne. Correct..

15. "Ermitage de l'Oree" de M.Chapoutier
Pas noté.. (désolé)

16. "vin maison de l'un des participants Lpviens"
Pas noté.. (désolé)

17. "Savennieres Coulee de Serrant 1999" de N. Joly
La encore, le nez présente une légère odeur d'acétone ainsi que de légères notes oxydatives, thé vert, citron. La texture est ferme tout au long de la bouche, présentant comme des couches superposées. Le milieu de bouche, élancé, propose une intéressante déclinaison de raisin confit et d'agrumes frais. Intéressante touche minérale en finale. J'ai aimé! Il aurait fallu l'aérer plusieurs heures afin de laisser s'exprimer ce grand introverti!

18. "Sauvignon blanc 2001" de Henri Cruchon (Vaud - Suisse)
Pas noté, mais je me souviens avoir bien aimé, malgré une légère note oxydative.

SERIE II - Rouges
1. "Marsannay Clos du Jeu 1995" Domaine Collotte
Sorti me rafraîchir 5mn, j'ai raté celui-ci..

2. "Vosnes-Romanee 1er Cru 1997" de Bizot
Robe lumineuse. Nez de cerise avec une légère réduction. La bouche est curieuse, alliant fumé trop marqué et acidité "limite", malgré un fruit bien goûteux. Mouais..

3. "Clos Vougeot Grand Cru 1993"de J.Raphet et fils
Nez sympa, encore sur le fruit. La bouche ne suit pas, avec des sensations d'acidité trop marquée. Très moyen.

4. "Raisseenaz GC Pinot noir 2001" de H. Cruchon (Vaud - Suisse)
Pas noté.. (désolé)

5. "Vosnes-Romanee 1990" Domaine des Perdrix
Pas noté.. (désolé)

6. "Cotes Roties 1995" Domaine Yves Cuilleron
Nez presque animal, résineux. La bouche est encore marquée par le bois mais garde un toucher agréable. Beau fruit mûr auquel il manque un peu d'acidité. Pas mal..

7. "Alfrocheiro Preto 1999" Quinta Dos Roques (Dao - Portugal)
Pas noté.. (désolé) mais j'ai bien aimé.

8. "Aragonez 2002" Cortes de Cima (Alentejaro - Portugal)
Là encore, pas noté les détails, mais c'est d'excellente qualité!

9. "Cote Rotie La Mordoree 1991" M.Chapoutier
Robe montrant des signes marqués d'évolution. Odeurs désagréables de réduction, style "vieille chaussette". Bouche dissociée, excès d'acidité et oxydation avancée. Fortement déclinant.

10. "Gere Kopar 2002 Cuvee Villanyi" (Hongrie)
Pas encore entièrement remis de la Mordorée 1991, j'ai pas noté.. (désolé)

11. "Chateau Pape Clement 2002" Pessac Leognan
Robe pourpre et profonde. Nez assez exhubérant de fruits rouges, vanille et laurier. Encore marqué par le bois.
Magnifique qualité de fruit bien travaillé avec beaucoup de matière et de densité en bouche. C'est plein, juteux, opulent et très agréablement équilibré jusqu'à la finale. Un vin qui présente beaucoup de punch!

12. "Chateau Leoville Poyferre 2002" St.Julien
Couleur foncée et profonde. Nez relativement peu expressif où l'on relève des notes de fruit rouge et de cassis ainsi qu'une impression légèrement terreuse. Le vin sur le palais semble plutôt droit avec des tannins dominant le fruit à ce stade ainsi qu'un côté fumé. Longueur moyenne. Un Saint-Julien classique qui, j'espère, devrait s'arrondir dans quelques années.

13. "Chateau de Grand Ormeau 2001" Lalande de Pomerol
Bouchon!

14. "Almaviva 2002" Chili
Couleur foncée avec des reflèts couleur framboise mûre. Le nez est loin des caricatures de crême de cassis relevés sur certains millésimes précédents (2002 ou 1997 p. ex.). Au contraire, cette cuvée a gagné en complexité et en finesse avec une dominante d'eucalyptus et de fruits rouges, mais également du tabac, du moka, des agrumes et des épices poivrées. Excellente attaque en bouche, volumineuse, balsamique, offrant beaucoup de vivacité malgré une sensation de fruit presque confit. Tannins plutôt soyeux et un peu fumés. Le vin, flatteur, emplit totalement la bouche jusqu'à la finale, longue et fraîche. Pour moi, une très belle réussite dans son genre à boire pour lui-même.

17. "Pontet Canet 1989" Pauillac
Robe rubis, encore jeune. Nez agréable de fruits noirs (cassis), tabac blond avec une touche boisée ainsi que du chocolat noir. La bouche est plus décevante, manquant de profondeur à cause de tannins un peu assêchants. On sent assez peu le fruit et c'est plutôt le poivron qui ressort.. Un peu deséquilibré. Curieux pour une année chaude! Longueur moyenne, sans grand défaut mais qui ne soulève pas non plus un immense enthousiasme..

19. Mas Champart
Tout à mon admiration, j'ai rien noté. Mais détrompez-vous, c'est très réussi! (surtout à ce prix - env. 20 Francs Suisses)

20. "Faugeres 2001" Leon Barral
Rubis foncé. Arômes plutôt "sudistes" et aboutis de framboise, cerise mûre, floral et de sellerie. Texture bien équilibrée, fruitée et bien concentrée, encore boisée avec des tannins qui demandent encore s'intégrer. A mon goût, la finale est bonne mais pourrait présenter encore un peu plus de fraîcheur (un peu lourde).

21. "Chateauneuf du Pape 2003" Beaucastel
Couleur foncée. Nez assez caractéristique de CNDP avec des arômes un peu viandés de prune, herbes fines et de garrigue. La bouche, bien que puissante, présente une belle finesse. C'est rond et doux, sans aspérité et l'on retrouve de beaux fruits rouges et une pointe de figue. Seule la finale, longue et pleine, laisse transparaître un léger déséquilibre sur le sucré, trahissant ainsi le millésime, mais c'est une très belle bouteille, offrant des sensations d'une belle pureté.

24. "La Mouline 1990" Guigal
Robe lumineuse, commençant à évoluer vers le rouge brique sur les bords. A l'aveugle, dès le nez, on ressent que quelque chose est en train de se passer.. merveilleuse complexité, raisins secs, fumée, feuilles mortes, bois de pin (résine), épices douces, venaison.. un vrai catalogue! Attaque dense et soyeuse à la fois, qui caresse le palais tout en le nourissant de merveilleuses sensations variées. La bouche reste ronde et concentrée sur un fruit mûr magnifique. Finale large et longue avec peut-être une très légère touche d'acidité un peu trop marquée. Un vin qui m'a procuré une très belle émotion.

SERIE III : LES LIQUOREUX

1. "Chateau Gilette 1975" Sauternes
La robe est plutôt foncée, plus de couleur bronze clair ou caramel, que sur le doré. Le nez est magnifique, fin et opulent à la fois, arômes de miel et de mirabelle ainsi que quelques épices douces. Légère sensation oxydée. La bouche a un toucher un peu sec, mais le fruit un peu citronné reste très séduisant. Curieusement la finale, tournant sur du rancio, est relativement courte et gâche un peu le plaisir ressenti jusque là.

2. Riesling 1988 - SGN - Jean HUEGEL
Couleur jaune encore assez pâle. Nez de cire d'abeille, mandarine et terpénique à la limite du caricatural.. Bouche remarquable de finesse, bien équilibrée, alliant rondeur et fraîcheur. Atteint à mon avis son plateau de maturité.

FIN (ouf..)

Reste plus maintenant qu'à attendre les commentaires animés de "Speedy-Denis!

Alain Bringolf
"Lorsque le vin est tiré, il faut le boire. Et lorsque le vin est bu, il faut se tirer.." - Le Chat
01 Fév 2006 22:40 #46

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Réponse de chouffe sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Denis tu te laisses aller... ;)
Où est le post plein de smilies ?

Stéphane
06 Fév 2006 20:48 #47

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Réponse de dfried sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Salut Chouffe,

Désolé mais avec un petit aller-retour dans le Jura pour goûter un peu à l'ambiance Percée et surtout tout mon boulot en cours (apporté avec moi) je n'ai même pas eu le temps de corriger mes énormes fautes d'orthographe du CR de l'excellent dîner "Audouzien", ni de finir mon CR de notre cercle (mais ça avance)...

J'espère que l'on m'en laissera le temps car mes (trop) rapides incursions sur le forum me font entrevoir que les choses vont si vite, qu'il me semble en lisant certains posts que la 3e rencontre est déjà finie ;) ;).

Mais bon promis, je vais m'appondre à la tâche et pour la 3e rencontre je mets en ligne avant même de reprendre le train :) :) :).

Amicalement,
dfried
07 Fév 2006 01:01 #48

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Réponse de dfried sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Je suis confus, vraiment désolé
Le travail, les avions , les bouteilles, les repas,
Le manque de temps en somme…
Enfin mieux vaut tard que jamais.
Voici la 1ère partie (il ne faut pas rêver non plus, vous ne croyez tout de même pas que je vais tout livrer d'un coup) de mon CR très personnel de la 2nde rencontre du Cercle LPV Suisse en date du 27 janvier 2006.
Promis je poste la suite avant la 3e réunion


Début de soirée du vendredi 27 janvier 2006 :

Amicalement convoyés par Yves , Benoit et moi arrivons dans la sombre nuit hivernale de Fully au pied de la jolie maison de famille de Marie-Thérèse Chappaz, la papesse des liquoreux helvètes (et pas seulement) dont la réputation va bien au delà des frontières.


Il est 19h et nous sommes en pleine forme en sortant de la voiture.

Nos ardeurs sont immédiatement canalisées par la concentration qu’il nous faut afin de ne pas nous casser une patte et surtout aucune de nos bouteilles avant d’arriver aux 10 mètres qui nous séparent du sésame. Nous sommes entourés d’un champ de glace.

Mission réussie tous est là et en un seul morceau… A part mon cerveau.
J’ai encore oublié quelque chose dans la voiture. En fait il va me falloir encore 2 allers-retours sans rien briser (même pas moi).

Entre-temps nous sommes dans l’antre de Marie-Thérèse qui nous accueille chaleureusement et simplement, déjà extrêmement stressée d’arriver à nous faire plaisir. Outre le plaisir de nous recevoir chez elle comme si nous venions chaque semaine, elle nous informe avoir choisi plus de 27 bouteilles (sic !) qu’elle a elle même acheté au cours de ses pérégrinations afin de nous les offrir à la dégustation.
Alors que nous nous laissons déjà aller à la remercier et à la facilité, cela provoque chez elle les commentaires suivants :
« J’espère que j’ai sélectionné les bonnes bouteilles, je n’aimerais pas décevoir des spécialistes comme vous (sic … heu on a l’heur de spécialistes de quoi nous ? » ) …. /
« J’espère que vous serez assez confortables ! »
« Oh la la !!! J’ai pas eu le temps de vous préparer un dessert ! »
« Je dois descendre cette bouteille à la cave pour la mettre à température / Non je vais plutôt remonter cette bouteille pour la chambrer.... »

C’est vrai qu’elle a la ligne svelte Madame Chappaz, à force de courir autant chez elle que dans ses vignes.

Les 5 Lpviens déjà présents (Benoit, Paski55, Stefano, Yves et moi) sommes déjà tellement flattés d’être accueillis ici que ses craintes nous font sourire. Mais impossible de la rasséréner.

Très rapidement les autres arrivent et le temps de préparer nos flacons respectifs, de dire au revoir à Mademoiselle Chappaz junior et la soirée débute, sans Milleret pas encore arrivé depuis Annecy. À sa décharge outre les kilomètres enneigés, se repérer dans Fully n’est pas à la portée de tous les GPS.

3 séries seront proposées (à l’intérieur desquels Marie-Thérèse Chappaz a fait des minis classements nous indiquant où insérer nos propres bouteilles) :
1. Les blancs secs de toutes origines
2. Les rouges de toutes origines
3. Les liquoreux


Croyez vous que mes copains m’attendraient alors que je soulage (rapidement) ma vessie avant le début du marathon ?...
Bien sûr que non, bande de « soifards »

Et bien il y a une justice immanente. Il faut être gentil avec le blond.
Le temps de revenir dans la salle à manger où trône la longue table cirée en bois et ses bancs de la même aune déjà occupés par les fesses de mes comparses, Marie-Thérèse Chappaz m’indique : « rien de perdu la 1ère bouteille est imbuvable, je ne la sers pas, trop bouchonnée ».

En plus j’ai droit à la seule place encore dispo en bout de table, à la droite de Marie-Thérèse.
Sont d’ailleurs présents dans le sens des aiguilles d’une montre :

~~~~~~~~Stéfano @ Chouffe @ JérômeM @ Cornalin @ Tipof @ Aidan ~~~~~~~~~~~~
Marie-Thérèse Chappaz

Alain Winemega
~~~~~~~~Dfried @ Garuda @ [Milleret] @ Paski55 @ Yves @ Benoit @ L'eaurend~~~~~~~~


Milleret arrivera à se glisser à cette position à son arrivée.
François et Claudius n’ont pu se libérer.

Mais étudions plutôt la 1ère série :
Je précise que ces CR me sont personnels et ne reflètent pas forcément l’avis majoritaire de la tablée

I. LES BLANCS SECS DE TOUTES ORIGINES : (Spéciale dédicace à Claudius)

18 BOUTEILLES


Bouteille n°1 proposée par MT Chappaz :
« Vendômois Vieilles Vignes 2002 » de Pierre Colin.

Bouteille défectueuse, non goûtée.
(bah oui quoi… Ils n’avaient qu’à m’attendre).

Bouteille n°2 proposée par MT Chappaz :

Robe :
Claire tirant sur le jaune pale.
Nez : frais, fleuri, citronné.
Bouche : à l’instar du nez, elle est fraîche sur le citron, délivrant une jolie acidité. Cela dit c’est un peu léger, manquant de profondeur et tout en étant plutôt désaltérant quelque peu astringent en finale (« Tonique ! » dit Yves ).

Pas grande, mais jolie entrée en matière. Vin servi peut-être un peu froid.

Solution : Il s’agit d’un vin de Savoie,
« Vin de Savoie – Gringet (proche du Savagnin) » Terroir du Mont-Blanc

Bouteille n°3 proposée par MT Chappaz :

Robe :
Dorée, un peu trouble.
Nez : Trop oxydatif virant carrément sur le choux.
Bouche : présence de gaz résiduel. Une fois passé on sent le fruit sur la rondeur. Mais la finale trop rapidement envahissante nous propose à nouveau du choux.

Solution : Il s’agit d’un vin d’Alsace,
« Pinot Blanc 2001 » de Pierre Frick (vin naturel)

Comme l’indique Marie-Thérèse Chappaz, on touche ici à la limite des vins naturels.
Indiquant qu’elle travaille de plus en plus en biodynamie (et qu’elle est persuadée que d’ici 5 ans cela donnera des résultats exceptionnels) elle déclare qu’il faut y prendre uniquement ce qui y est bon, pas se fanatiser jusqu’à fragiliser le vin en lui refusant comme ici un minimum de souffre rendant le transport du nectar trop périlleux. De même, selon elle un vin doit avoir une belle robe lumineuse. Le soutirage ne va pas à l’encontre du travail naturel du vin et il n’y a pas à refuser obstinément cette technique qui selon elle ne trahit en rien le principe d’un élevage raisonné.

Quoi qu’il en soit, moi qui regrettais l’absence de Claudius, je me dis finalement que ce n’est pas plus mal qu’il soit absent…
Je n’aurais jamais trouvé une couleur de smiley pouvant l’illustrer s’il avait trempé ses lèvres dans ce vin.

Bouteille n° 4 proposée par MT Chappaz :

Robe :
Dorée très claire.
Nez : Peu expressif au départ (mais le vin est trop froid), puis offrant des notes de chenin. Cornalin pense à un viognier.
Cela dit peu engageant.

Bouche : Surprise ! Mandarine, jolie rondeur sur l’amande. C’est extrêmement fin, ciselé avec une trame svelte et tendue. Belle minéralité sur le schiste.

Yves s’écrie « Ce doit encore être un Alsace, mais certainement pas un Riesling

Arf….

Solution : Il s’agit bien d’un autre vin d’Alsace :
« Riesling Grand Cru Muenchberg 2003 » Ostertag

Dommage, le joueur fribourgeois a tout de même le droit de jouer encore une fois

Cela dit nous sommes tous bluffés. Il n’y a aucun trait typique du riesling.
Volonté du vinificateur ? Effet du millésime ?
Quoi qu’il en soit c’est très réussi et tout simplement bon.

Bouteille n°5 proposée par MT Chappaz :

Robe :
profonde à la limite de l’ambrée.
Nez : un côté très prononcé de Beaume de Venise qui avec le temps délivre un léger fond de cire. Pour Yves : « C’est évidemment un vendange tardive ».
Effectivement nous nous attendons à un liquoreux.

Bouche : Oups… Pas de sucre résiduel. Elle est légèrement évoluée, mais pas trop. Plutôt suave, avec une jolie trame équilibrée. Moins charmeur que le vin précédent, mais c’est très agréable avec un fruit légèrement cuit et une pointe acidulée.

Stéfano s’exclame : « C’est trop facile, je sais ce que c’est ! »
Une jolie blague qui fait rire toute la table.

Cela dit … lorsqu’il me glisse discrètement sa solution, je me rends compte qu’il n’a pas tort.

Solution : Surprise c’est un vieux Fendant de plus de 25 ans, « Fendant Pierrafeu 1979 » Provins Valais.

Les vieux Fendants offrent vraiment de belles perspectives.

Bouteille n°6 proposée par MT Chappaz :

Robe :
très claire
Nez : de l’asperge. C’est une sensation assez bizarre. Marie-Thérèse Chappaz estime qu’il aurait fallu l’aérer 2h avant.

Bouche : Un peu variétale délivrant de la fleur de cassis. Finalement rond avec une jolie acidité, mais bien plat et sans grande saveur à mon goût.

Solution : c’est un « Château Reynon Vieille Vigne 1990 » Bordeaux Sec (d’après l’étiquette elle-même).

A ce stade, l’absence de Claudius se fait de plus en plus cruelle. Certains imaginent ses commentaires.
Chouffe et JérômeM rigolent se dernier indiquant : « C’est vrai ça, tant de blancs qu’il n’a pas la chance de goûter… On va lui en laisser un peu ».

Bouteille n°7 proposée par MT Chappaz :

Robe :
claire un peu trouble.
Nez : « le vin est trop froid là encore » dit JérômeM… Oh non… Ca y est… Marie-Thérèse demande à nouveau pardon .
Il n’en fallait pas moins pour inciter Stéfano à en rajouter : « Tu les as mis à la cave ou au réfrigérateur ? » ah le méchant garçon !
En se réchauffant quelques senteurs fleuries et un fond d’amande pointent. Mais c’est discret.

Bouche : Une certaine acidité suivie d’une légère amertume rapidement estompée.
L’entrée de bouche est fraîche et agréable, mais quasi immédiatement le vin est sans vie, manquant d’équilibre.

Plusieurs pensent à chenin.
Cornalin avec son nez bionique qui valait 3 milliards, précise un viognier. ..

Bah oui le scanner magique a encore frappé

J’ai de la chance de ne pas être assis à côté de lui… Cela me laisse un peu d’espoir de ne pas être déçu par mes capacités nasales et gustatives et donc ne pas avoir tort trop rapidement… le temps que sa voix porte jusqu’à moi.

Solution : Vin de Pays D’Oc « Domaine de Raissac 2002 – Viognier Le Crès » de Jean-Luc Viennet.

La contre-étiquette comporte un texte d’une 15aine de lignes. En fait, elle mentionne « les incontournables » collections d’art contemporain à visiter dans les écuries remaniées du domaine et surtout la collection de faïence du 19e et celle en trompe l’œil de la maîtresse des lieux.


Comme le dit Cornalin : « les étiquettes trop bavardes couvrent souvent l’absence de discours du vin lui-même ».

Nous sommes en gros unanimes à lui donner raison.

Bouteille n°8 proposée par MT Chappaz :

Robe :
claire
Nez : cire, miel discret et même un peu de litchi.

Cornalin pense à un chasselas.
Marie-Thérèse ne peut que lui donne raison encore une fois.

Le scanner frappe encore et encore.

Yves et Milleret qui ne sont pas en reste pensent à un Bourgogne simplement aiguillés par le nez.

Bouche : jolie fruit, mais un peu trop beurré.
Il y a une jolie structure minérale, mais pas assez expressive. Encore soumise au bois et à une certaine lourdeur crémeuse.

Peut-être qu’avec un repas et plus d’aération cela jouerait mieux… Mais franchement bof.
Je ne suis pas convaincu.

Solution : c’est bien la Bourgogne qui est représentée ici avec un « Meursault Clos de la Barre 1994 » Comtes de Lafon. Comme quoi certains nom prestigieux ne réussissent pas toujours. Certes 1994 n’est pas une grande année bourguignonne, mais les blancs y ont été plutôt réussis en général.
Nous laissons 15cl. qui restent dans la bouteille pour lui laisser une chance pour plus tard. En se chambrant. Mais finalement personne n’aura l’envie de retenter l’expérience.

Cela rappelle une anecdote à Yves : « Qui m’a dit qu’il entourait des papiers ses bouteilles pour y mettre le feu afin de les chambrer ? ».

Finalement il n’y a pas que Claudius qui est allergique au blanc, Yves aussi devient tout fou dans sa tête.

Je réponds : « Un copain à toi qui travaille pour les FARC et fait chambrer ses bouteilles contre les chars ? »

Stéfano ajoute « Oui un copain fabriquant des bombes. Yves tu confonds mise en bouteille et fabrication des cocktails Molotov »

Bouteille n°9 proposée par MT Chappaz :

Robe :
claire légèrement ambrée.
Nez : un peu rédhibitoire selon Cornalin. Forte réduction en effet.
Aurait-il fallu là encore l’ouvrir avant ?... Non Marie-Thérèse, ne t’excuse paaaaaaaas !

Bouche : entrée en bouche un peu variétale. Jolie acidité minérale. Toutefois, la finale est longue et « saline » comme l’exprime très bien Winemega. Au réchauffement, c’est frais, poli, cristallin.
Le nez en a d’ailleurs profité pour s’ouvrir sur des notes plus ambrées et de schiste.
C’est franchement plaisant.

Solution : il s’agit d’un « Chassagne Montrachet Virondot 1er Cru 1992 » de Marc Morey.

Bouteille n°10 proposée par MT Chappaz :

Robe :
claire avec de légers reflets dorés.
Nez : sur le minéral et plus précisément le schiste.

Bouche : on retrouve une grande minéralité cristalline et un fond de miel. Grande complexité et parfait équilibre. Tout le monde trouve ça très beau.
La finale me dérange un peu pourtant car un déviant légèrement sur le beurré.
Mais un peu plus d’aération fait disparaître ce crémeux trop prononcé.

« Cela prouve qu’il aurait fallu ouvrir plus tôt » dit Marie-Thérèse…
Là j’abandonne, je n’arriverai pas à la destresser… Et puis ce n‘est pas Stefano qui va arranger les choses : « Bah oui… On te l’a pourtant dit » (je vous rassure tout est dit dans un éclat de rire).

Solution : c’est un 3e Bourgogne, un « Chassagne Montrachet 1995 » de Michelle Niellon.

Franchement le plus beau vin jusqu’à présent avec le riesling atypique d’Ostertag. Très belle réussite, et même grand vin, qui ferait un malheurs à table.
Marie-Thérèse Chappaz nous a vraiment bien placé ces 3 Bourguignons qui sont allés crescendo.

Bouteille n°11 proposée par MT Chappaz :

Robe :
claire et dorée
Nez : litchi, truffe blanche, framboise écrasée, eau de vie.
Est-ce une marsanne ?

Bouche : elle est saline offrant un joli équilibre. Très jeune et vive, mais manquant un peu de structure et surtout de volume. La trame est bien présente, mais manque de profondeur.
Nous sommes nombreux à penser à un Valaisan (pas tous en bien ).

Solution : c’est bien une marsanne, mais de la Vallée du Rhône « Saint-Joseph 1996 » de Cuilleron à Izéras.

Très belle fraîcheur pour ses 10 ans. Mais ce n’est pas ce que j’apprécie le plus.

Marie-Thérèse Chappaz était certaine que nous le prendrions pour un valaisan. Nous nous sommes fait avoir .

Bouteille n°12 proposée par MT Chappaz :

Robe :
dorée
Nez : fleuri, truffe, un peu lourd et beurré.

Bouche : léger perlant et effet de lourdeur. Il semble que la fermentation a un peu repris. Dommage il y avait un joli fond que l’on ressent encore.

Solution : c’est aussi une marsanne , mais du Valais cette fois « Sélection du Grand Métral Marsanne Blanche du Valais 1995» Provins.

Bouteille n°13 proposée par MT Chappaz :

Robe :
claire
Nez : du lard fumé très prononcé, un peu trop toasté. Le nez évolue rapidement sur le vieux rose.

Bouche : Bof. Assez plate, beurrée et peu expressive.

Solution : c’est un « Saint-Joseph 2003 » de chez Guigal.
Après les Meursault des Comtes de Lafon, voilà une autre déconvenue pour moi.
Les autres ne semblent pas trop impressionnés non plus.

Bouteille n°14 proposée par MT Chappaz :

Robe :
très joli doré.
Nez : de la muscade et de la cire de mile.

Bouche : l’entrée en matière est fruitée, mais débouche trop rapidement sur une finale alcooleuse et métallique. Heureusement cette désagréable impression s’estompe au fil des minutes.
Néanmoins, le vin reste déséquilibré et peu attrayant pour moi.

Milleret et Yves semblent apprécier plus que moi (sans pour autant s’extasier non plus).

Solution : Encore le Rhône. Décidemment Marie-Thérèse à bien organisé les choses.
C’est un « Ermitage Saint-Joseph Les Granit 1998 » de Chapoutier[/b].

Comme le dit Stéfano : « Dire que l’on a de magnifiques Ermitages chez nous et que l’on paye des saladier pour ça !!! ».
Il a raison. De toute façon même si je n’étais pas d’accord je ne le contredirais pas. Il est trop barriqué… heu barrAqué pour mes chétives épaules.

Bouteille n°15 proposée par MT Chappaz :

Robe :
très claire
Nez : très harmonieux sur une trame ciselée de miel et de fleurs des champs.

Bouche : le vin s’annonce agréable, sur les fleurs avec un fond de vanille. Mais la finale est verte et quelque peu astringente.
C’est tout de même d’un autre niveau que la précédente, mais vraiment pas de quoi chercher à renouveler l’expérience.

Solution : c’est un autre Chapoutier « Ermitage de l’Orée (année ?) ».
Là on touche le haut de gamme. Bah c’est pas réellement meilleur pourtant, même si ce n’est pas vilain à boire.
Encore une déception en mal.

Marie-Thérèse Chappaz également déçue nous lâche : « 180 Francs la bouteille ! » (soient 115€ !).
Un manque de minéralité et de structure évidente. La remarque précédente de Stéfano a encore plus d’écho.

Nous continuons sur les blancs secs avec quelques flacons apportés par nos copains :

Bouteille n°16 proposée par Garuda :

Robe :
très claire.
Nez : miellé un peu monocorde.

Bouche : gaz résiduel, miel et jolie rondeur. On pense à un chasselas avec une côté un peu primeur manquant de maturité et de trame. Mais c’est aimable et pas désagréable.

Solution : SURPRISE bouteille sans étiquette . C’est bien un chasselas nous confie Garuda. Mais d’où ?
En fait ce vin a été vinifié par Garuda lui-même en 2004. On sent un peu les lies, mais c’est assez sympa surtout lorsque c’est fait en loisir sans autre prétention que d’apprendre.

Bouteille n°17 proposée par Garuda :

Robe :
ambrée.
Nez : cire et camomille avec malheureusement un fond présent d’acétone qui gâche l’harmonie des parfums.

Bouche : l’attaque se fait vive sur l’eau de vive de framboise. Jolie harmonie entre fruit et schiste avec un brin de tourbe. C’est plutôt pas mal avec de la complexité et une évolution assez racée au palais.
Yves n’est pas d’accord avec moi. Il y voit un nouvel exemple d’une oxydation non maîtrisée et involontaire. Pourtant je ne trouve pas les notes usuelles de fruits totalement cuits.

Marie-Thérèse Chappaz aime bien et glisse : « si c’est encore lui [Garuda] qui l’a fait, je l’engage tout de suite ».

Solution : Bah non, tout de même pas encore une œuvre de Garuda.
C’est un Savennières « Coulée de Serrant 1999 » N.Joly.

La table reste divisée, mais je continue à bien aimer.
Garuda avait juste transvasé le vin dans une bouteille neutre 5 heures auparavant. Donc sans le carafage de 24 heures qui ne semblait pas forcément utile ici (mais sait-on jamais).

Marie-Thérèse s’exclame : « J’en ai une de 1988 en cave, on essaye ! Vous voulez goûter ?! Je descends la chercher ! ».
Il faut toutes nos vociférations amicales, les bras et la moustache de Stéfano pour la faire revenir à table. « Ce sera pour une prochaine fois ».

L’argument technique du nécessaire long carafage et de la température de service a raison des dernières velléités de Marie-Thérèse.
Mais certainement pas de celles de nous faire plaisir. http://yelims2.free.fr/Fete/Ballon.BMP.bmp

Bouteille n°18 proposée par Cornalin :

Robe :
dorée.
Nez : légèrement sur le miel et le bois.

Bouche : fraîche et un peu sur l’alcool. Pas mal. C’est un sauvignon, avec évidence au regard des arômes typiques qu’il dévoile. Mais si c’est le cas, il aurait pu offrir plus.

Solution : C’est bien le cépage décelé « Sauvignon Blanc 2001 » de Henri Cruchon.

CONCLUSION INTERMEDIAIRE :

Voilà s’en est terminé de la jolie sélection de blancs secs.
Cette pause bienvenue permet à certains d'aller sur la terrasse. Ce doit être pour surveiller la température de certaines carafes... Non ?
Suis-je bête, c'est le retour du pingouin fumeur
n'appréciant jamais autant sa cigarette qu'en extérieur par -10 C.
N'est-ce-pas l’Eaurend et Yves .
Comme vous l’aurez noté nous nous sommes vus proposer pour cette 1ère série 18 bouteilles dont 15 achetées par Marie-Thérese Chappaz lors de ses visites dans les domaines respectifs. Flacons qu’elle offre au fil d’un classement réfléchi à nos barbares gosiers. Dire qu’elle a encore l’impression de ne pas nous recevoir convenablement, malgré la grâce et la chaleur qu’elle insuffle à sa réception…
Certaines très belles bouteilles, certaines très décevantes où les noms illustres sont parfois plutôt des marques. Bien entendu il n’est pas certain que le jugement autour d’un repas eu été toujours aussi intransigeant pour les moins bien goûtées d’entre elles. En revanche, celles qui ont été appréciées se sont vraiment révélées contenir de grands vins de vigneron, ce que les commentaires experts de Marie-Thérèse Chappaz ont soulignés, avec en plus l’appréciation souvent amicale qu’elle porte sur ses confrères et la qualité de leurs rencontres.

Cordialement,
dfried
(@ suivre… )
07 Fév 2006 17:17 #49

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Réponse de chouffe sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Denis tes commentaires sont toujours aussi pertinents, intéressants et drôles ! J'ai bien fait de te bousculer un peu ;)
Vivement la suite ! X(

Stéphane
07 Fév 2006 17:53 #50

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Réponse de Winemega - Alain sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

BRAVO Denis!



On se réjouit de "déguster" la suite.-.-

Alain

Alain Bringolf
"Lorsque le vin est tiré, il faut le boire. Et lorsque le vin est bu, il faut se tirer.." - Le Chat
07 Fév 2006 18:07 #51

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Réponse de Yves Zermatten sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

merci Denis, de nous rappeler si bien ces bons souvenirs !

Yves

Yves Zermatten
07 Fév 2006 20:52 #52

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Réponse de dfried sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

SUITE – Partie 2 :

Voici la suite tant attendue par le monde entier (enfin au moins celui de la place centrale de Fully ) qui est désemparé face à la pauvreté de l'actualité sportive du moment avec seulement les jeux olympiques de Turin et ceux de Sion malgré tout.

SERIE II. LES VINS ROUGES :

Rien de moins que 26 bouteilles !!
Et que du rouge bien vermillon (Claudius tu peux revenir en Suisse ! )
Marie-Thérèse, qui a bâti une trame logique avec les vins qu’elle nous offre à goûter nous indique dans quel ordre glisser les nôtres.

Mais avant cela il faut remplir et réchauffer un peu les estomacs. Surtout de ceux si courageux qui sont allés affronter le froid armés uniquement de leur cigarette en guise d’écharpe.

Marie-Thérèse Chappaz annonce que son plat n’est pas tout à fait prêt. Enfin elle n’annonce pas vraiment elle s’excuse encore une fois.
En attendant quelques petits fours salés Sprüngli histoire de mettre une petite touche alémanique.

Ils sont vite avalés, car le devoir nous appelle.
Prouver à tous les Cercles LPV du globe que nous pouvons déguster un nombre infini de flacons.
Bah oui quoi, du « globe ». Le célèbre réseau UC-LPV (United Colors of LPV ), qui est partout, voit tout, et surtout boit tout.
Mais non je n’exagère pas ! Pfffut… Lecteurs de peu de foi.


Bouteille n°1 proposée par… MT Chappaz (encore et toujours… Et après on dit que c’est moi qui apporte trop de bouteilles) :

Robe :
un peu trouble.
Nez : pollué par une forte réduction, qui s’affirme de plus en plus comme un bouchon.

Marie-Thérèse écarte la bouteille au bout de 30 secondes. Il n’y a rien faire elle est défectueuse.
Nous n’avons pas de chance avec la 1ère bouteille de chaque série ce soir.

C’était un « Marsannay Clos de Jeu 1995 » Domaine Collotte.

Bouteille n°2 proposée par MT Chappaz :

Robe :
grenat avec une trace d’évolution. Là encore la robe est perceptiblement trouble.
Nez : légère réduction. « Bien plus qu’à l’ouverture quelques heures plus tôt » déclare Marie-Thérèse Chappaz. Une pointe kirschée se fait jour.

Bouche : là aussi importante trace de kirsch, et de fruit noir mûr. La structure est plutôt déséquilibrée.
Cornalin, Stéfano et Yves apprécient. Chouffe, Garuda, Paski et moi plutôt pas.

Solution : c’est un Bourgogne « Vosne-Romanée 1er Cru 1997 » Domaine Bizot.

Il s’agit d’un vin naturel. Une nouvelle fois Marie-Thérèse qui pourtant apprécie le vigneron critique le « jusqu’au boutisme » qui finit par produire des résultats inverses au but recherché.
En effet, quelques soutirages auraient permis une robe plus éclatante.
L’élevage ne lui semble pas totalement maîtrisé non plus, ne permettant pas de respecter l’image finale qu’elle se fait d’un vin avec des ambitions.

C’est une professionnelle qui a un regard technique. Pour ma part mon avis est très prosaïque : ce n’est pas pour mon palais.

Bouteille n°3 proposée par MT Chappaz :

Robe :
carmin, là encore pas totalement limpide.
Nez : confiture de mûre, kirsch, petites touches animales.

Bouche : assez plate. Certes un joli touché en bouche, mais une amertume et une acidité un peu trop présente dissocie la structure.
Je n’aime pas du tout et je suis soudain surpris d’entendre Marie-Thérèse Chappaz dire : « Il y a tout de même quelque chose d’agréable ».
Stéfano complète alors en souriant : « Oui… Lorsque l’on arrête de le boire »

Solution : il s’agit d’un « Clos Vougeot Grand Cru 1993 » de J.Raphet et fils.

Bouteille n°4 proposée par Cornalin :

Robe :
sombre.
Nez : très peu expressif, vaguement variétal.

Bouche : un peu végétale. Légèrement réduite. Bof, bof. Je dirais même plus : bof.
Stefano est moins doux que moi : « 10 coups de fouet sur Cornalin ! ».
Là encore c’est dit avec un grand sourire. Mais en voyant ses grandes dents Cornalin s’enfonce tout de même dans son siège .

Quand je vous dis que je préfère être copain avec Stéfano…

Solution : C’est un « Raisseenaz Grand Cru Pinot noir 2001 » de H. Cruchon (Vaud - Suisse).

Bouteille n°5 proposée par Chouffe :

Robe :
sombre avec des traces prononcées d’évolution.
Nez : animal sur l’humus. Viril, mais peu séduisant (plus vestiaire que stade)
Marie-Thérèse Chappaz indique : « J’aime bien ce côté forêt »
Stéfano qui n’en rate pas une : « On a pas visité la même ! ».

Je vous l'ai dit, que je préfère être copain avec Stéfano…

Bouche : bien plus séduisante que le nez. Elle offre une jolie texture. La trame est serrée avec un léger côté variétal et une finale plus qu’honnête sur la framboise.

Solution : C’est un « Vosnes-Romanée 1990 » Domaine des Perdrix.
Vraiment pas mal pour un vin de cet âge.

Bouteille n°6 proposée par Marie-Thérèse Chappaz :

Robe :
magnifique, presque opaque.
Nez : légère trace de réduction. Puis rapidement elle laisse la place à la boîte à cigare, au tabac blond et aux baies noires. Vraiment un nez complexe et alléchant surtout quand le petit côté « renfermé » s’estompe définitive.

Bouche : belle trame très serrée et fruitée. Malheureusement la finale un peu astringente casse un peu le charme. Je ne suis pas certain que « ce défaut » puisse se fondre, le vin risquant plutôt de s’assécher avant.

Solution : C’est un « Côtes Rôties 1995 » Domaine Yves Cuilleron.

Pour Milleret qui est lui-même dérangé par la structure finale du vin et semble bien connaître le domaine : « Ils ne maîtrisaient pas suffisamment leur élevage à l’époque ».
Nous ressentons cela avec frustration car les parfums et la matière étaient largement là pour offrir un grand plaisir.
Lorsque l’on voit qu’avec les meilleurs ingrédients on peut rater la sauce, c’est à nouveau un engagement à l’humilité lorsque l’on s’extasie avec trop d’avance sur un millésime du siècle.

Afin de compléter mon compte-rendu je demande qui a proposé cette bouteille.
Personne ne répondant (Marie-Thérèse est allée faire un tour en cuisine pour vérifier ce qui mijote et n’entend pas la question), Stéfano s’exclame :
« Ce doit être quelqu’un qui a peur de mes coups de fouet ».
Tiens… Marie-Thérèse revient…
Il fait soudain moins le fier le père Stéfano… Quoique… :)

Bouteille n°7 proposée par dfried :

Robe :
sombre avec des reflets rubis.
Nez : un peu pâte à modeler, légèrement résineux et toasté. Puis à l’aération la feuille de framboisier et la griotte percent.

Bouche : joli équilibre. Un peu tannique (le vin n’a pas été carafé et aurait dû l’être). Malgré tout, il offre une trame et une harmonie ciselées.
Très agréable à avaler.

Solution : C’est un « Alfrocheiro Preto 1999 » Quinta Dos Roques (Dao - Portugal).

Ce mono cépage (Alfrocheiro Preto) est bien moins réussi qu'en 1997, millésime précédemment en vente. Le 1999 est le dernier proposé (les Portugais élèvent longtemps leurs vins) et je suis tout de même très confiant pour les 5 ans à venir au regard de ce qu’il offre actuellement. Très bon rapport Q/P. C’est racé, digeste, manquant un peu de profondeur pour être grand.
Surtout comme le remarque quelqu’un autour de la table, on sent le terroir local et pas une volonté de fabriquer un « super quelque chose » body buildé .

Bouteille n°8 proposée par dfried :

Robe :
sombre, presque opaque.
Nez : un peu trop boisé, mais laissant percer les fruits noirs.

Bouche : massive et légèrement vanillé, mais pas à outrance. Comme l’indiquent Yves et Cornalin ce n’est pas un excès de bois, ni un ajout indélicat à l’élevage. Juste des arômes naturels demandant encore à se fondre.
Quoi qu’il en soit, la trame est serrée et profonde. C’est très buvable et racé.

Garuda n’aime pas du tout quant à lui : « tannique, déséquilibré, sur le boisé et la vanille ».


Solution : C’est un « Aragonez 2002 » Cortes de Cima (Alentejaro - Portugal).

Représentant d’une autre région viticole phare du Portugal, ce vin (plus onéreux que l’Alfrocheiro de la Quinta Dos Roques, mais plus profond aussi) partage ce point commun avec la bouteille précédente : un terroir bien marqué avec un élevage typique et l’utilisation exclusive d’un cépage local.

Je ne suis pas objectif puisque j’ai apporté ces bouteilles que j’affectionne.
Mais c’est l’occasion de réaffirmer mon impression très favorable envers les vins portugais que j’aime faire goûter autour de moi et qui avaient été appréciés lors d’une rencontre avec Anthony et Claudius à Zürich.

Bouteille n°9 proposée par MT Chappaz :

Encore une bouteille défectueuse que Marie-Thérèse se refuse à nous servir.

C’était une « Côte Rôtie La Mordorée 1991 » de M.Chapoutier.

Bouteille n°10 proposée par Benoît :

Robe :
sombre
Nez : assez muet sur le poivron mûr (température de service certes un peu fraîche… Vous l’avez deviné Marie-Thérèse en profite pour nous demander pardon ). Un Bordeaux ? Hummm, ce n’est pas vraiment le même type de poivron.

Bouche : assez jolie, mais dissociée avec un fond de liqueur. La finale courte est un peu alcooleuse.
C’est original, atypique, mais peu charmeur.

Solution : C’est un « Cuvée Villanyi 2002» Gere Kopar (Hongrie).

Bouteille n°11 proposée par Yves :

Robe :
opaque et juvénile.
Nez : peu expressif. Un petit carafage aurait été bienvenu.

Bouche : très bien construit. On sent immédiatement la race et le savoir-faire sans que cela ne paraisse outrageusement « fabriqué ». Le côté
« travaillé » va se fondre avec le temps. En effet, on sent la jeunesse du nectar au travers de la puissance un peu contenue, mais tellement présente. C’est frais, très fruité, tannique et très discrètement fumé tout en restant svelte. L’harmonie et la rondeur viendront certainement avec les années qui associeront les parfums et les arômes dans un meilleur équilibre.

Une des bouteilles les plus séduisantes de la soirée à cette étape, bien qu’encore sur la retenue.


Solution : C’est un « Château Pape Clément 2002 » Pessac-Léognan.

Merci Yves. Que du plaisir et une énième confirmation de la réussite de ce vin qu prix encore plutôt accessible. Pour un Bordeaux réputé en tout cas, car comme l’indique Marie-Thérèse Chappaz « je n’oserais pas pratiquer des tarifs bordelais ou bourguignons malgré la demande pour mon vin [note personnelle : démesurée et internationale avec une production confidentielle et rare] ».

Comme quoi l’argument demande largement supérieure à l’offre est franchement loin d’être valable et ne convainc que ceux qui y croient.
C’est surtout la volonté marketing du producteur qui est à l’origine des prix disproportionnés.
Marie-Thérèse Chappaz dont les bouteilles sont quasiment toutes vendues à peine mises en vente en sait quelque chose.

Bouteille n°12 proposée par JérômeM :

Robe :
très sombre et là encore juvénile.
Nez : profond, sur la mûre… Et un petit quelques chose un peu dérangeant. Mais le vin est un peu froid et le nez un peu étouffé.

Bouche : fraîche, fruitée, mais rapidement sécharde.
En fait, il y a un bouchon qui s’accentue indéniablement à l’aération.

Dommage lorsque l’on découvre l’étiquette.

Solution : C’est un « Château Léoville Poyferré 2002 » Saint-Julien.
La texture proposée était engageante. Le TCA est trop dérangeant pour savoir si ce vin tient ses promesses dans le millésime.

Bouteille n°13 proposée par Aidan :

Robe :
carmin
Nez : … Joli… Liège.

Bouche : Touché velouté, mais bien trop polluée par le bouchon.

Solution : C’est un « Château de Grand Ormeau 2001 » Lalande de Pomerol.

La comparaison eu été sympathique entre ces 3 jeunes Bordeaux dont 2 de 2002.
Mais ces 2 derniers flacons partagent un bin néfaste point commun rédhibitoire.

Bouteille n°14 proposée par L’eaurend :

Robe :
encre presque noire avec des reflets carmins.
Nez : très concentré avec un fort bouquet d’agrume.
Winemega confirme en indiquant fort justement qu’à « l’aveugle total (dans un verre opaque) on pourrait penser à un blanc ».

Bouche : elle explose avec une grande puissance. C’est très extrait. Balsamique.
A mon palais ce n’est pas vraiment équilibré et je trouve le tout artificiel. Une sucrosité engageante et un peu dérangeante, une trame et des goûts bien placés mais sans la magie d’une réelle harmonie. Leur puissance donne ce côté un peu pré-fabriqué et trop pensé qui me dérange et ne me fait pas rêver.
Quelques années devraient améliorer cette impression je suppose.

Cependant, je ne suis pas certain que ce vin me séduira vraiment un jour (quoique je suis sûr qu’entouré d’un repas copieux il offrirait une colonne vertébrale de plaisir). Si cette sur-extraction n’est qu’un défaut de jeunesse il perdra ce côté « maquillé comme une voiture volée » sorte d’assemblage, de patchwork de ce qui devrait plaire.
Je sais, je sais… Ma blondeur (naturelle mesdames), mon bon teint, et mon éducation sans faille ne devraient pas permettre cela, mais je le dis :
« Je le trouve "putassier" ».

Ca ne veut pas dire mauvais, au contraire. Disons un peu trop de tout.

Solution : Oups, étiquette prestigieuse et à la mode. C’est un « Almaviva 2002 » Chili .

Bouteille n°15 proposée par Aidan :

Robe :
carmin.
Nez : variétal.

Bouche : très merlot, mais trop extrait là encore.

Pour Garuda c’est carrément « outrancier ».
Je suis assez d’accord.
Stéfano et Marie-Thérèse Chappaz n’aiment pas non plus. Ils sont d’ailleurs plus critiques encore.
Stéfano résume finalement par : « C’est fait pour plaire, mais en moins bien que l’autre ».
C’est moins exubérant que l’Almaviva, mais avec moins de personnalité. Ce côté international un peu gratuit que l’on dénonce de temps à autre.

Attention d’autres autour de la table trouvent le tout plutôt pas mal réalisé. Certains même apprécient beaucoup.

Solution : il s’agit d’un « Galatrona 2000 » Fattoria Petrolo (Italie).

Bouteille n°16 proposée par dfried :

Robe :
sombre avec de discrètes traces d’évolution.
Nez : fruits mûrs.

Bouche : agréable, un peu sur la pente descendante car manquant légèrement de fraîcheur. Mais c’est harmonieux. Je l’ai déjà mieux goûté, mais j’avoue qu’il profite de la comparaison avec les 2 précédents en jouant plus sur la dentelle et la discrétion de fruits noirs et de fines épices.
Stéfano apprécie (cool toujours copain et pas de fouet ni de course à l’armement ).

A boire car manquant déjà un peu de peps, mais jolie volupté.

Solution : il s’agit d’un 100% merlot le fameux « Vinattieri 1999 » Tessin (Suisse).
Je voulais proposer une bouteille de ce vignoble (certes dans un millésime moyen cette fois) après la légère défectuosité du flacon proposé par Claudius lors de la 1ère rencontre.

Stéfano est content, un autre vin Suisse qui vaut bien les « saladiers » étrangers.
Pour Paski55 c’est « trop cher ». Il aime bien néanmoins tout en étant loin d’être transporté d’extase.
C’est tout de même séduisant pour une petite année.
« Oui, mais c’est tout de même cher [en général autour de 60 Francs] » renchérit Paski55.

Marie-Thérèse qui est restée discrète lui répond : « C’est drôle, un vin français, italien ou espagnol à 40€ c’est presque une bonne affaire et s’il est suisse et plutôt bon c’est cher… ».

C’est juste, mais j’avoue tout de même que Vinattieri peut proposer mieux (et que les vins des pays cités pourraient être moins onéreux).
Le domaine a au moins le mérite de la constance.

Bouteille n°17 proposée par Chouffe :

Robe :
carmin, légèrement évoluée.
Nez : fumé avec des senteurs de suie. Un bouquet un brin tourbeux. A l’aveugle total je dirais quasiment un whisky. Mais à la longue de subtiles senteurs de baies noires redonnent ses lettres de noblesse au vin.

Bouche : équilibrée, jolie petite acidité et fraîcheur. Pas très expressif, mais bon. La finale se montre un peu astringente ce qui ne permet pas au vin de décoller.
Plutôt à maturité et à boire.

Solution : c’est un « Pontet Canet 1989 » Pauillac.

Bouteille n°18 proposée par Marie-Thérèse Chappaz :

Robe :
sombre
Nez : frais, fruits noirs

Bouche : grande fraîcheur, et belle attaque aux tanins bien intégrés. Il y a un petit côté « viandé », mais rien d’asséchant. La finale est longue.
Je trouve le vin vraiment très bon.

Solution : Il s’agit d’un Saint-Chinian « Mas Champart 2002 » Causse du Bousquet.
Un assemblage : mourvèdre, syrah et carignan.
Certains cocktails sont vraiment bien faits .

Bouteille n°19 proposée par Marie-Thérèse Chappaz :

Robe :
sombre
Nez : une barquette de fruits noirs, mais un filigrane présent de vernis à ongle un peu volatil n’est pas très engageant, même si le bouquet n’est pas écoeurant.

Bouche : elle offre une bonne surprise. Elle est d’une grande douceur sans pour autant entamer l’impression de fraîcheur. Très belle attaque prometteuse nous guidant vers une jolie trame.
Mais la joie s’arrête soudainement car la finale un peu astringente prend le pas sur les jolies impressions de départ. En définitive le vin laisse en bouche une impression d’un vin dissocié.
Je ne suis pas fan.

Solution : Il s’agit d’un « Faugère 2001 » Léon Barral.

Bouteille n°20 proposée par Tipof :

Robe :
carmin, brillante.
Nez : un peu confit sur le bonbon anglais. Derrière le sirop il y a un léger bouchon.

Bouche : l’attaque est pâteuse et un peu sucrée. On évite pas une légère impression d’assèchement dû au léger bouchon (il n’est pas si polluant ici).
Quoi qu’il en soit, je n’aime pas.

Chouffe indique : « Je n’aime pas et je n’achète pas » .

Solution : rien de moins qu’un « Chateauneuf du Pape 2003 » Domaine de Beaucastel.

Dans notre coin de table nous sommes perplexes. Je re-goûte histoire de…
Mais franchement je n’apprécie pas plus. Encore une fois le bouchon était présent, mais vraiment discret ce qui me laisse à penser que je ne suis pas si tenté par les qualités intrinsèques de ce vin.
La bouteille n’est pas réellement défectueuse.
Alors, effet millésime ?

Bouteille n°21 proposée par dfried :

Robe :
sombre et opaque.
Nez : énooooormmme bouchon . Carton imbuvable.

Dommage, j’avais apporté un vin sympathique, un « Taurasi 2001 » de la Tenuta di San Gregorio (Italie).
Cuvée de base peu onéreuse (autour de 25 francs, soient environ 16€) et régulièrement saluée de ce domaine. En plus dans un très beau millésime en Italie. La Tenuta di San Gregorio est reconnue pour sa constance en particulier dans sa cuvée plus prestigieuse le « Serpico ».

Là impossible de vérifier ou d’infirmer les bonnes dispositions critiques.
A revoir une prochaine fois.

Quoi qu’il en soit on se plaint de mon apport de flacons en masse.
Bah voilà une preuve cinglante de la mauvaise foi de mes copains, puisque dans le lot il y a des bouteilles imbuvables .

Bouteille n°22 proposée par Marie-Thérèse Chappaz :

Robe :
carmin, légèrement évoluée.
Nez : résine, cerise et vanille.

Bouche : à l’instar du nez la vanille est présente en attaque, tout comme une impression un peu résineuse. Ce n’est pas mauvais, mais ce n’est pas très intéressant.

Solution : c’est un « Baron de Chirel 1996 » Rioja (Espagne).

Bouteille n°23 proposée par Milleret :

Robe :
carmin, relativement évoluée.
Nez : fort nez de poivre et de réduction, laissant transparaître petit à petit d’autres épices et une légère eau de vie de fruits noirs.

Bouche : étonnante impression de café froid en attaque et un milieu de bouche un peu végétal.
Ce n’est pas affriolant.

Solution : c’est un Vin de Savoie, une « Mondeuse Arbin 1992 » Chai des Moulin.

Bouteille n°24 proposée par Milleret :

Robe :
carmin, relativement lumineuse, mais avec quelques traces d’évolution marquées.
Nez : un peu fermé au départ sur des notes de réglisse et d’olives noires, il s’ouvre enfin sur l’épice et le tabac.

Bouche : bel équilibre et très jolie texture souple et serrée. C’est vraiment joli quoiqu’un peu chaleureux. Malheureusement, la finale est un peu sécharde.
C’est racé et un peu vieux.
C’est beau et je n’ai pas trop envie de cracher, mais je reste entêté par cette finale qui ne s’améliore pas ne me permettant pas d’être transporté en trouvant une grande complexité harmonieuse au tout.

Je ne reconnais pas et je vais être scotché.

Solution : il s’agit ni plus ni moins d’une « Mouline 1990 » Guigal.
Très grand merci pour pour cet apport Jean-Luc.

Je laisse à nouveau une chance au vin après divulgation de son pédigré (bah oui on est peu de chose).
Cependant, je n’arrive toujours pas à décoller pour les mêmes raisons.
Je trouve même que le nez et bouche déclinent subtilement, mais dangereusement au fil des minutes.

Un regard interrogateur vers Milleret, qui a le privilège de bien suivre le domaine et le millésime, et il confie : « Il va falloir que je pense à ouvrir plus rapidement les nombreuses bouteilles qu’il me reste ».

Pour résumer, c’est un beau vin, mais je ne l’ai pas trouvé grand.
Milleret l’a considéré moins à son avantage qu’il y a quelques années, voire déjà sur une pente descendante.

Certains ont été bien plus séduits que moi. A chacun d’essayer donc.

Bouteille n°25 proposée par dfried :
(vin carafé 5 heures)

Robe :
sombre, avec une reflet rubis et légèrement violine sur le bord.
Nez : des mûres, un peu de schiste, du kirsch. Pas d’impression de confit.

Bouche : le vin est plutôt suave. Franchement pas aussi « rustique » que je m’y attendais. Il est profond avec une belle finale moyennement longue. C’est vraiment bon, quoiqu’une petite rondeur en attaque (avant de laisser place à une trame veloutée et tannique) donne une légère impression de sucre pas vraiment à sa place.
Je pense que le carafage lui a fait beaucoup de bien en l’assouplissant, mais qu’il aurait dû être moins long.

Quoi qu’il en soit je n’ai aucune crainte pour les 5 ans à venir.
Milleret lui donne même encore plus, mais je préfère ne pas trop tenter le destin.

Mais qu’est-ce ? Autour de la table où le vin est plutôt apprécié on s’interroge.

Heureusement Yves qui s’est levé pour aller en cuisine et à qui j’avais indiqué que j’apportais ce vin dit en marchant verre à la main :
« Moi je le sais, mais je ne vous le dirai pas ! ».
Et il ajoute encore une fois à l’attention de JérômeM qui se demandait à haute voix s’il ne s’agissait pas d’un vin espagnol :
« Mais non Jérôme c’est un Barolo… ».

Eclats de rire et Yves part se cacher sur un « Mais non je l’ai pas dit ! ».

Joueur fribourgeois éliminé

Solution : il s’agit bien d’un « Barolo Lazzarito 200 » de la Tenuta Vietti (Italie).
Bravo Yves bien deviné… Heu bien rappelé .

Et la dernière bouteille de rouge arrive, proposée comme il se doit par notre hôtesse.

Bouteille n°26 proposée par Marie-Thérèse Chappaz :

Robe :
bel opaque aux reflets violets quelque peu évolués.
Nez : des épices et des fruits rouges. C’est doux au nez et séduisant.

Bouche : Quelle suavité !!!
Un touché subtil et un velours affirmé sans sucrosité, ni le moindre déséquilibre.
Un des plus beaux vins de la soirée tout simplement.
Du fruit, de la rondeur et une trame tendue qui se termine sur une finale qui amplifie l’écho de ses saveurs.

Un signe qui ne trompe pas : la fatigue et l’excitation de bientôt manger le dîner … Voire pour certains de retourner fumer , ou de prendre des photos provoquent une petite cohue autour de la table.
Mais dès que le vin est porté aux lèvres, l’éparpillement s’arrête.
Malgré le nombre de flacons dégustés et les papilles fatiguées… Ouaaaah.

Solution : c’est un « Amarone 1995 » Tenuta Speri – (Italie).
J’ai rarement bu un Amarone aussi voluptueux sans ce côté de léger amer très agréable, mais typique.
Je comprends en fait qu’il faut que je fasse vieillir plus longtemps ces bouteilles de vin racé et de très grande tenue.

CONCLUSION INTERMEDIAIRE :

Beaucoup, beaucoup de bouteilles. Trop, certainement.
Mais quel panel ! Quelle perspective, qui permet malgré certaines bouteilles défectueuses de profiter d’un tour des routes du vin où les Méridionaux ne sont pas forcément à la fête en comparaison avec les Italiens ou les Portugais.
Et puis là encore, une démonstration qu’un bon « petit » Bordeaux, même à l’aveugle c’est pas si mal… Voire, mais si j’ose : c’est très bon.


Mais surtout ce qu’il faut retenir c’est la convivialité sans faille qui joue autour de la table.
Cela discute, parfois ferme ; toujours avec le sourire et sans jamais dénigrer l’avis de l’un ou de l’autre systématiquement respecté. On apprend beaucoup avec des voisins trouvant soudain le mot juste .
Quel apprentissage avec de tels vins et de tels compère !

Cordialement,
dfried
(@ suivre… )
08 Fév 2006 15:24 #53

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Réponse de aidan sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Merci pour ces magnifiques et très drôles CR Dfried !!!

Une petite remarque, le Château Grand Ormeau est un Lalande de Pomerol.

Cordialement

"Les préjugés sont fréquents chez les amateurs de vin. Mais prenez garde, un préjugé n'est rien
d'autre qu'une erreur qui a pris racine" (Anonyme)
Sébastien
08 Fév 2006 15:45 #54

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Réponse de Tipof sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Et le Beaucastel n'avait pas le bouchon !

... quoique je n'ai pas brillé dans la reconnaissance des goûts de bouchon ce soir-là 8-)
08 Fév 2006 15:57 #55

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Réponse de dfried sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Merci Aidan,
Encore un copier/coller d'une 1ère vieille erreur non relue et non rectifiée à l'époque.

C'est corrigé.

Désolé Tipof, très très léger bouchon ressenti sur le Beaucastel 03, mais présent (pour mon bien humble palais).
Cela dit, peu d'impact sur mon appréciation, là encore toute personnelle de la bouteille.

@ bientôt,
Denis :)
08 Fév 2006 15:58 #56

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Réponse de Tipof sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Bon, d'accord... puisque tu insistes... c'est vrai que j'avais commencé à avaler depuis 2-3 bouteilles ;)
08 Fév 2006 16:17 #57

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Réponse de l'eaurend sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Merci pour ce magnifique et très drole compte rendu.
Quel mémoire !

Je note cependant une différence - effet d'éloignement Stéfano ? - à l'autre bout de la table où d'après mes souvenirs Beaucastel (sans goût de bouchon), Almaviva et La Mouline ont plus été appréciés.

Meilleures salutations,

Laurent
08 Fév 2006 16:33 #58

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Réponse de paski55 sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Bravo Denis pour ces superbes commentaires !

Vivement la 3ème rencontre avec un nombre de bouteilles limité et obligation à chacun de s'en tenir à cette règle !!


Santé - Pascal
08 Fév 2006 16:38 #59

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Réponse de Tipof sur le sujet Re: CDR - LPV Suisse - 2ème rencontre

Le Galatrona a aussi été encensé de notre côté.
Quant au Poyferré, il n'avait pas le bouchon me semble-t-il.

Mais depuis les travaux de Glion, les valaisans voient des bouchons partout :D
08 Fév 2006 16:41 #60

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120jean-luc javauxVougeotstarbuck