Philippe Foreau Clos Naudin 2008 demi-sec

Plutôt habitué des vins du domaine Huet, je découvre le demi-sec dans le millésime 2008.

Je suis très surpris par le manque d'acidité et la lourdeur du vin. Même s'il reste assez digeste, on est loin de l'équilibre parfait des demi-secs 2008 de Huet, que j'ai du goûter une dizaine de fois.
Là, on est plutôt sur un moelleux en année chaude, c'est d'ailleurs ce qu'a pensé un bon spécialiste du Vouvray en le goûtant.

Je suis donc assez déçu de ce demi-sec dans ce millésime (le sec 2008 m'avait plu).

Bonsoir Arnaud,

Es tu sur que ce soit le demi sec 2008? J'ai du déjà boire 6 bouteilles de cette cuvée et à chaque fois le vin était superbe et remarquable par son acidité tranchante qui équilibrait les sucres, dont la quantité d'ailleurs était loin de celle d'un moelleux.

Salutations.

Christophe

Arnaud,

De la lourdeur chez Foreau, je suis assez surpris même si je n'ai pas goûté ce 2008.

Bien d'accord avec les deux commentaires ci dessus, un des pire reproches que l'on puisse adresser à Philippe (en tout cas ce qui le touche le plus) c'est:
-tes vins sont mous
-la précision laisse à désirer

R

Pour avoir bu deux fois ce 1/2 sec 2008 au domaine et sur un foie gras à la maison, je l'ai trouvé en tout point remarquable. Effectivement une belle acidité qui dissimule le sucre, et de loin le meilleur des 1/2 sec de la maison Foreau, comparativement au 2007 et 2005 goutté dans ma petite expérience du Domaine... Maintenant il à tout pour dormir en cave une décennie encore, alors qu'on m'a conseillé de boire les 07.

Eric

Je ne suis pas un habitué des vins de Foreau. Quelques secs, demi-sec et moelleux.
Sur ce petit échantillon, je n'ai jamais eu de vins manquant de tranchant. C'est pour cela que j'ai marqué un peu plus haut que j'étais très surpris.
J'ai bien pensé à un petit défaut de la bouteille, mais comme c'était la seule que je possèdais, je n'aurai pas l'occasion de vérifier.

Je confirme qu'il s'agit bien d'un demi-sec (ou alors d'une erreur d'étiquetage) car j'ai encore la bouteille au frais, depuis 2 semaines comme je n'arrive pas à la finir.

Vouvray demi-sec 2007



La dégustation d un merveilleux moelleux réserve 1989 m a donné une furieuse envie de mieux connaître les vins de ce domaine.

A l occasion d un passage professionnel dans la région, je me suis rendu au domaine pour faire l achat de quelques bouteilles des différents crus afin de me faire une idée sur leurs "potentiels".
Une dégustation "éclaire sur la bulle" m a aussi permis d entendre notre hôte parler de ses vins, et force est de constater qu ils s ont très pointus sur les vinifications, comme sur le reste d ailleurs,
et savent exactement les vins qu ils veulent obtenir!

Ce vin aujourd'hui a maturité, possède une tension naturellement prégnante qui allié a ses sucres résiduels (18g) donne un Chenin de toute beauté, un parfait équilibre entre sucre et acidité.

Couleur jaune bouton d'or avec de légers reflets vert.
Le premier nez est splendide sur le cedrat, pamplemousse rose, le quetsch et une touche de miel !
La bouche, qui n est pas en reste, est merveilleuse et ne laisse aucun doute sur le cépage, c est un véritable tapis sur la rhubarbe, le kumquat,avec de la pâte de coing !
Longueur superbe!
un grand vin tout simplement !!

Vouvray sec 2012



Couleur jaune pâle claire
Le premier nez est légèrement réduit sur le plastique, la lessive ... ça part très vite avec l aération pour laisser place a des notes d agrumes puissantes de pamplemousse, citron, puis suivent la prune et une pointe de fougère en fin de verre.

En bouche l attaque est franchement vive, voire mordante, une acidité assez prononcée qui s atténue par l effet réchauffement !
Les agrumes sont bien présentes sur le coeur de pamplemousse, le zeste de citron, et une pointe briochée au réchauffement, c est frais et vif et cela manque un peu d harmonie dans l ensemble.

Bouteille bien trop jeune a n en pas douter, le domaine ne pratique pas de malolactique d une façon générale, ce qui ne m étonne pas au regard de ce vin dont le potentiel reste encore a venir... ou avenir !!
A laisser dormir en cave quelques années!

Vouvray Brut 2010

Joli nez de fruits blancs avec de la brioche
Bulle moyenne, et assez opulente !
Belle attaque nerveuse avec une pointe minérale, belle fraîcheur avec un léger gras qui enveloppe l ensemble !
Beau vin de bulle de cette région, qui botte bien des champagnes de faible gamme !
ce domaine me plaît de plus en plusB)

Bonjour à tous,



Vouvray, Foreau Clos Naudin sec 2010 : Un nez séduisant, expressif, de fruit jaune mûr, coing, note pomme grany, citron, chevrefeuille, fond crayeux et léger miel. La bouche est tendue, puissante, vive, matière ronde encore un peu en dedans, sur le fruit jaune, coing mûr, note chèvrefeuille, citron, pointe miel, fond de craie. La finale est tendue, puissante, belle persistance de fruit jaune mûr, note miel, citron sur fond de craie et pomme au four. Un bien joli vin, un chenin sec comme j'aime ! TB+ 90-92 (16)

Amicalement, Matthieu

Vouvray moelleux 2010



Dernier de la série !
Ce vin possède une énergie folle, taillé pour la garde, un qualificatif me vient a l esprit; la retenue.
Jolie couleur jaune doré.
Le nez est sur le citron confit, le quetsche pour finir sur le gingembre.
Bouche sapide, et comme tout les vins du domaine, a une acidité prononcée, il semblerait que ce soit une marque du domaine Foreau !
L ananas, cédrat, bonbon arlequin et une touche gracile de pâte de coing.
Superbe bouteille encore juvénile, ce vin est taillé pour la garde, elle donnera beaucoup de plaisir d ici 10 ans !

Bu chez Legui

Philippe Foreau, Vouvray, Brut Réserve, 2002



Oliv
Robe nettement dorée au cordon de bulles minuscule.
Beau nez ample et ouvert, sur un léger grillé, quelques senteurs marines de bord de mer.
La bulle est évanescente et ne tiendra d'ailleurs que quelques minutes dans le verre.
La bouche est vineuse, sur une texture crémeuse au volume certain, dotée d'une belle acidité.
La finale est marquée par des amers imposants, qui sembleront excessifs lors du retour sur le verre après le champagne qui suivait.
Un vin sérieux, à boire à table.

Galinsky
Robe jaune soutenue – les bulles sont très peu persistantes – La bouche est riche, ample avec une finale sur une acidité rafraichissante

Denaire
Nez très expressif, assez évolué, puissant, dominante sur la pomme, des notes grillées.
Bulle très fine, belle acidité, belle matière, amertume un peu sensible en finale.
C’est bien bon, très vineux.
Bien++

Flo
Avec sa couleur marquée, son nez assez évolué, puissant sur des notes grillées, je l'ai vite démasqué.
La bouche est aussi puissante, sans excès, avec une bonne acidité et une amertume marquée qui appelle la table.
Très bien -

Domaine du Clos Naudin, Vouvray Moelleux, 1995



Oliv
Robe nettement dorée.
Nez affreusement marqué par des notes d'allumette craquée auxquelles succèdent des senteurs de cave humide, de teinture d'iode fort peu avenantes.
J'ai dû passer en mode Grinch' après le claquos car, alors que les copains sirotent, j'avoue ne trouver aucun plaisir à une bouche qui me semble stricte, un peu creuse et presque asséchante.

Galinsky
Notes soufrées, ce sont les premiers marqueurs olfactifs qui me parviennent – les sucres sont assez discrets avec un coté mentholé. Pas vraiment de plaisir pour cette bouteille.

Denaire
Je dois être plus indulgent que mes petits camarades, parce que j’ai bien aimé ce vin, même si la concentration commençait (hum) à sérieusement retomber.
Première impression un peu confuse, mais ensuite reste en mémoire un nez sur le citron confit, et une bouche à l’acidité haute et à la sucrosité bien intégrée, avec une sensation d’alcool presque absente (un équilibre qui au final paraît avoir quelque chose de mosellan).
Frais, agréable en fin de repas.
Bien++ / Très bien-

Vouvray Clos Naudin 2005 - Demi Sec

Première rencontre avec ce vin, au Petit Sommelier à Paris.
Accompagné d'un supême de poulet fermier, risotto aux asperges.

De jolies notes d'évolution. Le nez est riche et mûr, mais en bouche une perception tactile idéale, un sucre équilibré et harmonieux, sans allourdir,
bien au contraire. Vin lumineux , au profil
aérien, avec une intensité qui monte sans cesse au fûr et à mesure que le vin s'ouvre dans le verre.

Très bel accord, très beau vin. TB+

Une bonne expérience Aurélien.

La mienne est plus mitigée. Un vin riche mais qui me semblait manquer d'éclat à cause d'une acidité faible. Ce n'est pas l'habitude chez ce producteur.
Peut être un problème de bouteille, aussi j'ai posé la question à monsieur Foreau. Passionné par les accords sa réponse va dans le sens que c'est un vin très mûr qui s'accorde avec des ris de veau.

Bien cordialement

Rolly

Domaine du Clos Naudin, Vouvray moelleux 2009

Cette bouteille a été ouverte dimanche midi pour accompagner des fraises avec un sorbet à la mangue. Le nez de ce vin est irrésistible, sur la poire, l'abricot et la mangue. La bouche est magnifique avec ces arômes de fruits frais. Aucune lourdeur, ça coule tout seul, on en boirait des litres !

Superbe vin ! (et accord parfait avec le sorbet à la mangue)

mgtusi écrivait:

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> Domaine du Clos Naudin, Vouvray moelleux
> 2009
>
> Cette bouteille a été ouverte dimanche midi pour
> accompagner des fraises avec un sorbet à la
> mangue. Le nez de ce vin est irrésistible, sur la
> poire, l'abricot et la mangue. La bouche est
> magnifique avec ces arômes de fruits frais. Aucune
> lourdeur, ça coule tout seul, on en boirait des
> litres !
>
> Superbe vin ! (et accord parfait avec le sorbet à
> la mangue)

Effectivement ce vin est irrésistible, rencontre parfaite entre fraicheur et richesse. Un vin qui plait à tout le monde, je dois me retenir pour ne pas épuiser ce qui me reste.

Cordialement

Bouteille bue ICI

Nez de nouveau sur les fruits exotiques, un peu moins ouvert que le précédent. Bouche plus large, très légèrement grasse. Grosse longueur, bel équilibre mais l’ensemble manque un peu de complexité et de tension.
Il s’agit du Clos Naudin – Philippe Foreau, Vouvray Demi-Sec 2005. A noter que les sucres sont plus qu’intégrés, on les sent vraiment à peine.

Bien en l’état.

Cordialement,

Seb

Domaine du Clos Naudin, Vouvray Demi-Sec 2007

Bouteille achetée sans connaitre les vins, sur la note et le commentaire B+D, et car le prix n'était pas prohibitif. Je connais très mal les vins de cette région, et à priori "j'aime pas le chenin", à savoir que ce cépage ne m'a jamais transporté jusque là. Automatiquement, au moment d'ouvrir la bouteille, viens la question "mais pourquoi j'en ai acheté trois au fait??" - TAVCO messieurs dames, et curiosité.

J'adore les Kabinett allemands, alors pourquoi ne pas s'essayer au demi-sec ligérien.

Étonnamment je trouve la couleur de mon verre plus doré que la photo laissé par ols page précédente.

Ouvert pour gouté, simplement servi un bon verre de dégustation, puis rebouché pour le lendemain.

Le premier jour, le vin ne me botte pas plus que cela.
Le nez est assez profond, mais je le trouve un peu monolithique sur la pomme golden rôtie, du miel, pas trop loin d'un calvados, avec au fond un petit zeste de citron/kumquat.
D'un côté je trouve la bouche pas loin d'être plate. L'aromatique ne me plait pas trop, sur la pomme golden, le caramel, un milieu de bouche qui fait limite calvados, léger déséquilibre apparent sur l'alcool. Mais le vin finit bien, il se rehausse sur la finale, s'affine. Si l'aromatique ne me plait pas, je trouve que ce vin a vraiment une matière fine et délicate, un vrai plaisir tactile, et force est de reconnaitre qu'il déroule bien sa partition du début à la fin, sans creux ni fautes.
Bref je reconnais la qu'il y a du vin et des qualités, mais l'aromatique ne me botte pas, comme souvent avec le chenin je dois avouer.

C'est mieux que bien mais peut être pas pour moi cette histoire...

Le lendemain, le nez est un florilège. Apu ce côté pomme rôtie/calva, mais plutot une pomme golden bien fraiches, des agrumes, et je lui trouve aussi un côté cannelle (j'en conclu que le vin passe un peu de temps sous bois??? réponse à ce sujet sera appréciée).
La bouche est plus vibrante, avec une acidité dansante que je ne trouvais pas la veille. Le vin citronne beaucoup plus, dans un enrobage léger cannelle/caramel/coing, avec toujours cette matière fine et élégante, qui offre une très belle dynamique en bouche. La finale est superbe de persistance, fait saliver, et on a envie de se resservir.
Voila un vin pas vraiment exubérant, plutôt du genre taiseux, qu'il faut aller chercher, mais qui a beaucoup à offrir, toutes en nuances et délicatesse.

Je préfère toujours le riesling, mais je regrette pas d'avoir les 2 autres ()

Très Bien

[size=x-small]Envie de gouter le moelleux moi maitenant..[/size].()

PS: étonnant au niveau aromatique de quasiment pas du tout me retrouver avec ols (merci pour le kumquat, "y en a"). La rhubarbe, je ne la trouve pas vraiment la. Le pamplemousse non plus. Et la quetsch non plus!! Comme quoi, chacun ses repères, ses souvenirs. Et la conclusion nous unit!

Thomas
Vous avez raison le vin avait une couleur légèrement plus dorée que sur la photo.
Les appareils photos où les écrans ont parfois un rendu un peu capricieux!
Je trouve souvent des notes de quetsches dans les Chenins, et notamment dans ceux de chez Philippe Foreau, je dirais même plutôt un côté de tarte aux quetsches
avec ce côté sucre acidulé.
J ai trouve moi aussi une sensation de cannelle par moment, mais de manière assez fugace...
Les moelleux sont a laisser vieillir, Philippe ne pratique pas systématiquement les Malos sur ses vins, c est pour cette raison qu'ils ont souvent une tension assez forte en jeunesse.

Juste un petit mot sur l'élevage, je trouve personnellement que les vins ne sont jamais marqués chez Philippe Foreau.
Le vin passe en fût effectivement mais que de la barrique agées (il n'y a qu'a les voir alignées à l'entrée de la cave) et n'y reste que quelques mois avec en général des mises au printemps de l'année suivante si mes souvenirs sont bons.

J'avais personnellement beaucoup aimé ce vin ( Demi Sec 2007 ), et vous le recommande sur des St Jacques(bon, OK, c'est pas la saison donc disons...un homard ) au beurre d'agrume, un accord donné par Philippe Foreau lui-même et que j'ai trouvé magnifique

Anthony

Très bel accord en effet, il faut aussi souligner que Philippe est un passionné des accords mets et vins, et qu il ne manque jamais lors d achat au domaine de mettre en avant que ses vins sont avant tout fait pour être accompagné d un repas, et sur ce point il est lui, ou les siens, de très bon conseil .

Dans une série de vins la semaine passée : ici

Philippe Foreau, Brut 2004-2005 ±12€

Une bonne bulle, qui est bien meilleure que le Huet de la veille. Encore plein de fougue, pas évolué. Ce n'est pas non plus exceptionnel en terme de longueur et de complexité. 75/100

Foreau - Vouvray moelleux reserve 2003 : (150gr SR) belle robe ambre clair, nez très expressif sur le miel, le coing, la mangue, l'ananas, un peu de noisette, de toffee, voire d'épices. En bouche l'attaque est vive, assez puissante avec une belle concentration, on retrouve les fruits du nez avec un côté fruits secs un peu plus marqué. Sur la fin de bouche et la finale le vin manque un peu d'acidité pour être parfait. La longueur est quand même bonne, le vin jamais trop lourd même avec ce petit manque de tension.

Je suis assez d'accord, sauf qu'ayant une expérience liquoreuses axée Allemagne/Autriche, je suis un peu plus sévère. Pour moi le vin manque pas qu'un peu d'acidité et il possède une aromatique assez marquée par le millésime. Dans le contexte français, je trouve que c'est plutôt bon mais sinon, je ne m'y retrouve pas vraiment. Pour ma part, j'ai décidé d'attendre les autres.

Je trouve que c'est un vin sur lequel on doit vraiment travailler l'accord parce que sur un dessert il peut vite devenir vraiment difficile.

Clos Naudin - Foreau – Vouvray moelleux 1990
[size=small]Bouchon bien imbibé et niveau un peu plus bas qu’une bouteille d’un millésime récent.[/size]

Superbe robe dorée.
Au débotté, le nez n’est pas très causant. Avec l’aération, se développent des notes de fruits (pêche, abricot, la pâte de coing surtout) et d’épices douces (safran).
L’attaque en bouche est un modèle d’équilibre entre la matière venant de la liqueur et une vivacité venant de l’acidité. Les vins est puissant, très long en bouche, les saveurs moelleuses s’enchaînent avec une légère touche sur les amers en fin de bouche. Le vin donne l’impression d’avoir mangé ses sucres et bien que très riche invite à le boire à nouveau.
Très grand vin.

Julien

Bonjour,

Je connais mal les secs de Philippe Foreau. Si une rencontre avec le maitre m'avait laissé un souvenir impérissable (mon premier échange avec un grand vigneron, avant la rencontre avec F Boulard et autres génies du vin ). Mais en 98 je ne lorgnais que sur les cuvées avec plus de 100 gr de résiduels. Voire le double.

Alors c'est en néophyte que j'apprécie fortement ce 2007. L'évolution est marquée avec des notes d'ananas et de citron confit. Nulle trace d'oxydation involontaire/prématurée au sens pomme blette comme décrit plusieurs messages au dessus. Le miel poursuit la dégustation, soutenue par l'acidité naturelle du chenin.

Après un Chidaine Choisilles 2002 la semaine dernière, c'est un doublé de haut vol....il me reste les demi-secs à apprivoiser...

Notons que ce 2007 semblait avoir le même âge que le 2002. Je vais donc progressivement les consommer, doutant d'une amélioration à la garde, mais sur 2/5 ans, ce devrait le faire sans problème.

Dégustation au domaine. juin 2014

Nous avions pris rdv quelques semaines auparavant pour 10 h 00
Initialement Mr Philippe Foreau n'étant pas disponible, son fils était présent. Finalement il s'approchera vers nous, nous annonçant qu'à 11 h 30 il devra nous quitter.

Brut 2010 pour attaquer: bulle très fraiche, idéale en apéritif, net relativement simple mais fraîche.

Brut reserve 2007: une bulle que nous connaissons bien mais qui ne déplaît pas de part sa précision, sa structure (par rapport à la première) idéale sur une entrée, belle ampleur, beurée, légère amertume en finale-T jolie...un vin qui tiendra quelques années.

Sec 2012: Assez typé du domaine, très frais, tendu, un agrume, salin, on y revient vite et idéale sur un beau poisson grillé.

Sec 2008: Plus d'acidité que précédemment- c'est plus marin, j'aime un peu moins mais en apéritif avec quelques crevettes grises, ça ne doit pas être mal.

Demi-sec 2005 (20g SR) plus gras avec de beaux arômes légèrement exotiques, je le trouve un peu atypique...Mr Foreau réussira à me convaincre d'en prendre quelques bouteilles (à revoir dans quelques années)

Demi-sec 2008: Assez éxotique au nez, de l'agrume et un peu de coing. En bouche c'est vif, belle tension à l'image des 2008, finale assez saline, c'est bon et frais

Demi sec 2003 (25g SR) : le ez présente un peu de chaleur et des arômes légèrement confit, en bouche, je trouve que ça manque de nerf. Pas trop ce que je recherche !

Mx 2010: un peu fermé au nez mais la bouche est équilibrée, saline et appréciable...une légère sensation tannique ??? Est-ce mon palais qui dérive ou peut-être que ma semaine de dégustation Angevine me joue des tours.

Mx 2009: Nez très frais malgré que ça sent le sucre, un peu de poire, et de l'exotisme. La bouche est élégante et l'équilibre remarquable...je ne pense pas que dans 20 ans ce sera semblable au Mx 1990 mais l'équilibre y est et présage un bel avenir.Il truffe un peu ce vin, n'est-ce pas ?

Mx 2011: Nez jeune, presque fermé, la bouche est ronde avec une finale légèrement tendue, ira moins loin que le 2009, a comparer dans 10 ans.

Je n'ai pas noté la fin de la dégustation, mais si mes souvenir sont bons, nous finirons par un Mx 1989 de sa propre réserve, goûté 1 an auparavant et que nous devinerions(le frustrant presque de nous resservir une de ses référence que nous connaissions), qu-est ce que c'est bon. de la confiture d'agrume avec une tension pareille , que c'est beau un Mx de la sorte, qui a encore de belles années devant lui.

A notre précédent passage, nous l'avions goûté en parallèle de Yquem 2002 (ouvert pour des amis qu'il recevait chez lui et dont il restait 1/4 de la bouteille)

nous étions cinq en sa compagnie et de ce 1989 il ne restera pas grand chose à notre départ...12 h 30, Philippe Foreau nous lancera, "ce fut une belle dégustation mais je n'ai pas pu aller chercher mes langoustines chez mon poissonnier,...A bientôt"(avec un sourire reflétant un belle degust)
Nous, nous reviendrons, après les vendanges.

Julien

Bonjour

Bouteille bue lors d une soirée Ici

P. Foreau, Vouvray - moelleux "Réserve " 2003 :

Belle robe or avec de belles larmes. Très beau nez sur des arômes complexes de pommes, de coing et de miel. En bouche , c est large et assez riche sur des arômes de pralin, de frangipane, de pommes, de coings. Très belle matière mais un petit manque d équilibre due au déficit d acidité. Finale longue mais quelque peu pataude. Beau vin mais manque de fraîcheur pour relancer le palais.

Philippe Foreau ( Clos Naudin ) - Vouvray moelleux - 1995

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Une bouteille que j'ai trouvé par hasard dans la cave de mon père (non amateur), stockée debout pendant 10 bonnes années à une température de 18-20 degrés annuels et une hygrométrie très faible.
C'est donc sans grosse attente que j'ouvre cette bouteille au débotté pour la partager en famille.

Au départ, le nez présente des notes déviantes (caoutchouc, odeurs oxydatives), me laissant penser que la bouteille est flinguée.
La bouche est renfrognée, ne se livre pas.

Je l'ai laissé patiemment s'ouvrir au réfrigérateur en la rebouchant simplement.
C'est finalement à J+5 que le vin donne sa pleine mesure.

Un nez très complexe : coing, pomme cuite, raisin sec, léger caramel, pain d'épices et quetsche. De très légères notes oxydatives me gâchent toutefois un peu le plaisir.
En bouche, le temps a fait son oeuvre : les sucres ont été mangés et la jolie trame acide amène fraîcheur et vivacité sur un équilibre demi-sec.
L'aromatique tourne principalement autour du coing et de la quetsche et possède un certain charme, bien que je ne sois pas spécialement fan de ces arômes.
Très longue finale sur des notes de fruits cuits.

Un beau vin, que les conditions de stockage ne semblent pas avoir altéré, mais qui ne m'a pas procuré d'émotion particulière.

Manu