Je suis étonné de lire cela Mathieu, car je n'ai jamais eu de problème de bouchon avec les vins de ce domaine que je consomme de plus en plus (Une douzaine de 2010 et pas un problème, et peut être 3, 4 2011 depuis cet été et RAS non plus). Mes demi-sec 2007 (que j'ai décidé d'attendre pour ce qu'il me reste) ne présentait pas de bouchon également. Je suis peut être chanceux...

Sinon concernant ce vin, moi ce que je trouve le plus en avant, et que j'adore, c'est ce côté citrique prononcé qui porte un volume non négligeable et une arômatique sur les fruits blanc et légèrelent florale.

denaire écrit: J'ai eu pas mal de problèmes de bouchon avec des bouteilles du domaine, et si tu remontes le fil (peut-être l'as-tu déjà fait), tu verras que c'est assez fréquent, donc pas spécialement surprenant.

Le moelleux réserve 1997 est souvent cité comme exemple malheureux de bouteille bouchonnée. Je l'ai goûté une fois il y a un an et demi et j'ai eu de la chance, et pour celle qui est en cave, on verra bien ...

Bonjour
je connais bien ce domaine et j'ai eu des bouchonnées uniquement sur les moelleux réserve 1997. Philippe me les a changées et sait parfaitement qu'il a eu un lot de bouchons défectueux, pour le reste comme Manu je dois avoir la baraka. Sauf sur 97!!

Moelleux réserve 1997 deux fois, demi-sec 2008 trois fois (dont une pas très claire), sec 2007 une fois, demi-sec 2005 une fois, et quelques autres bouteilles douteuses, en ce qui me concerne. Ca me semble déjà beaucoup, suffisant pour commencer à penser qu'il y a un problème qui va au-delà de l'aléa statistique. Mais je continue à acheter des vins de ce domaine, que j'aime beaucoup.

Mathieu

Personne pour me parler du millésime 2012?

Peut être n'est-il pas encore en bouteille...

Du moins pas à la vente à ma connaissance...

Le millésime 2012 est embouteillé et à la vente. Concernant la qualité, il semblerait (mais je n'ai pas gouté) que les secs soient tendus à souhait. Pour le reste, pas d'infos.

Au temps pour moi.

Bon quand je lis la plus part de posts sur les grands noms de la Loire, c'est pas la joie quand même, beaucoup de vins déviants, oxydatifs, voir limite bouchonnés ou liègeux.....Je me pose la question du pourquoi du comment, es-ce une particularité des cépages ou une déviance????

Malgrès tout, entre doutes et questions, je goute plutôt bien ces vins, enfin je les trouve le plus souvent agréables et d'un bon rapport Qualité/Prix.

Bien cordialement

Olivier

Bonjour olivier,

Je trouve cette remarque sur les vins de Loire totalement disproportionnée, généralisante et fausse.
Du bouchon (sous entendu des problèmes de), il peut et il y en a dans tous les domaines et dans toutes les appellations, un mauvais lot, ça arrive.
De même, je ne crois pas que les déviances et l'oxydation prématurée soit l'apanage des vins de Loire, la bourgogne a eu (a) son lot également...et on en parle de plus en plus sur les rouges bordelais, notamment sur les vins à majorité de merlot.

Anthony

OG écrit: Bon quand je lis la plus part de posts sur les grands noms de la Loire, c'est pas la joie quand même, beaucoup de vins déviants, oxydatifs, voir limite bouchonnés ou liègeux.....Je me pose la question du pourquoi du comment, es-ce une particularité des cépages ou une déviance????

De qui parles-tu? Parce qu'en effet, à ce niveau de généralité, il est difficile d'être d'accord. D'autant que sur Vouvray et Montlouis, hormis quelques problèmes de bouchon par-ci par-là chez Foreau, avec Huet, Chidaine (et la Taille aux loups, même si personnellement le style me plait moins), les domaines réputés me semblent au contraire d'une régularité remarquable.

Mathieu

Je ne resservirais pas la même sauce à propos du non sens de généraliser sur les vins de Loire, que celle que j'avais postée concernant la Provence.
Mais il n'y a, comme le dit Mathieu, peu de chance d'apporter une réponse tant la question est du coup ambigu.

Au delà, il est vrai que la Loire a vue plus tôt qu'ailleurs, des pionniers (M.Angeli, ...), avec les risques que cela comporte, des vinifications faiblement protégées voire pas protégées du tout.
Qu'il en ressorte que les vins de Loire sont souvent déviants est injuste, qu'il faille y trouver une origine à une généralité lapidaire, c'est possible.

Alex6

Il me semble avoir posé une question et je me retrouve bien malgrés moi a faire une généralité.
Je vous signale que quand on pose une généralité, il n'y a pas de points d'interrogation à la fin de la phrase, je suis désolé de n'en avoir mis que 4, la prochaine fois j'en mettrais plus.

Pour citer des noms, je pense à ce que j'ai lu sur les forums de : Clos Naudin, Richard Leroy et Coulée de Serrant.
Je n'ai eu en tout et pour tout que 2 bouteilles qui pourraient être qualifiées de déviantes ( 1 Clos Naudin avec une légère sensation de bouchon et une Richard Leroy il y a 1 ans). Il me semble que les 2 fois Matthieu ( denaire) m'a orienté vers une déviance par exceptionnelle chez ces 2 producteurs.

Le langage écrit possède un gros défaut, la langue française. Je suis désolé d'avoir heurté vos oreilles avec ma question. J'attendais des pistes, voir des réponses, j'ai eu une accusation et d'autres questions....

Merci Alex6 pour tes éléments de réponse.

Bien cordialement

Olivier

On se calme et on boit frais... Faudrait voir à ne pas prendre la mouche à chaque fois qu'une réponse ne te plait pas, l'ami. Relis ta question, sa formulation est, pour dire le moins, un peu orientée.

OG écrit: Il me semble avoir posé une question et je me retrouve bien malgrés moi a faire une généralité.

Pour te répondre, ta première phrase, avec moult points de suspension à la fin est une phrase affirmative. Mais on n'est pas là pour faire de la grammaire, donc pourquoi pas.

Sinon, là-dessus :

OG écrit: Je n'ai eu en tout et pour tout que 2 bouteilles qui pourraient être qualifiées de déviantes ( 1 Clos Naudin avec une légère sensation de bouchon et une Richard Leroy il y a 1 ans). Il me semble que les 2 fois Matthieu ( denaire) m'a orienté vers une déviance par exceptionnelle chez ces 2 producteurs.

Je ne suis pas sûr de bien comprendre la phrase (tu voulais bien dire une déviance pas exceptionnelle?), mais si c'est le cas, ça ne fait jamais que trois domaines, il ne faut pas généraliser trop vite (de Sancerre au Muscadet, la Loire viticole est vaste...). Concernant Foreau, il semble en effet qu'il y ait quelques problèmes de bouchon,mais ça n'a rien à voir avec la région ou le cépage. Pour ce qui est de Leroy, les problèmes rencontrés semblent liés à une protection en soufre assez légère, c'est également assez indépendant de la région et du cépage. Après, en effet, il y a, en Anjou notamment, pas mal de domaines qui prennent des risques. Mais c'est une observation qui (pour peu qu'elle soit vraie) ne se généralise ni au Sancerrois, ni à la Touraine, ni au Muscadet, entre autres.

Sur ce, bonne nuit.

Mathieu

Bonjour Matthieu

Je suis et j'étais très calme et j'ai passé une excellente nuit merci.

Ma question peut paraitre poser une généralité, mais en fait elle pose une question. Sur ce post, je suis primaire, ni ironique, ni accusateur. De plus à la fin de mon post, je dis que je suis plutôt fan.

En plus je ne pose pas un avis personnel, je dis bien "à la lecture".

Bien cordialement

Olivier

Bonjour à tous,

bu la semaine dernière lors d'une degustation en double aveugle , un Vouvray Demi- Sec 1988 du Domaine du Clos Naudin (Philippe Foreau).

JB :

Truffe, pomme tatin, menthe, nez qui me perd; je pense alsace, jurançon, mâcon, puis jura…
La puissance aromatique se développe en bouche sur une matière suave avec quelques sr, l’acidité soutient le tout. Sa structure me parait un peu court en bouche mais sur la fin il gagnera en ampleur.
Un beau vin de gastronomie. Je ne savais pas que les vouvray de Foreau partaient sur ce genre d’aromatique truffée au vieillissement. thumbs down Superbe sur le filet de sandre sauce crémée cèpes/échalottes.

Cédric :

Une première effluve sur des notes médicamenteuses...puis le nez exprime pleinement des fruits murs et friands, sans être caricaturales car ceux ci semblent dégager une belle fraicheur et garde une belle précision me rappellant le coing et la pomme cuite (j'avoue avoir eu peur de la pomme blette à ce moment là eye rolling smiley ). Un beau miel et la truffe viennent compléter ce bouquet.
La bouche apporte une sensation demi-sec mais ces sucres semblent bien fondus. Elle reste sur ces mêmes fruits avec en sus un petit côté confit/sec que j'associe à l'abricot sec. La matière est doucement praline et champignonne légèrement.
Le tout présente une belle tension et donne un côté digeste à cette aromatique qui me semble clairement avoir traversée confortablement les ages...Un air de vieux chenin demi-sec me vient aux oreilles.
En tout cas, un très bon moment..et agréablement surpris de la tenue de ce vin
Belle bouteille !

Moi :

Un nez bien défini et expressif, moyennement complexe sur la truffe, le miel et le bonbon au miel (++), les fruits blancs murs, la tarte tatin.

La bouche est ample, large mais aérienne, gourmande en attaque suivi d'une fine acidité qui étire le vin et lui apporte de la structure. Pour moi çà a la classe même si la longueur est moyenne. Noté 17/20

Domaine du Clos Naudin, Philippe Foreau, Vouvray, Sec 2004

Épaulé 3h, servi à 10°.
Je n’avais pas été très chanceux lors de mes dernières rencontres avec des bouteilles du Clos Naudin (en sec, que ce soit sur 2007 ou 2010) : coup sur coup, deux 2004 m’ont réconcilié avec le domaine !
Au nez, ce jus embaume le coing et les agrumes sont bien là, pas besoin de les chercher beaucoup. Même chose en bouche où tout ça se retrouve, avec une touche de miel qui vient apporter une sensation de sucrosité (le vin est bien sec en taux de SR) bienvenue, avec un équilibre d’école. Longueur de bonne facture pour un vin pas exubérant mais qui se caractérise par son élégance.
Très bon en l’état,

Seb.

imageshack.us/a/img5...

Après une expérience bouchonnée, la seconde s'avère à la hauteur des espoirs (et des 10 ans d'attente en cave). Un arôme inimitable de truffe blanche d'Alba soutenu par une belle acidité parfaitement domptée. Grande longueur et complexité. Servi initialement trop frais, le vin mérite au moins 30mn de carafe et un service à 12C max. Je commence à penser que les demi-secs sont ceux qui donnent le plus de satisfaction au vieillisement

Une soirée, trois foreau
Après une expérience décevante sur un sec 2007, je suis sec soir à nouveau en présence des vins du domaine.
La première impression c'est bien que ma déception lors de la rencontre avec un vin oxydé sur le millésime 2007 était un accident de parcours.
Alors en duel version sec 2002 et 2005
Même vigneron ,même cuvée deux lectures différentes...
...Et presque croisée, je m'explique
La robe du 2002 commence à dévoiler un vin d'un âge un peu plus avancé que celui du 2005 plus doré
C'est maintenant que les impressions ce croisent:
Le nez du 2002 est très mur, fruit jaune, limite quelque touche d'ananas tandis que le 2005 présente un nez plus retenu plus citronné...et crayeux
En bouche, le 2002 se révélera plus tendu et plus droit que le 2005
Pour résumer le 2002 est plus en longueur et le 2005 en largeur.
Car en dépit d'un nez moins opulent, la bouche du 2005 regorge de ces fruits jaunes et blanc bien mûr.
Une belle expérience intéressante qui a en plus le mérite de me réconcilier avec les vins du domaine.
Bel accompagnement avec du sandre au beurre blanc et fondue de poireaux.

Et embarqué dans le récit de ce duel, j'ai failli oublier le troisième vin,
Sur une tarte aux pommes magnifiquement réalisée
Le réserve 2005 et boum le nez( le coing, l'abricot confit , les fruit exotiques), la bouche tout est au top
À ce jour pour moi qui ne suis pas un grand fan de liquoreux du comme celui la j'en voudrais des caisses...
La robe est très claire , en bouche une très belle liqueur, je sens un taux de sucre assez élevé, mais majestueusement intégré et contrebalancé par une acidité très rafraîchissante , le genre de vin de dessert qui ne fatigue pas en fin de repas et qui ne me fait pas ma a la tête ce matin ( c'est aussi pour ce genre d'effet secondaire que j'ai un peu de mal avec les vins de dessert en temps normal)
Bref un vin excellent sûrement dans mon top 3 5 des vins de dessert...
Laurent

Chers LPViens,

Allez, je me lance pour le 1er CR de cette mémorable soirée. Quand on m'a énoncé le thème il y a deux mois environs et qu'on ma dit que j'en serais, c’était très simple, il ne fallait, non il ne fallait surtout pas être malade. J'ai prié le dieux Bacchus tous les jours et n'est pas manqué de l'honorer plusieurs fois par semaines jusqu'à cette date fatidique -D...

Merci Alain et Patricia, Merci Jull car quelle soirée !!

Le Thème: Et si on goutait les 3 gouttes d'or dans la même soirée ????-

Bien entendu avant de les mériter, nous allons être obligé de se taper 18 autres bouteilles du même domaine , toutes plus mauvaise les unes que les autres... pauvre de nous... Donc RDV 16h presque tapante avec une joyeuse bande de 14 passionnés (14 c'est bien ça ?) dont quelques lpviens JULL, DAVIDO, DOCADN, AlainT, HERVE37, JFDUTHEIL, PHIL72, COACH et j'en oubli peut-être pour une soirée qui s'annonce mémorable, et si j'ose dire, allez j'ose le dire, MYTHIQUE.

C'est parti: (bien entendu il s’agira que des bouteilles du domaine Foreau sur 21 bouteilles

Clos Naudin FOREAU SEC 2001:

Nez évolué, un peu léger, fin avec des notes de safran. En bouche sensation identique, demi-corps, acidité moyenne. Présence de légers amers en bouche que j'apprécie. Pour moi il est temps de le boire. Belle entrée en matière. J'aime mes c'est pas transcendant.
14/20

Clos Naudin FOREAU SEC 1995:

Nez plus puissant, plus alcooleux avec des notes poussiéreuses et une gamme aromatique qui me fait d'avantage pensé à un moelleux. En bouche c'est bien sec avec une acidité bien présente. Petite oxydation. Alain qui connait bien ces (ses) vins évoque un pb de bouteille. Note safranés en fin de bouche.
12.5/20

Clos Naudin FOREAU SEC 1988:

Nez fin typé Chablisien avec en plus des notes d'agrumes. En bouche peu de volume, jolie sensation saline accompagné par une fine acidité. C'est bon et tout en finesse. Un vin avec encore de la fraicheur pour cet âge. J'ai beaucoup aimé ce coté iodé.
15.5/20

Clos Naudin FOREAU SEC 1996:

Nez avenant, fin avec des notes de coing et de pin. L'attaque en bouche est plus large que les autres puis une belle acidité bien traçante arrive et emmène le vin dans une longue finale. Finale iodé également. Très jolie bouche ! Excellent
18/20

Clos Naudin FOREAU DEMI-SEC 2000:

Nez bizard sur des arômes de banane (oui je sais ). En bouche pas d'émotion particulière, acidité moyenne. Vin sans trop d'intérêt à mon gout. Sensation alcooleuse. Bof
12/20

Clos Naudin FOREAU DEMI-SEC 1995:

Bouchonné

Clos Naudin FOREAU DEMI-SEC 1996:

Superbe nez de truffes...En bouche c'est aussi beau avec du volume, légère sensation de sucre, grosse acidité. Semble encore jeune. J'ai noté comme bémol une petite pointe alcooleuse mais je pinaille. Excellent.
18/20

Clos Naudin FOREAU DEMI-SEC 1997:

Pb de bouteille

Clos Naudin FOREAU MOELLEUX 1995:

Nez un peu alccoleux, ptite pointe oxydé. En bouche je n'ai quasi pas de sensation de sucre. Il y a de l'acidité mais alcool dominant. Bof bof
12.5/20

Clos Naudin FOREAU MOELLEUX 1996:

Comme le demi sec 1996 le nez est beau mais en un peu plus balourd. Bouche large et grasse, plus compact, moins ouvert. Je pense que les demi-sec sont à boires avant les Moelleux (en restant sur 1996). Finale sur des notes de safran une fois de plus. J'aime mais à ce stade je préfère le demi-sec 1996.
16.5/20

Clos Naudin FOREAU MOELLEUX 1997:

Nez vraiment peu parlant. Bouche lourde et compact et un peu "pâteuse". A revoir à l'aération (désolé je n'ai rien noté de plus car je pense que je voulais y revenir en fin de repas).
14/20

Clos Naudin FOREAU MOELLEUX 1989:

Nez puissant, expréssif sur la truffe. En bouche ça champignonne et des notes de fruits blets trahissent un peu l'âge du vin alors qu'au nez il n'y a que de la truffe. Très riche. Manque de punch en bouche pour aller plus haut en notation.
15.5/20

Clos Naudin FOREAU MOELLEUX RESERVE 1997

Nez compact sur des notes de clémentines (arôme évoqué par JULL et je m'y retrouve complètement) et d'abricots. En bouche j'ai la sensation d'avoirs les amers de l'abricots qui aide à équilibrer le vin en plus d'une acidité présente. Bon sang, j'ai vraiment le sentiment de croquer dans le fruit d'une manière assez extraordinaire. Finale très longue et on sent bien l'acidité sur les gencives en fin de bouche. J'adore. Quel vin.
19/20

Clos Naudin FOREAU MOELLEUX "Bonnet Rouge" 1947 : (parcelle ayant été acquise depuis par le domaine HUET): Combien de flacons de cette bouteille existe t'il encore ??? A ce moment j'ai franchement l’impression d'être un privilégié.

La couleur est sur le coca cola sans bulle. Au nez des notes de pruneau, de fruits très mûres. En bouche, sans parler de la gamme arômatique clairement évolué, le volume en bouche est étonnant, quelle richesse encore pour un vin de cet âge. Un vin qui à défaut de vraiment me plaire sur le point de vue arômatique me procure une grande émotion quand à l'année de sa mise de sa récolte. Après ouverture (merci Mireille qui a mit un verre de coté) j'ai noté en plus de belles notes de tabac blond.
Pas notable pour moi.

Clos Naudin FOREAU MOELLEUX RESERVE 1995:

Nez puissant de safran. En bouche je le place avant le 1997 en terme de puissance. J'ai également des notes d'abricots. Ça semble encore jeune. A noté un coté métallique en bouche (pour ceux qui ont déjà fait ça c'est la même sensation que lorsque qu'on mettait sa langue sur les languettes des piles plates en cours de physique au collège, pour découvrir que des "ions" passent). Acidité encore bien présente.
17/20

Clos Naudin FOREAU MOELLEUX RESERVE 2003:

Nez un peu fermé mais en bouche de beaux arômes de mangues fraiches. C'est pas du tout dénué d'acidité pour l'année et quelle gourmandise. J'aime beaucoup.
18/20

Clos Naudin FOREAU MOELLEUX RESERVE 1989:

Nez jeune encore fermé. En bouche les fruits sont encore frais, ça doit encore pouvoir très bien évolué. Le safran arrive en finale avec encore, une fois de plus, une belle acidité. Beau vin.
17.5/20

Clos Naudin FOREAU MOELLEUX RESERVE 1990:

Quel nez !!!! De la mangue, de l'ananas. En bouche il y a tout!!! De belles notes de fruits frais, de l'acidité, pas autant que sur 1996 mais suffisamment pour donner un équilibre parfait. Mais quel vin !! (mon corps a finis par dompter ma volonté et à ce moment là, je n'ai pu rien recracher)
19.5/20

Clos Naudin FOREAU Goutte d'or 1947: (Un grand merci à Alain pour cet apport d'exception)

Même couleur que "Bonnet Rouge". Des notes de pruneau également avec un supplément de jeunesse face à ce dernier. En bouche l'acidité m'étonne. Au nez j'ai des arômes de cacao également. Encore un moment magique et un grand merci.
Pas notable pour moi pour les mêmes raisons que 'Bonnet Rouge"

Clos Naudin FOREAU Goutte d'or 2011:

Nez de pomme/poire. En bouche la gamme arômatique est surprenante car ça part sur les fruits rouges, 1ère fois que je ressent ça avec un vin blanc (fraise clairement). Grosse acidité. Déjà très gourmand.
18.5/20

Clos Naudin FOREAU Goutte d'or 1990:

Perfect

20/20

Pour conclure sur ce domaine que je connais mal, des secs et demi sec sur lesquelles je suis partagé. Les moelleux montent d'un cran mais dès qu'on passe le stade des Réserve, ça devient très très grand.

Merci à tous les participants pour cette bonne ambiance générale, et encore un GRAND merci aux organisateurs >:D:D<

Avec déjà beaucoup de nostalgie,

Dimitri

[size=small]Allez on passe à table maintenant ou bien d'autres bouteilles nous attendent[/size]

Bonjour,

Une dégustation exceptionnelle, voire "historique", à laquelle j'ai eu la chance d'être convié, a eu lieu il y a quelques jours, en terre ligérienne.

Un individu (épaulé d'autres, sur certaines cuvées), dont je raille régulièrement la petitesse physique, quand ce n'est pas sa structure biologique, aussi résistante qu'une boîte de Pétri ouverte, a eu l'excellente idée de poser sur la table plusieurs millésimes du Clos Naudin, emblématique domaine de Vouvray, dirigé par "Philibert" alias Philippe Foreau.

Une dizaine de millésimes en sec, demi-sec, moelleux, moelleux Réserve, ainsi que les 3 uniques "Goutte d'Or" produites depuis la création du domaine, en 1910.

Nous sommes une dizaine autour de la table, prêt à partager un grand moment vinique aux allures historiques.

Clos Naudin - Vouvray Sec 2001 : nez fumé, relativement réduit, au fin bois blanc, caramel, menthol et miel.
Une attaque demi-corps, à l'acidulé moyen, à la mâche un poil décevante en l'état. Il gagnera en épaisseur et en energie sur la soirée. Finale affirmée sur le pamplemousse. **

Clos Naudin - Vouvray Sec 1995 : un nez "liégeux", pas net, quand la bouche propose une noix verte rédhibitoire peu aimable.
La déviance est "nette" en bouche, le jus sur une pente d'oxydation prononcée. NN

Clos Naudin - Vouvray Sec 1988 : joli nez grillé, très "bourguignon élevé", virant sur le lactique et l'exotique, quand l'aération lui donnera même des airs alsaciens avec des notes pétrolées.
L'attaque est large, tranquille, juvénile, nette, joliment épicée, aux fins amers. Un "vrai sénateur prêt à attaquer un 5ème mandat", avec une inébranlable assurance. ***

Clos Naudin - Vouvray Sec 1996 : un nez à l'acidité jaillissante, mêlant fruits jaunes et poire. Une attaque douce, finement épicée, subitement cristalline, à l'équilibre modèle, au fruité ravageur. Très joli spécimen, pour finir cette première série. ***/***(*)

Place aux demi-secs :

Clos Naudin - Demi-sec 2000 : nez peu rassurant de vernis et sparadrap. Une attaque de densité moyenne, chenin caractéristique, "tendu-moyen" (un peu comme un calbut de quelques années qui tient, mais pas comme au 1er jour, déformé qu'il est par le grattage permanent des burnes un port trop fréquent), à l'expression pharma sous-jacente, au pamplemousse salvateur en finale. **

Clos Naudin - Demi-sec 1995 : bouchonné !! Arghrrrrrr NN

Clos Naudin - Demi-sec 1996 : un nez qui truffe puissamment et plaisamment, aux effluves plus ténus de mangue et d'ananas.
Un "déroulé en bouche" manquant un chouia de mâche, à l'expression acidulée, à la finale un poil trop courte, au bel équilibre général. ***

Clos Naudin - Demi-sec 1997 : nez très inquiétant "d'alcool pour réchaud à fondue", pas net du tout, encore une quille liégeuse. NN

Au tour des moelleux d'entrer sur la piste :

Clos Naudin - Moelleux 1995 : pointe déviante évidente pour mon pif. Miel, épices et "allure demi-sec" caractérisent ce jus pâlot, à la finale finement acidulée. */*(*)

Clos Naudin - Moelleux 1996 : nez discret, qui "safrane" délicatement, aérien, finement mentholé, frais, dont l'arrivée dans le gosier est un poil délitée. L'équilibre s'installe lentement, au fil du temps, délivrant enfin épices et ananas intenses. ***

Clos Naudin - Moelleux 1997 : nez très "grillé", à la réduction palpable, carton mouillé, donnant une impression générale de "pas net".
La bouche dément formellement le nez, avec une belle attaque acidulée, un duo safran- ananas efficace, à la richesse peu fatigante, à l'amplitude de bon aloi. ***

Clos Naudin - Moelleux 1989 : truffe blanche intense, écrasant toutes autres flaveurs !! Une matière racée, épicée, finement salivante en finale, à la longueur modèle. ***(*)

4ème étage de la fusée avec la cuvée Réserve (120 à 180 g de sucre) :

Clos Naudin - Moelleux - Réserve 1997 : Robe splendide, très évoluée, nez pâtissier, confit, épicé, à l'acidité jaillissante, aux agrumes affirmés.
La matière caresse la cavité buccale, distillant avec grâce, safran, datte, abricot, le tout sur un équilibre magistral. Ensemble aérien, à la longueur vibrante, suave, énergique et majestueuse. ***(*)/****

Clos Naudin - Moelleux - Bonnet Rouge 1947 : nez de "vieux Maury aux accents jurassien" mêlant noix, café, figue, champignon et poire au four.
Matière demi-corps, aux accents marins prononcés. Etonnant et sympathique jus historique, issu d'une vigne désormais aux mains du Domaine Huet. **(*)/***

Clos Naudin - Moelleux - Réserve 1995 : sucre candi, figue et fraîcheur signent le nez d'un splendide nectar aux accents d'abricot frais, dont les étonnantes empreintes métalliques et sanguines, sont révélées par une structure ténue, à la fine pointe alcooleuse, quasi de noble rang à ce stade. ***(*)

Clos Naudin - Moelleux - Réserve 2003 : nez pharmaceutique, vernis, gingembre, essence algérienne et caramel. Un "sucré" beaucoup plus massif que les Réserve précédentes, une matière moins complexe aussi, moyennement digeste à mon goût. **

Clos Naudin - Moelleux - Réserve 1989 : Nez grillé et réduit (un peu comme le Moelleux 97), truffant généreusement, aux épices douces agréables. L'acidité tient la matière, un poil lâche, mais n'excite pas pour autant tous les sens. **/**(*)

Clos Naudin - Moelleux - Réserve 1990 : l'abricot et la figue en tête, quand l'attaque acidulée laisse place à une certaine élégance, une complexité enthousiasmante, un beau sucre addictif. ***(*)

Dernier étage de la fusée ligérienne avec les 3 mythiques Goutte d'Or :

Clos Naudin - Moelleux - Goutte d'Or 1947 : un nez "typé PX" (Pedro Ximénez), rancio, assez proche de "Bonnet Rouge".
Figue extravagante, aérien et une pointe "pas droite" caractérisent la prestation en bouche. Un ensemble malgré tout agréable, salivant, au champignon final très local. **(*)

Clos Naudin - Moelleux - Goutte d'Or 2011 : la dernière née des GO, comme disent les pros !!
Un stupéfiant nez de gewurztraminer, fleuri, qui vire sur le berlingot. Une attaque très "nectar de poire", doucereuse, qui se transforme en grenadine. La longueur est kilométrique, sensuelle, comme un verger sous le soleil d'un généreux printemps. ***(*)

Clos Naudin - Moelleux - Goutte d'Or 1990 : datte, safran, encaustique signent les promesses d'un grand, d'un très grand vin.
La suite n'est effectivement pas décevante !!
C'est une potion magique qui tapisse nos joues !! Le vin affiche une supériorité, un équilibre, une tension, une richesse, un érotisme suprêmes !! Les expressions sont sublimes, la longueur extatique !!
C'est Gargantua en tutu qui récite du Baudelaire !! ****

C'est comme sonnés par ce dernier monument liquide, que nous terminons ce 1er round de près de 03h00 !!
Place aux agapes et à d'autres jus de raisins (une trentaine en tout), pour nous remettre doucement de ce splendide voyage dans le temps et les saveurs, juste en posant son cul séant sans brûler des milliers de calories !!
On pourra quand même regretter le nombre élevé de "quilles bouchonnées" et viser, presque sans hésiter, la mauvaise qualité de ces derniers (et donc du choix de l'acheteur), au vu du prix des vins concernés !!

Encore un immense merci aux généreux donateurs, ainsi qu'à So et Jull pour leur hospitalité !!

Le genre de soirée que l'on aimerait vivre plus souvent... et tant pis s'il n'y a pas que des monstres sacrés, pourvu que j'y retrouve autant de convivialité !!
C'est quand vous voulez les gars les filles !!

Impressionnant !
Merci d'avoir partagé vos impressions. Dommage pour la qualité parfois discutable des bouchons, qui enlève un peu de l'aura de ce domaine, notamment dans ma cave. J'en achète avec un peu plus de prudence.
Si j'avais eu à choisir, j'aurais plutôt pris un sec 2000 et un demi-sec 2001, car ce dernier était superbe et prometteur à sa sortie. Pour ma part, 2001 est le millésime classique du demi-sec sur Vouvray (et Montlouis).

Superbe dégustation !

Phil

Salut Phil,

J'ai le vague souvenir que "les spécialistes du domaine et de ses vins" ont évoqué 2000 et 2001 sur sec et demi-sec, sachant qu'ils se goûtaient respectivement mieux sur
des "millésimes croisés".
Je les laisse préciser ce point, s'ils nous lisent !!

Addedum par MP du généreux donateur : "Initialement, je voulais effectivement mettre Sec 00 et DS 01, P'tit Philou a parfaitement raison, ou du moins, je partage son avis, or il m'a été impossible de les retrouver"

Bonsoir,

A mon tour, je vais tenter de me lancer dans la rédaction d'un compte rendu, de cette soirée mémorable. Avant toute chose, je voulais remercier Jull et Sonia pour leur accueil convivial, Alain et Patricia et d'autres pour leur générosité d'avoir apporté des bouteilles du maître du Clos Naudin, et tous les dégustateurs pour leur bonne humeur, leur savoir et le plaisir de le partager.

Les Secs :

2001 : Jaune paille. Le nez m'évoque des senteurs miellées, de poire. L'attaque en bouche est vive, la densité est moyenne, la longueur est appréciable avec une finale sur le pamplemousse blanc. Ça démarre bien ***(*) 15.

1995 : Jaune or. 1ez nez un peu oxydé, avec des notes d'oranges, et une senteur bizarre que je n'ai pu m'identifier (l'odorat n'est pas mon sens le plus développé). Bouche défectueuse, avec de la noix verte. Dommage, la longueur en bouche semblait intéressante. Dispensé de note (déformation professionnelle).

1988 : Jaune or. 1er nez un peu réduit, puis apparaissent des fruits exotiques, du fumé, pain grillé, noisette. L'attaque est vive, mûre avec des saveurs iodées. Belle Longueur. **** 16

1996 : Jaune paille. Le nez m'évoque des notes fumées, de truffe, de mangue. L'attaque est vive et large, avec une belle colonne vertébrale acide. Belle longueur, avec un peu de chaleur en finale. ****(*) 17.

Les demi-secs

2000 : Jaune paille. Nez avec des notes de poire, un peu fumé. La bouche est vive, sucre léger qui fait un creux en milieu de gorgée. Finale qui revient sur l'acidité. ***(*) 14

1995 : Bouteille défectueuse. La robe était jaune or, le nez est bouchonné, mais la matière derrière ce défaut semblait belle. La bouche montre une certaine densité, de la matière, mais du liège, de la noix.

1996 : Jaune or. 1er nez sur la truffe, puis des raisins confits, orange, sanguine, mangue. Attaque vive en bouche, matière qui paraît dense, mais la finale s'écroule assez vite. ***(*) 15

1997 : Bouchonné, pas de chance.

Les moelleux

1995 : robe jaune orangée. 1er nez pas très net avec touche d'oxydation, puis du rhum, du curcuma. L'attaque est vive, la matière dense (et elle danse aussi dans nos verres, quelle belle image !!) avec de l’acidité. C'est un peu court avec une finale sur l'amer. ***(*) 14

1996 : Robe jaune. Nez qui safrane (comme ils disent chez Renault, qui mégane, avec aussi des notes d'orange. Attaque vive, matière dense et large. Belle longueur avec de beaux amers. **** 16

1997 : jaune or. 1er nez bizarre (non identifié encore une fois), puis apparaissent le safran, curcuma. L'attaque est moyennement vive, matière assez belle, longueur correcte. ***(*) 15

1989 : Jaune or. Nez sur la truffe, la truffe, ... et un peu de truffe. C'est monolithique mais envoutant. J'y trouve aussi un peu de safran. Bouche très élégante, ronde, onctueuse, équilibrée. ***(*) 17

Les Réserves :

1997 : Robe orange. 1er nez fumé, puis des notes d'épices, d'abricot sec, de clémentine confite. L'attaque en bouche est vive, avec des saveurs orangées, une finale sur les épices, persistante. ****(*) 17.

1947, Bonnet rouge : robe acajou. Nez sur le chocolat, le thé noir, la noix. La bouche est fraîche, saveurs de légumes (artichaut, champignon, céleri?), pomme cuite. Déroutant car il ne ressemble pas à du Vouvray mais tout à fait buvable cependant, il ressemble à un VDN peu alcoolisé. ***(*) 15

1995 : Jaune or.1er nez sur la figue, le caramel, un peu d'épices, de la prune. La bouche a une touche acidulée très digeste, de belles et longues saveurs.**** 16

2003 : jaune or. ez nez un peu métallique, puis gingembre, manque. Bouche peu acide, pas vraiment lourde mais peu complexe, avec peu d'élégance. Ce n'est pas mauvais évidemment, mais ce n'est pas transcendant. ***(*)14

1989 : Jaune or. Nez avec un peu de truffe, du miel, de la mangue. Bouche élégante avec des saveurs de caramel, de clémentine, de fraise. Persistance correcte mais maque un peu de tension. ***(*) 15

1990 : Robe bronze. 1er nez sur la truffe, puis de l'orange confie, de la mangue du caramel, du gingembre, de l'abricot sec (je n'en reviens pas d'avoir trouvé autant d'arômes,et sans tricher en plus >

Merci pour les précisions, Doc.

Amicalement,
Phil

Bonjour,

A mon tour de faire un petit CR de cette degustation somptueuse voire "historique" comme dit docadn.
Ce fut une tres belle soiree en bonne compagnie. Je regrette de ne pas avoir prolonger un peu plus la soiree mais imperatifs familiaux obligent. Je suis heureux d avoir pu rencontrer les differents protagonistes de cette belle soiree, et revoir ceux que je connaissais deja. Je suis assez partant pour une future soiree dans le meme genre avec une tres bonne ambiance et de la bonne humeur !!! mais pour une premiere on a placer la barre haute. Merci a Jull et Sonia pour leur invitation. Merci aussi aux genereux donateurs.

Allez, c' est partis, je me lance.

Clos Naudin - Vouvray Sec 2001 : nez discret sur le fumé, un coté mentholé.
Bouche a la puissance relative, acidité bien integrée mais en leger replis, sur le citrus et un coté miel avec de beaux amers.
Finale sur des notes de pamplemousse.

Clos Naudin - Vouvray Sec 1995 : Nez assez puissant mais alcooleux avec des notes de bouchons. On sent en arriere plan des notes de fruits exotiques et d'agrumes melees a du miel. En bouche, c est oxydé et finit sur la noix. Dommage !!

Clos Naudin - Vouvray Sec 1988 : Nez legerement grillé accompagné de notes d'agrumes et de melon bien mur. La bouche est tres fine et delicate, tendue, legerement crayeuse avec une grande ampleur sur les epices et un coté iodé. c' est tres beau et d un bel equilibre.

Clos Naudin - Vouvray Sec 1996 : Nez moyennement intense faisant evoquer les fruits jaunes et blancs. La bouche presente une grande intensité,d'abord large avec un touché delicat, glycériné, puis une acidité bien presente et maitrisee vient elever le niveau du vin dans un equilibre magistral qui va s'etirer sur une longue finale sapide. Tres grande bouteille !!!

Clos Naudin - Demi-sec 2000 : Nez sur les fruits confits et les agrumes avec un leger fumé. La bouche , relativement tendue mais un peu fermée, presente des notes de "vernis". Le milieu de bouche est creux et l'ensemble n est pas d une grande longueur. Moyen

Clos Naudin - Demi-sec 1995 : bouchonné !!!

Clos Naudin - Demi-sec 1996 : Nez tres puissant sur la noisette et la truffe blanche. Bouche tendue, ciselée delicate, toujours sur les aromes de truffe mais aussi de safran et de coing.Le vin est delicat, caressant. Finale sur une belle acidité rafraichissante legerement courte pour que le vin soit enorme. Mais il presente tout de meme un bel equilibre. Tres bon

Clos Naudin - Demi-sec 1997 : oxydé

Clos Naudin - Moelleux 1995 : nez pas net sur la noix, oxydé. Bouche legerement oxydative, un poil alcooleuse.Belle tension tout de meme sur le caramel. Sensation de rhum, sans grande ampleur. Finale sur l'amer. Moyen ( dommage car arriere bouche interessante)

Clos Naudin - Moelleux 1996 : Nez sur le tabac blond et le safran d'une intensité moyenne. La bouche est pleine sur le safran, le caramel au beurre sale. Tres belle tension pparfaitement integrée qui equilibre le tout. Belle longueur, finale fraiche et saline. Tres bon

Clos Naudin - Moelleux 1997 : Nez assez discret sur le "grillé" et un coté reduit. La bouche est plus sucrée, sur le safran, la mangue et l ananas. Une belle acidité donne de la fraicheur a l ensemble et evite le coté lourdeau. Belle finale sur les epices.

Clos Naudin - Moelleux 1989 : NEz sur la truffe blanche, la truffe et encore la truffe. La bouche est onctueuse, minerale, caressante toujours sur les aromes de truffe et le safran.L'acidité deboule ensuite pour donner du peps. Tres grande persistance en bouche. Enorme !!

Clos Naudin - Moelleux - Réserve 1997 : Nez splandide, patissier sur les notes d'abricots confits, de thé vert et de clementine. Bouche aux aromes confits, de la clementine, du coing et du safran avec une tres belle acidité.Tres grande persistance et finale fraiche. Superbe.

Clos Naudin - Moelleux - Bonnet Rouge 1947 : Une minute de silence !!!! Il ne doit pas en rester des milliers sur terre.
Nez de Maury, Banyuls sur les pruneaux confit, le cacao et le moka. La bouche bien que fatiguée presente encore une certaine tenue avec des aromes de tabac blond, de chocolat fondu, des notes un peu oxydatives. La longueur est correcte pour un vin de cet age bien qu un peu fatiguée, elle est encore appreciable.
Je suis comme Dymytri : Un vin dont les caracteristiques gustatives ne m enchantent pas mais de l'emotion a la pensee du millesime de cette bouteille.

Clos Naudin - Moelleux - Réserve 1995 : Nez sur le miel, la datte, les abricots. La bouche est intense sur la mirabelle, l'abricot, des notes metalliques. L' ensemble est "plein" avec une tension bien equilibrée. Tres beau.

Clos Naudin - Moelleux - Réserve 2003 : Nez pas tres plaisant sur sur la noix, la papye. La bouche est plus cremeuse, pleine, sur la confiture de lait, les fruits exotiques et la cire d abeille. Il y a moins d'acidité que sur les autres reserves (millesime oblige) mais suffisament pour eviter la lourdeur. Je suis comme dymytri, j aime beaucoup.

Clos Naudin - Moelleux - Réserve 1989 : Nez complexe sur les fruits exotiques, la mangue et la truffe. La bouche est superbe sur les fruits frais, les epices et le safran. L'equilibre sucre/ acidité est parfait. Finale raffinée sur le safran. Superbe !

Clos Naudin - Moelleux - Réserve 1990 : Nez somptueux sur le safran, la truffe, l abricot et la figue. La bouche est complexe, onctueuse d'un equilibre souverain.
On retrouve des aromes d'agrumes, de fruits frais melangées a de la fraise et des epices. C' est enrobée et de grande classe. Tres grande persistance en bouche. La longueur est enormes et les aromes perçus se succedent. Tres grand vin !!!!

Clos Naudin - Moelleux - Goutte d'Or 1947 : On retrouve les memes aromes que pour "Bonnet Rouge" mais avec plus de fraicheur et de consistance. La bouche est sur le pruneau, le cacao et le moka avec encore des sucres et de l'acidité. Meme constat que "Bonnet Rouge" . Une bouteille fatiguée mais pas encore "couchée"

Clos Naudin - Moelleux - Goutte d'Or 2011 : Nez sur la cacahuette et la poire. En bouche, grosse densité perceptible sur des aromes de pulpe de fraise, les fruits jaunesle safran et le beurre salé. Grande concentration mais bel equilibre et toucher de bouche delicat. Tres grande longueur encore un peu monolithique. Ca promet.

Clos Naudin - Moelleux - Goutte d'Or 1990 : La on touche au sublime. Le nez est tres intense et tres complexe sur les fruits frais, les agrumes, l abricot, la truffe et la cire d 'abeille. La bouche est d'une classe folle, cremeuse, d'une grande delicatesse. Les aromes sont complexes melants aromes de fruits frais et aromes de fruits confits evolués.On retrouve de la truffe, du miel et des epices. Tout cela s' enchaine magistralement et se bouscule pour procuerer une explosion de saveurs en bouche. La longueur est immense et de toute beaute.
Pour moi le plus beaux moelleux que j ai bu et assurement un vin de legende !!!!!!!!!

C'est sur cette apothéose que je conclue la soirée et une semaine memorable pour moi pour l amateur de vin que je suis.

Merci encore a Jull et Sonia et aux genereux donateurs. Ce fut une tres belle soiree inoubliable !!!

Merci à vous 4 pour vos CR détaillés!!!

Personnellement, vous m'avez fait rêver!

Je suis fan de ce domaine auquel on pardonne aisément les quelques petits défauts au regard du plaisir et des émotions qu'il nous apporte!

Ça me donne affreusement envie de descendre à la cave vos histoires... :)o

En effet ,vous nous mettez l'eau à la bouche avec de telles dégustations !!!
Merci pour vos CR détaillés ,cela me donne envie de découvrir les vins de M.Foreau ...
Franck

"Je suis fan de ce domaine auquel on pardonne aisément les quelques petits défauts au regard du plaisir et des émotions qu'il nous apporte"

Mouai mouai, imagine une GO 1990 déviante parcequ'il n'a pas été mis un bouchon de qualité pour gagner quelques centimes...Moi je ne sais pas si je pardonne !!

Bien à toi,

Dimitri

Franchement hormis les 97 moelleux réserve pour lesquels j'ai eu des soucis (Philippe qui est un pote et à qui j'achète en direct depuis longtemps, n'a pas bougé une oreille pour me les changer) je n'ai pas à me plaindre. Je pense malgré tout que c'est quand même rageant quand ça arrive!
Sur une GO, si elle a été achetée au domaine je tente d'appeler, sinon cela semble effectivement compromis

Bonne soirée

R